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La persistance des sciences sociales coloniales en Afrique

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par Jean Barnabé MILALA LUNGALA
Université de Kinshasa RDC - Doctorat 2009
  

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INTRODUCTION GENERALE

L'approche épistémologique de reconstruction des Sciences Sociales et Humaines en Afrique devait être globale.1(*) La question concerne les différentes distinctions de critiques intra et extra- épistémologiques. La critique extra - épistémique touche à l'Histoire des sciences Sociales qui tente de retracer la succession, le développement des interprétations, le déroulement et/ou la croissance des idées et des débats scientifiques, et des ruptures métaphoriques de base ; à la Sociologie et à l'Anthropologie des sciences qui ouvre l'enquête autour des questions théoriques, des options politiques d'exigence des normes de rationalité, des discussions sur le financement et la recherche scientifique, de la localisation des sociétés savantes ou des clubs des savants ;à la Psychologie de la connaissance qui s'occupe de l'origine subjective des formes de la connaissance. 

La tâche se prolonge à la critique intra - épistémique de la méthodologie qualitative. La réflexion appelle la philosophie des sciences qui comprend outre la question des méthodes entant que telle, l'Ethique des applications scientifiques et l' « ontologie sociale ». Celle-ci réexamine la pertinence des concepts centraux des sciences sociologiques et économiques par exemple : la réalité sociale, le fait social, la structure/ l'habitus /the back ground /l'agent, le système /l'acteur, le choix pur (utilité), etc. Ces concepts sont ici l'objet des reconstructions théoriques.

Tous ces concepts sont au départ à replacer dans des traditions scientifiques des philosophes - sociologues - anthropologues (Emile Durkheim, Max Weber, Simmel), politologues (Maquiavel ), et autres juristes fondateurs des sciences sociales.

L'enjeu épistémologique en Afrique est le dépassement du mimétisme à peau dure des sciences occidentales qui se sévit de façon non critique en Afrique. En effet, les africains de chaque génération devaient relever le défi de réinventer la société africaine, nonobstant du fait qu'il existe des obstacles objectifs à la réinvention d'une nouvelle société et non les moindres.

Les mots et les sciences sont porteurs de valeurs et de symboles. Il n'est pas si simple de modifier ou de transformer les rapports d'une société avec les mots. « La langue européenne moderne comme le français reflète, dans sa structure profonde, les institutions nomades (...) défavorables à la femme : il n'existe pas de terme propre en français pour exprimer le meurtre de la mère et de la soeur ; on utilise, respectivement, les termes relatifs au meurtre du père, ou du frère : parricide= meurtre du père, ou de la mère par extension- fratricide = meurtre du frère, ou de la soeur par extension ».2(*) C'est une langue née de la culture patriarcale profonde qui est une grande langue de travail en Afrique francophone. La réalité sociale africaine est en grande partie une construction des sciences sociales et humaines coloniales, l'Afrique en est l'invention. Les discours des sciences sociales occidentales ont créé la réalité socio- culturelle africaine moderne.

Pour une épistémologie de la décolonisation, la question essentielle est celle-ci : la vision essentiellement coloniale de la réalité prévaut encore dans la majorité des disciplines en sciences sociale et humaines en Afrique, comment sortir de cette vision ? Aujourd'hui, plus de cinquante ans après les indépendances, aux heures de bilan, que faut-il dire de la contribution africaine au projet de la reconstruction des sciences sociales et humaines africaines ?

Les spécialistes des sciences sociales et les philosophes sociaux africains devront, en collaboration avec les scientifiques- philosophes sociaux du tiers monde, chercher les réponses théoriques aux questions reconnues universelles au sujet de la société. Identifier les ressources morale et spirituelle, pratique et factuelle, théorique et conceptuelle, de les réapproprier dans un esprit critique.

A propos, à l'heure où l'Afrique est encore confrontée au problème de son existence, de sa libération politique, économique et culturelle, nous croyons qu'il est fondamental de répondre en priorité aux questions morales et théoriques, notamment celles qui sont posées par les sciences sociales coloniales et neocoloniales. Il s'agit d'identifier la trame discontinue des traditions culturelles et morales (la culture des savants) des sciences sociales et humaines telles qu'elles ont structuré et structurent encore notre société.

En fait, nous identifions les différentes conceptions spirituelles et théoriques à partir de quoi reconstruire les sciences sociales sans ne nullement mettre en veilleuse la reconstruction des sources de l'africanité. Les spécialistes des sciences sociales et les philosophes sociaux dans les pays latino-américains font de la question de la reconnaissance de la pluralité épistémologique le cheval de bataille pour leur combat pour le progrès social et le leitmotiv de leur libération intégrale. Une seule forme de connaissance du monde, la rationalité scientifico - technique, celle occidentale, a été postulée comme la seule épistémè valide, c'est-à-dire la seule capable d'engendrer de véritables connaissances sur la nature, l'économie, la société, la morale, et le bonheur des gens.

Le capitalisme organisé depuis plus de cinq cents ans au moyen du commerce triangulaire, a été entre autre la base, comme pouvoir, en instaurant une hiérarchie rigide des connaissances. Les connaissances non occidentales forment encore, c'est le cas de le dire, leur préhistoire ou la doxa, et sont mêmes quelques fois considérées comme des « obstacles épistémologiques » par rapport à la science moderne. Les choses ont pourtant évoluées.

Aussi paradoxale que cela puisse être, la Conférence Internationale pour le développement et l'environnement tenu en 1992 à Rio de Janeiro a pourtant, pris la résolution pour la protection des connaissances traditionnelles. Aujourd'hui, l'indigène n'est plus perçu comme un élément du passé social, économique, et cognitif de l'humanité, mais comme « gardien de la biodiversité ». La tolérance à l'égard de la diversité culturelle est devenue une valeur « politiquement correcte » dans la mesure où cette diversité est utile pour la reproduction du capital.

Cette nouvelle capitalisation de la nature ne repose pas seulement sur la conquête sémiotique de territoires en termes de réserves de biodiversités dans les tiers monde et de communautés des indigènes comme « gardiens » de la nature, elle exige aussi la conquête sémiotique de connaissances locales, dans la mesure où « sauver la nature » exige l'évaluation des savoirs locaux sur la durabilité de la nature. 

Disons que cette « reconnaissance » accordée aux systèmes de connaissances non occidentaux n'est pas épistémologique mais plutôt pragmatique. Même si les savoirs des communautés indigènes ou noirs peuvent être considérés comme « utiles » pour la conservation de l'environnement, la destruction catégorielle entre « connaissance traditionnelle » et « science », élaborée au cours du siècle des Lumières ,au XVII ème siècle ,est toujours en vigueur. Même si, les connaissances traditionnelles des indigènes sont élevées à la catégorie de « patrimoine immatériel de l'humanité » !

La réflexion épistémologique va dans le sens de la rénovation des savoirs scientifiques. Mais il faut admettre que beaucoup de spécialistes des Sciences Sociales et des philosophes sociaux africains ne sont pas suffisamment armés pour se faire. Nos nombreux philosophes congolais formés pour le besoin de l'église, pour des raisons diverses, ne sont pas passionnés pour une telle tâche.

Le besoin théorique général est de dépasser les moyens classiques de production des connaissances scientifiques des Sciences Sociales et Humaines qui pérennisent des symboles, des concepts et des relations inhérentes non critiques d'il y a plusieurs siècles, tels que reconduits en Afrique depuis la « fondation » des sciences sociales classiques, ignorant les icônes et les métaphores fondatrices des sciences sociales. Il faudrait aussi reconstruire les présuppositions non réfléchis de concept de « réalité sociale » comme objet central des sciences sociales.

Quelle méthodologie allons-nous utiliser ? La restitution symbolique et la restitution conceptuelle, et leur reconstruction systématique, historique et recréatrice, demandent une reconstruction philosophico-scientifique plus complexe qui devrait prendre en compte la transformation de la philosophie antique et moderne. Les icônes, les symboles mythologiques et modernes, les langages de la philosophie antique et des temps Modernes européens très peu perceptibles par les non philosophes marquent de façon indélébile les Sciences Sociales classiques en général.

En sociologie, son langage à travers Emile Durkheim dans Les Règles de la méthode sociologique est imprégné de la prédominance de la philosophie de la Nature et du concept ontologique de Devenir sur fond de paradigme textuel de la primauté de l'écriture.

Poser la question de la rénovation et de la reconstruction métaphorique et conceptuel, hypothétique et méthodologique, c'est tenter de revenir à la source des modèles de départ des sciences sociales en général. Il y a plusieurs types de reconstructions que nous allons faire : sémiotique (métaphorique, phonologique, morphologique, sémantique et pragmatique), génétique, systématique, logiques, etc.

La reconstruction génétique est une reconstruction théorique (voir Tshiamalenga Ntumba) qui cherche l'origine des concepts, leur restitution pour déboucher à la recréation théorique. La question qui se pose en l'occurrence en sciences sociales est celle de savoir comment faudrait -il reconstruire le modèle de départ, celui de Tout et de ses Parties, modèle qui est, on le sait, au centre des sciences sociales classiques. Les méthodologies qualitatives qui se sont développées dans l'histoire des sciences sociales qu'elles soient du type actionnistes (théorie du choix rationnel en sciences économiques classiques avec Adam Smith) ou de type structural plus classiques (holisme méthodologique en sociologie )sont liées à ce modèle ci-dessus.

La reconstruction des approches est une étape méthodologique qui « replace », l'approche considérée ou les concepts centraux inhérents ou encore leur restitution dans des traditions scientifique ou philosophique antérieures pour voir en quoi elles innovent. La rénovation méthodologique des sciences humaines et sociales tient pour une large part à cela.

Les reconstructions logiques se proposent de répondre à la question de savoir quelles sont les structures profondes du langage, de connaissance et de l'action constitutive de la réalité sociale ? Le chercheur développe alors la logique de l'action.

Le développement de la logique formelle et sa propre reconstruction en logique de situation donne lieu à la transformation des modèles classiques des sciences sociales d'essence phonologique, morphologique et sémantique vers des modèles pragmatiques d'action et cognitivistes de la perception. Les approches pragmatico - cognitives décrivent les structures profondes du langage, de la cognition et des actions comme éléments constitutifs de la « réalité sociale ». Le langage, la connaissance et l'interaction étant constitutifs de la « réalité sociale ».

Les scientifiques contemporains des sciences sociales reconstruisent les concepts à prédominance moderne au moyen des concepts nouveaux : dans la tradition d'une épistémologie pragmatique et analytique des sciences sociales nous avons le concept central de l'acte de langage comme structure élémentaire dans la construction de la « réalité sociale », dans l'approche cognitiviste le concept de l'Intentionnalité de l'action, dans la praxéologie le concept des comportements réglés par des normes, dans le constructivisme structuraliste le concept médiane de l'habitus ou de back ground qui se situent entre la structure et l'action.

En sociologie le fonctionnalisme systémique, l'interactionnisme symbolique ou l'ethnométhodologie se cristallisent sur le médium de langage. Les méthodes actionnistes et la sociologie de l'habitus se sont développées entre le structuralisme d'une part, et d'autre part la phénoménologie. Toutes ces approches peuvent être remontées jusqu'au modèle sémiotique le plus ancien qui est africain, c'est la position que nous allons démontrer.

A propos, Jean Copans , sociologue et anthropologue d'origine française, réfléchissant plus récemment et de manière propre à lui ,sur les rapports entre les sciences sociales et la philosophie, entre les sciences sociales de tradition française et les sciences sociales africaines ,pense par exemple ,qu'au-delà du fait que la sociologie et l'anthropologie sont dépendantes de la philosophie, et que cette philosophie étant d'essence occidentale, il ne peut exister des sciences sociales africaines.

Nous voulons soutenir explicitement la thèse suivante sur les sciences sociales en général : l'approche structuro-fonctionnaliste, les théories de l'action, le constructivsme, la pensée complexe et autres approches semblables, supposent pour une large part des symboles et des corpus théoriques africains. C'est ce que nous allons essayer de reconstruire dans ce livre. La pensée procède aussi bien par analyse que par design.

Il s'agira de présenter comment les savoirs ont été engendrés, c'est-à-dire à partir de quels paradigmes, de quels modèles généralisables, de quels symboles a-t-on engendré les savoirs scientifiques sociaux. Ce sans quoi, il n'y pas de savoirs scientifiques sociaux.

Cet état des choses n'est pas seulement théorique, pourrait-on penser, il s'encre dans les désespoirs et les échecs accumulés de nos sciences de développement. La littérature africaine moderne a retentit au loin et vécut un de ses moments fastes lorsque des scientifiques ou des hommes des Lettres d'une certaine génération ont assumé des hautes fonctions politiques. Kwame Krumah eut la chance d'être au pouvoir et de pratiquer sa philosophie. Léonard Sédar Senghor sera grâce au parti socialiste français élu dès 1960 président de la république sénégalaise, et va par la suite pour la mobilisation des africains composer des poèmes de guerres. Il va démissionner en 1980 sans que rien ne change vraiment de la situation des nègres. Aimé Césaire, meurt peu après sa démission à la mairie de Martinique à Fort de France, sans que ne change véritablement la situation des nègres (voir son livre Et les chiens se taisaient,La tragédie du roi christophe).

Après toutes ces tentatives, beaucoup de choses ont été faites et d'autres restent encore à faire, et une de nos positions est au point de vue épistémologique la suivante : la priorité pour aujourd'hui est l'inter- disciplinarité, pouvoir bâtir une science sociale unique, théorique et pratique, où s'intègrent le politique, le culturel, le juridique, l'économique, le sociologique,...tendre vers une unité totalisante des sciences sociales et humaines.

Notre position épistémologique ce que cette reconstruction totalisante des sciences sociales et humaines en Afrique peut se faire entre autres au tour de la sémiotique : étude générale des Signes.

En effet, le symbolisme est au centre de la pensée africaine disait Léopold Sedar Senghor. Il s'agit autrement d'intégrer dans les métaphores fondatrices et dans de concepts centraux subséquents les savoirs locaux et les savoirs globaux, ces enjeux de connaissances et ceux de reconnaissance de savoirs , la pluralité des vérités et une vérité scientifique, la mobilisation d'une vérité plurielle et la limité de la subjectivité, la singularité des expériences et les constructions collectives des phénomènes sociaux, la proceduralisation des normes et la prégnance des normes substantielles, la rupture épistémologique et la continuité entre les savoirs ordinaires et les savoirs savants, les compétences pratiques et les compétences scolastiques, les attentes d'égalité morale entre individus et la prise en compte des rapports de force, et l'engagement et la distanciation.

De savoirs locaux et des « sciences sociales africaines » ,nous pouvons repartir de la position d'Yves Valentin Mudimbe qui en appelait déjà à l'hypothèse sémiotique de Signe ou de Symbole comme matériaux épistémologiques pour construire ces sciences africaines ; reconstruire la société ,l'homme, la culture africaine et de lire la culture africaine millénariste. Notre hypothèse comme signe et icône de reconstruction est le « scarabée ».

Somme toute, il s'agit de tenter de présenter la possibilité d'engendrer des nouvelles connaissances à construire par le colonisé, des sciences sociales qui soient typiquement africaines au moyen d'une reconstruction elle-même non rivée sur un autre Etranger qui ne serait à son tour que le blanc. Un tel projet appelle l'exigence de la rénovation des « sciences sociales africaines » à partir d'une action et d'un discours total qui soit africain et ouvert. Même si, le nombre des gens qui résistent à l'assimilation inconsciente au modèle néocolonial est encore un fait social largement insignifiant.

Nous nous sommes longtemps installés dans la logique dualiste de la philosophie occidentale, dans la logique de la disjonction et de la différence qui sépare l'autochtone de l'étranger, l'homme de la femme, le colonisé du civilisé, le noir de blanc, le spirituel de profane, le ciel de la terre, etc. Ce modèle déficitaire d'action et de penser bien différent de mode de penser africain traditionnel s'applique aussi et encore en sciences humaines et sociales à travers l'analyse des enfants, des fous, des femmes, des « primitifs », cette analyse reposait et repose encore sur le postulat que ce sont les Autres qui sont inessentiels et qui doivent changer.

Dans la fabrication coloniale de la « réalité sociale », c'est l'Africain qui est l'Autre, c'est-à-dire différent radicalement du l'Occidental. Pour les féministes, dans la fabrique masculine souvent inconsciente de la « réalité sociale », c'est la femme qui est l'Etrangère et l'Autre, dit Simon de Beauvoir, dans Le deuxième sexe ; la femme serait radicalement différente de l'homme. « Dans la réalité sociale patriarcale  les hommes seraient les modèles de réussite et, comparativement aux hommes, les femmes n'arriveraient pas à gravir tous les échelons. La femme se détermine et se différencie par rapport à l'homme, la femme est inessentielle en face de l'Essentiel, l'homme. L'homme est Sujet, il est l'Absolu : la femme est l'Etrangère, Autre » !

Le monde a tenu pour acquis que cette perception du monde était normale et naturelle alors qu'en réalité, les postulats qui gouvernent nos modes de pensée et d'agir sont des artéfacts sociaux, issus et construits à partir de l'expérience du dominateur. Cette situation persiste encore. Nous nous sommes ainsi installés depuis dans la lutte bestiale d'élimination raciale, ethnique et tribale.

C'est dans la lutte implacable de chaque jour que nous devons construire notre vraie « réalité sociale ». En fait, de tas d'hommes, des sujets sociaux et des choses sociales sont construits. Africain, congolais, la loi, le juriste, l'immigration, la minorité, le mariage, l'argent, le pouvoir, la pauvreté, etc.

L'enjeu est de reconstruire cette réalité sociale du dominateur. La tâche n'est pas facile : « le genre, la nation, l'ethnie ou la race sont des constructions sociales, il est naïf , donc dangereux ,de croire et de laisser croire qu'il suffit de « déconstruire » les artéfacts sociaux , dans une célébration purement performative de la « résistance » pour les détruire : c'est en effet ignorer que, si la catégorie selon le sexe, la race ou la nation est bien une « invention »raciste, sexiste, nationaliste, elle est inscrite dans l'objectivité des institutions ».3(*) Les artéfacts sont des a priori mentaux du dominateur.

* 1 Nous pouvons présenter cette approche globale à la suite de Joseph Nkwasa Bupele en nous référant à la conception continentale de l'épistémologie d'inspiration cartésienne.

* 2 Cheikh Anta DIOP, Civilisation ou barbarie, une anthropologie sans complaisance, Présence Africaine, Paris, 1981, p.145.

* 3 Pierre BOURDIEU, Méditations pascaliennes, éditions du Seuil, Paris, 1997, p.130.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand