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La persistance des sciences sociales coloniales en Afrique

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par Jean Barnabé MILALA LUNGALA
Université de Kinshasa RDC - Doctorat 2009
  

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CHAPITRE VINGT- UNIÈME :

LA NOTION DE PARTENARIAT EST AU CoeUR DE L'INTERDISCIPLINARITÉ ET DE L'INTER-INSTITUTIONNARITÉ

Par où faut-il commencer pour reconstruire la République Démocratique du Congo, notre beau pays ? Que faut-il faire à l'étape actuelle du développement historique de notre pays pour développer la République Démocratique du Congo ? Cette double question est substantialiste et non procédurale. Un des mécanismes qui a permis encore à notre pays d'exister est celui de « partenariat », elle est au centre de l'inter-institutionnarité. Nous proposons ici de diviser notre projet de société en deux parties : un partenariat traditionnel et un partenariat rénové. Il existe un « partenariat traditionnel » qui a été mis en place depuis notre indépendance en juin 1960, qui doit être évalué de part la situation précaire actuelle du pays et un « partenariat rénové » après les années 2000 avec des pays émergents comme la Chine. Les ressources propres doivent être mises en valeur au moyen de mécanisme de partenariat avec les partenaires nombreux.

Après une brève évaluation de ce partenariat traditionnel qui permet d'éclairer certains indicateurs dans le processus historique de notre pays nous pouvons alors nous poser la question s'il faut continuer dans cette ligne ou pas.

Quel est socle d'un pays moderne ? L'Etat- nation restitué est la base d'un travail collectif productif. L'Etat et le travail constituent le socle que nous allons présenter dans ce projet. En effet, le progrès social est fondé sur l'existence d'un appareil de l'Etat équipé, réel, et moderne constitué d'une police, d'une armée, et d'une fonction publique modernisé et l'animation de la mémoire collective ou culturelle. Pour arriver à l'étape de mise en oeuvre d'un travail productif, cette étape demande un temps de maturation historique.

Les Etats-nations européens sont partis de XV è siècle pour se former avec la révolution agricole à la clé ( la rentabilité des cannes à sucres dans les plantations des Amériques entre autres) jusqu'au début du XIX è siècle pour amorcer la révolution industrielle. L'Europe s'est inventée culturellement en tant que nations dans la rupture avec l'Egypte antique. Il fallait partir d'une mémoire culturelle grecque pour construire les nations européennes base de « leur » civilisation actuelle. Les armées autonomes ont pris naissance depuis le XV è siècle comme fondement des Etats modernes européens.

La reforme que nous proposons est stratégique, elle touche le plan général de lutte nationale et historique pour le progrès, elle priorise en terme d'étape le développement de la maturation historique, de secteurs clés sur lesquels se greffent les autres secteurs : la constitution de l'Etat-nation et l'amorce du travail productif.

Cet exposé de notre Projet de société présente d'abord l'état des lieux de notre étape de développement : une étape de dépendance économique très avancée fondée jusqu'il y a peu sur un « partenariat traditionnel » dominant conjugué avec les institutions financières internationales (banque mondiale et fond monétaire international). Le partenariat traditionnel s'est révélé progressivement faible avec de partenaires traditionnels multiples, au niveau bilatéral et multilatéral, qui a gardé le pays dans une situation à la limite de la mendicité. Un partenariat traditionnel de plus en plus avilissant et devenant dangereux pour la nation. Ce partenariat a fini par affaiblir la RD Congo.

Il s'agit là d'abord de répondre à la question de savoir quel est l'état de santé de notre pays à l'étape actuelle de développement historique de notre Etat-nation ?

La notion de « partenariat traditionnel »pourrait être remplacé pour les plus critiques par l'idée d'un paternalisme néocolonial sous couvert de partenariat. Parc qu'il ne peut y avoir de partenariat véritable et fort, de près de cinquante ans , sans un Etat véritablement constitué. Un partenariat fort vise la constitution d'Etat- nation mature et constitué. Est-ce concevable que l'armée congolaise cohabite avec une armée onusienne de loin plus moderne qu'elle , qui peut à tout moment assassiner son président, ou déstabiliser l'Etat en cas d'un conflit majeur qui le oppose ?

Le travail productif et sécurisé gage de tout progrès social véritable devrait être basés sur l'acquisition des moyens de production encadré par un Etat moderne, et non simplement un Etat formel fait d'une administration ,d'une police et d'une armée délabrées et faibles. Il faut ajouter à cet Etat et la constitution d'une bonne mentalité collective des peuples, c'est-à-dire une maturation idéologique de peuples encrés dans leur mémoire culturelle.

Le Congo souffre d'une carence grave dans ces domaines depuis cinquante ans. L'absence d'un appareil d'Etat moderne moulu dans une mémoire culturelle unifiant les peuples. Sans cette première étape, de révolution culturelle et de la constitution d'un appareil de l'Etat moderne, l'acquisition de grands facteurs de productions en termes de machines lourdes, des unités de production privées d'envergures et organisées ne peuvent être sources de travail productif réel et ne peut influer sur le progrès durable. Cela à cause de l'insécurité permanente : la peur du lendemain.

Le « travail réel » rendu possible après l'instauration de l'Etat-nation et des ajustements consécutifs au partenariat rénové, fort, gagnant- gagnant , responsable et libre entre les parties prenantes interne et externe sont au coeur des sociétés de progrès.

Les procédures sociales moralisées par la justice d'un Etat réel est le cadre d'un partenariat moderne, les institutions sociales sécurisés et la priorisation d'une l'infrastructure culturelle forment les conditions de travail social productif. Le partenariat est la suite des termes de contrats des citoyens partenaires de l'Etat-nation.

Le partenariat entre les secteurs privés se constitue comme des modes de base de régulations sociales de progrès. Ces contrats réels des secteurs privés marchants et ces négociations réelles sont intégrateurs des activités innombrables d'un pays pour le progrès. Le processus historique va de l'Etat-nation muri en premier lieu, de secteur privé marchant constitué, de secteur privé non marchant d'une la société civile libre, et des partenaires extérieurs peu scrupuleux.

Le capitalisme et la démocratie à la base ne s'excluent pas. La démocratie des peuples s'inscrit dans un procès historique de maturation. En effet, le niveau des techniques de production et de services acquis localement et sécurisé par une Etat réel influe sur la mentalité des peuples en termes de conscience historique. Cette mentalité est autant de qualité et progressif que les techniques de production et de service s'acquièrent dans le cadre d'un Etat -nation constitué. Cette étape peut cohabiter avec une priorité expugnable de la constitution de l'Etat- nation. Il n'y a pas de meilleure compagne de changement de mentalité (civisme fiscal y compris) sinon dépendant de l'acquisition des facteurs de production des biens et des services propres, et le travail réel et valorisant subséquent dans le cadre d'Etat-nation constitué historiquement.

Le processus est inscrit dans une lutte de classes , un monde qui se révèle celui de cruauté occultée entre classes sociales. L'Etat moderne doit être le rempart véritable de tout progrès. L'idéologie invisible des classes sociales dominantes ne permettent pas aux paysans d'acquérir la lucidité nécessaire pour la lutte politique. Ces repères occultés de progrès la base des civilisations modernes demeurent un enjeu redoutable de la démocratie des peuples contre la démocratie d'en haut. Les Etats faibles ne disposent pas de pouvoir d'agir et de l'initiative historique tant qu'ils sont d'abord inscrits dans une concurrence élitististe. Notre pays ne disposera pas de l'initiative historique tant qu'il s'inscrira dans une telle perspective n'étant pas nous ne sont pas conscient de la closonnement inconscient des classes.

Il s'agit en définitive , pour commencer la présentation détaillée de notre proposition de répondre à la question de savoir que représente en qualité les secteurs clés et prioritaires de développement historique des Etats modernes : le secteur de la police , de l'armée et de la sécurité, et le secteur culturel ?

Nous nous référons au Document de Stratégie pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSRP en sigle), pour donner cet état des lieux du fait que le plan de développement national est l'unique cadre de référence pour l'élaboration des programmes d'investissement dans les secteurs clés et prioritaires, de plans sectoriels de développement historiques subséquents. On le sait les politiques de DSCRP sont celles de reformes continues et en évaluation, mais dans quelle priorité se trouve-t-on ?

En termes de priorités :

LE PARTENARIAT TRADITIONNEL

Pour une brève historique générale de partenariat traditionnel, il faut dire que les plans de développement national successifs depuis 1960 ont mis l'accent sur une assistance technique résidante et permanente depuis l'indépendance jusqu'aux années 1980. Les années qui ont vu venir le Programme d'Ajustement Structurel, le PAS. En effet, le PAS alliait le double volet technique et économique, qui était en gros une conception néolibérale du développement avec la priorité accordée au mouvement des capitaux internationaux privés, à la privatisation, et autres mécanismes corollaires. Les résultats ont été catastrophiques pour le Zaïre d'alors, le peuple s'en souvienne.

Les plans de développement de la RD Congo depuis 1960 ont culminé, au plan de développement de la décennie 2002, au Plan d'Action Prioritaire du Gouvernement, PAP en sigle, programme qui a précédé la Politique économique du gouvernement, PEC en sigle. Ce dernier a été suspendu alors qu'il faisait partie avec le Plan Relais de Consolidation des derniers dispositifs de plan décennal qui a été conclu sous le label de cinq ans de DSRP Intérimaire, soit de 2000 à 2005 et de cinq ans d'un DSRP final (20005 - 2010) qui a abouti à l'effacement de la dette.

Il a toujours manqué à ces divers plans, cet autre double volet proprement politique, d'une démocratie de peuples à la base ,et culturel ,d'un encrage utile des peuples à leur mémoire culturelle.

Un plan décennal de développement tel que celui que nous avons conclu avec la communauté financière internationale à travers le DSRP reste est une vision de la Nation, et en tant que telle, il relève de la souveraineté de la Nation.

Après la disparition regrettable du Président Laurent Désiré Kabila, le Président Joseph Kabila a rendu possible la reprise des relations avec la communauté financière internationale par l'élaboration de DSRP Intérimaire qui a permis d'entrer de plein -pied dans la stratégie DSRP-PPTE en 2001. Le processus d'élaboration a débuté en avril 1999 par l'organisation d'un séminaire sous la tutelle des ministres de plan et de commerce et mettant en valeur l'approche de la dynamique communautaire.

Théoriquement ,nous crayons qu'une telle mise en oeuvre effective des mécanismes d'une gestion concertée avec la base de notre société au moyens des projets ,des programmes et de politiques de développement devait être un choix politique salutaire dont nous devons considérer comme stratégie centrale pour le développement de notre pays. L'Etat devait se gérer aussi bien au sommet qu'à la base.

Le Gouvernement formé après les premières élections démocrates de 2006 s'inscrivait déjà dans la reprise de plan décennal qui a été interrompu, qui a connu par ailleurs une exécution d'au moins six ans. En faisait foi l'obtention d'un milliard de dollars en tant que Facilités pour la Réduction de la Pauvreté et la Croissance (FRPC). Le Gouvernement s'est proposé en son temps de négocier l'intégration d'un plan triennal dans ce plan général qui n'a pas aboutit en 2006. La Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et la Croissance (FRPC) du FMI et les prêts concessionnels de l'Agence Internationale pour le Développement de la Banque mondiale constituent un contrat de conditionnalité qui nous astreignait au respect des clauses de ce plan.

Le plan national intérimaire contenait des reformes structurelles et sectorielles. Nous allons présenter ici quelques reformes et en apprécier l'évolution. Le DSRP devait impliquer toutes les forces nationales (de la base au sommet) et des forces internationales en faveur de la renaissance du pays. Tenez, nous constatons collatéralement à ce plan la mise en place d'un espace d'harmonisation des initiatives internationales sur la RD Congo qui comprend les organisations internationales et plusieurs Etats ( Eufor , Union Européenne, CIAT, MONUC, OIT, PNUD, etc.).

Les gens devaient savoir que le principe qui guide notre projet sociétal est la notion de l'histoire. L'immense besoin qu'exprime notre beau pays et les efforts pressants de disponibilisation des ressources devaient dépendre d'un Etat constitué historiquement et d'une maturité mentale délibérée. Ce qui appelle l'exigence de mise en place de ces priorités véritables, des secteurs véritablement porteurs, pour la mis en oeuvre de principe de partenariat entre le public (l'Etat) - et le privé, le public et le public (coopération mutuellement avantageuses d'Etat à Etat), et enfin le partenariat entre le privé (le secteur privé) et le privé ou marchant.

Le « partenariat rénové » des années 2000 est fondé sur le principe responsable de gagnant -gagnant. Le partenariat est mis en oeuvre dans le but d'accompagner les reformes et de reconstruire notre pays. Le partenariat met l'ensemble les bailleurs de fonds du secteur privé et du secteur public pour financer des projets d'envergure dans plusieurs secteurs d'intervention ou d'activité nationales, les institutions partenaires au niveau multilatéral, des Etats partenaires au niveau bilatéral, la mise en place les comités de pilotage et surtout le renforcement de la gestion participative de la population qui devait être fait par un budget participatif.

Le partenariat avec le Contrat Chinois, avec lequel nous avons su visiblement tirer profit du secteur privé chinois est globalement positif. Il s'agit d'un grand volume historique d'aide en termes des facteurs de productions (machines lourdes et autres matériaux), dans la nature et en mode de partenariat non exclusivement monétaire (le troc). Une société de construction chinoise peut prendre en charge son personnel au point de dormir dans le baraquements au lieu de loger des hôtels luxiluants , ce qui fait une grande économie. Ce partenariat avec la chine s'inscrit dans une continuité, depuis la construction du palais du peuple, du stade de martyr , et autres ouvrages réalisés au pays. C'est un partenariat qui est loin comparable à ceux conclus avec des partenaires traditionnels.

Le partenariat chinois non sans quelques contradictions aiderait à évaluer avec une certaine traçabilité d'innombrables activités nationales qui se déroulent dans notre pays avec le partenariat traditionnel avec l'occident de plus de 100 ans depuis la conférence de Berlin : les programmes, les feuilles de routes et des projets de développement consignés ou non, jusqu'au DSCP actuel, le Document de Croissance et de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté, le DSCRP en sigle, etc. C'est la consécration d'une étape qui a atteint son apogée, l'extraversion quasi- totale de notre pays et la dépendance économique.

En fait, nous prônons une mise en oeuvre progressive des politiques de reforme et accompagnons le gouvernement de la République, les associations, le secteur privé ou marchant, les hommes de bonne volonté responsables et patriotes dans la réalisation des idéaux de la nation. Nous n'ignorons pas que la réalisation des actions prioritaires programmées devaient dépendre de la disponibilité des financements nécessaires, des actions prévues devaient se réaliser dans le temps, les actions non réalisées ou en souffrance devant être revues et corrigées périodiquement.

Nous sommes un Parti politique appelé à gérer le pays, sinon pour préparer nos membres à la gestion publique du pays. Pour cela, il faudrait impérativement commencer par suivre la gestion réelle du pays. Nous sommes plus pratique, pour suivre les activités nationales, il est impérieux de se référer au plan de développement officiel de notre pays, en l'occurrence le DSCRP , le Document de Croissance et de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté.

Une telle approche a l'avantage d'être concret et véridique. S'il est mis en place pour l'évaluation de partenariat ,il permet la programmation collective et le contrôle collectif dans la réalisation des programmes : l'appropriation par le peuple des fonds de développement mis à la disposition des différents secteurs de la vie nationale et locale ,la définition des choix collectif des priorités et le contrôle de l'attribution des marchés et leur réalisation.

Nous allons nous référer au résumé de DSCRP donné dans les encadrés du document en modifiant l'ordre de présentation. Il s'agit ici de donner un état des lieux de l'Etat dans tous les domaines d'interventions à partir de 2002 pour permettre de suivre l'évolution de la situation du pays jusqu'aujourd'hui et relancer l'avenir.

Le document donne l'impression que la RD Congo ne survit qu'avec de l'aide extérieure au développement. Nous abordons cette étude dans le cadre d'une philosophie proceduraliste qui englobe la pédagogie morale. Notre objectif est le développement socio-économique et culturel tangible de notre pays.

Le plan de développement de la RD Congo est, en l'occurrence, le Document de stratégie pour la croissance et la lutte contre la pauvreté et l'emploi, DSCRPE en sigle. Le DSCRPE est le cadre de référence officiel pour la planification national, il est par ce fait même le premier instrument de développement.

Notre Projet de société a pour vocation de s'ancrer dans la marche réelle du pays en suivant le plan de développement concret de la République Démocratique de Congo coulé dans le Document de Croissance et de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (DSCRP en sigle ) publié en 2006 , document qui a pris en compte des données de 2002 jusqu'à l'échéance de 2015.

Ce que beaucoup de gens ignorent, est que le DSRPE est le plan décennal de développement national de notre pays, c'est sur quoi le gouvernement doit s'efforcer d'aligner l'ensemble des programmes nationaux, les cinq chantiers, les budgets de l'Etat de chaque année, et autres projets. C'est le défi à relever. Le DSCRPE est un plan de 10 ans divisée en trois phases :

1) 2000-2002 : processus de paix, bonne gouvernance (le renforcement des institutions) et stabilité économique ;

2) 2002-2005 : soudure entre la stabilisation macro-économique et la croissance pro-pauvre (réhabilitation des infrastructures, du capital humain, l'accès aux services sociaux, et des capacités du gouvernement) ;

3) 2005-2010 : la relance de l'économie nationale et croissance forte, durable et pro-pauvre.

Au point de vue des objectifs de DSCRP le point le plus important pour nous comprend la capacité de participation des populations à son élaboration, sa réalisation et son contrôle, ce que le DSCRP appelle la dynamique communautaire. Ce point se focalise au niveau du pouvoir exécutif alors qu'il devait s'organisé en vrai pouvoir délibérant et de contrôle. Il est en effet impérieux de savoir que l'élaboration, la réalisation et l'évaluation de plan de développement national exige une approche globale qui appelle toutes les forces et toute l'expertise de la nation.

Aujourd'hui, après les premiers rapports d'évaluation de la mise en oeuvre de la Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté et de la Promotion de l'Emploi (avril 2007 à décembre 2008), et les résultats atteints, la baisse de taux de mortalité infantile et l'exigence de l'alignement du budget 2012 sur le DSCRP. Plusieurs considérations devront être faites. Les résultats portent sur les indicateurs humains, notamment la baisse de taux de mortalité des enfants du coté des officiels en RD Congo. Les partenaires occidentaux de leur coté demandent à ce que les projets soient crédibles eu égard à la faiblesse de gouvernance économique et financière.

Pour son renforcement, le président de Comité de Pilotage de DSCRP, le Professeur Kalonji Ntalaja, a proposé que le DSRP soit débattu au Parlement, au lieu d'être un contrat qui ne regarde que le Gouvernement et les partenaires extérieurs.

Nous devons après dix ans d'exécution de DSCRP revoir la définition des priorités :

0. l'instauration de la paix, c'est-à-dire la défense et la sécurité ;

1. La croissance ou la production des secteurs porteurs ;

2. La dynamique communautaire et la bonne gouvernance ;

3. L'accès aux services sociaux et la réduction de la vulnérabilité ;

4. La lutte contre le VIH/Sida.

Ces matières sont à suivre et à soumettre à l'évaluation par les groupes des responsables de chaque secteur d'activités nationales. Le topo ci-dessous que nous présentons a l'avantage de donner les domaines d'intervention, les organes nationaux de pilotage, les timing, les institutions partenaires au niveau multilatéral, des Etats partenaires au niveau bilatéral et la hauteur des budgets qui viennent en appui à partir des priorités.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon