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Déterminants de la consommation des énergies renouvelables à  Gomas: cas l'énergie solaire.

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par NIXON BIKA
Université de Goma - Licence en Economie 2015
  

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I.1.6 La consommation et le groupe social

La consommation est aussi un signe social, le signe d'appartenance ou non à un groupe social. De ce point de vue, deux phénomènes peuvent être représentés :

1. La différenciation entre les groupes sociaux

Le groupe social se distingue de la catégorie sociale, il n'est pas une simple collection de personnes réunies par des caractéristiques communes, il suppose en outre l'existence de relations entre elles. Ces relations peuvent être directes et personnelles dans un groupe primaire tel que la famille ou de nature différente dans un groupe social étendu (il peut s'agir par exemple de la participation à la même activité ou un groupe de travail, de l'établissement d'un mode de communication interne à un groupe ou encore de la simple adhésion à des normes ou des valeurs communes). Quelle que soit la nature de la liaison entre les membres du groupe, elle doit être assez forte pour que celui-ci constitue une unité sociale intégrée (ainsi le groupe social n'existe que si l'intégration et lasolidarité l'emportent sur l'autonomie des membres). Pour cette raison, la consommation d'un individu appartenant à un groupe social déterminé, se rapproche du modèle de consommation de son groupe. Un exemple caractéristique est donné par l'habillement dans divers groupes sociaux (groupes de jeunes, groupes de cadres dynamiques...). Le plus souvent, le non-respect des normesdu groupe, y compris dans le domaine de la consommation peut conduire un individu à samarginalisation et à son exclusion du groupe.Dans son ouvrage «Income,Saving and the Theory of Consumer Behavior», James Duesenberry (1949) avance l'idée que chaque population constitue une sorte de sous-culture qui exerce des pressions spécifiques sur ses membres afin de les pousser à consommer. Ce principe d'émulation sociale s'exercerait de manière plus forte sur les bas revenus qui peinent alors à épargner. Dans leur ouvrage «The World of Goods, Towards an Anthropology of Consumption», Douglas et Isherwood (1978) soulignent que la consommation doit être envisagée comme le moyen dont les consommateurs usent pour construire leurs catégories culturelles, c'est-à-dire les significations et le sens qu'ils veulent donner à leurs actes. Qu'il s'agisse de suggérer une appartenance familiale, communautaire ou de classe, la consommation agit comme un marqueur culturel pour chacun d'entre nous. Pierre Bourdieu (1979), dans « La Distinction, critique sociale dujugement », montre que les consommateurs développent une identité de classe qui se forge un habitus, ce qui frappe d'inertie une importante partie de leurs capacités de choix entre plusieurs modes de consommation.

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