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Projet de création de la radio campus de l'université de Kinshasa, éléments de la grille des programmes et attente du public

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par Jean-Pierre MASUKESA KILUNDU FAMAS
Université de Kinshasa RDC - Licence en communication et journalisme politique internationale 2010
  

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iii. II. 1.3. Les différents Problèmes ou maux qui sévissent l'UNIKIN

La situation de l'université de Kinshasa comme l'évoquer si haut est considérée comme une pathologie sociale propre aux pensionnaires de l'Unikin. Et si cette dernière fait le reflet de la RDC, l'évocation de maux tire sa source dans la crise, dans l'anxiété, dans l'incertitude... vis-à-vis duquel, seule l'adhésion à un groupe identitaire permet de s'aménager des garanties sécuritaires au plan professionnel, moral et politique.

C'est pourquoi animé par des sentiments de marasme, de crainte d'être terrassé, d'angoisse et d'insignifiance, des nombreux prestataires de l'université de Kinshasa, surtout parmi les moins performants ou encore parmi ceux qui sont relégués dans les rangs secondaires d'après les statuts légaux, se montrent-ils particulièrement actifs dans l'entretien des initiatives ségrégationnistes. Mais la culture universitaire est avant tout un construit culturel commun aux membres de la communauté universitaire. Elle est sécrétée et vécue par une élite ; un terme qui vient du verbe élire qui, s'il faut rappeler signifie « choisir ». De manière expressive, élite désigne ce qui émerge dans une corporation socioprofessionnelle par exemple, est meilleur, celui qui est digne d'être choisi, le plus distingué.

Les élites sont ainsi les personnes qui occupent le premier rang et qui de ce fait, assument des responsabilités plus grandes que les autres dans la société. Elles sont appelées à conduire une transformation positives de la vie de la collectivité.

La culture est universitaire est élitiste en ce sens qu'elle pose, entre autres, la science comme valeur référentielle de base de la vie en société, en vue de consacrer le règne de l'excellence, du débat d'idées, de la créativité, de l'inventivité, de la fécondité scientifique et de l'esprit critique.35(*) L'excellence ne se décrète pas comme elle n'est pas colée aux titres académiques, elle est une obligation, mieux un programme de vie.

Aujourd'hui, un phénomène nouveau s'observe également dans l'univers universitaire de Kinshasa ou même de la RDC. C'est comme si les fleuves remontent vers leurs sources au point qu'à l'université, ce mouvement s'opère en sens inverse, car dans leur entendement, les moins aptes scientifiquement refusent dans leur chute, de sombrer seuls, car ce faisant, ils n'auraient personne pour voler à leur rescousse.

C'est de cette façon que la rationalisation de l'échec à une session d'examens, les velléités d'établissement d'équivalence entre les membres du personnel administratif et ceux du personnel académique et scientifique, la banalisation du statut de professeur par les chefs de travaux et Assistants, la suspicion de la réussite académique des filles et « des enfants d'abord » ne laissent planer aucun doute qu'il y a des maux de plusieurs natures à l'université de Kinshasa.

Nous pouvons catégoriser ces différents problèmes selon quatre (4) ordres.

· Les problèmes d'ordre académiques.

L'Université de Kinshasa, bien que la plus ancienne et se disant modèle des toutes les autres institutions universitaires de la République, est loin de s'affirmer parmi celles-ci car beaucoup de choses sur le plan organisationnel académique restent à faire ou même doivent être revues.

Les quelques problèmes que nous relevons ici ne sont pas de nature à nuire sur la réputation de l'université mais bien au contraire de la conduire à s'améliorer enfin de s'affirmer comme telle.

Parmi ces problèmes nous avons notamment :

- le manque d'organisation dans son administration dont le désordre n'est pas à démontrer depuis l'inscription d'un étudiant jusqu'à sa délibération pour le passage des promotions. L'étudiant rencontre autant d'embuches que possibles notamment en ce qui concerne cette inscription ; le paiement des frais qu'il fait au pris de sacrifice ; l'affiche de son nom sur différentes listes qui lui poseront autant des problèmes ; les enrôlements auxquels il devra faire face qui sont même au nombre infini par année et pour chaque travail (T.P., Examens ; IIè session, Stage, lettre de recherche,) ; la non précision de l'agent signataire des documents académiques (relevés des c ôtes, cartes d'étudiants, attestations, etc....) et leurs livraisons qui ne sont pas précisées ;

- la réussite et la nomination des assistants par le phénomène enfant d'abord et le parrainage au lieu du mérite ;

- le manque des locaux pour la plupart des promotions du deuxième cycle dont les cas les plus visibles sont ceux des facultés des lettres et Droits où les locaux sont cédés aux locateurs privilégiés de l'ISTM ;

- le manque de professeurs et de la politique de la relève ;

- le non respect du calendrier académique ;

- L'institutionnalisation du recours (délibération jusqu'à la 3e session).

- La révision à la baisse de critères de délibération au jury ;

- Le non respect par l'autorité académique des propositions de décisions arrêtées en conseil de faculté ;

- L'initiative et la présidence avec prompte par les étudiants des cérémonies de collation des grades académiques (seconde session, session de février) ;

- le manque de financement des centres de recherche, des facultés et des laboratoires, surtout des bibliothèques documentées (voir le département de communication à la faculté des lettres);

- la tolérance du cumul du corps professoral incapable d'assurer un bon enseignement aux étudiants ;

- la banalisation avec toutes ses retombées du français langue de l'enseignement et de recherche ;

- l'impunité ;

· Problèmes d'ordre politique

L'université a été et continue d'être outrageusement politisée tant dans sa conception que dans la gestion ; des reformes intempestives des textes ont réduit sensiblement les libertés académiques et les conditions de vie du personnel comme celle des étudiants n'ont fait que se détériorer.36(*)

Nous n'entrons pas dans la pure politique de l'université mais effleurons quelques problèmes les plus récurrents et que nous vivons nous en tant que membre de la communauté universitaire (observateur-participatif) et aussi ayant des informations par divers entretiens que nous avons eu avec quelques autorités académiques, puis suite à de consultation d'ouvrages37(*).

Ces derniers sont notamment :

- La politisation à grande échelle du milieu universitaire que l'on croirait apolitique parce que faisant briller la science au détriment des spéculations qu'on peut qualifier de la politique par le fait d'accepter des idéologies venant du pouvoir au lieu que la science soit pour éclairer ce pouvoir ;

- L'assistance de la bipolarité politique à l'université dont un pôle est pour le soutien du pouvoir et un autre camp qui se retrouve pas se rallie d'une manière ou d'une autre à l'opposition ; avec une minorité presque non identifiable pouvant n'être que derrière la science qu'ils défendent ;

- le manque d'une prise en charge complète du personnel de l'université par l'Etat ;

- l'intimidation, le chantage surtout à l'installation des nouveaux responsables ;

- l'intimidation utilisée comme arme des représailles à toute action de revendication des étudiants, légitime soit-elle ;

- une filature, du reste non professionnelle qui débouche souvent sur des incriminations injustes ;

- le trafic d'influence, (réseau parallèle de pouvoir) ;

- l'inertie, la léthargie ;

- la sublimation de l'accession au détriment de l'essentiel ; la gestion à la tête de client ;

- le phénomène avocat du diable ;

- l'opposition à priori ;

- l'impunité

- les raccourcies, etc.

Et pour nous de constater que ces enjeux ou attitudes voire comportements se résument par la quête d'hégémonie identitaire ethno-politique qui permet selon nous d'assurer la carrière et la survie quelle qu'en soient les tribulations aux membres de son groupe ethnique. Biensûr que pour certains ils se diront que toute situation résulte d'un contexte où sévit la pauvreté et ses conséquences ne peuvent qu'être perceptibles et dévastatrices.

Certes un peuple qui croupit pendant des longues années dans un état de dénuement, d'indigence, de paupérisation ou de misère revoit ses prétentions à la baisse. Il s'accommode au strict nécessaire et se contente d'assurer sa survie.

Problèmes d'ordre environnementaux ou écologiques

Les infrastructures de l'Unikin conçues pour accueillir plus au moins 5000 étudiants en reçoivent actuellement plus de 26000. Le développement de l'Unikin au plan des infrastructures n'a pas suivi l'expansion démographique des étudiants faute de budget et de mauvaise gestion de ceux qui passent à la tête de cet établissement.

Ces bâtiments ont été construits entre les années 1952 et 1972, mais depuis plus de 35 ans, ils n'ont plus été entretenus. C'est pour quoi la plupart se trouve dans un état de délabrement très avancé.

Le circuit et le matériel électrique datant aussi de plusieurs années sont devenus très vétustes. Situation qui provoque des coupures intempestives de l'électricité sur le site.

L'alimentation en eau potable est devenue très difficile suite au délabrement des tuyaux datant de plusieurs décennies ; certaines chambres des homes et habitation aux Plateaux des professeurs et étudiants n'ont pas ou ne reçoivent plus d'eau potable depuis plus de cinq ans.

Outre cette situation, il faut signaler l'envahissement de l'espace par des kiosques qui jonchent presque tout l'espace ; à l'intérieur des facultés ce sont des cafétérias, des photocopieuses ainsi que des cybercafés des privés qui s'inondent ; la présence des sachets partout par manque soit des poubelles soit par manque d'une bonne politique d'évacuation d'immondices.

Dans cette liste s'ajoute le danger que court le site universitaire avec la présence de plus de 30 têtes d'érosion dont les plus dangereuses sont celles de l'Ecole de santé publique, des Homes 10, 20, 30, d'en face du Plateau des étudiants, de celle située sur la route de l'Ouest à l'entrée de Cogelos et de celle de la route de l'Est au niveau du Guest House...

Il conviendrait également de signaler l'envahissement du site plus précisément par derrière le CREN-K, le Home 80, et l'Ecole Primaire du Groupe scolaire de Mont-Amba par des groupes de prière qui d'une manière ou d'une autre aggravent des érosions et polluent l'environnement.

Nous ajoutons sur cette liste qui, d'ailleurs n'est pas exhaustive les faits comme :

- la transformation du paysage du site universitaire en un marché ou en un dépotoir incontrôlable, dévastateur de l'écologie et de la salubrité ;

- Le manque de restaurants pour étudiants ;

- Le non encouragement de peu d'étudiants qui s'adonnent aux travaux de jardinage ;

- La coupe désordonnée des bois ou arbres sur le site pouvant servir à la soutenance du sol et à son équilibre ;

- Le manque de politique de reboisement et de plantage des pantes antiérosives ; etc.

· Problèmes d'ordre Socio-économiques

Socialement, l'Université de Kinshasa reste centrale tant sont rares les familles kinoises qui n'entretiennent pas un rapport fut-il imaginaire avec l'institution universitaire. Alors qu'il n'existe plus aucun marché du travail susceptible de sanctionner concrètement des titres certifiant des compétences, le diplôme universitaire est demeuré longtemps un signe de distinction, une occupation valorisante, une promesse, un privilège, un possible pour une jeunesse obstinément urbaine qui s'épuisent à conquérir ces titres formels alors même qu'elle participe pleinement par ailleurs à l'invention d'une société informelle bricolée, par de multiples et surprenants arrangements dont les logiques sont fort étrangères à l'académique.38(*)

Il importe de retenir que le site de l'Université de Kinshasa est miné par divers maux lesquels nous qualifions d'une double quête à savoir : la quête hégémonique identitaire et la quête de survie.39(*)

Ses prédateurs renforcent consciemment ou non la crise des rapports humains et de l'Institution. Des clivages de plusieurs ordres existent. Nous en épinglons quelques uns de ces maux :

ü L'opposition d'état d'esprit entre étudiants et étudiantes sur la réussite miracle des étudiantes ; la quelle s'explique par la vente de leur charme, (phénomène point-sexuellement transmissible) ;

ü Des mutualités à base tribale fonctionnant sous couvert d'associations culturelles opposent les étudiants de l'Unikin que l'on croit former un groupe homogène ;

ü La discrimination des sciences sociales et humaines au profit des sciences techno-économiques parla pouvoirs publics et les institutions internationales en rapport avec les financements de leurs recherches ;

ü La quête de survie expose de nombreux étudiants, des filles particulièrement aux enjeux et dangers de la sexualité du temps présent ;

ü La récurrence de la violence estudiantine servant d'expression qui consiste à sauvegarder, à tout prix, les intérêts du groupe au détriment de ceux de l'institution ;

ü Le petit commerce tente de nombreux étudiants dont le rêve se transforme souvent en cauchemar ;

ü La fragilité du lien maître-disciple face à l'instinct de survie ;

ü Effectif très croissant des études dont les critères de recrutement ne sont pas respectés.

ü Nombre insuffisant de locaux dont certains sont d'ailleurs attribué à l'ISTM, (cas des locaux de la faculté des Lettres et sciences Agronomiques).

ü La capacité d'accueil est actuellement déplorable et toutes les conditions reconnues à une grande université se sont complètement dégradées ;

ü Le manque de bibliothèque spécifique, de laboratoire ou des matériels et même de centres de recherche appropriés ; des manques des bourses d'études, de manque d'un moyen de communication adéquat; Situation qui met la rumeur à l'avant plan de l'information.

Mais la culture universitaire est avant tout un construit culturel commun aux membres de la communauté universitaire.

Ces divers clivages et maux ouvrent la voie à de luttes incessantes et stériles. Elles étouffent aussi bien l'esprit, les énergies, la cohésion que l'élan au fonctionnement normal de l'université qui devrait jouer son rôle de locomotive et de Levin de la société nationale et servir pourtant de modèle

Néanmoins cette université n'est pas condamnée à jamais ; c'est-à-dire dépourvue de toute capacité de se remettre en question pour améliorer son blason longtemps terni. Car comme pour tous les périples, celui au quel nous convions l'élite congolaise commence tout d'abord par un engagement sincère et personnel ; cet engagement ne peut se développer dans la masse ni dans les cabinets publics.

Il naît et s'épanouit au coeur de l'institution universitaire. Cette situation persistera et ira en s'accentuant tant qu'effort d'assainissement ne sera pas déployé dans l'univers de l'Université de Kinshasa. Cette situation est encouragée dans le court, moyen et long terme. Il sera porté notamment sur :

· La dédramatisation du spectre et de clivage par l'organisation des ateliers, séminaires et de campagne de sensibilisation sur les méfaits de cet esprit en milieu universitaire.

· La réaffirmation de la vocation nationale des universités publiques, particulièrement l'Unikin surtout qu'on assiste à la profération des universités privées et communautaires dans tout le pays.

· La restitution de la liberté académique à l`université académique notamment le droits pour celle-ci de se choisir ses dirigeants à travers les élections démocratiques et transparentes ;

· Le débarassement de l'université des effectifs pléthoriques de son personnel administratif, technique, ouvrier et estudiantin, sans omettre certains éléments du personnel scientifique et académique moins ou non performants ;

· La prise en compte du cahier des charges par le gouvernement zen vue de stabiliser et de déstresser le personnel et les étudiants ;

· La réaffirmation de l'esprit de textes régissant le personnel de l'enseignement supérieur et universitaire par des sanctions proportionnelles aux torts causés à l'Institut ou à autrui ;

· Le renforcement de l'exigence de recrutement, de rendement et de promotion en vue de favoriser l'émergence de l'excellence et de la confiance en soi, capable de libérer chacun de l'emprise des groupes identitaires grégaires et sans lendemain. Comme on le sait, l'estime de soi prend naissance dans le sentiment de sa propre compétence, de son adéquation à des tâches que l'on a à accomplir et aux objectifs que l'on s'est fixé.40(*)

Dans l'attente de cet assainissement, il importe de retenir que plusieurs enjeux justifient l'état d'esprit tourné vers cette lutte de tout genre.

Parmi ces enjeux, les plus importants à cette époque caractérisée par une conjoncture difficile figure la gestion du personnel et des avantages sociaux lesquels drainent un grand nombre dans l'informelle (logement, affectation, prime...), la nomination des autorités académiques, les élections de représentants à tous les niveaux etc.

· Problèmes budgétaires

Un autre problème se pose sur le plan budgétaire. L'Université de Kinshasa à l'époque de Lovanium bénéficiait des subsides de l'Etat et de l'autofinance pour son fonctionnement. L'Etat était très attentif à la qualité d'enseignement dispensé dans son prestigieux établissement. En 1968 par exemple, pour une capacité d'accueil de 5000 étudiants, l'intervention de l'Etat congolais au titre de budget de fonctionnement était de son ensemble de 5.927.452 Z (11.854.864$) en Recettes et 4.820617 Z (9.641.234$) en dépenses. Le taux de parité étant fixé à 1 Z = 2$.

Grace au génie créateur de ses responsables, dont le plus en vue a sans doute été Mgr. Luc GILLON, Lovanium a connu la prospérité par la création de nombreuses unités de plroduction destinées à assurer le bien-être à la communauté universitaire et à rendre service à la société, notamment :

- Les cliniques universitaires ;

- L'Imprimerie et la Librairie ;

- La Zootechnie ;

- La Pyrotechnie ;

- Le Garage ; (actuelle Intendance Générale) ;

- L'IRES.

De cette splendeur du passé, l'Université de Kinshasa depuis 1971 est plongée comme tant d'autres secteurs de la vie nationale dans un contexte socio-économique peu réjouissant.

Voici par exemple le tableau que nous dressons pour le budget de l'année académique 2008-2009 :

- En décembre 2009, pour une capacité d'accueil de plus 25.000 étudiants, l'intervention de l'Etat au budget de fonctionnement de l'université se chiffre à 2.600.000 (2.889 $) soit 1.000.000 Fc (1.100$) entre 2004 et 2006 et 1.600.000 Fc (1770$) en 2006.

Ainsi privée de sa source principale de financement pour son fonctionnement, l'Université de Kinshasa ne dépend pratiquement plus que des recettes qu'elle génère sur place notamment par l'autofinancement issu de frais d'études, frais d'inscription au rôle, minerval, vente cartes d'étudiants, vente de documents académiques dans les facultés, entérinement des diplômes, location des infrastructures, etc.

· Les problèmes d'ordre administratif 

Le Secrétariat Général Administratif est membre du Comité de gestion de l'Université de Kinshasa qui est chargé de la gestion du personnel, des oeuvres estudiantines, de l'entretien et de la maintenance des infrastructures et de l'entretien de l'environnement

Par rapport à ce secteur, nous relevons les problèmes41(*) liés à:

- la maîtrise des effectifs : pour celui-ci, nous disons que l'effectif au moment de notre enquête se présente de la manière suivante :

1. Etudiants : 25000

2. Agents administratifs, techniques et ouvriers : 1996

3. Professeurs : 623 (Professeurs ATG : 03) + autres personnel académiques à savoir les Scientifiques : 969 soit un total de 1595

4. Total des personnels identifiés à l'université de Kinshasa est de 27.884 pour l'année académique 2009-2010.

- à la relève : dans le fonctionnement de l'Université ce problème de la relève se pose avec acuité aussi bien pour le personnel enseignant qu'administratif

- à la statistique des décès : les statistiques ici couvrent la période de 1981 à mai 2010, soit à peu près 30 ans. trois catégories pour ce, sont prises en compte à savoir le personnel académique : 96 ; le personnel scientifique : 68 ; personnel administratif et technique : 270. il sied pour nous de signaler que de toute cette longue période, celle allant de 2005 à 2010 est la plus critique avec une croissance en mortalité parce que l'année 2005 présente un effectif total de décès de 32 ; 2008 : 28 et 2009 : 26.

- la mauvaise gestion des oeuvres estudiantines : ici nous relevons le fait que les étudiants sont de fois dupés et même escroqués par la cellule de gestion chargée de la gérance de ce service car les étudiants ne sont pas logés au moment opportun et sont délogés tôt dans des très mauvaises conditions.

* 35 MWABILA MALELA, C., « Mouvements et enjeux sociaux à la lumière de l'hypothèse de la raison », in M.E.S., n° spécial, Kinshasa, Août, 2002, p.14

* 36 SHOMBA K., S., L'Université de Kinshasa, un site académique ou une colline d'enjeux de lutte ? pour une sociologie de l'université congolaise, M.E.S., Kinshasa, 2008, p.12

* 37 SHOMBA K., S., L'Université de Kinshasa..., Op.cit, pp 270-271

* 38 SHOMBA, K., S., Op.cit., p.34

* 39 SHOMBA, Op.cit. Pp281-282

* 40 SHOMBA K., S., op.cit., pp. 269-270

* 41 Direction du Personnel, Secrétariat Administratif UNIKIN, entretien du 16 juillet 2010.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon