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Diagnostic écologique de la végétation et bioécologie de l'avifaune du Chott el Beida (wilaya de Sétif, hauts plateaux de l'est algérien)

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par Habib Bechini et Fouaz Radjai
Université El Hadj Lakhdar - Batna-, Algerie - Master 2013
  

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2.2.2.4. Discussion concernant les catégories de protection

Très médiatiques, les oiseaux ont fait prendre conscience, dans bien des régions, des fonctions et de la valeur des zones humides. Tributaires d'espèces de plus en plus restreints assurant pour eux des rôles variés, ils sont aujourd'hui bien plus que de simples indicateurs de la qualité des milieux humides et qu'un patrimoine à conserver en tant que tel. Leurs populations et leurs communautés apparaissent comme particulièrement aptes à révéler les déséquilibres écologiques de notre planète (FROCHOT et ROCHÉ, 2000).

D'autre part, le Chott El Beida fait partie des zones humides du sud constantinois qui a une grande richesse avifaunistique au niveau national, cette valeur montre l'intérêt particulier que présente ces plans d'eau pour l'accueil de plusieurs espèces d'oiseaux aquatique et sa grande importance sur le plan national et international du point de vue ornithologique. (BACHA et BECHIM, 2005).

La protection des oiseaux et des zones humides comme leurs habitats est un phénomène ancien qui fut né pour lutter contre la disparition des espèces et des espaces pallié à leurs menaces. Actuellement, il y a plus de prise de conscience montrant que la diminution des zones humides nuit à l'abondance des populations d'oiseaux d'eau, d'où l'utilité des programmes de surveillance (SAMRAOUI et SAMRAOUI, 2008).

La conservation des zones humides algérienne nécessite une gestion rationnelle des peuplements et des milieux qui les abritent. Les oiseaux sont un maillon important des réseaux trophiques des zones humides et leur gestion ne peut être conçue sans une bonne connaissance de la dynamique de leurs populations et l'identification des contraintes écologiques ou anthropiques auxquelles elles font face (SAMRAOUI, 2009).

L'Algérie a adopté pour cela une réglementation (textes, lois, conventions voir (Annexe 12) pour appuyer les actions de préservation et de conservation des ressources naturelles et en particulier les oiseaux. L'oeuvre de sauvegarde de la nature et d'habitats de ces oiseaux a été engagée avec courage par

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Résultats et discussions

l'Algérie. Des mesures législatives ont été prises et ont porté sur la création des parcs nationaux et des réserves de chasse.

Ainsi l'adhésion à la convention de Ramsar sur les zones humides d'importances internationales, particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau, traduit l'accent mis, à l'origine, sur la conservation et l'utilisation rationnelle des zones humides avant tout dans leur fonction d'habitats pour les oiseaux d'eau (ANONYME, 2011). Le Chott El Beida a été classé en 2004 dans la liste des sites Ramsar, répond au critère 6 de la convention (Annexe 13).

La Liste rouge de l'UICN est considérée comme la source d'informations la plus complète sur le statut de conservation global des espèces. Elle s'appuie sur un système objectif d'évaluation du risque d'extinction de chaque espèce (JOE, 2008). Mais pratiquement aucune évaluation régionale ni nationale ne s'est réalisée pour définir des statuts nationaux de conservation des espèces inventoriées (CHENCHOUNI, 2010). L'évaluation des menaces pesant sur les oiseaux du Chott El Beida révèle une situation non préoccupante, selon leur occupation dans la liste rouge.

Les oiseaux du Chott El Beida sont confrontés à de nombreuses menaces, en raison de mauvaises pratiques agricoles et une surexploitation pastorale irrationnelle suite à un bouleversement naturel s'est produit ces dernières années lorsque subitement une tempête de sable s'est déclenchée localement ayant provoqués une grave détérioration du milieu naturel, qui est le refuge et le site de reproduction de plusieurs espèces (ANONYME, 2004 ; BOUMEZBEUR et BOULAHLIB, 2005).

L'ouverture de nouvelles pistes traversant les bordures du Chott rend le site plus fréquenté et par conséquent les dérangements deviennent plus répétés. En plus les oiseaux d'eau préfèrent des espaces protégés, plus calmes en hiver.

De même, la chasse ou le braconnage des espèces est un facteur de dégradation majeur liée à un prélèvement d'oeufs ou d'oisillons aux nids de certaines espèces nicheuses (gravelot et canards) en bordures du Chott. Ainsi, la pollution de l'eau par les rejets des eaux usées urbaines due à la désertion des espèces.

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