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Environnement et vente des produits petroliers dans la ville de Bunia de 2010 a 2013.

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par Blaise BAHATI DILE
Université Shalom de Bunia -   2013
  

Disponible en mode multipage

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0. INTRODUCTION GENERALE

0.1. PROBLEMATIQUE DU TRAVAIL

La protection de l'environnement et les droits de l'homme représentent des enjeux fondamentaux au cours de toutes activités économiques. Les produits pétroliers comme étant une matière très fragile, demandent une manipulation très délicate et minutieuse ; sont associés à des divers autres produits qui entraînent la dégradation de l'environnement physique, social voire la pollution de l'air (MERRY Delabost, 2000 : P.14).

La problématique récente qui atteint aussi bien les zones urbaines que rurales entraîne des constats très préoccupants pour l'avenir des pays dans le monde. Ces problèmes environnementaux touchent également les fleuves qui traversent les principales zones économiques du pays, la vie sociale de la population ainsi que des pertes économiques considérables pour le gouvernement en cas d'accident dus aux produits pétroliers.

Ces fleuves et rivières dont les populations s'en servent pour leurs besoins vitaux, traversent les principales zones économiques comme ci-haut mentionnées et sont le plus souvent soumis à recevoir des polluants de diverses formes dont celui provenant des produits pétroliers (KIRERE M, 2012 : P.5).

L'inflammabilité que présentent certains produits pétroliers à l'exemple de carburant (essence) reste un défi à relever quant à leurs gestions dans un milieu comme la Cité de Bunia où la vente de ces produits constitue une « activité de secours » pour les jeunes en chômage et les commerçants ; qui pour la plupart restent ignorants des retombées de leurs activités sur l'environnement et à cela s'ajoute la multiplicité des stations d'essence ou stations de vente qui, pour la plupart sont disposées à première vue sans aucun respect des normes d'installation. Il est certes nécessaire de considérer les relations homme-milieux.

L'homme étant au centre de toutes les préoccupations environnementales, doit vivre en harmonie avec son milieu. Les relations homme-milieux ont considérablement évolué dans le temps ; les amérindiens colombiens ont traditionnellement considéré le milieu avec respect. Dans cette relation, la dichotomie homme nature n'existait pas ; l'utilisation de la terre et de l'espace étaient très respectueuse du milieu (GEODE, 1964 : P.48).

Tandis que de nos jours, on constate que cette dichotomie existe par le fait que l'homme veut se développer au détriment de l'environnement.

On se demande si le gouvernement, dans les textes ou lois qui régissent les hydrocarbures a prévu celui relatif avec l'installation des stations de vente de carburant et de la gestion des bouteilles et autres récipients déchets émanant des hydrocarbures. Les déchets provenant des hydrocarbures devraient en principe constituer une gestion spécifique et particulière compte tenu de la grande dangerosité que présentent ces hydrocarbures.

Dans la Cité de Bunia on constate que les jeunes qui se lancent dans ces activités n'ont pas de connaissances nécessaires pour la bonne gestion de ces produits ; car on voit ouvertement à travers la Cité de Bunia des déchets émanant de ces hydrocarbures disséminés à travers la cité et les conditions d'entreposage qui laissent à désirer ; cela se fait remarquer par le fait que les dépôts des hydrocarbures constituent aussi les maisons d'habitation. Voilà en quelque sorte les dangers auxquels notre société est exposée.

L'homme en tant qu'un être culturel exerce une influence considérable sur l'écosystème. Il lui faut plus que de l'air, de l'eau, et de nourriture pour sa vie. Il a besoin d'habitation avec chauffage, d'école, des voies de circulation, des moyens de transport et de communication et beaucoup d'autres choses. Tout cela fait appel à des matières premières et de l'énergie.

Par la suite, c'est l'environnement qui est exposé face aux effets délétères des activités anthropiques comme la pollution de l'eau et du sol.

Nous rappelons que les hydrocarbures dont nous parlons ici présentent une dangerosité plus au moins différente de celles des autres produits pétroliers par le fait qu'ils ont d'une part la capacité de s'enflammer au contact des combustibles inflammables et causer ainsi des graves incendies pouvant commencer en foyer et s'étendre sur des vastes étendues ; et d'autre part s'infiltrer pour aller polluer les couches d'eau profondes.

Si nous prenons le cas de transport pas plus tard qu'il y a de cela une décennie ; beaucoup des gens utilisaient les moyens de transport qui ont moins d'impact sur l'environnement ; à l'exemple des vélos qui en ce jour, tendent à disparaître du marché et sont remplacés par des motos, des voitures de luxe et autres qui utilisent tous le carburant. Et sur le plan social ce sont, pour la plupart, des jeunes en chômage sous informés, sans aucune formation sur les techniques d'utilisation de ces produits et qui ne voient que leur intérêt économique et matériel et ne se préoccupent pas de la suite.

C' est pourquoi l'homme a le devoir de protéger l'environnement pour l'intérêt des générations actuelles et futures. Afin de laisser aux générations futures un environnement propice pour une vie saine, nous devons empêcher que la terre ne devienne un enfer pour ceux qui nous succéderont. Il est à noter que l'environnement et les abus qu'il peut subir doivent fortement être restreints, pour ne pas mettre en danger l'espace de vie pour l'humanité. Mais souvent on sous-estime d'une part et on surestime d'autre part les dangers qui peuvent provenir des substances de très faible concentration (KIRERE M., Op.cit : p.5)

Notre problématique s'articule autour de la question ci-après :

Quels sont les facteurs qui empêchent que les petits commerçants pétroliers (KADHAFI) de ne pas parvenir à bien gérer leurs produits dans le milieu où ils se retrouvent ?

0.2. HYPOTHESES DU TRAVAIL

Les facteurs qui empêchent les petits commerçants pétroliers (KADHAFI) de ne pas parvenir à bien gérer leurs produits dans le milieu où ils se retrouvent seraient : le manque d'une politique d'aménagement territorial, la non sensibilisation de population en matière de la gestion de ce produit et/ou de l'ignorance de la population.

0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL

a) Objectif général

Identifier le problème environnemental sur la gestion des produits pétroliers par les petits vendeurs (Kadhafi) dans la Cité de Bunia : Cas du Quartier Lumumba.

b) Objectifs spécifiques

- Identifier les principaux effets des polluants émanant des hydrocarbures sur l'environnement et la santé humaine ;

- Présenter les risques liés à la mauvaise gestion de ces hydrocarbures 

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Les futurs gestionnaires de l'environnement que nous sommes, seront confrontés à gérer correctement notre environnement ; c'est-à-dire, prédire et porter correction à divers problèmes environnementaux et cela grâce à nos expertises scientifiques. C'est ce qui nous a motivé, à choisir le sujet de recherche susmentionné pour pouvoir établir un lien entre les produits pétroliers et leurs effets sur l'environnement en ce jour, où on voit naître des nombreuses stations de vente de ce produit dans nos milieux. Au bout de ce travail, nous mettrons sur le marché des données scientifiques résultantes de la dégradation de l'environnement suite à la mauvaise gestion des produits pétroliers.

0.5. METHODOLOGIE ET TECHNIQUE

Pour cette recherche, nous avons utilisé la méthode systémique ; celle-ci était appuyée par plusieurs techniques entre autres ; la technique d'observation, la technique documentaire et la technique d'échantillonnage.

0.6. ETAT DE LA QUESTION

Nous voulons présenter quelques auteurs qui ont travaillé dans le même domaine que nous dans les années passées :

Selon le nouveau rapport des Nations-Unies pour l'Environnement du 05 septembre 2012 ; l'utilisation des produits chimiques dans les pays en développement entraînera un plus grand risque d'exposition à des substances dangereuses. Une nouvelle étude montre qu'une gestion rationnelle des produits chimiques peut offrir des avantages économiques substantiels et soutenir une économie verte (Genève, Nairobi, Mexico, New-York, le 05 Sept. 2012 : p. 24).

Selon NDUNGO H, 2012 les différents procédés liés aux hydrocarbures entraînent des conséquences néfastes sur l'environnement surtout lors de leur remplissage et de leur transport.

Se basant sur les questions susmentionnées, notre étude se propose :

· D'identifier les causes de la dégradation de l'environnement dues aux produits chimiques contenus dans les P.P. susceptibles de porter atteinte à l'environnement physique et social ;

· De jeter un regard critique sur les textes régissant le ministère des hydrocarbures ;

· Et d'envisager des pistes de solution.

0.7. DELIMITATION DU TRAVAIL

Nous avons délimité notre recherche dans le temps et l'espace : dans l'espace, nous avons orienté cette recherche dans le Quartier Lumumba, pour une période allant du Décembre 2012 à Juillet 2013 et cela suite à l'augmentation constatée des stations services dans cette contrée pendant cette période. Le Quartier Lumumba a attiré notre attention parce qu'il constitue l'un des quartiers le plus sollicité de la Cité de Bunia où on trouve une concentration énorme de commerce des produits pétroliers.

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction, la conclusion et quelques recommandations ; ce travail comprend quatre chapitres : le premier qui traite des généralités, le second présente le milieu, matériels et méthodes utilisés, le troisième s'articule autour des résultats obtenus et le quatrième se penche sur la discussion des résultats.

CHAPITRE PREMIER : GENERALITES

1.1. APERCU GENERAL

En vue de bien orienter nos lecteurs et leurs faciliter la compréhension, il nous est utile d'analyser quelques termes ou concepts ayant trait à notre sujet de recherche ou aux hydrocarbures.

1.1.1. PROBLEMATIQUE

La problématique relève de la conceptualisation, de la conception, du traitement théorique de l'objet d'étude. Elle réside dans l'effort de construction, d'agitation d'idées, de pensées, de théories sur « ce qui fait problème » dans un sujet. Elle concerne un objet de préoccupation identifié, passé au crible des questions, des objectifs, des hypothèses de recherche, de la recherche des indicateurs des variables en jeu, objet autour duquel s'articulent des lignes d'analyse rendant compte de la spécificité du sujet et permettant de le traiter correctement (SALAMBIAKU, 2012 : P.13)

Une problématique exprime et explicite les préoccupations en termes de vide à combler, de manque à gagner par rapport à la connaissance et aux enjeux du sujet. Présenter la problématique d'une recherche, c'est réellement répondre à la question: de quoi a-t-on besoin d'effectuer cette recherche et connaître ses résultats ? En fait il s'agit de fournir les éléments pour justifier la recherche en définissant le problème auquel on s'attaque, en disant où et en quoi consiste le problème (SALAMBIAKU, Op.cit. P. 13).

1.1.2. GESTION

La gestion est l'ensemble des initiatives, des méthodes et des techniques permettant de percevoir, d'identifier, d'analyser, d'organiser, de mémoriser, et de partager des connaissances entre les membres des organisations, en particulier les savoirs créés par l'entreprise elle-même (par exemple, marketing, recherche et développement) ou acquis de l'extérieur intelligence économique en vue d'atteindre l'objectif fixé.

1.1.3. ENVIRONNEMENT

Le mot « environnement » signifie l'ensemble des facteurs biotiques et abiotiques susceptibles d'avoir un effet direct ou immédiat aussi à long terme sur les organismes vivants et les activités humaines.

C'est aussi l'ensemble des caractéristiques physiques, chimiques et biologiques des écosystèmes, plus au moins modifié par l'action de l'homme. Il est subdivisé en plusieurs types ; il s'agit de l'environnement terrestre, l'environnement atmosphérique, l'environnement forestier, l'environnement hydrique, social (KAMBALE S, 2007 : P. 12).

Dans cette optique, l'environnement peut subir des impacts positifs ou négatifs résultants des activités humaines : positif lorsqu'il évolue sans être perturbé, mais négatif s'il y a perturbation de son système. Tel est le cas des produits pétroliers présentant des effets néfastes sur l'environnement.

1.1.4. VENDEUR

Un vendeur, c'est une personne dont la profession est de vendre, en particulier dans un magasin ou une personne qui fait un acte de vente (Petit Larousse illustré, dictionnaire français, 2009 : 949).

1.1.5. UN « KADHAFI »

C'est un nom attribué aux vendeurs des produits pétroliers congolais, issus du nom de l'ex-Président de la Lybie. Pour la petite histoire, la Lybie est un pays du Nord de l'Afrique où on trouve d'importants gisements de pétrole.

1.1.6. MILIEU

Est un ensemble des caractéristiques naturelles (relief, climat, etc.) et humains (environnement politique et économique) influant sur la vie des hommes. (Petit Larousse illustré, dictionnaire français, 2009 : 646).

1.1.7. DEGRADATION DE L'ENVIRONNEMENT

Action de polluer, fait d'être pollué, souillure. Dégradation d'un milieu par un agent polluant. ( http://dictionnaire.sensagent.com/d%C3%A9gradation+l'environnement/fr-fr)

1.1.8. EQUILIBRE DE L'ECOSYSTEME

· Un écosystème est un ensemble stable composé d'une population d'être vivants et d'un milieu.

· On dit qu'il y a un équilibre de l'écosystème lorsque :

ü Les êtres vivants vivent en harmonie avec leur milieu, ils l'utilisent et le modifient en échangeant entre eux et avec le milieu, de l'énergie et de la matière, notamment par le biais de la chaîne alimentaire.

ü Le poids respectif de chaque espèce s'équilibre pour ne pas mettre en danger le système entier. (htt://www.syctomparis.fr/edi/traiter/dechet/categorie.html)

1.2. ORIGINE DU PETROLE

Le pétrole est un mélange d'hydrocarbure : liquide, épais, de couleur jaune ou noire, inflammable, que l'on trouve dans la croûte terrestre. Il s'est formé à partir des restes d'organismes aquatiques microscopiques. Le pétrole s'est formé lorsqu'un grand nombre d'organismes aquatiques microscopiques sont morts et se sont déposés dans les sédiments. Au fur et à mesure que ces organismes s'accumulaient, leurs décompositions réduisaient le peu d'oxygène présent dans les sédiments.

L'environnement en résultant, pauvre en oxygène, empêchaient qu'ils se décomposent davantage. Au fil du temps, les restes morts étaient recouverts et enterrés plus profondément dans les sédiments. Bien que nous ne connaissions pas les réactions chimiques qui produisent le pétrole, la chaleur et la pression provoquées par l'ensevelissement ont sans doute aidé à transformer ces restes en un mélange d'hydrocarbures (molécule contenant du carbone et de l'hydrogène).

La présence dans les « brutes » de matières organiques d'êtres vivants (poissons, algues, plancton, etc.) et la possibilité d'obtenir expérimentalement des hydrocarbures par l'action de microbes sur des huiles ou graisses animales, confirment l'origine organique des pétroles. Ils sont liés à la constitution des roches sédimentaires au fond des mers ou lacs anciens : les eaux qui sont à leur contact sont salées et souvent iodées. Le gypse et le sel gemme sont voisins de gisement. Il est donc logique d'envisager une formation lagunaire.

Dans une lagune en communication avec la mer vivent et meurent de nombreux organismes dont les cadavres, mêlés à la vase du fond, se transforment chimiquement, à l'abri de l'air. Des argiles apportées par le fleuve recouvrent et conservent le pétrole. Mais il reste rarement dans cette roche-mère. Il « migre », c'est-à-dire se déplace, à travers les roches perméables, toujours vers le haut en raison de sa légèreté, et suivant les pentes des couches. S'il arrive en surface, il imprègne les affleurements et fournit des indices aux chercheurs.

Mais il est alors irrécupérable. Lorsqu'il est arrêté dans un piège entre les roches imperméables, il s'accumule dans les roches imperméables. Certains de ces pièges sont dus à des mouvements du sol, à la déformation de la structure (plis anticlinaux et failles). D'autres résultent d'une disposition particulière des strates. Souvent l'huile est surmontée des gaz sous pression qui contribue à la faire monter dans les puits : elle repose sur un fond d'eau salée.

Les pétroles sont des roches liquides, noires, brunes, ou verdâtres, à odeur caractéristique. Elles sont constituées de carbure d'H et sont combustibles. Leur distillation fournit du butane, de l'éther, des huiles lourdes, des huiles de graissage, du mazout, de la vaseline, de la paraffine et du brai. Les usines chimiques en extraient une grande variété de produits (vernis, plastiques). Les pétroles se sont formés dans les roches-mères argileuses par la décomposition des graisses animales dans le fond de lagunes littorales. Ils ont migré et se sont rassemblés dans les couches poreuses. Les roches magasins (MENANT, M. OR, 1964 : P.68).

1.2.1. PETROLE ET PRODUITS PETROLIERS

Le pétrole dérive du mot « petroleum », et du mot grec « Petra », c'est-à-dire, roche et du mot latin « oléum », signifiant huile. Le pétrole est une roche liquide sous forme d'huile et se présente sous forme liquide brun. On le trouve en grande quantité dans des gisements enfuis sous la surface des continents ou au fonds des mers. (Encarta : 2009).

Les produits pétroliers sont des produits bruts exploités à partir du pétrole et servent principalement comme source d'énergie. Ils fournissent actuellement environs la moitié de l'énergie utilisée dans le monde.

Le pétrole brut n'est pas utilisé tel qu'il est, il est transporté depuis les lieux de forage jusqu'aux raffineries par les pétroliers grâce à des oléoducs (ou pipe line). Là il est chauffé à 380°C dans un four qui sert à séparer les différents produits dérivés du pétrole.

1.2.2. QUELQUES PRODUITS PETROLIERS ET LEURS UTILISATIONS

Du pétrole on extrait :

- Le naphta : qui est la matière première de la chimie du pétrole (ou pétrochimie), grâce auquel on produit notamment tous les plastiques ;

- Le butane et le propane : qui sont les gaz servant à alimenter les appareils de chauffage et de cuisson ;

- L'essence : qui est le carburant des voitures ;

- Le kérosène : qui est le pétrole liquide ;

- Le jet A1 et l'AVgaz : qui sont les carburants des avions ;

- Le gasoil : qui est le carburant des camions et des tracteurs ;

- Le fioul : qui est un combustible utilisé pour le chauffage ;

- Des huiles et des lubrifiants : comme l'huile pour moteur ;

- Le bitume : qui sert à recouvrir les routes (Microsoft encarta : 2009).

1.2.3. HYDROCARBURES

Sont des composés ne renfermant que du carbone et de l'hydrogène. D'après la forme de la chaîne carbonée et le degré de saturation entre atome des carbones voisins, on distingue :

1. Les hydrocarbures (ou carbures) aliphatiques. Ceux-ci comprennent :

- les carbures saturés

- les carbures éthyléniques

- et les carbures acétyléniques

2. Les carbures alicycliques : ils se subdivisent en cyclanes et carbures terpéniques.

3. Les carbures aromatiques : ils renferment un ou plusieurs noyaux benzéniques diversement reliés (NORMANT H.et all, 1964 : P.48).

1.2.4. PHASES DU PROCESSUS DE LA POLLUTION PAR LES HYDROCARBURES

Il existe trois phases de ce processus,  il s'agit :

- d'une phase initiale d'extension de la pollution en surface et en profondeur avec forte mortalité des organismes vivants. Sa durée est en général le double de celle du déversement des produits pétroliers ;

- d'une phase de stabilisation du niveau de contamination des différents ensembles touchés (eau de mer, roche en place ; cohérentes ou meubles, organismes vivants) qui peut durer de quelques mois à plus d'un an.

- Une phase de recolonisation et de restructuration des peuplements, aux rythmes variables suivant les ensembles bioclimatiques.

Les pollutions par les hydrocarbures dans les eaux des rivières sont de deux ordres :

ü Marées noires : naufrages des grands pétroliers ;

ü Fuite naturelle de pétrole à travers le fond océanique, les rejets urbains et fluviaux ou lacustres, les effluents des raffineries, les fuites des oléoducs et le déversement volontaire, opération de vidange (MARTIN PETRY & N., 2005 : P.32).

1.2.5. INVENTAIRE DES POLLUANTS

Pertes d'hydrocarbures par évaporation (essence)

ü Perte avant remplissage évaluée à 0,015%

ü Perte lors du remplissage : 1 à 2 g/litre d'essence soit 200000t/an en Europe (NDUNGO H, Op.cit. :P.36)

1.2.6. COMMERCIALISATION DES PRODUITS PETROLIERS DANS LA CITE DE BUNIA

A ce propos, les produits utilisés dans la Cité de Bunia, proviennent essentiellement des pays arabes et d'autres tels que : Iran, Irak, Arabie Saoudite, Libye, Algérie, Brésil, etc.

Le Kenya importe le produit brut de ces pays pour le faire raffiner au pays, mais il y a des grandes compagnies pétrolières comme : TOTAL, KOBIL, CRYSTAL, SHELL qui importent directement les produits finis qui sont : le pétrole lampant, l'essence, le gasoil, etc. Ces produits y arrivent dans des tanks citernes au moyen des bateaux.

Selon nos enquêtes sur terrain, les commerçants achètent les produits pétroliers au Kenya plus précisément dans la ville d'ELDORET où il y a plusieurs citernes contenant des produits pétroliers et destinés aux différents pays, notamment ; la Tanzanie, la RDC, etc. Arrivés à la frontière, les importateurs des produits pétroliers, déclarent leurs produits, et c'est le SEP-CONGO/BUNIA qui s'occupe du dédouanement de ces derniers au compte de la DGDA et d'autres services connexes.

A. Distribution des produits pétroliers

La distribution correspond à un stade de l'activité économique située entre la production et la consommation. Elle comprend toutes les activités qui permettent au producteur de commercialiser son produit. (Dictionnaire économique et social, 2002 : s.v « distribution »).

B. Circuits de distribution

Selon le Comité Belge de la Distribution cité par Christian MBABAZI (2005 : P.51), le circuit de distribution est défini comme, le chemin parcouru par la marchandise à travers l'organisation diverse et successive de distribution, pour arriver entre les mains du consommateur ou de l'utilisateur final.

Nous le définissons comme étant le processus mis en place pour acheminer les marchandises fabriquées ou produites du lieu de production vers les consommateurs finaux.

Les produits pétroliers passent par l'importateur qui les vend aux demi-grossistes, ceux-ci à leur tour les vendent aux détaillants. Les détaillants sont ceux qui vendent aux consommateurs finaux.

Importateurs

Demi-grossistes

Détaillants

Consommateurs finaux

Fig. : circuit de distribution des produits pétroliers.

B.1. Distributeurs

Les distributeurs sont ceux qui distribuent les marchandises pour la consommation dans la Cité de Bunia. Ils s'approvisionnent à partir du Kenya et vendent ensuite leurs produits aux demi-grossistes ou aux détaillants (Interview libre avec les commerçants).

B.2. Grossistes

Ce sont les commerçants plus importants dont la caractéristique distinctive est souvent la plus grande quantité des marchandises qu'ils achètent ou encore ce sont des commerçants qui vendent en gros ou en demi-gros. (Larousse de poche, 1954 : s.v « grossistes », P.484).

B.3. Détaillants

Ils tiennent une place importante dans l'économie de la RDC en général et de la Cité de Bunia en particulier. Autrement dit, ils donnent la chance de consommation à tout le monde en besoin suivant leurs revenus disponibles. En termes de quantité, leurs ventes peuvent aller jusqu'à demi litre.

De ce fait, on trouve dans la Cité de Bunia les petits commerçants appelés « Kadhafi » ou revendeurs du carburant qui s'installent de façon anarchique à travers les rues et dans les quartiers. Une situation très appréciée par les consommateurs dans la mesure où les besoins trouvent satisfaction au moment opportun, mais critiquée par les sociologues et les environnementalistes qui voient un danger permanent de cet aspect pour des tels produits inflammables.

1.3. RISQUES PROFESSIONNELS LIES AUX HYDROCARBURES

Les risques professionnels présentés par les hydrocarbures utilisés de façon massive dans les secteurs sont de deux ordres :

- Les risques pour les gaz et liquides volatils, d'asphyxie ou d'explosion, car la plupart des hydrocarbures sont inflammables.

- La toxicité (par inhalation, injection, contact cutané, etc.), qui est cancérigène pour certains d'entre eux notamment la famille des hydrocarbures aromatiques dont le benzène.

Voici quelques moyens de protection contre les dangers liés aux hydrocarbures :

- Diminution de l'inflammabilité du produit par l'ajout d'une matière diminuant l'inflammabilité du produit à l'exemple du Plomb.

- Le port de vêtements gants adaptés à la tache, des chaussures de protection antidérapante, masque de protection respiratoire ;

- Mettre en place une équipe des sapeurs-pompiers ;

- Disposer des véhicules anti-incendie ;

N.B : L'écotoxicité du Plomb doit être préalablement analysée en vue d'éviter des effets négatifs sur l'environnement.

En outre, ces revendeurs devraient respecter les normes d'installation selon lesquelles tout produit pétrolier doit être vendu en dehors de la ville et loin des ateliers utilisant les combustibles ; mais aussi les déchets en résultants devraient être recyclés ou constituer un traitement plus spécifique. Ainsi les risques d'atteinte à l'environnement seraient réduits.

1.4. DES MESURES D'URGENCE S'IMPOSENT POUR LUTTER CONTRE LES RISQUES LIES A LA MAUVAISE GESTION DES HYDROCARBURES

Produits chimiques : des mesures d'urgences s'imposent pour réduire les risques sur la croissance, la santé et l'environnement.

Le problème concerne aussi bien les pays développés que les pays émergents et aussi les économies des pays en développement où les garanties et les règlements sont souvent faibles, affirme le rapport. L'utilisation des produits chimiques dans les pays en développement entraînera un plus grand risque d'exposition à des substances dangereuses.

Une nouvelle étude montre qu'une gestion rationnelle des produits chimiques peut offrir des avantages économiques substantiels et soutenir une économie verte (Genève, Nairobi, Mexico, New-York, le 05 sept.2012).

Selon un nouveau rapport des Nations-Unies pour l'Environnement (PNUE, en sigle), une action urgente des gouvernements et de l'industrie est nécessaire afin de limiter l'augmentation les risques sanitaires et environnementaux posés par la gestion non durable des produits chimiques à travers le monde. Ces risques sont aggravés par des modifications constatées dans les modes de production, d'utilisation et d'élimination des produits chimiques.

CHAPITRE DEUX : MILIEU, MATERIELS ET METHODES

2.1. MILIEU D'ETUDE

Le Quartier Lumumba est l'un des quartiers les plus vastes et les plus peuplés des 12 quartiers dans la Cité de Bunia. Il comporte environs, 23648 habitants à 2008. Situé au centre de la Cité de Bunia, il est limité de manière suivante :

A l'Est, il est séparé de quatre quartiers : Sukisa, Kindia, Nyakasanza, et Lembabo ; mais aussi par deux rivières : Nyamukau et Ngugu ;

A l'Ouest, le quartier est séparé de celui de Bankoko par les ruisseaux Kidjogoli et Kasinini ;

Au Nord, il est séparé du Quartier Ngezi par l'Avenue Kasa- vubu ;

Au Sud, il est séparé de Dele par la barrière de SILDI ;

Au Sud-ouest, par le marché de Hoho et au Sud-est par le ruisseau Ngugu qui le sépare du quartier Kindia. Il est constitué de 43 avenues au total (MEESSEN 1951 : P.56).

2.1.1. HYDROGRAPHIE

Le Quartier Lumumba est situé sur la rive gauche de Ngugu qui déverse ses eaux dans la rivière Nyamukau et Ngezi. La rivière Ngugu prend sa source au sud de sous quartier Yambi-yaya car c'est par là que se trouve la partie élevée du glacis et s'écoule vers le sud où elle afflue dans la rivière Nyamukau qui se jette dans Ngezi. La rivière Kidjogoli prend sa source dans le sous quartier Lumumba (à l'Ouest) et se jette dans la rivière Shari.

2.1.2. CLIMAT ET VEGETATION

Selon MEESSEN (Op.cit : P.58), cette contrée jouit d'un climat tropical humide caractérisé par deux saisons pluvieuses correspondant au double passage du soleil au zénith et par deux saisons sèches. Sa végétation de savane boisée est complètement en régression à cause de la pression démographique.

Notons également que selon BUTUNGI N. cité par TIMBILI J, (2010 : P.29) la Cité de Bunia a une température moyenne voisine à 22oC. Sa moyenne pluviométrique varie entre 1247 et 2095 mm/an.

Le sol présente les caractéristiques des sols ferralitiques constitués de sable à faible pourcentage sur les hauteurs cependant, ils sont sablo-argileux, les bas-fonds abritent les meilleurs sols apparentés aux argiles appelés sols alluvions favorables aux activités agricoles ; les sols de la Cité de Bunia restent cependant exposés aux actions des agents de l'érosion, l'homme, la température, les pluies de ruissellement, etc. (ODRATARO, 1980 : P.7).

2.2. MATERIELS UTILISES

En ce qui concerne les matériels, nous avons fait usage d'un protocole d'enquête, d'un stylo, d'un appareil photo et du matériel informatique pour le traitement des données.

2.3. METHODOLOGIE

2.3.1. Méthode

La méthode est le modèle technique d'explication d'une situation observée. Selon PINTO et GRAWITZ (1993, P.241), elle est un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie. Dans le cadre de notre travail, la méthode systémique est ciblée pour expliquer une vérité et appréhender le problème dans son ensemble, considéré comme un tout composé de plusieurs sous structures en interaction.

ü Méthode systémique

David EASTON définit une analyse systémique comme celle qui repose sur la notion d'un système immergé dans son environnement et sujet de la part de celui-ci à des influences.

Selon le schéma de David EASTON (1984 : P.56), nous considérons deux éléments qui expliquent cette méthode :

- considérer le système comme un ensemble d'éléments indépendants, c'est-à-dire liés entre eux par des relations telles que, si l'une est modifiée, les autres le sont aussi et que, par conséquent tout l'ensemble est transformé.

- décrire tout ordre social comme revêtant un caractère problématique. Celui de sa continuité, et dans le cadre de l'analyse dynamiste, retenir seulement la question du savoir pourquoi l'ordre social assure une continuité et quelles formes revêt cette continuité et non la question de savoir pourquoi cet ordre social est affecté par la discontinuité.

C'est ainsi que cette méthode nous a aidé à considérer les revendeurs des produits pétroliers comme un ensemble d'éléments indépendants. Et que le service des hydrocarbures et ses vendeurs constituent une relation qui les lie. Des petites modifications au niveau de ce dernier entraîne ou affecte directement les « Kadhafi » car ils sont dépendants de ce service.

2.3.2. Techniques

La technique est un moyen pour remédier à la situation identifiée. Pour ce travail, nous nous sommes servis des techniques documentaires, d'échantillonnage, et technique d'observation (Dictionnaire économique et social, « technique » P.1981).

Celle que nous avons utilisée est :

a) Technique documentaire

Cette technique nous a aidé à collecter des informations dans les documents officiels de services des hydrocarbures de l'Ituri, de consulter quelques ouvrages et d'autres travaux scientifiques en rapport avec les hydrocarbures.

b) Technique d'enquête

Cette technique nous a aidé à mener des recherches sur terrain grâce à un questionnaire d'enquête destiné à chaque « Kadhafi » se trouvant dans notre milieu d'étude.

c) Technique d'échantillonnage

ü Unité statistique

Nos unités statistiques ont été constituées des vendeurs des produits pétroliers ou « Kadhafi » se trouvant dans la Cité de Bunia et précisément dans le Quartier Lumumba.

ü Populations d'étude

Notre population d'étude est constituée des Kadhafi de la Cité de Bunia précisément du Quartier Lumumba. A l'absence de toute information sur le nombre exact de tous les Kadhafi de ce quartier ; nous nous sommes servis de l'échantillon pris aléatoirement sur l'ensemble de l'effectif trouvé sur terrain et elle était constituée de 50  « Kadhafi ».

2.3.3 Traitement et analyse des données

Nous avons réalisé la collecte des données brutes que nous avons par la suite regroupées et transformées en pourcentage. Pour trouver la moyenne des âges nous avons usé de la formule statistique suivante :

Avec xi : les limites de l'intervalle divisé par deux ;

f : fréquences ;

N : Nombre total de l'échantillon.

2.3.4. Variables retenues

Nous avons retenu six variables qui sont les suivantes :

ü Répartition des enquêtés selon la tranche d'âge,

ü Répartition des enquêtés selon l'ancienneté dans la vente,

ü Répartition des enquêtés selon le niveau d'instruction,

ü Répartition des enquêtés selon les produits vendus,

ü Répartition des enquêtés selon connaissance des dangers liés aux hydrocarbures,

ü Répartition des enquêtés selon la connaissance des moyens de protection de sa santé,

ü Répartition des enquêtés selon l'endroit de stockage.

2.4. DIFFICULTES RENCONTREES

Pour la réalisation de ce travail, nous nous sommes heurtés aux difficultés suivantes :

- L'insuffisance de documentations nécessaires cadrant avec notre sujet de recherche ;

- Le mutisme de certains « Kadhafi » face à nos questions d'enquête nous prenant comme Agent de l'Etat ;

- Absence des textes régissant le Ministère des Hydrocarbures ;

- Le contretemps avec certains « Kadhafi ».

CHAPITRE TROIS : PRESENTATION DES RESULTATS

Il s'agit pour nous dans ce chapitre de présenter les résultats de nos recherches effectuées dans le Quartier Lumumba, par des tableaux pour essayer de les rendre plus clairs à nos lecteurs. Nous rappelons que notre échantillon était pris d'une façon aléatoire et cela dans l'incertitude et du manque du nombre exact des « Kadhafi » oeuvrant dans ce secteur. Nos résultats porteront sur les PP vendus dans la Cité de Bunia et plus particulièrement le Quartier Lumumba selon les différentes variables retenues sur le sujet et consignées dans les tableaux ci-après :

3.1. TABLEAU N° I : REPARTITION DES ENQUETES SELON LES TRANCHES D'AGE

Dans le tableau n° I, nous voulons présenter la répartition des enquêtés selon les tranches d'âges.

Tranches d'âges

Fréquences

Pourcentages

10 à 20 ans

21 à 25 ans

26 à 30 ans

31 á 35 ans

36 à 40 ans

41 à 45 ans

46 à50 ans

51 à 55 ans

56 à 60 ans

20

10

8

6

2

1

2

0

1

40

20

16

12

4

2

4

0

2

TOTAL

50

100

MOYENNE DES AGES

 

24,5

Source : Nous-mêmes.

L'analyse du tableau n° I nous montre que c'est la classe d'âge de 10 à 20 ans qui est plus représentée avec 20 enquêtés, soit 40% suivies de celle de 21 à 25 ans avec 10 enquêtés, soit 20%. De part toujours ce même tableau, la classe d'âge de 26 à 30 ans vient à la troisième position avec 8 enquêtés, soit 16%, ensuite la classe d' âge de 31 à 35 ans avec 6 enquêtés, soit 12% ; suivie de celle de 36 à 40 ans avec 2 enquêtés, soit 4%. La tranche d'âge de 41 à 45 ans révèle 1 enquêté, soit 2%, puis celle de 46 à 50 ans avec 2 enquêtés, soit 4%, ensuite la classe d'âge de 51 à 55 ans avec 0 enquêté et enfin la classe de 56 à 60 ans avec 1 enquêté, soit 2%.

3.2. TABLEAU N° II : REPARTITION DES ENQUETES SELON L'ANCIENNETE DANS LES ACTIVITES

Les impacts sur l'environnement dépendent de la quantité des produits pétroliers que ce dernier aura réussis pendant autant d'années. Raison pour laquelle, dans ce tableau n° II nous essayons de présenter les résultats selon l'ancienneté dans les activités de vente.

Intervalle/an

Fréquences

Pourcentages

1 à 5

6 à 10

11 à 15

16 à 20

21 à 25

27

16

4

2

1

54

32

8

4

2

TOTAL

50

100

Source : Nous-mêmes.

Il ressort de ce tableau n° II que les enquêtés ayant passé 1 à 5 ans dans le métier arrivent en tête avec 27 enquêtés, soit 54% ; suivis de ceux de 6 à 10 ans du métier avec 16 enquêtés, soit 32% ; ensuite ceux de 11 à 15 ans avec 4 enquêtés, soit 8% ; puis ceux de 16 à 20 ans du métier avec 2 représentations, soit 4% ; et enfin ceux de 21 à 25 ans avec seulement 1 enquêté, soit 2%.

3.3. TABLEAU N° III : REPARTITION DES ENQUETES SELON LES PRODUITS VENDUS

Dans ce tableau n° III nous essayons de présenter les enquêtés selon les produits vendus compte tenu de leurs diversités et de différentes façons d'agir dans différents compartiments de l'atmosphère.

Produits

Fréquences

Pourcentage

Essence

Mazout

Autres

44

4

2

88

8

4

TOTAL

50

100

Source : Nous-mêmes sur base de l'enquête sur terrain.

Ce troisième tableau montre que le produit le plus vendu par nos enquêtés est l'essence ou le carburant avec 44 enquêtés, soit 88% ; puis le mazout avec 4 enquêtés, soit 8% et les autres tels que le gasoil, l'huile moteur ne représentent que 2 enquêtés, soit 4%.

3.4. TABLEAU N° IV : REPARTITION DES ENQUETES SELON LA CONNAISSANCE DES DANGERS LIES AUX HYDROCARBURES(HC)

Les impacts sur l'environnement dépendront également du niveau de connaissance des dangers par nos enquêtés. C'est ce que présente le tableau n° IV suivant.

Connaissance

Fréquences

Pourcentages

Je sais

Je ne sais pas

42

8

84

16

TOTAL

50

100

Source : Nous-mêmes sur base de l'enquête sur terrain.

L'analyse de ce tableau nous montre que la plus part de nos enquêtés connaissent les dangers liés aux hydrocarbures avec 42 enquêtés, soit 84% et 8 de nos enquêtés, soit 16% ne savent guère les dangers qui en découlent.

3.5. TABLEAU N° V : REPARTITION DES ENQUETES SELON LA CONNAISSANCE DES MOYENS DE PRESERVER LEUR SANTE

Dans ce tableau n° V, nous voulons présenter les différents points de vue de nos enquêtés sur les moyen de préserver leur santé par rapport à l'exposition aux liquides volatils.

Connaissance

Fréquences

Pourcentages

Je sais

Je ne sais pas

12

38

24

76

TOTAL

50

100

Source : Nous-mêmes.

Selon ce tableau, il s'avère que la plupart des nos enquêtés ne connaissent pas les moyens de préservation de leurs santé avec 38 enquêtés, soit 76% et 12 enquêtés en connaissent quelques uns, soit 24%.

3.6. TABLEAU N° VI : REPARTITION DES ENQUETES SELON L'ENDROIT DE STOCKAGE DE PRODUITS

Dans le tableau n° VI, nous voulons présenter les points de vue de nos enquêtés selon l'endroit de stockage de leurs produits dépendants des effets produits.

Variables

Fréquences

Pourcentages

A domicile

Au dépôt

Au lieu de vente

14

30

6

28

60

12

TOTAL

50

100

Source : Nous-mêmes

Ce tableau révèle que la plupart de nos enquêtés stockent leurs produits aux dépôts ; cela représente 30 enquêtés, soit 60% ; tandis que d'autres les stockent à domicile, effectif estimé à 14 enquêtés, soit 28% et enfin d'autres stockent au lieu de vente même, représentant 6 enquêtés, soit 12%.

3.7. TABLEAU N° VII : REPARTITION DES ENQUETES SELON LE NIVEAU D'INSTRUCTION

Variables

Fréquences

Pourcentages

Analphabètes

Niveau primaire

Niveau secondaire

Niveau universitaire

19

20

8

3

38

40

16

6

TOTAL

50

100

Source : Nous-mêmes sur base de l'enquête sur terrain.

Il ressort de ce tableau que la plupart de nos enquêtés sont constitués des analphabètes avec 19 enquêtés, soit 38% ; suivi de ceux du niveau primaire avec 20 enquêtés, soit 40% ; puis le niveau secondaire avec 8 enquêtés, soit 16% ; le niveau universitaire avec 3 enquêtés, soit 6%.

CHAPITRE QUATRE : DISCUSSION DES RESULTATS

Notre discussion portera sur les détails présentés par nos tableaux ci-dessus.

Tableaux n° I : Répartition des enquêtés par tranche d'âge.

Dans ce tableau, c'est la classe d'âge de 10 à 20 ans qui arrive en tête, soit 40 %. Ici on trouve que nombre de nos enquêtés sont des jeunes ou des enfants qui ont une connaissance limitée sur la gestion des hydrocarbures. Selon BAZUNGU (2012 : P.34), on parle d'une population jeune, lorsque l'indice de jeunesse donne un nombre supérieur à l'indice de vieillesse.

On y trouve également des personnes majeures dont l'âge varie entre 20 et 30 ans voire plus, soit 60% de nos enquêtés. Parmi celles-ci on trouve des lettrés et des illettrés chômeurs, avec une moyenne de 24,5 ans. Ce tableau n° I révèle également que certains de nos enquêtés sont constitués de vieux dont l'âge varie de 56 à 60 ans, soit 2% des nos enquêtés.

Tableau n° II : Répartition des enquêtés selon l'ancienneté au travail.

Il ressort de notre tableau ci-haut que notre milieu d'étude présente un nombre important d'enquêtés qui, jusque là, n'ont pas beaucoup duré dans la vente des P.P., soit 54% de nos enquêtés. Ceci s'explique par le fait que la période post conflit en Ituri a entraîné plusieurs personnes et surtout les jeunes désoeuvrés à pratiquer ce métier. Cela entraîne des incidences irréversibles sur la santé et sur l'environnement.

Tableau n° III : Répartition des enquêtés selon les produits vendus.

Conformément à notre recherche sur terrain, le produit le plus vendu est le carburant ou l'essence, soit 88%. Dans la présente recherche, cette représentation revêt d'une grande importance compte tenu de la grande inflammabilité de ce produit. Les risques potentiels qu'il présente est le fait qu'il s'enflamme en moindre contact d'un combustible. Et dans la Cité de Bunia, ce risque demeure constant car ces « Kadhafi » ne respectent pas les règles ou les normes dans leurs emplacements (cf. photos en annexe). Hormis ce dernier produit nous avons également répertorié d'autres produits tels que les gasoils et le mazout avec une faible représentation, soit 12%. Notons que le déversement éventuel de ces produits présente aussi des conséquences sur l'écosystème terrestre, aquatique que sur l'environnement naturel.

Selon PYAME M.,  (2011 : P.15), quand un liquide et un gaz sont en contact, les molécules de gaz pénètrent dans ce liquide jusqu'à ce que leurs dissolutions atteignent une certaine concentration, fonction de température et de pression. Ainsi, l'eau des rivières et des lacs contiennent de l'O2 et de l'N2 et du CO2 par une pénétration de surface de l'air. La grande vitesse de l'eau, les obstacles dans un courant rapide, l'injection d'un jet d'eau à grande vitesse dans une masse d'eau augmentent cette pénétration et conduisent à une sursaturation. En revanche, une entrée massive et quotidienne de pellicules de surface des hydrocarbures tels que l'essence, le mazout, s'opposent à l'entrée de l'air.

Tableau n° IV : Répartition des enquêtés selon connaissance des dangers liés aux activités.

La faible représentativité de nos enquêtés sur la connaissance des dangers liés aux hydrocarbures constitue aussi un défis à relever dans le sens que toute activité humaine présente des conséquences potentielles sur divers aspects de l'environnement. Et à notre avis une connaissance préalable des effets néfastes qui peuvent en découler pourra aider à les éviter.

Les résultats de notre enquête nous montrent clairement qu'il y a une divergence des points de vue en ce point car 84% de nos enquêtés nous ont affirmé connaître ces dangers mais nous avons déploré leur degré de connaissance qui est limité en ce sens. Cela s'explique par le fait que tous nous ont parlé que de l'incendie comme un risque. Nous avons également déploré le fait que certains de nos enquêtés n'ont aucune connaissance des éventuels risques sur leur santé ou sur l'environnement, soit 16%.

Tableau n° V : Répartition des enquêtés selon connaissance des moyens de préservation de la santé.

Comme ci-haut cité, toute activité humaine présente bien des incidences sur la santé que sur l'environnement. En vue de s'en épargner, les utilisateurs ou les manipulateurs des produits pétroliers devraient se munir des moyens de protection. Et dans le cadre de notre recherche, 24% de nos enquêtés connaissent les moyens de se préserver et 76% n'en connaissent pas. Notons qu'en ce stade également nous avons constaté une insuffisance dans leur connaissance sur les moyens de se protéger. Ceci se révèle d'une grande importance car les conséquences à long terme d'inhalation des gaz de pétrole, entraîne des graves altérations sur la santé et sur l'environnement tel que signalé plus haut.

Tableau n° VI : Répartition des enquêtés selon l'endroit de stockage des P.P.

Ce tableau révèle que les enquêtés stockent leurs produits à des endroits différents et selon le choix de chacun. 30 enquêtés stockent leurs produits au dépôt, soit 60% ; et 14 enquêtés stockent à domicile, soit 28% et les autres les gardent à la station de vente, soit 12%. A notre avis le mode de stockage des produits pétroliers doit constituer un facteur primordial dans leur gestion compte tenu de leur dangerosité et faire preuve d'un contrôle systématique. Ce contrôle devra impliquer le mode d'installation, les bouteilles et récipients usés, utilisés pour le stockage des P.P., présence ou non d'un objet devant provoquer de l'incendie tels que : la cigarette allumée, l'incinération des ordures, etc.

Tableau n° VII : Répartition des enquêtés selon le niveau d'instruction.

Il convient de noter dans le tableau n° VII que nos enquêtés sont majoritairement analphabètes soit 38%, et de niveau primaire soit 40%, pendant que le niveau secondaire et universitaire occupent respectivement une faible proportion, soit 16% et 8%.

Nous pouvons remarquer que l'impact d'une activité sur l'éducation, la santé, le bien-être, et les perspectives d'avenir des enfants et des jeunes gens peut être dévastateur. Le fait qu'ils ne peuvent pas être scolarisés limite leurs choix ainsi que leur possibilité pour l'avenir. L'exposition à des produits chimiques et à des liquides volatils tels que le carburant peut avoir un impact encore plus négatif sur les enfants que sur l'adulte ( www.lafranceagricole.fr/actualité-agicole/pact-2010).

CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre étude portant sur l'impact environnemental de gestion des produits pétroliers dans la Cité de Bunia par les petits vendeurs « Kadhafi » : Cas du Quartier Lumumba.

L'objectif poursuivi a consisté à identifier les niveaux de connaissance des « Kadhafi » sur les risques des produits pétroliers dans la Cité de Bunia. Et d'une façon spécifique, notre étude a consisté à identifier les principaux effets et risques d'atteinte sur l'environnement et sur la santé liés à la mauvaise gestion des hydrocarbures.

Pour y arriver, nous nous sommes proposé comme hypothèses de départ :

ü Les facteurs que les petits vendeurs commerçants pétroliers « kadhafis » n'arriveraient pas vraiment à bien gérer leur produit dans le milieu où ils se trouvent seraient dû au manque d'une politique d'aménagement territorial ; 

ü La non sensibilisation des « Kadhafi » en matière de gestion de ce produit ;

ü Et de l'ignorance de la population.

Pour atteindre nos objectifs assignés, la méthodologie à porté sur la méthode systémique appuyée par des techniques d'enquêtes, de recherche documentaire et technique d'échantillonnage.

A l'issue de notre recherche sur terrain, nous avons remarqué que deux grands problèmes sont à la base de la dégradation de l'environnement et qui sont liés à la mauvaise gestion dans les stations des hydrocarbures :

- Il n'y pas de mesure solide de prévention des accidents d'une part et d'autre part l'emplacement des ces stations ne respecte pas les normes.

- L'Etat Congolais ne prend pas en main ses responsabilités dans la prise en charge des services des hydrocarbures notamment dans les stations.

Voici les résultats de nos recherches :

ü Selon les variables démographiques (tranche d'âge), il se dégage que dans la tranche d'âge, la fréquence la plus élevée est de 20, soit 40% dont l'âge varie entre 10 et 20 ans avec une moyenne de 14 ans ;

ü L'instruction de nos enquêtés majoritairement analphabètes, soit 38% et de niveau primaire soit 40%, pendant que le niveau secondaire et universitaire occupent respectivement une faible proportion, soit 16% et 8% ;

ü 54% de nos enquêtés ont débuté leurs activités après la période post conflit en Ituri (soit une période allant de 2003 jusqu'à nos jours) ;

ü Le produit le plus vendu par nos enquêtés est le carburant, soit en 88% ;

ü 60% de nos enquêtés stockent leurs produits au dépôt ;

ü 84% des enquêtés n'ont pas une connaissance suffisante sur les dangers liés aux hydrocarbures ;

ü 76% des enquêtés ne connaissent pas assez des moyens adéquats de protection de leur santé et de l'environnement.

SUGGESTIONS

A l'issue de notre recherche sur terrain et en dépit de diverses opinions recueillies dans les stations, l'insuffisance de la connaissance des répercutions environnementales, nous suggérons ce qui suit :

ü Que l'Etat à travers le Ministère des hydrocarbures et de l'environnement puisse activement s'impliquer dans la protection de l'environnement dans la Cité de Bunia par une application rigoureuse des dispositions légales, réglementaires en vue d'une prévention éventuelle des accidents devant survenir,

ü Prévenir les accidents en limitant l'utilisation des produits les plus nocifs et favoriser la substitution par d'autres qui le sont moins ;

ü Promouvoir les actions de réduction à la source d'émission des procédés d'application ;

ü Utiliser les machines fermées hermétiquement, respecter scrupuleusement les règles de stockage et transport des hydrocarbures ;

ü Porter des vêtements et gants adaptés à la tache, des chaussures de protection antidérapante et en cas d'urgence, porter un masque de protection respiratoire

ü Ventiler les lieux du travail ;

ü Que le service des hydrocarbures puisse doter les  « Kadhafi » de moyens minimums de protection de leur santé ;

ü Que la Cité puisse doter ce service des matériels nécessaires à la prévention des incendies ;

ü Que ce secteur puisse créer une structure pouvant contrôler et intervenir en cas d'accident mais aussi procéder à la sensibilisation et à la formation des « Kadhafi » en matière de la bonne gestion de ces produits.

BIBLIOGRAPHIE

A. OUVRAGES

§ Dictionnaire Robert, Ed. 2005.

§ MENANT G. et ORIAN, 1964, Géologie, Ed. Hatier, Paris.

§ GEODE, 2006, Données environnementales, Ed. Karthala et Caraïbe, Paris.

§ GRAWITZ M., 1993, Méthodes des Sciences Sociales, Ed. Dalloz, Paris.

§ NORMANT H.et NORMANT J.F., 1968, Chimie Organique, Ed. , Paris.

§ MARTIN PETRY & NAYGOTIMI, 2005, Le pétrole du Tchad : un rêve ou un cauchemar pour les populations, Ed. Karthala, Paris.

§ MEESEN J.M., 1951, Monographie de l'Ituri : histoire, Géographie économique, Ministère des colonies, Bruxelles.

§ MERRY DELABOST, 2000, Etude des Hydrocarbures dans les Pays en développement en Afrique, Ed. SAS1000 Lausannne13, Paris.

§ MINGASHANGA KWETE IYEKAN A., Juillet 2009, Impact de l'exploitation pétrolière sur la santé des populations locales et de l'environnement à Moanda.

§ MINON P., 1959, Initiation aux Méthodes d'Enquêtes Sociales, 2e Ed. Revue et argumenté, Etude sociale no8.

B. WEBOGRAPHIE

§ http//fr.wikipedia.org/wiki/protection de l'environnement

§ http://google.com/

§ (htt://www.syctomparis.fr/edi/traiter/dechet/categorie.html)

§ www.perenco.com

§ www.lafranceagricole.fr/actualité-agricole/pact-2010

§ Microsoft Encarta : 2009

C. NOTES DE COURS

§ BAZUNGU AVEMVO, 2012,  Géographie Générale, Cours inédit, G2 FS/ USB.

§ PYAME M., 2010, Education mésologique, Cours inédit, G3 FS/USB. 

§ KAMBALE SOHERANDA, 2007, Ecologie Générale, Cours inédit, G1 FS/ USB.

§ KIRERE MATHE, 2012, Gestion des matières résiduaires, Cours inédit, G2 FS/USB

§ NDUNGO HANGI, 2013, Prévention et traitement des pollutions, Cours inédit, G3 FS/USB.

§ SALAMBIAKU N'SINGI, 2009, Initiation à la Recherche Scientifique, Cours inédit, G1 FS/USB.

D. TRAVAUX DE FIN DE CYCLE

§ BONSOMI TIMBILI, 2010, Facteurs favorisant la pollution dans la Cité de Bunia, TFC inédit, FS/USB.

§ MBABAZI K., 2005, Commercialisation du riz dans le District de l'Ituri : cas du Marché Central de Bunia, de 2001 à 2004, TFC Inédit, FSEG, CUEB.

§ ZABA ODRATARO, 2009, Gestion et assainissement des déchets au Marché Central de Bunia, TFC Inédit, ISP/BUNIA. 

E. RAPPORTS

§ Rapport des N-U, Produits chimiques : des mesures d'urgences s'imposent, GENEVE, NAIROBI, MEXICO, NEW-YORK, du 05 septembre 2012 ;

§ Wed, septembre 5, 2012.

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE.................................................................................................................................i

DEDICACE..................................................................................................................................ii

REMERCIEMENTS....................................................................................................................iii

SIGLES ET ABREVIATIONS UTILISES....................................................................................iv

0. INTRODUCTION GENERALE 1

0.1. PROBLEMATIQUE DU TRAVAIL 1

0.2. HYPOTHESES DU TRAVAIL 3

0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL 3

a) Objectif général 3

b) Objectifs spécifiques 3

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 3

0.5. METHODOLOGIE ET TECHNIQUE 4

0.7. DELIMITATION DU TRAVAIL 4

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL 5

CHAPITRE PREMIER : GENERALITES.....................................................................................6

1.1. APERCU GENERAL 6

1.1.1. PROBLEMATIQUE 6

1.1.2. GESTION 6

1.1.3. ENVIRONNEMENT 6

1.1.4. VENDEUR 7

1.1.5. UN « KADHAFI » 7

1.1.6. MILIEU 7

1.1.7. DEGRADATION DE L'ENVIRONNEMENT 7

1.1.8. EQUILIBRE DE L'ECOSYSTEME 7

1.2. ORIGINE DU PETROLE 8

1.2.1. PETROLE ET PRODUITS PETROLIERS 9

1.2.2. QUELQUES PRODUITS PETROLIERS ET LEURS UTILISATIONS 9

1.2.3. HYDROCARBURES 10

1.2.5. INVENTAIRE DES POLLUANTS 11

1.2.6. COMMERCIALISATION DES PRODUITS PETROLIERS DANS LA CITE DE BUNIA 11

A. Distribution des produits pétroliers 11

B. Circuits de distribution 12

B.1. Distributeurs 12

B.2. Grossistes 12

B.3. Détaillants 12

1.3. RISQUES PROFESSIONNELS LIES AUX HYDROCARBURES 13

1.4. DES MESURES D'URGENCE S'IMPOSENT POUR LUTTER CONTRE LES RISQUES LIES A LA MAUVAISE GESTION DES HYDROCARBURES 14

CHAPITRE DEUX : MILIEU, MATERIELS ET METHODES....................................................15

2.1. MILIEU D'ETUDE 15

2.1.1. HYDROGRAPHIE 15

2.1.2. CLIMAT ET VEGETATION 15

2.2. MATERIELS UTILISES 16

2.3. METHODOLOGIE 16

2.3.1. Méthode 16

? Méthode systémique 16

2.3.2. Techniques 17

a) Technique documentaire 17

b) Technique d'enquête 17

c) Technique d'échantillonnage 17

2.3.3. Traitement et analyse des données............................................................................................18

2.4. DIFFICULTES RENCONTREES 18

CHAPITRE TROIS : PRESENTATION DES RESULTATS........................................................20

3.1. TABLEAU N° I : REPARTITION DES ENQUETES SELON LES TRANCHES D'AGE 20

3.2. TABLEAU N° II : REPARTITION DES ENQUETES SELON L'ANCIENNETE DANS LES ACTIVITES 21

3.3. TABLEAU N° III : REPARTITION DES ENQUETES SELON LES PRODUITS VENDUS 22

3.4. TABLEAU N° IV : REPARTITION DES ENQUETES SELON LA CONNAISSANCE DES DANGERS LIES AUX HYDROCARBURES(HC) 22

3.5. TABLEAU N° V : REPARTITION DES ENQUETES SELON LA CONNAISSANCE DES MOYENS DE PRESERVER LEUR SANTE 23

3.6. TABLEAU N° VI : REPARTITION DES ENQUETES SELON L'ENDROIT DE STOCKAGE DE PRODUITS 23

3.7. TABLEAU N° VII : REPARTITION DES ENQUETES SELON LE NIVEAU D'INSTRUCTION 24

CHAPITRE QUATRE : DISCUSSION DES RESULTATS.................................................................25

CONCLUSION GENERALE 28

SUGGESTIONS 29

BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................................................31

TABLE DES MATIERES.............................................................................................................33

ANNEXES

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 





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