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Hygiène

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par Alpha-Sandul LANDU MAKESI
Université Pédagogique Nationale - Licencié en Sciences de la Santé/ Sciences infirmières 2016
  

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1ère PARTIE : HYGIENE

INTRODUCTION

Le mot hygiène vient du Grec «Hugleinon» qui signifie santé. D'où, le mot hygiène peut signifier plusieurs réalités en rapport avec la santé.

Hygiène: «Ensemble des principes, des pratiques individuelles ou collectives visant à la conservation de la santé, au fonctionnement normal de l'organisme: avoir une bonne hygiène de vie. Hygiène alimentaire.

Ø Hygiène, vue par WILLEM: -

«Ensemble des soins apportés au corps pour le maintenir en état de la propreté.»

Avoir l'hygiène: Qualité de quelqu'un qui respecte les principes visant à conserver la santé et la propreté -- le contraire: n'avoir aucune hygiène.

Hygiène: Ensemble des conditions sanitaires des lieux publics et des lieux de travail.

Ø Hygiène hospitalière, prévention des maladies à l'hôpital et dans les établissements des soins.

Ø Hygiène mentale: «Ensemble des moyens d'ordre éducatif, prophylactique ou psychothérapique mis en oeuvre pour maintenir la santé mentale de la population et si possible prévenir l'apparition ou l'aggravation des troubles psychiques.

Hygiène publique: Ensemble des mesures de prévention et de lutte contre les maladies contagieuses.

En résumé, nous pouvons retenir que:

L'Hygiène: «Ensemble des principes et des pratiques qui visent à maintenir l'homme en bonne santé, a d'abord inclus l'idée d'une prévention des maladies infectieuses ou transmissibles. Puis la notion a recouvert la totalité des mesures pouvant protéger la santé au sens large. (Hygiène mentale, hygiène de travail, hygiène sociale).

CHAPITRE I: PRINCIPES GÉNÉRAUX DE L'HYGIÈNE

Il s'agit dans ce chapitre d'énumérer certains principes qui soutiennent la matière d'hygiène qu'il y a lieu de connaître d'intérioriser et de s'approprier dans le cadre de renforcement des capacités. Il s'agit de quatre principes, à savoir:

1. Prévenir les maladies liées aux activités humaines

L'homme évolue dans un environnement qui ne lui est pas naturellement favorable. Sont état de santé peut régulièrement être atteint ou altéré par des facteurs naturels (climatiques, microbiens sociaux ou professionnels (promiscuité, pollutions, nuisances, urbanisation).

Les mesures d'hygiène visent à prévenir les maladies liées au comportement de l'homme.

De manière générale, l'épidémiologie, qui analyse les conditions de survenue des maladies dans un milieu donné ou espace géographiquement délimité, est un élément indispensable à la connaissance des facteurs favorables ou néfastes pour la santé. Cette science ne se consacre pas simplement à l'étude des épidémies, mais aussi à l'analyse précise du lieu, du moment, de la façon et de la raison de l'apparition des maladies.

2. Agir sur les facteurs de risque

Les mesures d'hygiène agissent sur les causes ou sur les facteurs de risque : si les microbes (bactéries et virus) sont responsables de maladies infectieuses, les facteurs de risque sont les conditions dans lesquelles l'individu s'infecte ou se contamine.

Il est parfois plus facile d'agir sur les facteurs (conditions) que sur les causes, car ceux-là relèvent souvent de comportements modifiables par l'éducation à l'hygiène, individuelle ou collective.

Toutefois, l'évolution des comportements individuels est difficile à obtenir. Ex: malgré la diffusion des messages préventifs, car des facteurs socioculturels interviennent: pratiquement tout le monde sait que le tabac est néfaste pour la santé (il est à l'origine de cancers et de maladies cardiovasculaires, notamment), mais le tabagisme est très répandu, y compris dans le corps médical (professionnels de santé -- des facteurs de dépendance, comme pour tout comportement toxicomaniaque, sont alors évoqués, Il en est de même pour l'usage des alcools forts.

Dans d'autres domaines les facteurs de résistance sont d'ordre psychologique ou culturel. (Port de préservatif pour la prévention des M.S.T. (Maladies sexuellement transmissibles; mode de cuisson des aliments pour la prévention des infections d'origine alimentaire).

3. Prévention des maladies transmissibles et lutte contre les épidémies

Les maladies transmissibles sont des maladies infectieuses, c'est- à-dire qu'elles ont pour origine un micro-organisme (bactérie, virus), parfois un champignon microscopique (mycose) ou un parasite (parasitose).

Les mesures d'hygiène ont pour objectif d'empêcher d'infection ou la contamination d'une personne en bonne santé à partir d'une personne malade soit d'un environnement contaminé. (Le triangle épidémiologie -- (H.M.H) homme milieu hôte)

a) Approche vaccinale : les vaccinations

La vaccination permet de protéger un sujet en développant chez lui une immunité, c'est-à-dire en lui donnant des moyens de défense contré la pénétration de l'agent microbien ou développement de la maladie.

Aujourd'hui, de nombreux vaccins sont disponibles contre les principales maladies virales et bactériennes. Leur usage dans certains pays tel que la France, la R.D.C est réglementé par le code de la santé publique ou la législation sanitaire: un certain nombre de vaccinations sont obligatoires (tuberculose, diphtérie, tétanos, poliomyélite); d'autres ne le sont que pour certaines catégories de population plus exposées (hépatite B pour les professions de santé, brucellose pour les vétérinaires ; certaines vaccinations sont recommandées (rougeole, rubéole, oreillons) chez l'enfant, et dans le cadre de migration (interne et externe) le Choléra -- malaria -- fièvre jaune.

La durée de l'immunité après vaccination est variable, en générale de 1 à 10 ans selon les vaccins. C'est pourquoi pour certaines maladies, il faut prévoir les phases de ripostes, c'est-à-dire des injections de rappel sont indispensables tous les 5 à 10 ans (tétanos, poliomyélite).

Actuellement, le règlement sanitaire international peut rendre obligatoires certaines vaccinations (fièvre jaune, choléra, grippe aviaire (la vache folle).

b) L'isolement des sujets contagieux

Dès le début de l'histoire dé la médecine, les contagieux ont été isolés afin d'éviter la contamination des populations (Léproserie, sanatorium), bien avant que ne soit découverte la bactérie responsable de la lèpre, son caractère contagieux avait été reconnu et les lépreux étaient exclus des villes.

Aujourd'hui, de telles mesures confirmant à l'exclusion durable n'ont plus de raison d'être du fait du raccourcissement notable de la durée de contagiosité des maladies par des traitements antibiotiques modernes. Ex: Les sanatoriums n'existent plus dans le monde.

Mais, parfois, cependant, un isolement bref en milieu hospitalier peut être utile contre certaines maladies, notamment la tuberculose en phase aigüe, la fièvre typhoïde, la méningite cérébro-spinale, le choléra.

c) Désinfection et stérilisation

La désinfection qui est l'une des stratégies de base en matière d'hygiène, consiste à détruire les agents infectieux au moyen de produits chimiques ou des procédés physiques (chaleur, rayons gamma, rayons ultraviolets).

II est applicable à l'homme (désinfection de la peau, d'une plaie) ou à son environnement (désinfection d'un local, d'une habitation, de l'eau du linge, d'un matériel chirurgical) par la technique de stérilisation, soit par l'ébullition, soit par autoclave, soit par l'étude du Dr. Poupinel, le Poupinel.

Par ailleurs, la première règle en hygiène est de désinfecter du matériel propre, lavé avec du savon, car l'action mécanique du lavage et du nettoyage est primordiale.

La désinfestation chimique fait appel à des désinfectants ou à des antiseptiques (appellation réservée aux produits destinés aux tissus vivants comme la peau, les muqueuses). L'action de ces produits, toujours momentanée nécessite de renouveler l'opération pour une désinfection durable (c'est pourquoi il faut se laver chaque jour et tous les jours. Les désinfectants appliqués sur les surfaces (sols, murs, paillasses) les textiles et certains matériels médicaux, permettent une disparition quasi-totale mais non définitive, des bactéries et des virus.

· Stérilisation

La stérilisation qui est une opération qui consiste à tuer les organismes vivants (microbes et agents pathogènes) et utile lorsqu'on veut obtenir la disparition totale et définitive des germes infectieux. Elle est donc indispensable en chirurgie et lors de soins médicaux particuliers, directes ou indirectes. Le procédé le plus fréquent est le chauffage à haute température en milieu humide (vapeur humide --autoclaves -- vapeur sèche : Poupinel)

Le matériel ainsi stérilisé est ensuite conservé en l'état dans un emballage hermétique. D'autres matériels sont stérilisés au moyen d'un gaz, tel l'oxyde d'éthylène.

4. Prévention des maladies sexuellement transmissibles

Les maladies qui peuvent être transmises à l'occasion d'un rapport sexuel (non protégé) -- Infections sexuellement transmissibles (IST) sont nombreuses: Sida, Syphilis, gonococcie ou blennorragie, herpès, chlamydiases, trichomonases, hépatites B et C. Les seules mesures de prévention consistent à limiter le nombre de partenaires sexuels, à éviter ceux à risque par l'abstinence, et à utiliser des préservatifs (masculins ou féminins).

Le dépistage des sujets infectés et leur traitement sont des mesures essentielles, mais pas toujours applicables : certains virus (sida, herpès, hépatite B) sont peu ou pas sensibles aux traitements. (Aujourd'hui l'émergence des anti-retro-viro et les recherches sur les vaccins, freinent la virulence de la pandémie).

Pour les bactéries (syphilis, gonococcies, chlamydiases), en revanche, sont tuées rapidement par des traitements efficaces. Aujourd'hui, nous insistons, imposant à celui qui est infecté (atteint de n'avoir aucune relation sexuelle pendant sa phase de contagiosité, c'est-à-dire pendant toute la durée de son traitement. S'il s'agit d'une maladie chronique (Sida, herpès), le port de préservatifs est le seul moyen d'éviter la contagion (en période d'activités) surtout en face des porteurs (ou porteuses sains).

CHAPITRE II: HYGIÈNE ALIMENTAIRE

L'alimentation est un facteur clé de la santé. On parle aujourd'hui de la sécurité alimentaire (PAM -- FAQ) en cas de précarité d'accès à la nourriture, due, soit aux conflits armés, aux troubles ethniques (Ethiopie -- Somalie -- R.D. Congo, Côte d'ivoire ...) soit à une mauvaise justice sociale distributive (Poches de malnutrition). L'alimentation doit être saine et équilibrée: sans source d'infection ou de toxicité et composés des nutriments nécessaires à notre métabolisme. Ceci requiert donc en amont la prévention contre les infections alimentaires.

1. Prévention contre les infections alimentaires

Les mesures d'hygiène concernent toute la chaîne alimentaire, depuis la production des aliments, leur stockage, leur transport, leur distribution jusqu'à leur mode de préparation et de consommation à la contamination des aliments pouvant intervenir à chacune de ces étapes : de la production à la distribution. (Poulets avariés -- malades, vaches contaminées, tout doit être détruit sous la responsabilité de l'État, et non commercialisé dans le monde) -- mais, il y a toujours eu des malfaçons d'où le contrôle des douanes et en R.D.Congo, la responsabilité de l'Office Congolais de Contrôle (O.C.C) pour protéger la santé de la population.

Le Ministère de la santé en collaboration avec celui - de l'Agriculture a le devoir d'assurer la surveillance des toxi-infections alimentaires.

Il est aussi vrai que lors de la préparation et de la consommation des aliments des mesures individuelles doivent être prises: lavage des mains, rinçage et épluchage de denrées consommés crues; cuisson suffisante des aliments -- (protection culturelle). Les agents infectieux étant sensibles à la chaleur.

En restauration collective (Hôpital, école, hôtels, entreprise), la température de stockage et de transport doit être maintenue de manière à empêcher la prolifération des germes, depuis la cuisine jusqu'au consommateur. Les aliments peuvent aussi selon le cas, être transportés en liaison chaude (+ 65°C) par des chariots chauffants ou l'usage des thermos, ou en liaison froide (-18°C) par l'usage des camions, remorques frigorifiques et le stockage en chambres froides.

2. Choix des aliments

Une alimentation équilibrée doit répondre aux besoins de l'organisme: ni trop abondante, ni insuffisante. Les proportions de chaque type d'aliments (protéines, glucides, lipides) ont une importance capitale, airsi que l'apport en vitamines et en oligoéléments (faute de déclencher des maladies de carences).

L'évolution des tendances alimentaires dans les pays industrialisés est marquée par une surconsommation de viande (apport de graisses) et de produits riches en «sucres rapides » (gâteaux, glaces, chocolats, sodas), alors qu'il faut privilégier la consommation de « sucres lents » (pommes de terre, pâtes, riz) et limiter les graisses animales au profit des graisses végétales. (Obésité, le cholestérol ...)

La consommation de fibres alimentaires (salades, légumes) constitue un élément capital de régulation du transit intestinal (Fumbwa, -par excellence).

3. Hygiène de l'eau

L'eau peut être un vecteur important d'infections, la plupart des bactéries et des virus y survivant longtemps, surtout à des températures comprises entre 10 et 30°. La contamination de l'eau est en grande partie due à la pollution fécale, mais aussi à la pollution industrielle. Le contrôle de rejet des eaux usées, en particulier celles des égouts est la mesure de prévention la plus importante. Mais son coût s'oppose à sa mise en oeuvre notamment dans les pays en développement, (R.D Congo) où l'eau polluée contaminée génère des maladies graves, en particulier chez l'enfant (gastro-entérite, diarrhée).

En 1980, les Nations Unies ont lancé un vaste programme d'accès à l'eau potable dans le cadre de la Décennie Internationale de l'eau. Malgré ces efforts, une très grande partie de la population des pays pauvres (R.D. Congo, 75%) ne bénéficie pas d'une eau saine et potable. (L'exemple du Sud-Ubangi est très éloquent à ce sujet.).

4. Hygiène de vie

L'analyse des grandes causes de mortalité dans le monde en général et dans les pays Sub-Sahariens, montre que les comportements individuels, principaux éléments qui conditionnent la santé, constituent les facteurs de risque à l'égard de très nombreuses maladies (affections cardio-vasculaires, cancers, accidents).

L'hygiène de vie correspond au meilleur équilibre physique_et psychologique de l'homme dans son milieu naturel et social. (Gestion des stress).

Elle passe d'abord par la propreté du corps (lavage quotidien) et par l'exercice physique adapté à chacun, pratiqué de façon modérée et régulière (Sport, marche à pieds, jogging, gymnastique).

L'équilibre corporel doit être maintenu grâce à une bonne alimentation et l'absence d'excès.

Parmi les comportements néfastes, préjudiciables à la santé, l'alcoolisme et le tabagisme sont à souligner, d'autant qu'ils sont souvent combinés -- la toxicité du tabac et celle de l'alcool se renforcent mutuellement, plus les drogues (opium, cannabis, cocaïne, caféine

Actuellement le renforcement des mesures interdisant le tabagisme sur le lieu de travail ou sur les lieux publics, dans les transports collectifs et dans les collectivités, vise à mieux protéger la population, en particulier les jeunes (Compartiments non-fumeurs).

CHAPITRE III : L'HYGIENE EN SANTE PUBLIQUE

Il s'agit dans ce chapitre d'appréhender deux réalités complémentaires par rapport à l'espace viable, vivable et durable. L'hygiène hospitalière et l'hygiène en collectivité ou en communauté.

HYGIENE HOSPITALIERE

L'hygiène hospitalière « c'est l'ensemble des mesures de prévention, et de protection des malades et des professionnels de santé et non professionnels de santé (agents de santé) et visiteurs, mises en oeuvre dans un hôpital ou un établissement des soins ».

a) Infections nosocomiales

Les règles de l'hygiène hospitalière servent avant tout à protéger les malades des infections (urinaires, respiratoires, septicémiques, bactériennes) contractées au cours de leur séjour à l'hôpital. Les infections, dites « nosocomiales » se déclarent environ 48 heures après l'admission du malade à l'hôpital, et peuvent être reconnues 30 jours après la sortie du patient. Elles touchent de 3 à 5 % plus de malades hospitalisés par an en sont essentiellement bactériennes.

Leur fréquence et leur gravité croissent avec la sévérité des pathologies traitées, l'âge des patients (population vulnérables: enfant (0-5 ans) vieillards, femmes enceintes...) et le nombre des actes invasifs (qui pénètrent les tissus).

b) De nombreux vecteurs

Le manuportage, c'est-à-dire l'infection véhiculée par les mains est le mode de transmission le plus fréquent de l'infection hospitalière; de nombreux germes étant les hôtes permanents de notre peau. La prévention est théoriquement simple ; un lavage soigneux des mains avant et après un contact avec les patients hospitalisés, une désinfection avant et après un soin infirmier; mais la multiplication des actes médicaux et des soins rend parfois difficile le strict respect de ces règles élémentaires.

Les aliments, les objets usuels, le linge peuvent également être les vecteurs méconnus, apparemment inoffensifs de l'infection. (En changer la literie après le passage d'un malade, à la sortie de même dans la gestion des (« hôtels » en RD Congo).

Une vigilance de tous les instants s'impose d'autant plus que les malades sont plus fragiles et les soins plus intensifs : en réanimation (REA), l'incidence des infections nosocomiales est beaucoup plus élevée que dans les services de médecine générale du fait de la particularité des soins (ventilation artificielle, sondage, urinaire, cathétérisme des voies veineuses...).

Conclusion

La définition et le respect des protocoles de soins pour chaque geste médical ou infirmier sont indispensables à la prévention des infections nosocomiales. La maitrise de celles-ci véritable priorité de santé publique nécessité la mise en place d'une surveillance régulière, continue seule à même de définir leur incidence.

Ces infections représentent en outre sur le plan de gestion un surcroit dépenses important, en particulier par l'allongement de la durée de séjour. Il est temps et urgent d'envisager une obligation à tous les hôpitaux publics en RD Congo, à se doter d'un comité de lutte comme l'infection nosocomiale (CLIN), ayant pour objectif premier la mise en oeuvre d'une surveillance épidémiologie.

Ce comité peut être responsabilisé pour «l'audit de l'hygiène hospitalière et pour la formation continue des agents face à l'hygiène de base, sécurité des actes techniques de désinfection et la stérilisation aménagement des locaux, risques infectieux liés aux travaux dans l'hôpital etc....

1. Mesures d'hygiène en collectivité -

Il s'agit ici des conduites à tenir en cas de maladie transmissible dans une collectivité donnée. L'application des règles d'hygiène garde une place essentielle dans la prévention des maladies transmissibles en collectivité pour lutter contre les sources de contamination et réduire les moyens de transmission. Un rappel régulier de la bonne pratique des règles d'hygiène est nécessaire.

Les mesures d'hygiène portent sur l'hygiène alimentaire, l'hygiène des locaux, du matériel, du linge et l'hygiène individuelle. Une application rigoureuse de ces mesures permet de s'opposer à la propagation des agents infectieux. Elles doivent s'appliquer au quotidien en dehors même d'infection déclarée.

Les mesures d'hygiène sont d'autant plus importantes que l'hôpital accueil parmi les malades, les jeunes enfants. La survenue d'une maladie transmissible dans la collectivité doit être l'occasion de revoir ces mesures et leur application pour prévenir des cas secondaires ou une épidémie. Une bonne compréhension de la propagation d'une maladie transmissible permet d'avoir une action plus efficace sur la mise en place des mesures d'hygiène à appliquer.

1. Contamination

a) Réservoir d'agents infectieux

Ce sont:

Ø L'homme parce qu'il est malade ou parce qu'il est porteur sain d'agents pathogènes, est le principal réservoir des germes ;

Ø L'animal malade ou l'animal porteur sain ;

Ø L'environnement: terre (sol) air, eau, objets qui peuvent aussi être vecteur d'agents pathogènes

b) Sources de contamination -

La source de dépend du lieu de vie de l'agent infectieux chez l'homme, ce sont:

Ø Les excrétions oro-pharyngées1(*) émises lors de la toux, de étermements, de la parole ;

Ø Les produits d'excrétion : salives, mucosités nasale, matières fécales...

Ø La peau infectée: plaie, liquide de vésicules

Ø Les cheveux infectieux ou parasites

Ø Le sang

c) Mode de contamination

Il peut être:

· Direct: la contamination se fait par personne à personne (ou de l'animal à l'homme, à partir du contaminateur malade ou porteur sain de l'agent infectieux

· Indirect: la contamination se fait hors de la présence ou d'un matériel contaminé

2. Mesures préventives d'hygiènes

Les mesures doivent être appliquées au quotidien par les adultes et les enfants dans toute collectivité. Néanmoins, la survenue d'une maladie transmissible dans la collectivité est l'occasion de vérifier que l'application de ces mesures est bien respectée.

a) Hygiène des locaux, du matériel, du linge, de l'alimentation

· Nettoyage quotidien des surfaces lavages sans omettre les robinets, poignées de porte, chasse d'eau des toilettes, loquets.., selon les méthodes préconisées et en approvisionnement en continu de papier de toilette ou papier hygiénique

· Vidange quotidien des poubelles et autres conditionnements recommandés selon la nature ou type des déchets

· De plus, dans les crèches, maternelles et autres communautés s'occupant de jeunes enfants: -

o Nettoyage quotidien des pots qui doivent être individuels

o Changement du linge dès que nécessaire. Les bavettes en serviettes seront individuelles ;

o Lavage régulier des peluches

· Respect scrupuleux des règles d'hygiène alimentaire dans la préparation et la distribution des repas ;

· Refus de porter les linges usagers « friperies »: cache sexe, slips, caleçons, soutien-gorge et autres qui touchent l'intimité de l'homme et sa dignité (bilamba ya tombola bwaka)

b) Hygiène individuelle

v Le lavage des mains est un temps essentiel car la contamination manu portée est responsable de nombreuses infections (la typhoïde = maladies des mains sales):

- Il doit être répété très souvent dans la journée particulièrement avant un contact avec un aliment =, avant chaque repas, avant et après chaque change

- Il est à renouveler chaque fois qu'il y a un contact avec un produit corporel (selle, urine et autres liquides corporels)

- Le lavage des mains se fait avec un savon liquide ou une solution hydro alcoolique (alcool) ;

- Les ongles doivent être coupés courts et brossé régulièrement avec une brosse, nettoyée et rincée :

- Le séchage des mains doit être pratique avant chaque repas, après que l'enfant est allé aux toilettes, après que l'enfant a manipulé des objets possiblement contaminés (terre, animal...), sous la responsabilité des adultes.

v L'éducation des enfants sur l'importance de l'hygiène corporelle individuelle est un temps essentiel précieux et agréable.

c) Mesures renforcées d'hygiène en cas, de maladies contagieuse à l'hôpital

L'application des mesures usuelles d'hygiène doit être renforcée et parfois adaptée en cas de maladie contagieuse identifiée dans l'hôpital en fonction de la source et du mode de contamination afin d'en interrompre la chaîne de transmission.

1) Mesures d'hygiène pour les pathologies dues à une contamination par les selles

o Lavage soigneux des mains qui demeure un moyen essentiel de prévention de la transmission de l'infection

o Manipulation de tout objet ou matériel souillé par les selles avec des gants jetables. Les placer dans des sacs hermétiques fermés afin qu'ils soient lavés, désinfectés ou rejetés: -

o Dans les crèches et maternelles, nettoyage soigneux des matelas de change ou de lit souillés...

2) Mesures d'hygiène pour les pathologies dues à une contamination par les excrétions respiratoires

o Lavage soigneux des mains qui demeure un moyen essentiel de prévention de la transmission de l'infection

o Nettoyage soigneux des sécrétions nasales avec des mouchoirs en papier à usage unique rejetés dans une poubelle recouverte d'un couvercle -

o Lavage soigneux des surfaces, jouets et autres objets présent dans les. lieux fréquentés par l'enfant malade

3) Mesures d'hygiène pour les pathologies dues à une contamination à partir de lésions cutanées -

o Lavage soigneux des mains qui demeure un moyen essentiel de prévention de la transmission de l'infection

o Utilisation de gants rejetables à usage unique pour effectuer les soins d'une lésion cutanés (plaie sanglante, plaie infectée, impétigo....). Les gants doivent être retirés et rejetés avant de toucher tout autre objet (cahier, crayon, téléphone...) la lésion cutanée doit être protégé par un pansement

o En cas de conjonctivite, nettoyage de chaque oeil avec une nouvelle compresse qui doit être rejetée dans une poubelle munie d'un couvercle ;

o Pour les infections de cuir chevelu (teigne, poux, impétigo...) lavage soigneux des taies d'oreiller et les objets utilisés pour coiffer l'enfant (peigne, brosse...)

o Pour les verrues planétaires, nettoyage soigneux des sols et des tapis de gymnastique sur les quels les enfants sont pieds nus.

4) Mesures d'hygiène pour les pathologies dues à une contamination par du sang ou d'autres liquides biologiques infectés

o Lors de soins dispensés en cas de plaie

o Lavage des mains, puis port de gants

o Désinfection des surfaces souillées avec l'eau de Javel diluée au 1/10ème -

o En cas de contact avec la peau, nettoyage immédiat à l'eau et au savon, rinçage puis désinfection avec un dérivé chloré (ex: solution de Dakin) ou de l'alcool à 70°.

o En cas de contact avec muqueuse, rinçage abondant au sérum physiologique ou avec de l'eau

Conclusion

L'acquisition de cette nouvelle matière et son appropriation renforce nos capacités individuelle et collective par intériorisation de nos actes et gestes au quotidien, dans le sens d'amélioration de notre Environnement, cadre de vie, et de garantie des conditions d'habitabilité, débouchent sur la vivabilité, la viabilité et la durabilité: sécurité écologique, sécurité économique, sécurité sociale dont la résultante est l'indice du développement humain (l.D.H) élément essentiel de l'augmentation de l'espérance-vie.

2ème PARTIE : ENVIRONNEMENT

INTRODUCTION

RUCKEL SHAUS (1992) disait: «l'Environnement a de la fièvre, l'homme en est le virus ». Cette affirmation de l'auteur préoité met en relief la crise multiforme de l'Environnement planétaire et de la RD Congo, aggravée par les différentes révolutions démographiques, scientifiques et technologiques.

Il est utile de faire remarquer que la plupart de maux qui affligent l'Environnement existent depuis fort long temps, mais ils ont pris une ampleur inquiétante dans l'histoire de l'humanité.

En effet, quand on parcourt la littérature relative à l'Environnement, à l'Ecologie, au comportement vis-à-vis de l'Environnement, de la biosphère (nature). On rencontre .des titres révélateurs « Quelle terre laisserons-nous à nos enfants ? » (B.-COMMONER, 1969).

Ø La nature n'en peut plus (SKROTSKY, 1970)

Ø Nous n'avons qu'une terre (B. WARD, R. DUBOIS, 1973

Tout citoyen du `monde doit savoir que 34 ans après la conférence des Nations Unies sur l'Environnement tenue à STOCKLOM en SUEDE, il apparaît clairement dans le monde particulièrement dans le tiers-monde, y compris la RD Congo, que le mouvement environnementaliste n'a pas encore réussi à faire passer son message, notamment « Toute stabilité économique et sociale de l'homme », voire de la vie-repose sur une seule base: les ressources naturelles de la terre ou de l'Environnement.

Les détruire, c'est compromettre les fondements même de la vie sur terre, d'où la confluence entre Environnement, Economie et Social, les 3 piliers du développement durable.

Il faut donc concilier l'Environnement Ecologique et Développement Durable. Pour cela, il faut plus un effort de réflexion pour sécuriser l'écologie, l'économie et le social, or, l'homme apparaît dans l'Environnement comme un produit non désiré par la croissance de la nature.

Depuis plusieurs décennies, la biosphère ou la planète terre-est confronté d'un sinistre catalogue de dégradation, de ruptures d'équilibre écologiques. Cet état de choses est lié à l'imprudence, à la cupidité, à l'ignorance à l'orgueil de l'homme.

En effet, aujourd'hui en RD Congo, la richesse coexiste avec l'indigence extrême, le gaspillage éclipse le besoin et notre existence même est menacée par la mauvaise et la surexploitation de l'Environnement.

Malgré tous les progrès technologiques et scientifiques du XXème siècle, il n'y a jamais eu dans le monde, voir en RD Congo, autant de miséreux, d'illettrés ou de chômeurs et leur nombre ne cesse de croître. Alors qu'ils luttent pour survivre, avec un salaire inférieur à la consommation (moins de 0,20$! pers! jour) document DSRP du Ministre du Plan 2005 et une épargne égale à zéro, ils n'ont d'autres choix que la poursuite d'activités qui peuvent, nuire à l'Environnement, aux ressources naturelles dont- ils dépendent et aux conditions nécessaires à la vie elle-même (Bruntdlland, 1981).

Il faut augmenter en RDC une prise de conscience écologique du congolais pour faire face aux problèmes écologiques. Il nous faut un nouveau type d'homme, du citoyen, des reformes politiques, l'accès aux connaissances scientifiques et aux ressources, une distribution plus juste et équitable des richesses au sein des nations et entre elles, un changement de mentalité par une culture écologique ou environnementale. C'est tout cela qui nécessite le cours de notions d'Environnement, devient une matière transversale, imposable à toutes les options et facultés. -

Pour assurer la survie du Congo, il faudrait des citoyens qui, grâce à ce cours, acquerront un état d'esprit enthousiaste et calme, intériorisation de la norme d'internalité face aux externalités Environnementales et convertir l'économie de destruction actuelle en économie de sauvetage.

Ce cours invite l'étudiant à plus d'engagement éco-citoyen, ce dernier doit donc bannir les termes, les déchets, gaspillage, nuisance, pollution, inégalité, pauvreté, faim, famine, ignorance, égoïsme, orgueil, cupidité, avidité.... Spoliation «Mutu moindo akufaka na bamicrobe te », mboka eza na mbanga, mboka eza na crique » -

C'est à travers ce cours d'Environnement et hygiène que l'étudiant apprendra les réalités contenues dans l'idée de RUCKELSHAUS. Il découvrira

- Ce qu'est l'Environnement

- Ce qu'est cette fièvre -

- Pourquoi l'homme est-il un virus dans l'Environnement?

Ce cours est un enseignement au service de L'Environnement. Il permet à l'étudiant de découvrir l'hétérogénéité et la multi dimensionnalité de la réalité « Environnement réservoir de toutes les ressources dont se sert l'homme, mais aussi réceptacle de tous les déchets »

Les notions d'Environnement permettront à l'Etudiant de savoir que de la chambre à l'auditoire, au marché, à l'hôpital, à la bibliothèque, au laboratoire, à l'usine.., Il évolue dans différents types d'Environnement, composés d'éléments spécifiques, ayant de structures caractérisées par l'équilibre fonctionnant et ayant une dynamique et une évolution. (Voir la théorie de l'organisation des systèmes).

Cela étant, la présence humaine doit veiller à la sauvegarde des équilibres qui ont des milliers ou des millions d'années et c par ce comportement écologique appelé culture écologique ou culture verte.

Dépourvues de cette culture l'homme provoque des conflits entre l'Environnement et lui. D'où la nécessité de la protection d'Environnement, car l'Environnement est un bien rare, coûteux à présence fragile et menacé de disparition. Sans la culture écologique, la fièvre prédite par RUCKELCHAUS devient inévitable.

Ainsi, ce cours présente un intérêt évident pour tous les citoyens du monde. On parle aujourd'hui de l'écocitoyenneté d'où il faut pour chaque Etat, une politique de protection de l'Environnement matérialisée par une législation en matière d'Environnement en RD Congo, l'article 53 de la Constitution consacre cette responsabilité et ce droit.

Chaque Etat doit assurer ce que L. SACHS (1992) avait appelé «la gouvernabilité de la terre)> aussi selon l'esprit de Belgrade et Tibillisi, chaque Etat devrait renforcer ses capacités locales et nationales par l'éducation car l'environnement permet de responsabiliser l'homme dans la gestion de sa niche écologique et la gestion rationnelle de son environnement. -

Le fondement de cours est sorte de vaccin que nous cherchons à vous donner à titre de prévention de l'homme « virus », car si notre Environnement a de la fièvre, nous en sommes le « Virus ».

En effet:

o Nous ne soignons pas notre cadre de vie, nous n'avons pas de notions d'hygiène élémentaire, notre de propreté reste vestimentaire et aléatoire, nous cherchons plus à paraître que d'être et se réaliser.

o Nous crachons n'importe où sans pudeur, nous pissons n'importe où sans pudeur

o Nous déféquons n'importe où sans pudeur

o Nous ne gérons pas nos déchets, nous les déplaçons

o Nous construisons mal, n'importe ôù sans normes urbanistiques

o Et de ce que nous faisons, nous nous n'entre tenons pas, la maintenance est nulle

o Nous faisons au quotidien du bruit notre complice, notre compagne et notre coupable. « la théorie de 3C »

o Nous enlaidissons notre environnement créant ainsi une situation de haute entropie et le chaos.

De lors ce virus par son comportement, fait que les conditions d'habilité ne sont plus réunies. En clair l'Air, L'eau, Le sol, Les VEGETAUX, les ANIMAUX et lui-même sont victimes d'altérations diverses ou pollutions.

De ce fait, fa vie perd sa permanence, il ya réduction de l'espace qui n'est plus agréable, l'espace est caractérisé par la médiocrité de l'homme et notre environnement s'exclut presque de la biosphère et devient une véritable « cupidosphere » siège des antivaleurs et des externalités négatives.

C'est sur ce virus donc qu'il faut agir et en urgence. En activant sa citoyenneté et son écocitoyenneté. D'où le triple objectif de cours: LE SAVOIR, LE SAVOIR-FAIRE ET LE SAVOIR-ETRE.

CHAPITRE I ; FONDEMENTS GENERAUX SUL'ENVIRONNEMENT

Il s'agit dans ce chapitre de préciser certains concepts de base en rapport avec l'environnement. Etant donné que le terme ENVIRONNEMENT a été créé, selon certains auteurs tel que DUVINGEAUD, par les écologistes-qui disent que : « l'écologie est la science des rapports entre les organismes et leur environnement »

Aussi, dans la définition de l'écologie proposée par DUVINGEAUD (1974), l'auteur fait remarquer que les êtres vivants sont étroitement intégrés à leur environnement.

De ce fait, dans le cadre de ce cours, il est important d'analyser et de connaitre les divers aspects que recouvre le concept « Environnement »car, qu'on le veuille ou pas, l'homme/sujet de la nature/Environnement/objet sont en relation et engagés l'un et l'autre dans un processus d'échange d'énergie, d'information, de matière,.. .qu'il faut maîtriser.

L'observation de la réalité montre qu'il existe des interactions dynamiques entre l'être humain, les groupements communautaires et la biosphère. Ces interactions, en perpétuelle évolution entre le milieu humain - la culture - le milieu biophysique - la nature - donnent lieu aux milieux aménagés, construits ou d'une façon générale, modifiés. L'environnement comprend les quatre composants suivants:

1. Les facteurs abiotiques du milieu : climat, sol (biotope)

2. Les facteurs biotiques: végétation, faune (biocénose)

3. La population(les êtres vivants)

4. La culture (tout ce qui émane de l'esprit humain)

I. Définition des concepts

1. Environnement

De nos jours, le concept Environnement est très utilisé pour exprimer des réalités souvent différentes. Les discours politiques, religieux et autres sont souvent truffés du terme Environnement. Malheureusement ceci conduit à la confusion.

Pour nous ici, il faut comprendre l'environnement dans sa signification « hommes, ressources naturelles et culturelles » c'est-à-dire l'ensemble des ressources naturelles et culturelles (faune, flore, air, eau, sol, minéraux) et ressources culturelles d'un milieu donné, qui bien gérées concourent durablement au bien être de l'homme. Il faut pour ce faire, capitaliser les interactions entre l'homme mû par sa culture et les ressources ou richesses potentielles.

Ainsi, « Environnement » est un mot qui est d'actualité, .à la mode.

Dans le fait, « l'environnement, c'est tout ce qui nous entoure » dans le temps et dans l'espace, c'est-à-dire le milieu de vie.

L'Environnement « est donc un ensemble, à un moment donné des aspects physiques, chimiques (abiotiques).biologiques et des facteurs sociaux, susceptibles d'avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou à terme, sur les êtres vivants et les activités humaines » -

2. Ecosystème

Un écosystème est un système au sein duquel il existe des échanges cycliques de matières et c'énergie dus aux interactions entre différentes organismes présents (biocénose et leur environnement biotope).

Ainsi, un écosystème est une unité écologique fonctionnelle formée par la biocénose et le biotope, en constante interaction. Un écosystème comprend un milieu, les êtres vivants qui le composent et toutes les relations qui peuvent exister et se développer à l'intérieur de système.

Un écosystème est composé de deux éléments:

Ø La biocénose qui est l'ensemble des êtres vivants

Ø Le biotope qui est le milieu.

Cinq éléments sont indispensables à la vie, on les retrouve à des niveaux variables dans tous les biotopes: l'eau, le sol, l'air, la lumière et la température.

3. Ecologie

L'écologie est la science de synthèse qui étudie les relations entre les organismes vivants et leur environnement. Elle étudie aussi les relations existantes au sein des communautés vivantes.

Pour Frederico Di Castri, l'écologie c'est la science de chacun et de tous les jours. C'est la science des solutions de remplacement spécifiques et réalistes en matière de l'environnement.

4. le changement climatique

Le climat est un facteur qui conditionne la distribution spatiale des êtres, organismes vivant dans la planète. Il peut varier sous l'effet des pollutions atmosphériques: gaz à effet de serre dont les conséquences sont diverses: pluies acides, fontes des glaces, inondations- et autres la conférence de COPENAGUE 2010.)

CHAPITRE II: ASPECTS STRUCTURO-FONCTIONNELS DE L'ENVIRONNEMENT

L'approche analytique permet aujourd'hui de mettre en évidence les éléments constitutifs de l'environnement. Selon les scientifiques, l'environnement est constitué par une dualité d'aspects : d'ure part les aspects naturels, d'autre part les aspects humains.

II.1. Eléments constitutifs de l'Environnement

L'Environnement est constitué par des éléments naturels (physiques) et des éléments humains. Les premiers englobent les aspects physico- chimiques:

· L'eau -

· L'air

· Le sol

· Et les aspects biologiques

C'est-à-dire tout ce qui vit ou survit:

· Flore

· La faune

· Les forêts.... En d'autres termes, l'Environnement est dans sa partie naturelle, composé de cinq systèmes étroitement liés en évolution constante.

o Atmosphère

o Hydrosphère

o Lithosphère

o Pédosphère

o Biosphère

Toutes sont en interdépendance. L'Environnement égale cadre de vie, de travail, d'habitat, fournisseur de ressources, récepteur des déchets. Ce qui est important de savoir, la biosphère peut être considérée du point de vue de l'échelle, l'environnement le plus vaste où il y a la vie (de manière permanente).

La biosphère comprend plusieurs parties dont les écosystèmes constitués de biotopes et de biocénoses. Pour bien comprendre la biosphère, l'environnement, il faut apprendre l'écologie, discipline scientifique dont HAECKEL (1866) est le père.

Dans son livre «Clés pour l'écologie » AGUESSE (1971) a défini l'écologie comme la connaissance de l'économie de la nature, l'investigation de toutes les relations d'un animal à la fois avec son milieu inorganique et organique, incluant par-dessus toutes ses relations amicales et antagonistes avec celles des animaux et des plantes avec lesquels il entre directement en contact.

Selon H. FRIEDEL (1977) «l'écologie, c'est l'économie de la maison terre » c'est une science biologique, naturaliste mais ayant aussi une vocation humaine ou sociale.

Eu égard à sa fonction humaine, l'Ecologie doit veiller:

· A la croissance humaine

· A la production des biens, services et déchets (cela implique l'épuisement des ressources ...)

· A la civilisation du gaspillage -

· A la pauvreté, faim

· Au régime de l'automobile

· Aux nuisances, pollutions

· A l'instabilité climatique etc....

Au stade actuel de son évolution «écologie est la compréhension du rôle dévolu à l'homme dans la biosphère et par conséquent l'obligation de prendre en compte des facteurs aussi impondérables que la perception chez l'homme, de l'environnement ou la qualité de la vie (A. DOYEN, 1983).

Dans la connaissance de l'écologie, il y a des concepts de base qu'il faut intérioriser et s'approprier: -

a) Biosphère

Définie pour la première fois par J.B LAMARK (1744-1820), naturaliste français, la biosphère est selon FRIEDEL, « l'ensemble des lieux où il est possible au moins à quelques espèces, de vivre de façon permanente, de s'alimenter et de se reproduire.

On peut aussi dire que la biosphère, c'est l'ensemble des écosystèmes, c'est un méga écosystème qui comprend:

- L'atmosphère (air)

- L'hydrosphère (eau)

- La lithosphère (roches et sol)

Il comprend aussi

- La lumière solaire

- L'air

- l'eau -

- le sol

Mais également cinq variables fondamentaux:

- Energie

- Matière

- Espace

- Temps

- Diversité

Au-delà de la biosphère, on parle de l'Ecosphère, égale biosphère + haute atmosphère, lithosphère et zones parabiosphériques. Autres terme proches de la biosphère:

- Noosphère (routes, usines, hôpitaux, villas...)

- Technosphère

- Cupidosphère

b) Ecosystème

Un écosystème est un système fonctionnel formé par une communauté vivante intégrée à son environnement. Un écosystème- se compose d'un biotope et d'une biocénose.

Un écosystème est un champ d'action composé d'organismes vivants, de composantes naturelles données de vie et d'éléments techniques, qui sont en interaction pour l'énergie, la matière et l'information, entre eux et avec l'environnement. -

Dans un écosystème, il y a accumulation, transformation circulation et élaboration de la matière. On distinguer des écosystèmes naturels (forêts...) et des anthropo-écosystèmes.

En outre, il existe des micros, méso et macro écosystèmes (marins) voire aérienne et l'écosystème URBS (ville). - Dans un écosystème, on trouve:

Ø Des cycles biogéocliniques

Ø Des producteurs (végétaux verts) appelés autotrophes: Phytomasse

Ø De consommateurs (animaux) appelés hétérotrophes: Zoomasse

Parmi les consommateurs, il existe:

v Les consommateurs primaires appelés phytophages ou herbivores ;

v Les consommateurs secondaires ou carnivores

» Des compositeurs hétérotrophes (bactéries ou champignons

» Des animaux:

- Saprophages qui se nourrissent des substances organiques mortes ;

- Corprophage qui se nourrissent des excréments des animaux, les bactéries et champignons qui s'y développent ;

- Nécrophages, qui se nourrissent des cadavres (les charognards)

» Les chaînes (chaînes trophiques) ou réseaux alimentaires

Les principaux écosystèmes naturels et artificiels dont on parle souvent en matière d'Environnement sont: -

1) Ecosystème Terrestre

- La Sylva ou la forêt (de la forêt dense à la forêt claire ou ouverte)

- L'Alger: ensemble des espaces emblavés en cultures diverses = champs

- Le saltus: lieu de pâturage prairies

- Le désert (y compris la tourcha + iceberg)

- L'URBS + Ville

- L'écosystème industriel = (projet futuriste)

- L'écosystème aérien -

2) Ecosystème aquatiques

- Mers et océans (salées)

- Lacs

- Fleuves

- Rivières

Ces dernier forment l'essentiels des eaux douces qui dans les pays en voie le développement, nécessitent un aménagement écologique et piscicole urgent pour la production de protéines animales qui font défaut. -

c) Biotope -.

C'est le substrat non vivant d'un écosystème ou le support inorganique (sol, eau, air, température, éclatement, facteurs physico-chimique) élément abiotiques on n'y reconnait le climatope, l'hydrotope, édaphotope, pédotope. -

d) Topes

Ce sont les plus petites unités spatiales homogènes.

e) Biocénose -

C'est une communauté vivante où il y a coexistence d'espèces végétales et animales. On n'y reconnaît:

- La phytocénose: les producteurs autotrophes

- La Zoocénose: les consomateurs = héterotrophes

- La biomasse: -

Ø Phytomasse = phototrophes

Ø Zoomasse = zootropes

f) Niche écologique

Selon ELTON (1 925-1926) « la niche écologique désigne à la fois une localisation et une fonction ».

AGUESSE (1971) précise en disant: la niche écologique «c2est la place définie qu'un organisme occupe dans le milieu en fonction de ses comportements alimentaires reproducteurs, territorial», la niche écologique est plus étendue que l'habitat qui signifie l'adresse la niche écologique ajoute l'aspect fonction ou profession.

g) Biome

Un biome est une biocénose majeure, un vaste écosystème de plusieurs milliers de Km2, correspondant à une grande zone, orientée d'Est en Ouest. Les grand biomes sont (RUBEL, 1934, BROCKMAN-JEROSCH, 1935): -

Ø La lignose : formations ligneuses

Ø L'herbose : formations herbeuses

Ø La déserta : désertes

Ø Les plantations

h) Ecotope

Partie de la géo biosphère dont le contenu et la structure sont homogènes et qui se délimite donc par rapport à d'autres entités -

î) Photosynthèse

Phénomène par lequel les plantes vertes grâce à l'énergie solaire transforme la matière inerte en matière organique servant d'aliments à tous les animaux (consommateurs) dont l'homme.

La photosynthèse : production, par les végétaux verts( supérieur, inférieurs, algues par exemple) des substances organiques à partir de substances minérales (eau, gaz carbonique) grâce aux pigments chlorophylliens utilisant l'énergie lumineuse.

N.B. Dans un écosystème, les relations ou les échanges sont symbolisés par:

- Les chaînes alimentaires ou trophiques, ou par les réseaux trophiques

- Les pyramides écologiques.

1. Chaîne alimentaire ou trophique: Chaîne ou représentation qui montre qui mange quoi?

2. Réseau trophique: c'est formé par plusieurs chaînes alimentaires ou trophiques. -

En effet, un prédateur capture en général des proies très variées qui changent au cours de sa vie. En outre, une plante ou un animal peut être consommé par divers prédateurs. Un réseau trophique comprend des niveaux est formé par une catégorie d'êtres vivants qui interviennent dans une chaîne ou un réseau trophique.

En d'autres termes, un même producteur peut servir d'aliment à des herbivores divers. Un même herbivore peut se nourrir de plusieurs producteurs et cet herbivore peut être mangé à son tour par des carnivores variées..., il en résulte une multiplication des chaînes ce qui implique, un réseau.

3. Pyramide écologique: c'est une représentation schématique, synthétique de la structure trophique dont les étages successifs correspondent aux différents niveaux déjà définis

Dans la pyramide écologique à chaque niveau, il y a des pertes. On n'y reconnait:

- Les niveaux trophiques (I, II, III, IV...)

- La fonction écologiques (producteurs, consommateurs:

Ø Herbivores

Ø Carnivores (1,2,3...)

CHAP. III. NOTIONS DE RESSOURCES EN ENVIRONNEMENT

L'Environnement planétaire a un caractère fini, limité et il est le réceptacle des déchets de l'activité humaine et le potentiel, le rØservoir des ressources.

Selon J.J BLACK, cité par D. CHABROL et D. THERRY dans

« Ressources » (in: l'homme et son Environnement, 1976), une ressource « c'est toute composante de l'Environnement nécessaire à un organisme ». Il s'agit de l'énergie de la matière, de l'espace, du temps, de la diversité (biodiversité), de l'air, l'eau, le sol, les végétaux, les animaux, les minerais (métaux), l'homme.

Le sol, l'eau, la flore, la faune, les champs, forment la base éco biologique d'une communauté humaine et nécessitent une exploitation rationnelle, écologique.

N.B. Ce qui est ou n'est pas ressource naturelle dépend de niveau technologique d'une société à un moment donné. La technologie varie dans le temps et dans l'espace.

I. Types de ressources naturelles

Dans l'environnement (surtout naturel), on rencontre des ressources renouvelables (R.R) et des ressources non renouvelables (RNR). La différence entre R.R. et RNR dépend de l'échelle spatio-temporelle dans laquelle on se place.

Ø Toute ressource dépendant d'un stock fini, limité non reproductible n'est pas renouvelable ex: pétrole, minerais...., c'est une ressource rare (ou noble) ;

Ø Toute ressource reproductible, c'est-à-dire les ressources obtenues de la biomasse, est dite renouvelable. Ex: le soleil = RR. Le gisement solaire est inépuisable.

1. Ressource Renouvelable (RR)

Une R.R. est une ressource dont la production est assurée par la nature, l'environnement (ressource produite chaque jour à partir de l'énergie solaire), à l'échelle du temps humain. C'est l'énergie solaire qui assure cette production. Il s'agit de:

· De l'énergie (solaire, éolienne (vent), hydraulique...)

· Des eaux douces

· Des animaux

· Des ressources biologiques aquatiques

· L'air

2. Ressource Non Renouvelable (RNR)

Une RNR est une ressource qui n'est pas produite ou reproduite par l'environnement: -

- la nature

- à l'échelle du temps humain : exemple produit énergétiques:

v Combustibles:

· Solides (houille ou charbon)

· Liquides (pétrole)

· Gazeux (gaz)

v Fissiles (susceptibles de subir une fission nucléaire)

· Uranium

· Minerais

· Matériaux de carrière : sable, calcaire, asphalte....

Toutes les ressources de l'environnement nécessitent pour leur exploitation, rationalité et économie:

- Utilisation rationnelle

- Utilisation économique des écosystèmes

La rationalité implique la notion d'une exploitation réalisée de telle manière qu'en ce qui concerne les RR, l'écosystème dispose de moyens et surtout de temps nécessaires pour:

Ø Soit garder son équilibre, ses productrices

Ø Soit être à mesure de rétablir l'équilibre dans les meilleurs délais, voir une amélioration de sa productivité.

Pour les RNR, la rationalité sous-entend une exploitation effectuée de telle sorte qu'on puisse allonger la durée de vie de leur exploitabilité.

Bref, la rationalité concerne la viabilité, la rentabilité, l'exploitabilité et la durabilité des activités de l'homme, mais sans omettre l'habitabilité du cadre de vie.

Le principe économique exige que les ressources des différents écosystèmes soient exploitées de telle manière qu'on puisse toujours les retrouver en quantité et en qualité. Pour les RNR, on cherche à allonger la durée de vie, la durée d'exploitation la rationalité et l'économie fait aussi appel:

Ø Au management des ressources :

· Economie, substitution, lutte contre le gaspillage

· Production de biens durables

Ø Au recyclage en appliquant la loi de trois « R»

· Réduire

· Recycler - Réutiliser

Ø A la récupération

Les ressources recyclables doivent être récupérées. Pour ce faire, l'homme (producteurs, distributeur, consommateur) doit maîtriser le cycle: -

· Découverte » production » transport » utilisation (consommation) » élimination des déchets: car il est devenu grâce à la science et la technologie le plus puissant facteur de l'environnement. Cela s'appelle « conservation pour le développement (MAB) »

N.B. Dans la biosphère ou dans l'Environnement (MAB) -

· Le fonctionnement est assuré par le soleil

· L'eau est source de vie

· L'air est réserve d'oxygène (02), de Carbonne (C) et d'azote (N2)

· Le sol est le lieu où l'on tire l'essentiel de la substance

3. Fonctionnement de l'environnement ou de la biosphère

L'environnement (ou la biosphère) peut être considéré comme un écosystème formé par l'ensemble biotope et biocénose à travers le fonctionnement, les échanges et les interactions qui se produisent conformément au facteur temps.

On peut ajouter que l'Environnement est un système limité dans l'espace, constitué par l'ensemble des êtres vivants (espèces vivantes) et (e milieu et entre tenant des rapports.

Les rapports qui s'exercent entre l'Environnement et les êtres vivants sont d'ordre :

· Energétique et trophique

· Physique : aérobie, anaérobie

· Chimique : acidiphile, basophile, neutrophile

· Biologique: parasitisme (4,), symbiose (+,+), prédation (+,-), mutualisme (+, +), compétition (-,-), neutralisme (0,0).

N.B. + = favorable

- = défavorable

0 = nul

Il est important de noter que dans un Environnement ou dans Ecosystème, la modification d'une seule des conditions décrites ci-dessus peut bouleverser les conditions de vie de l'ensemble de l'Environnement ou de l'Ecosystème.

CHAPITRE: IV. ECO-CITOYENNETE

« On parle d'épuisement des ressources naturelles et de changement climatique, de l'extinction d'espèces vivantes, de la fonte des glaciers, de la cruauté envers les animaux, le braconnage, de modifications diverses, des pollutions, de nuisances ». Peu importe le sujet, en termes d'écologie et respect de l'environnement, nous sommes en partie responsables.

C'est pourquoi « nous » après tout, on aime la nature, on aime les promenades, les randonnées, les vacances les promenades en campagnes, en forêt et les couchés du soleil au bord de la mer, du fleuve, des lacs, les visites de sites archéologiques (Gbadolite, Kwandelungu, Inga, Lukaya, Goma (volcans), le tourisme, bref «jouir» des bienfaits de la nature.

En effet, nous possédons ce droit, cette chance extraordinaire de pouvoir assister à ce que la nature nous offre plus de merveilles. Ces spectacles à la fois simples, et terriblement vivants, source de vie. -

Mais en tant que citoyens (de cette planète), si nous avons le droit d'apprécier ces merveilles, nous avons aussi le devoir de faire tout ce qui est de notre pouvoir, protéger et prendre soin comme un héritage que nous allons laisser à ceux qui nous succéderons.

Les gestes écologiques d'aujourd'hui nuisent ou construisent l'environnement. « La terre n'est pas un héritage de nos parents, elle est un emprunt que nous faisons à nos enfants »

1. Gestes et actes dans le développement durable écocitoyenneté

La vision du DD est la résultante additionnelle de nos comportements de tous les jours, observables, à partir des gestes et actes que nous posons envers notre environnement en tant que citoyen.

Un citoyen est une personne qui relève de l'autorité et de la protection d'un Etat, et par suite jouit des droits civiques et doit accomplir des devoirs envers celui-ci.

Etre un écosystème consiste à de nos droits de « terriers » et aussi et surtout à prendre acte de nos devoirs à accomplir envers notre environnement, notre nature, notre Biodiversité.

a) C'est quoi l'éco- citoyen?

Par rapport à la norme d'internalité (norme sociétale) l'éco-citoyen est un individu, responsable, loyal et respectueux de l'Environnement. Il s'efforce chaque jour à s'impliquer davantage par des gestes et des actes dans le développement durable. Le respect de l'Environnement au service du développement durable par des éco-gestes (geste écologiques)

L'individu est à la recherche permanente de capitaliser les acquis de la culture dans le domaine de l'environnement par la gestion de la production des « externalités » (déchets, pollution, dégradation, modifications...)

« Le monde ne fonctionne pas autour de nous, ce nous qui fonctionnons dedans »

b) C'est quoi l'éco-geste?

Un éco-geste est un geste qui tient compte des impacts environnementaux. C'est un geste respectueux de l'Environnement, exemple ne pas salir la ville ; boucher les caniveaux, uriner partout ou déféquer dans la brousse.

Ne pas couper les arbres (abusivement), respecter la biodiversité, dénoncer tout citoyen qui porte atteinte à l'environnement: faire du bruit (pollution sonore- abattage des arbres, chasse non autorisée, de feu de brousse ...), l'éco-geste est un geste réparateur, protecteur, conservateur paisible. -

2. Mise sur pied d'un guide de comportement écologique

Il est urgent de diffuser pour la population un code de bonne conduite à respecter avec des pénalités sous forme de régulation des externalités pollueur-payeur.

La notion de DD est complexe. Elle remet en cause nos modes de vie et nos modes de consommation actuels.

Pourtant le développement durable (DD) est la seule alternative possible pour lutter contre les bouleversements écologiques majeurs comme le changement climatique et la perte de biodiversité, permettre l'accès aux ressources naturelles et garantie l'emploi et la cohésion sociale.

Il est donc essentiel que chaque citoyen, chacun de nous s'engage dans ce défi tant au niveau collectif. (L'Etat, collectivités locales, entreprises associations, églises...) qu'individuel.

Il s'agit donc de réfléchir sur les implications de nos gestes quotidiens et d'en mesurer les impacts écologiques et sociaux ce guide doit permettre à tous de mieux comprendre les enjeux du DD et d'adapter les comportements qui s'imposent, grâce pour le cas qui nous concerne à l'éducation environnementale. Le DD a besoin de nous tous. -

3. Agir pour l'environnement et l'humanité

Aujourd'hui, nous avons trois raison d'agir. Tout d'abord, les ressources de la planète s'épuisent du fait d'une surexploitation par les modes de consommation, et de production non-durable. -

Par ailleurs, nos activités provoquent de graves dégradations de l'Environnement: pollutions, érosions, extinctions d'espèces animales et végétales, changement climatique...

Ceci requiert donc la mise en oeuvre et diffusion de la borne information environnementale à la population sur le plan de la planification identification et hiérarchisation des thèmes à traiter.

Dans la série d'identification des besoins d'informations, il faut d'abord cibler les lieux d'exercice des gestions écologiques:

- Les places publiques: les marchés, les écoles, les universités, les ronds-points, les carrefours, les, stades, les jardins, les gares les aéroports, les églises, les rues...

- Chez soi (à la maison): l'intérieur de la maison, la cuisine, les toilettes, la parcelle

- Soi-même: prendre soin de soi -- assainissement, de santé, maternité, voiture propre- veiller aux conditions l'habitation

- Encadrer les activités informelles- par rapport aux mesures d'hygiène

Dans la hiérarchisation des thèmes à traiter, il faut mettre l'accent sur l'écocitoyenneté ou le respect de l'environnement au quotidien.

Ø Au niveau de ménage :

- le tri sélectif des déchets,

- le compostage et verni compostage,

- le bon usage des poubelles

Ø diffusion de l'information sur la gestion écosystème par des gestes simples, gestes faciles qui nécessitent que la volonté de les faire tous les jours: gestion de l'eau, d'électricité, des papiers, des sachets, des épluchures, des balayures.

Diffusion de l'information sur l'usage ou le recours aux énergies renouvelables : exemples l'énergie solaire.

3ème PARTIE : ASSAINISSEMENT

INTRODUCTION

L'environnement est considéré aujourd'hui comme cadre de vie et en tant que cadre de vie, il reste le réservoir de toutes les ressources et le récepteur de tous les déchets.

Cependant, la vivabilité, la viabilité et la durabilité de ce cadre de vie dépendent de la salubrité de l'environnement.

Nos villes sont aujourd'hui menacées parce que l'Etat, les collectivités, la communauté: population et individus ne gèrent pas conséquemment l'environnement. A tel point que dans certaines villes, tel le cas de Kinshasa, de Kananga et ailleurs, les conditions d'habitabilité ne sont plus réunies et la vie perd sa permanence.

L'espace vital, l'environnement, cadre de vie est caractérisé par la médiocrité de l'homme. L'homme apparait comme un virus qui détruit le cadre de vie: insalubrité, pollutions, diverses maladies, sous-développement et pauvreté durable ou chronique.

Pour faire face à ce problème, la RD Congo comme les autres Etats dans le monde, s'efforce en se référant à l'esprit de Belgrade et de Tbilissi (Conférences sur l'environnement) de renforcer les capacités nationale et locale par l'éducation relative à l'environnement.

Seule l'éducation permet de préparer l'individu à sécuriser son cadre de vie par l'acquisition des connaissances et la responsabilité de préserver et protéger l'Environnement.

OBJECTIFS DU COURS

1. Renforcer les capacités des étudiants de 2ème et 3ème graduat de toutes les sections à la salubrité de l'Environnement. Nous partons du principe que vous avez peu de connaissance en matière de salubrité et de l'assainissement.

Ces concepts sont liés aux interactions entre différents composants de l'environnement, y compris l'homme.

2. Comprendre comment un changement dans un composant affecte les autres processus, les lieux et organismes est un élément indispensable pour gérer les problèmes actuels de la salubrité de nos villes et éviter que d'autres problèmes apparaissent, et améliorer notre cadre de vie. Ainsi, la salubrité de l'Environnement concerne les facteurs physiques, chimiques et biologiques exogènes, et tous les facteurs connexes influant sur les comportements.

La notion de la salubrité recouvre l'étude des facteurs exogènes susceptibles d'avoir une incidence sur la santé ainsi que la lutte contre ceux-ci. La salubrité est intimement liée à l'hygiène du milieu. D'où l'exécution actuelle en RD Congo, du Programme National «Village assaini» qui vise à prévenir les maladies d'origine environnementale et à créer un environnement favorabe à la santé de l'homme.

Changer l'homme, c'est pérenniser la salubrité.

PLAN DU COURS

Introduction

Chapitre I: Généralités

I.1. Salubrité

I.2. Assainissement

I.3. Pollutions

I.3.1. Pollution de l'eau

I.3.2. Pollution de l'air

Chapitre II: Domaine d'activités de salubrité

II.1. Eaux

II.2. Excréta

II.3. Déchets solides

Chapitre III: Stratégies à mettre en place

III.1. Sensibilisation:

· Participation

III.2. Mesures d'hygiène:

· Désinfection

· Stérilisation

III.3. La loi de 3 R: Réduire, Réutiliser, Recycler

Conclusion

Références bibliographiques

CHAPITRE I: GENERALITES

I.1. Salubrité

Le mot salubrité nous rapproche de la définition de «l'hygiène et de l'assainissement». Ainsi la salubrité est tout caractère de ce qui est favorable à la santé des hommes. Il s'agit donc d'un état d'un milieu favorable à la santé: hygiène du milieu.

La salubrité signifie aussi l'ensemble des mesures nécessaires pour obtenir une meilleure santé de la population et aussi les mesures pour préserver cet état, donc la salubrité, la propreté. -

Salubrité

La salubrité est donc une action favorable sur l'organisme: air, climat, logement, espace.

Et quand les conditions de salubrité ne sont pas remplies, on parle de l'insalubrité, malsaine et nuisible.

Parler de la salubrité, c'est faire allusion aux mesures d'hygiène et à l'assainissement.

I.2. Assainissement

Selon le dictionnaire Larousse (2010), assainir c'est rendre sain, purifier, ramener à la normale. Sain signifie ce qui ne présente aucune atteinte pathologique ou anomalie. Ce qui est sans danger.

Assainir ici, c'est rendre saines les conditions de vie. Ainsi, l'assainissement est une opération complexe qui s'occupe du traitement des effluents ou des polluants gazeux; liquides ou solides. -

Traiter ou assainir les effluents (sources) gazeux, liquides ou solides polluées, ne signifie pas les faire disparaitre de notre environnement, mais les transformer en une forme moins dangereuse avec éventuel changement de phase.

Par exemple: on épure de l'eau industrielle ou domestique polluée.

On entend pas assainissement, l'ensemble des travaux que doivent effectuer en se conformant aux règles d'hygiène, les particuliers, les collectivités et les pouvoirs publics pour faire «disparaitre dans les agglomérations toutes causes d'insalubrité».

Selon le rapport de la 1ère réunion du comité des experts.de l'environnement tenue en 1950, l'assainissement implique le contrôle de l'approvisionnement public en eau potable, l'évacuation des excréta et des eaux usées, l'élimination des déchets (immondices) et des vecteurs des maladies, des conditions de logement, des aliments et de leur manipulation, des conditions atmosphériques et de sécurité sur le lieu de travail. (Franceys et al., 1995).

Ainsi, l'assainissement recouvre donc les moyens de collecte et d'évacuation hygiénique des excréta et des déchets liquides de la communauté (OMS, 1987). -

Les problèmes d'assainissement proviendraient donc des conditions de vie et ces conditions sont très complexes. Plusieurs facteurs sont à la base de ces conditions de vie.

1) Les habitudes des individus

o La tendance à boire n'importe quelle eau; -

o L'habitude de faire ses besoins en dehors d'une installation sanitaire (toilettes);

o Le manque de la propreté des mains, du corps, de la cuisine;

o La promiscuité et l'habitude de vivre dans les mêmes lieux que les animaux domestiques;

o La tendance à rejeter les déchets n'importe où et faire stagner l'eau où les moustiques peuvent pondre (oedes anophèles ...);

o Et beaucoup d'autres habitudes malsaines:

2) L'état de l'environnement

· L'insuffisance de bonnes sources d'eau potable;

· La présence de nappes d'eau superficielles facilement contaminées;

· Le climat, température élevée, l'humidité;

· La pauvreté du sol;

· Le surpeuplement;

· Les maisons mal construites;

· L'insuffisance des systèmes d'installation sanitaire et de distribution d'eau;

· L'insuffisance de moyens de transport des vivres et de bonnes routes.

Ainsi, rendre les conditions de vie saine, nous avons tous le devoir et la responsabilité de modifier ces habitudes défavorables à la santé (changement de mentalité, changement de comportement), acquérir une culture écologique ou culture verte.

C'est le rôle de l'éducation environnementale, une éducation pour la santé.

· Changer certains aspects de l'environnement pour les rendre plus sains (urbanisation planifiée, égouts, canalisations, caniveaux, collecteurs, stations d'épuration, paysagerie ...);

· Améliorer les conditions de vie: logements, les installations sanitaires, sources et systèmes de distribution d'eau, routes, recours aux énergies renouvelables, planification des villes pour éviter le surpeuplement (contrôle des migrations internes et séjours).

L'assainissement a donc des grandes conséquences sur la santé. Son effet est plus grand que celui de la médecine. La forte diminution de la fréquence des maladies due au manque d'hygiène en Occident) est attribué à l'assainissement et non à l'évolution de la médecine. D'où le recours aux principes de précaution, de prévention.

I.3. Pollution

Il est vrai que le traitement de toutes sortes de déchets qui polluent notre planète Terre, seule habitable, est indispensable pour la protéger.

La pollution est tout ce qui contribue à la détérioration de l'environnement à l'échelle planétaire, continental, national, local ou individuel (ou parfois moléculaire).

I.3.1. Pollution de l'eau

Les mers jouent un rôle essentiel dans l'équilibre écologique naturel en procurant une part fort importante de l'oxygène nécessaire à la vie.

La pollution de l'eau est définie par tout apport résultant directement ou indirectement d'activités humaines, de matières susceptibles d'altérer l'eau dans sa condition ou sa composition de telle sorte qu'elle ne convient plus ou convient moins aux utilisations qui doivent pouvoir en être faites ou qu'elle dégrade le milieu par son aspect ou ses émanations.

L'alimentation d'une région en eau potable évolue en fonction de trois paramètres importants:

1) Rare faction de l'eau douce

Actuellement, 95 % de l'eau se trouve dans les océans et mers. 2 à 4 % d'eau douce gelée dans les pôles (Nord et Sud). 0,5 % dans les fleuves, lacs et rivières.

L'eau atmosphérique constitue le réservoir d'eau potable de la planète. Elle arrose la surface du globe (2 à 3 Cm de chute d'eau en moyenne annuelle) mais les 2/3 tombent sur les océans et mers.

N.B: La RD Congo est l'un des pays le plus arrosé du monde, mais il y a un paradoxe, 75 % de la population n'ont pas accès à l'eau potable et pire encore la consommation des eaux importées est en croissance.

Pour votre information, la pompe qui actionne l'eau atmosphérique est le soleil.

L'action de l'homme sur cette eau ne peut s'exercer que quand elle est tombée et cette situation est impossible à modifier actuellement.

Nos grandes erreurs de gestion ont eu comme résultat final que l'eau coule plus vite qu'auparavant dans les fleuves et dans la mer par suite: d'érosion des sols mal cultivés, erreurs des grands barrages, diminution de la surface d'infiltration (surface étendue des villes, des rues, des autoroutes, aéroports, bref de toutes ces surfaces cimentées ...).

2) Augmentation de la population

L'accroissement de la population, sa concentration dans les villes, l'amélioration de niveau de vie dans les pays développés, entraînent un accroissement des besoins en eau potable, en eau industrielle, en eau agricole et en eau de loisirs (vacances, piscines, pêche, etc.) surtout très important au niveau des villes.

A titre d'exemple, l'usage domestique en eau aux USA remonte à environ 166 litres d'eau par personne et par jour.

En Europe (France) 120 litres par jour par personne. -

En Afrique: plus ou moins 20 litres/jour/personne. L'usage urbain et industriel est variable selon les régions: Elevages, industries, agriculture.

Par suite de la croissance démographique, la concentration des besoins en eau devrait déboucher sur un recyclage incessant de l'eau, tel le cas ailleurs (USA, Europe ...) 50 % des Américains boit une eau qui est passée par un égout industriel ou public.

3) Diminution de la qualité de l'eau, douce

70 % de la population mondiale est mal approvisionnée en eau, 45 % de la population' en ex-Zaïre dans les années 1980, n'avait aucun apport d'eau surveillée. Et aujourd'hui, 75 % de la population n'a pas acceès à l'eau potable.

a. Eaux de surface (rivières, fleuves, lacs) subissent:

o Des rejets industriels multiples, de substances non dégradables, toxiques, de boues d'hydrocarbures, des détergents, des poussières des métaux non ferreux...

o Enrichissement des eaux de surface en engrais chimiques ou autres agents intuitifs: nitrates, phosphates. La croissance des plantes en surnombre dans l'eau qui en pourrissant, consomment tout oxygène (putréfaction), diminution de la transparence des eaux.

o Rejet de substances dégradantes en quantités trop élevées (déchets ménagers, ordures, papeterie ...) et d'eau d'égout ce qui entraîne à coup sûr la diminution du pouvoir auto-épurateur de la rivière est dépassé.

o Possibilités de déversements accidentels dans les eaux: pétrole et autres produits toxiques.

b. Eaux pro fondes et souterraines

Les eaux profondes et souterraines demeurent la source d'approvisionnement de la quasi-majorité de la population rurale. La qualité de ces eaux diminue à cause de:

· Epuisement de la nappe supérieure (nappe aquifère) et pompage des nappes de plus en plus profondes. (Très souvent chargée de sel. Exemple: la nappe aquifère d'Ogallala (USA)).

· Extension des nappes de captage qui se rapprochent des agglomérations et des puits perdus creusés depuis plusieurs années: d'où infiltration des eaux du village ou des eaux industrielles, polluées et parfois acides.

· Infiltration des produits toxiques: cyanure, plomb, et des hydrocarbures (mazout, essence) et épaoudage d'engrais chimiques et pesticides.

I.3.2. Pollution de l'air

On entend par pollution de l'air, toute émission dans l'air, quelle qu'en soit la source de substances gazeuses, liquides ou solides, susceptibles de porter atteinte à la santé humaine, de nuire aux animaux et aux plantes ou de causer un dommage aux biens ou aux sites.

L'assainissement de l'air est différent de celui des eaux par la plupart de ses aspects et pour diverses raisons:

· Il y a toujours de l'air et de qualité plus que suffisante sauf exception lors confinements (anoxie, manque d'oxygène O2) et asphyxie, manque d'air et inhalation du gaz carbonique (CO2);

· Méconnaissance, des effets pervers à long terme de certains polluants sur l'homme ou sur l'environnement: pluies acides, trou d'Ozone

On ne peut pas parler de la pollution de l'air sans faire allusion à l'atmosphère. «Sorte d'océan d'air». D'où parler de la pollution de l'air, revient à dire «la pollution atmosphérique».

A titre de rappel, l'atmosphère est une enveloppe gazeuse qui entoure la terre. En dehors de la vapeur d'eau, quatre gaz composent la majeure partie de l'atmosphère. Il s'agit de l'Azote (N2) 78,08 %, de l'Oxygène (O2) 20,95 %, de l'Argon (Ar) 0,93 % et le dioxyde de Carbone (C02) 0,04 %.

D'autres gaz et particules, dont ceux appelés polluants, entrent dans la composition de l'atmosphère en beaucoup plus en petites quantités.

Les deux gaz atmosphériques les plus importants pour l'homme et les autres organismes, sont le dioxyde de carbone et l'oxygène.

Pendant la photosynthèse, les plantes, les algues et certaines bactéries utilisent le dioxyde de Carbone pour fabriquer des sucres et d'autres molécules organiques, ce processus produit de l'oxygène. -

Pendant la respiration cellulaire, la plupart des organismes utilisent de l'oxygène pour casser les molécules et s'approvisionner en énergie chimique; ce processus produit du dioxyde de Carbone.

L'azote gazeux est un composé important du cycle de l'azote. L'atmosphère produit des services écosystémiques en protégeant notamment la surface de la terre d'un grand nombre de rayons ultra-violets (UV) venant du soleil, en tempérant le climat, et en redistribuent l'eau dans le cycle hydrologique (H2O).

Pollution atmosphérique

La pollution atmosphérique consiste en gaz, liquides ou solides, présents dans l'atmosphère à des taux suffisamment élevés pour porter atteinte à la santé des hommes et à d'autres organismes ou matières. Bien que les polluants atmosphériques proviennent parfois de sources naturelles (comme lorsque la foudre provoque un fou de forêt, ou quand un volcan est en éruption), les activités humaines dégagent toutes sortes de substances dans l'atmosphère et sont les principales responsables de la pollution atmosphérique.

Le fait que la pollution atmosphérique dégagée par l'homme soit concentrée dans les zones rurales où la population est dense est probablement plus significatif, d'un point de vue sanitaire, que la contribution générale de l'homme à la pollution atmosphérique.

Nous allons nous intéresser et énumérer dans ce cours les sept types les plus importants de la pollution atmosphérique du point de vue règlementaire:

1) Les matières particulaires, qui sont constituées de milliers de particules différentes, solides et liquides en suspension dans l'atmosphère: les poussières, les brumes, la suie, le plomb, l'amiante, le sel de mer et des gouttelettes d'acide sulfurique.

2) Les oxydes d'azote, sont des gaz produits lors d'interactions chimiques entre l'azote atmosphérique et l'oxygène quand une source d'énergie, comme le combustible génère des températures élevées. Connus sous l'appellation de NO, les oxydes d'azote sont essentiellement de l'oxyde nitrique (NO), du dioxyde d'azote (NO2) et de l'oxyde nitreux (N20). Les oxydes d'azote empêchent le développement des plantes et quand. on les respire, ils aggravent les problèmes de santé comme l'asthme, maladie qui entraîne une respiration pénible et difficile à cause de la constriction des voies respiratoires.

L'acide nitreux est associé au réchauffement planétaire (l'acide nitreux emprisonne la chaleur dans l'atmosphère et est par conséquent un gaz à «effet de serre» et diminue la quantité d'ozone (O3) de la stratosphère.

1. Les oxydes de soufre, sont des gaz produits par des interactions chimiques du soufre et de l'oxygène. Le dioxyde de soufre (SO2), gaz incolore et non inflammable, ayant une forte odeur irritante, est un oxyde de soufre majeur qui est émis comme polluant atmosphérique primaire.

Un autre oxyde de soufre majeur est le trioxyde de soufre (SO3), polluant atmosphérique secondaire qui se forme quand le dioxyde réagit avec l'oxygène de l'air. Le trioxyde de soufre, à son tour, entre en réaction avec l'eau pour former un autre polluant atmosphérique secondaire, « l'acide sulfurique » et les sels de sulfate, produits dans l'atmosphère à partir des oxydes de soufre font des dégâts sur les plantes, les métaux, la pierre et irritent les voies respiratoires des hommes et d'autres animaux.

2. Les oxydes de Carbone, sont des composés gazeux comme le monoxyde de Carbone (CO) et le dioxyde de Carbone (CO2). Le monoxyde de Carbone, gaz incolore, inodore et sans saveur (goût), polluant atmosphérique le plus produit après le dioxyde de Carbone, est un poison qui altère la capacité du sang à transporter l'oxygène.

Le dioxyde de Carbone, également incolore, inodore et sans saveur, est un gaz à effet de serre; son accumulation dans l'atmosphère est associé au changement climatique de la planète.

3. Les hydrocarbures, sont un ensemble de composés organiques divers qui ne contiennent que de l'hydrogène (H) et du Carbone (C) ; l'hydrocarbure le plus simple est le méthane (CM4). C'est un gaz à effet de serre puissant et est lié au changement climatique de la planète.

Les hydrocarbures de taille moyenne, comme le Benzène (C6H6), sont liquides à température ambiante, bien que beaucoup soient volatiles et s'évaporent facilement. Les hydrocarbures de grosse taille, comme la substance cireuse de la paraffine.

D'une manière générale, les nombreux et divers hydrocarbures ont plusieurs effets, négatifs sur la santé humaine et animale.

4. L'Ozone (O3), est une forme d'oxygène considéré comme polluant dans une partie de l'atmosphère mais aussi comme composant essentiel dans une partie.

Dans la stratosphère qui s'étend de 10 à 45 Km au-dessus de la surface de la Terre, l'oxygène réagit avec les rayons UV provenant du soleil pour former l'Ozone. L'Ozone stratosphérique empêche une partie des UV solaires de pénétrer à la surface de la Terre et par conséquent, nous protéger.

Malheureusement certains polluants générés par les activités humaines (les chlorofluorocarbures (CFC)) entrent en réaction avec l'Ozone de la stratosphère et le décomposent en oxygène moléculaire, O2.

Au contraire de l'Ozone stratosphérique, l'Ozone de la troposphère (couche de l'atmosphère la plus proche de la surface de la Terre) est polluant atmosphérique généré par l'homme. Il est responsable de déclin des forêts et influe sur le changement climatique de la planète.

5. Les toxiques atmosphériques, sont potentiellement dangereux. Il s'agit de: le chlore, le plomb, l'acide chlorhydrique, le formaldéhyde, les substances radioactives et les fluorures.

Ils sont les résultats des activités humaines : boulangeries, distilleries, pressings, fabricants de meubles, stations-services, hôpitaux, ateliers de peintures, automobiles et imprimeries, ainsi que les nucléaires (centrale nucléaire, thermobile, Fukoshima ...).

Ø Les effets de la pollution atmosphérique sur la santé

La pollution atmosphérique nuit aux organismes, réduit la visibilité et attaque des matières comme les métaux, les plastiques, le caoutchouc et les tissus. Les appareils respiratoires des animaux et ceux des hommes, sont particulièrement endommagés par les polluants atmosphériques qui aggravent des maladies comme les maladies pulmonaires chroniques, la pneumonie et les problèmes cardiovasculaires. -

1. Pollution atmosphérique et santé humaine

Une exposition à de faibles taux de polluants comme l'Ozone, les oxydes de soufre, les oxydes d'azote et les particules, provoquent en général une irritation des yeux et une inflammation de l'appareil respiratoire. Il est prouvé que de nombreux polluants atmosphériques détruisent le système immunitaire, augmentant ainsi la vulnérabilité aux infections. L'exposition à la pollution pendant des maladies respiratoires chroniques peut entraîner, plus tard, des maladies respiratoires chroniques comme l'emphysème et la bronchite chronique dissolution possible de certains composés nocifs pour les eaux de pluie et infiltration dans les couches aquifères.

I.3.3.1. Types d'effets de la pollution sur la santé

Les conséquences de la pollution sur la santé peuvent selon les concentrations de polluants être de plusieurs types notamment différents:

1. Effets toxicologiques

Lorsque le ou les polluants sont identifiables, la ou les lésions objectivables sans discussion et leur gravité est proportionnelle à la dose du polluant présent. Par exemple, la pollution d'une rivière par un insecticide (endosulfau) et nombre de poissons morts en aval du point de rejet.

Des telles conséquences de type toxicologique sont peu fréquentes et résultent le plus souvent des circonstances accidentelles. Le lien entre la cause et l'effet y est toujours direct (empoisonnement).

2. Effets épidémiologiques

Lorsque, comme c'est généralement le cas, plusieurs polluants agissent ensemble ou bien lorsqu'ils agissent en même temps que d'autres causes. -

On peut donc décrire un effort des polluants du milieu au niveau épidémiologique, c'est-à-dire d'un grand nombre de personnes.

3. Effets écologiques

Les polluants de l'air, de l'eau ou du sol peuvent exercer une action néfaste sur le milieu en général et la modification du milieu exerce à son tour son effet sur l'homme. Contrairement aux deux ca précédents, l'effet sur la santé ou sur les organismes vivants devient indirect.

Exemple:

Le rejet du S02 par les cheminées ou des feux de brousse peuvent provoquer une acidification des pluies et appauvrir le sol.

La libération d'hydrocarbures incomplètement bruts dans la stratosphère par les avions supersoniques pourrait provoquer une destruction de la couche d'Ozone stratosphérique qui constitue une barrière à l'arrivée des rayons ultra-violets à action érythémateuse (rougeur congestive de la peau, s'effaçant à la pression).

Les concentrations des polluants qui peuvent exercer un effet sur le milieu naturel (plantes, radiation solaire, acidification des pluies...).

4. Effets sociologiques, psychologiques ou sentimentaux

Au-delà des notions de toxicité ou d'effets physiologiques, la nuisance due au bruit, aux polluants de l'aire, de l'eau tient également compte à la façon dont est vécu le déversement dans le milieu naturel ou dans un patrimoine collectif de substances considérées comme étrangères à ce milieu, déchets d'activités humaines plus ou moins biens acceptées.

5. Effets de polluants atmosphériques spécifiques sur la santé

Le dioxyde de soufre et les particules irritent tous deux l'appareil respiratoire, et du fait qu'ils entraînent au rétrécissement des voies respiratoires, ils réduisent la capacité des poumons à échanger des gaz.

Les gens souffrant d'emphysème et d'asthme sont sensibles à la pollution au dioxyde de soufre et aux particules. Le dioxyde d'azote provoque aussi un rétrécissement des voies respiratoires et chez les asthmatiques, une sensibilité accrue au pollen et aux acariens (animaux microscopiques que l'on trouve dans la poussière des maisons).

6. Enfants et la pollution atmosphérique

La pollution atmosphérique est un danger pour la santé des enfants plus que celle des adultes. Les poumons continuent à se développer pendant toute l'enfance et la pollution atmosphérique peut entraver le développement des poumons, rendant les enfants plus vulnérables à des problèmes de santé plus tard dans leur vie.

De plus, un enfant a un taux métabolique plus élevé qu'un adulte et il a besoin de plus d'oxygène. Pour obtenir cet oxygène, un enfant respire davantage d'air (environ deux fois plus d'air par Kilo de poids qu'un adulte).

I.3.3.2. La pollution par les déchets solides

Les dégradations dues à l'épandage sauvage des déchets solides domestiques et industriels n'ont été reconnues que plus récemment encore: ses aspects repoussants, odeurs nauséabondes, incendies spontanés ou non, prolifération des insectes et rongeurs (rats).

CHAPITRE II: DOMAINES D'ACTIVITES DE LA SALUBRITE

II.1. Eaux

L'eau est indispensable à la vie de l'homme dont le corps contient 70%. Il n'y a aucune activité de la vie humaine où l'eau n'intervient pas: l'eau, c'est la vie.

II.1.1 Les problèmes d'eau dans le monde

Les données sur la disponibilité de l'eau au niveau mondial et sur son usage montrent que la quantité d'eau donne sur la planète est suffisante pour satisfaire les besoins de l'homme, même en prenant en compte la croissance démographique. Ces données ne prennent pas en compte ou en considération la répartition des ressources en eau par rapport aux populations.

Ainsi, la consommation d'eau par habitant varie énormément d'un pays à l'autre comme on a eu à le souligner dans les pages précédentes. Cette variation est liée à la taille de la population et les ressources en eau disponibles. -

Par exemple: l'Amérique du sud et l'Asie reçoivent plus de la moitié de l'eau douce renouvelable du monde (sous forme de précipitations (pluies). Même si l'Amérique du sud dispose de plus d'eau par habitant que l'Asie, elle n'a pas la capacité de faire vivre autant de personnes que ce que la quantité d'eau semble indiquer. La plupart des précipitations de l'Amérique du sud tombe dans le bassin de l'Amazone, dont le sol pauvre est impropre à l'agriculture intensive.

En comparaison, parce que la plupart des précipitations en Asie tombent sur une terre qui est propice à l'agriculture, les réserves en eau font vivre un plus grand nombre d'habitants.

Les hommes ont besoin d'eau toute l'année. Dans certains endroits, le ruissellement stable, c'est-à-dire la fraction du ruissellement des pluies disponible pendant toute l'année, est faible même si le ruissellement total-est assez élevé.

Les variations des réserves d'eau annuelles sont un facteur important dans certaines parties du monde. La région du Sahel en Afrique connait des années humides et des années sèches limite les efforts de l'homme pendant les années humides.

Depuis la fin des années 1960, le Sahel a connu une sécheresse continue qui a eu des impacts dévastateurs sur les habitants (la famine), la faune et la flore de cette région.

II.1.2 Le problème d'eau potable

Un grand nombre d'habitants des pays en développement n'ont pas assez d'eau pour subvenir à la plupart de leurs besoins fondamentaux. La ressource en eau existe et seul environ I % de l'eau du globe suffirait pour toute l'humanité; cependant, cette eau n'est pas disponible pour de nombreuses personnes.

Les gouvernements, les Nations unies, la Banque mondiale, les Organisations Non Gouvernementales (ONG) et les organisations locales ou communautaires, sponsorisent tous les projets d'accès à l'eau dans les pays en développement.

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que 1,1 milliard d'hommes n'ont pas accès à une eau potable et qu'environ 2,6 milliards ne bénéficient pas des moyens appropriés pour éliminer les eaux usées et-les déchets fécaux. Ce qui pose un problème criant et aigu de la salubrité.

Ces personnes risquent d'attraper des maladies d'origine hydrique parce que les eaux usées ou les effluents industriels polluent l'eau qu'elles boivent. L'OMS estime que 80 % des maladies humaines résultent du manque d'eau et de la mauvaise qualité de cette eau, car il n'y a pas de réseaux d'adduction d'eau potable et d'assainissement.

Bien que de nombreux pays en développement tel que la RD Congo aient installé ou soient en train d'installer des réseaux d'adduction d'eau, la croissance démographique tend à écraser les efforts fournis pour améliorer cette alimentation en eau (axe social de cinq chantiers): disponibilité l'eau à la population.

Ceci implique d'assurer de manière durable l'approvisionnement en eau. Un approvisionnement durable en eau doit rester l'objectif principal de la gestion de l'eau de très bonne qualité.

L'utilisation durable de l'eau signifie que les hommes doivent éviter le gaspillage d'eau, sa pollution et surtout utiliser les ressources en eau avec parcimonie pour que les générations futures en bénéficient et pour subvenir à tous les autres besoins des écosystèmes de la planète. -

Aborder ou plancher sur la thématique de la salubrité reste pour nous, une réflexion profonde, et une philosophie de mitigation de diverses pollutions d'eau.

II.1.3 Les différents types de pollution de l'eau

La pollution de l'eau est un problème global dont la gravité et la nature varient d'une région à l'autre.

Dans de nombreux endroits, en particulier dans les pays en développement, le principal problème reste la contamination de l'eau par les germes pathogènes. On classe les polluants de l'eau en huit catégories, à savoir:

Ø Les eaux d'égouts;

Ø Les agents vecteurs de maladies;

Ø Les matières en suspension;

Ø Les nutriments minéraux des algues et des plantes;

Ø Les matières organiques; -

Ø Les produits chimiques non organiques;

Ø Les substances radioactives;

Ø La pollution thermique.

Ces huit types ne sont pas exclusifs, par conséquent ne s'éliminent pas. Par exemple: les eaux usées, peuvent contenir des agents pathogènes, des nutriments minéraux d'algues et de plantes et des matières organiques.

Sans entrer en profondeur examinons le cas des eaux usées et leurs sources.

1. Eaux usées

Le rejet des eaux d'égouts dans les cours d'eau pose plusieurs problèmes de santé. Tout d'abord parce qu'elle véhicule des agents pathogènes, des microbes et des parasites; ensuite, l'eau polluée par les rejets d'eaux usées est une menace pour la santé publique.

Les eaux d'égouts génèrent aussi deux problèmes environnementaux sérieux :

Ø L'enrichissement de l'eau en matières organiques ;

Ø La baisse de la teneur en oxygène dissous des cours d'eau.

L'enrichissement ou eutrophisation d'un plan d'eau est dû à la présence à des concentrations élevées d'azote et de phosphore, nutriments des végétaux aquatiques. Des micro-organismes décomposent les matières organiques en dioxyde de carbone (CO2), en eau et en d'autres éléments inoffensifs.

Ce processus de dégradation, connu sous le nom de respiration cellulaire, se fait en présence d'oxygène (aérobie). Les poissons et les autres organismes des écosystèmes aquatiques sains consomment aussi de l'oxygène. Mais la capacité de dissolution de l'oxygène dans l'eau est limitée, et quand un écosystème aquatique contient trop d'eaux d'égouts, les micro-organismes décomposeurs consomment la plupart de l'oxygène dissous. Il en reste peu pour les poissons et autres animaux aquatiques. Quand le taux d'oxygène dissous est extrêmement bas, la faune quitte la pièce d'eau ou meurt.

La quantité de matières organiques présentes dans l'eau se mesure en termes de « Demande Biochimique en Oxygène (DBO) ou Demande Biologique en Oxygène ».

La DBO est généralement exprimée en milligrammes d'oxygène dissous par litre d'eau pendant un nombre de jours précis (5 jours) à une température donnée (DBO5). -

La DBO d'une eau très polluée par des rejets d'égouts est élevée, ce qui signifie qu'il ne reste plus d'oxygène dissous dans l'eau, et les micro- organismes anaérobies produisent des composés malodorants détériorant la qualité de l'eau (l'eau est pourrie et sent très mauvais). -

2. Agents pathogènes

Les agents pathogènes sont des agents vecteurs de maladies ou des organismes infectieux qui provoquent des maladies.

Ils viennent des déchets des individus infectés. Les eaux usées d'une ville contiennent en général beaucoup de bactéries, virus, protozoaires, vers, parasites et autres agents infectieux qui provoquent des maladies chez les hommes et les animaux.

La typhoïde, le choléra, la dysenterie bactérienne, la myélite et les hépatites virales font partie des maladies virales et bactériennes les plus courantes transmises par de l'eau ou de la nourriture contaminée.

Tableau II.1 : Quelques pathologies transmises par l'eau polluée

Maladie

Agent infectieux

Type
d'organisme

Symptômes

Choléra

Vibriocholerea

Bactérie

Diarrhée sévère, vomissement, déshydratation/perte de 20 I

Dysenterie


. Shigelladysenteriae

Bactérie

Infection du côIon diarrhées douloureuses, mucus et sang dans les selles, douleurs abdominales.

Entérite

Clostridium perfringens

Bactérie

Inflammation de l'intestin grêle, anorexie, crampes abdominales,
diarrhée. -

Typhoïde

Salmonella typhi

Bactérie

Migraines, fièvre, perte d'énergie, fièvre, éruption cutanée rose, hémorragie des - intestins.

Hépatite virale

Virus A de l'hépatite

Virus

Inflammation de foie cause une jaunisse, fièvre, nausées, vomissements, anorexie, malaise général.

Poliomyélite

Poliovirus

Virus

Mal de gorge, fièvre, diarrhée, douleur dans les membres et le dos, paralysiè. (moelle épinière).

Cryptosporidiose

Cryptosopodiunsp

Protozoaire

22 jours de diarrhées et des crampes.

Dysenterie amibienne

Entamoebahistolytica

Protozoaire

Infection du côlon diarrhées douloureuses, mucus et sang dans les selles, douleurs abdominales.

Bilharziose

Schistosomasp

Vers plat

Troubles graves du foie et de la vessie, avec sang dans l'urine, diarrhées, faiblesse, douleurs

abdominales.

Ankylostomose

Ancyclostmasp.

Vers nématode

Grave anémie,

bronchite.

A. Principales sources de pollution de l'eau

1. Eaux de pluie

Les eaux de pluie dans leur trajet vers le sol, nettoient l'atmosphère et dissolvent ou entraînent mécaniquement les gaz et particules naturellement présentes dans celle-ci, ou apportées par les diverses pollutions naturelles.

Les eaux de pluies peuvent aussi ruisseler sur des surfaces (végétaux, bâtiments, toitures...) et y dissoudre, entraîne ou arrache divers éléments. -

Les eaux de pluie pourront donc contenir, surtout au début de leur formation:

Ø Des gaz atmosphériques naturelles présents dans l'air: Azote (N2), Oxygène (O2) et dioxyde de carbone (CO2);

Ø Des polluants atmosphériques gazeux provenant de la combustion dioxyde de soufre (SO2), acide sulfurique (SO3), Acide nitrique (NO2) ou des industries ;

Ø Des bactéries banales ou pathogènes :

Ø Des particules dissoutes ou non dissoutes.

2. Sources naturelles

Les eaux superficielles et marines peuvent être naturellement polluées par:

Ø Les écoulements et explosions volcaniques terrestres et marins (gaz, laves, métaux lourds...);

Ø L'érosion éolienne et pluviale des sols ;

Ø La fermentation des végétaux (algues);

Ø Les déjections liquides et solides animales.

Ces diverses sources sont responsables d'apports polluants en particules dissoutes ou non dissoutes (sable, argile ...) en matières organiques, en matières chimiques, en bactéries

Les eaux souterraines peuvent également être touchées par ce type de pollution, mais surtout la dissolution ou l'entraînement des matières constitutives du terrain, pendant la lente infiltration des eaux, qui en définit les caractéristiques.

3. Sources domestiques

Les eaux usées domestiques se subdivisent en:

· Les eaux ménagères (lavage des habits), le lavage des locaux;

· Les eaux vannes: eaux de WC chargées d'urines et matières fécales.

Ø Les eaux ménagères

· Ce sont des eaux de la cuisine qui proviennent du lavage et de la mixtion des fruits, légumes et aliments divers.

Elles contiennent des matières insolubles (terre, sable, débris divers), des sels (cuisson) et des matières extraites des aliments (matières organiques et minérales ainsi que des graisses.

· Ce sont aussi les eaux de salles de bains du lavage de linge et de vaisselle. Elles contiennent également des matières insolubles (terre, salissures diverses) des savons, des détergents, des désinfectants (eau de javel, carbone sodique ...).

A cela s'ajoute les eaux de lavage des locaux, riches en terre, sable et débris divers. Elles peuvent aussi contenir des détergents et des produits à base de chlore ou d'ammoniaque.

Ø Les eaux de vannes

Les eaux vannes sont chargées d'urines et des matières fécales: ces matières fermentent et cette dégradation introduit dans l'eau, des matières nauséabondes et toxiques. Ces matières contiennent en outre, des germes pathogènes, dangereux pour l'être humain.

· Matières fécales

Chez l'homme, le poids de selles par 24 heures est de 150 g et d'environ 350 g en cas d'alimentation végétarienne. Les selles sont riches en eaux: 75 à 80%. Leur PH est proche de la neutralité: 6,2 à 7,2. La composition du résidu sec (25 g de résidu sec) est approximativement la suivante :

· Cellulose:1,20g

· Liquides et insaponifiables : 4,44 g

· Protides : 8,41 g

· Matières organiques diverses : 7,78 g -

· Cendres:3,17g

Les selles ne sont pas stables, les microbes sécrètent des diastases (entymes) hydrolysantes qui transforment l'amidon et la cellulose en glucose, les protéines en acides aminés.

La dislocation progresse ensuite en donnant notamment:

Ø En fermentation acide

· Les glucides: acides lactique, butyrique, propionique, acétique, succinique, etc. + le CO2 (non toxique).

Ø En fermentation basique

· Les protides ont surtout pour origine les produits de desquamation de la muqueuse intestinale ainsi que les cadavres de micro- organismes qui pullulent dans le coecun et le colon.

Ø Les cendres sont formées de phosphates, de calcium (Ca) et magnésium (Mg) surtout.

Ø Urines

Chez l'homme, le volume d'urine en 24 heures est de 1,2 à 1,4 litre par jour, ce qui correspond à un résidu sec de 55 à 70 g.

Le PH est généralement compris entre 5 à 7. La composition du résidu sec-est approximativement la suivante:

Ø Matières minérales:

o Na+ : 5,0 - 6,5g

o K+ : 2,3-3,0g

o NH4 : 0.3 -1.2g

o Ca++ :5.15 - 6.25g

o Mg++ : 0,1- 0,2g

o Cl- : 7,6 - 9,6 g

o S04 : 2,0 - 2,4g

o P034 : 3,5 - 4,1g

Ø Matières organiques:

o Urée (CO(N H2)2) : 25 - 35 g

o Acide hippurique: 0,1 - 2,5 g

o Créatinive: 0,5 -2,5 g

o Acide urique: 0,5 -1,0 g

o Bases puriques : 0,2 - 0,5 g

o Amoniacides, urochrome : 0,3 - 0,7 g

o Acides gras, alcools, glucides : 0,5 g.

4. Sources agricoles

L'agriculture intensive pratiquée dans les régions développées entraîne un risque important de pollution des eaux.

· L'usage souvent abusif des engrais à base de Nitrates et de Phosphates, enrichit les eaux en ces éléments, les algues y croissent et prolifèrent en surnombre. Lors de leur putréfaction, elles consomment l'oxygène dissous, rendront ainsi la vie de la faune aquatique difficile voire impossible.

· L'utilisation des insecticides et herbicides représente un problème majeur de toxicité pour la faune et la flore aquatique et en définitive pour l'être humain.

5. Sources industrielles

Les plus importants polluants d'origine industrielle susceptibles d'être rencontrés dans les eaux sont: les gaz dissous

· NH3: cokeries de la coke (combustible résultant de la distillation de la houille) charbon de terre.

· H2S: dans les raffineries du pétrole, extinction du laitier (sous-produit métallurgique utilisé en cimenterie).

· Matières minérales:

o Non-dissoutes: divers débris: cendres, sable, terre, les oxydes, particules insolubles (sulfite) lors de lavage des gaz de l'industrie métallurgique et fabrication de chaux et du ciment.

o Dissoutes:


· Métaux lourds (plomb ...)


· Bicarbonates, nitrates, nitrites, sulfates, sulfite, chlorures. -


· Phosphates: deneigenge des routes.


· Matières organiques

o Non-dissoutes:

· Huiles, graisses : dans les raffineries de pétrole, dissoutes

· Produits de dégradation thermique (cyanures) lors de raffinerie de pétrole.

· Matières fermentiscibles: industries agro-alimentaires ;

· Pesticides : dans l'agriculture.

B. Mesures de pollution d'eau

1. Demande Chimique en Oxygène (DCO) -

La DCC appelée aussi oxydabilité, c'est la demande chimique en oxygène. C'est une mesure de substances réductrices présentes dans l'eau. L'unité est le mg d'O2 par litre.

En l'absence de substances réductrices minérales (Fe++, NO2, le SO2, = S =), ce sont les matières organiques seules qui réagiront. Ce test donne alors une indication sur la pollution par les matières organiques.

2. Demande Biologique en Oxygène (DBO)

La DBO est la demande biologique en oxygène. C'est la quantité d'oxygène requise pour oxyder les matières organiques bioiégradables (fermentiscibles) de l'eau. L'oxygène nécessaire à cette oxydation est présent dans l'eau à l'état dissous.

La mesure s'effectue sur une eau dont on a déterminé à l'avance la teneur en O2 dissous. On la laisse ensuite reposer à l'obscurité pendant 5 jours (DBO 5) et on mesure alors l'O2 résiduel. La différence entre les deux teneurs en O2 indique la quantité d'O2 qui a réagi avec les matières organiques biodégradables. Ce test donne donc une idée de la qualité de l'eau.

C. Principes des techniques d'épuration (rendre pure)

Six procédés sont utilisés comme techniques d'épuration


· La décantation;


· Le dessablage;


· La coagulation (colloïdes - microflocs);


· La floculation


· La filtration


· La flottation naturelle.

II.2 Excréta

Ensemble des substances éliminées par l'organisme (fèces, urines). Sur le plan de la salubrité la question se pose en termes de comment gérer les excréments ou les excréta.

L'évacuation des excréta est probablement la réponse à la question et l'aspect le plus important au niveau domestique : si les déchets et les eaux usées peuvent être rejetés dans la rue en absence de tout système de gestion, la défécation non contrôlée est une source importante des maladies et du gêne dans la vie quotidienne.

L'UNICEF et l'OMS utilisent l'accès à une latrine améliorée comme indicateur de l'assainissement de base.

Le principal choix pour la gestion des excréta concerne l'évacuation surplace ou à distance. L'évacuation à distance consiste à relier à une toilette soit un réseau d'égout (qui évacue à la fois les solides et les liquides), soit une fosse septique qui retient les solides et évacue les liquides. Ces deux systèmes ont besoin d'une grande quantité d'eau pour fonctionner: plus de 25 litres par jour et par personne d'où leur appellation du système ou méthode à entraînement par eau (chasse d'eau dans les toilettes).

Par ailleurs, l'évacuation surplace consiste à utiliser une latrine située sur une fosse creusée ou surélevée, contenant les matières fécales et laissant éventuellement la fraction liquide s'infiltrer dans le sol si la nappe phréatique ou aquifère est suffisamment loin.

Le problème de vidange se pose alors, pour ce dernier. On parle de méthode sans entraînement des matières.

1. Méthodes sans entraînement des matières

Elles comprennent plusieurs types d'installations mais nous en retiendrons les plus usuels


· Le cabinet à fosse simple; -


· Les latrines à trou foré ou fosse arabe;


· Les latrines améliorées à fosse ventilée;


· Les latrines à siphon hydraulique.

A. Latrines à fosse simple

Les latrines à fosse simple sont le type le plus classique, mais aussi sans doute, le plus répandu, surtout en milieu rural. Il s'agit d'une fosse creusée dans le sol souvent renforcée dans sa partie haute afin d'éviter l'effondrement des latrines; la fosse est recouverte de branchages et de terre pour les modèles simples, ou d'une dalle de béton percée d'un trou si les moyens le permettent.

S'il s'agit du type des latrines les plus simples, il permet déjà un bon contrôle des maladies liées aux excréta pour peu qu'un entretien régulier soit effectué.

Les odeurs et les mouches continuent de poser des problèmes. Par ailleurs, la durée de vie conseillée d'une latrine à fosse simple non vidageable est de 5 à 10 ans.

La durée d'une fosse vidageable (simple ou fosse double alternance à est d'au moins deux ans.

B. Latrines à trou foré

Elles sont semblables ou similaires aux latrines à fosse simple mais, au lieu d'une fosse d'environ 1 m de diamètre, disposent d'une fosse plus étroite, forée de façon mécanique. Cette façon de faire a de nombreux inconvénients

o Risque d'effondrement des parois;

o Odeurs plus présentes car les excréments peuvent rester accrochés aux parois;

o Remplissage plus rapide même si le trou est profond;

o Contamination plus facile de la nappe. phréatique. -

Ce type est employé en cas d'urgence humanitaire, car il est relativement rapide à creuser.

C. Latrines améliorées à fosse ventilée

Les latrines améliorées à fosse ventilée appelée « V.I.P » c'est une amélioration du type de latrine à fosse simple, développé en Afrique du Sud (Afrique Australe). Il consiste à ajouter une ventilation de la fosse à l'extérieur (le plus souvent sous la forme d'un tuyau de PVC 4) surmontée d'une grille anti-insectes.

Ces latrines permettent un bien meilleur contrôle des odeurs et des mouches, mais exige une construction de meilleure qualité et davantage d'entretien.

D. Latrines à siphon hydraulique

Ces latrines sont les plus simples des latrines à fosse humide, par rapport aux latrines à fosse simple. Elles consistent simplement à ajouter un siphon à la dalle.

Le siphon permet de stopper les mauvaises odeurs et les insectes et assure donc de meilleures conditions hygiéniques.

Il suffit de deux à trois litres d'eau pour évacuer les matières. Ce genre de latrine est adapté aux endroits où les gens utilisent de l'eau pour le nettoyage anal, les objets volumineux ne pouvant pas passer. Il faut également disposer d'une alimentation suffisante en eau, difficile à trouver dans les zones arides, rurales et mal desservies.

2. Méthodes avec entraînement de matière par eau

Comme défini plus haut, il s'agit du:

ï Fosse septique;

ï Tout à l'égout.

A. Fosse septique

Une fosse septique est une chambre de décantation enterrée étanche (qui ne laisse pas passer l'eau) qui reçoit les eaux vannes par un tuyau de chute dans lequel débouche la plomberie de l'habitation ou autre bâtiment. Les eaux vannes sont partiellement traitées dans la fosse par la séparation des matières solides qui forment un dépôt boueux et des flottants. L'affluent sert de la fosse par un puisard et imprègne le sol voisin.

Le système fonctionne correctement lorsque le sol est perméable, non saturé d'eau et à l'abri des inondations, à condition qu'on retire périodiquement le dépôt afin qu'il ne finisse pas par occuper une partie trop importante de la fosse. Ce système a l'avantage de donner à l'usager la commodité, mais coûte cher.

B. Tout à l'égout

L'évacuation des WC et autres types d'eaux usées, se fait par réseau d'égouts qui les amène soit à une station de traitement, soit directement à la mer ou à un cours d'eau Ce système présente l'avantage d'éviter les nuisances au voisinage du logement et les affluents traités peuvent servir à l'irrigation, mais il faut une infrastructure efficace qu'il faut entretenir.

Pour qu'une technique d'élimination des excréta soit acceptable, elle doit remplir six conditions suivantes

ï Elle doit contenir les excréta dans un endroit; -

ï Elle ne soit pas représenter une attraction pour les mouches;

ï Elle ne doit pas être une source de pollution pour les points d'eau;

ï Elle doit être accessible aux usagers;

ï Elle doit garantir un minimum d'intimité;

ï Elle doit respecter les habitudes de la population.

Un facteur supplémentaire qui intervient, c'est le nombre des personnes utilisant la latrine ou les toilettes, on parle alors de latrine publique pour usage non restreint et éventuellement payant ainsi que les vespasiennes (urinoirs publics), et de latrine privée ou familiale quand elle est destinée à un seul foyer.

Il est recommandé pour un bon Lisage et l'entretien des latrines, ce qui suit:

ï Rejeter le papier hygiénique dans la latrine;

ï Fermer la porte des latrines pour ne pas laisser entrer les animaux;

ï Se laver les mains à l'eau et au savon après avoir utilisé les latrines ;

ï Ne pas rejeter le détergents ou des produits chimiques dans les toilettes pour ne pas perturber la fermentation;

ï Laver le siège régulièrement.

3. Emplacement des installations sanitaires -

En ce qui concerne l'emplacement des installations sanitaires et leur système d'évacuation des excréta, par rapport aux sources d'approvisionnement en eau, il y a lieu d'observer et de suivre certaines règles:

a. Eviter de placer des latrines ou autres installations d'évacuation des excréta en amont des puits

b. Il faut prévoir entre les puits et les latrines ou autres installations d'évacuation des excréta, une distance d'au moins 15 mètres;

c. Le fond de latrine doit être situé à 1,5 m au moins de la nappe aquifère, à condition que le sol soit homogène

d. L'emplacement doit être sec, bien drainé et situé au-dessus de niveau des crues.

4. Critères d'un bon système d'évacuation

Un bon système d'évacuation des excréta doit satisfaire aux conditions suivantes :

a. Le sol superficiel ne doit pas être contaminé;

b. Il ne doit y avoir contamination d'aucune eau souterraine;

c. li ne doit y avoir aucune contamination d'eau de surface;

d. Les excréta ne doivent pas être accessibles aux animaux, en particulier aux mouches;

e. Les excréta récents ne doivent pas être manipulés;

f. Il faut prévenir les odeurs et l'aspect mal propre;

g. L'installation adoptée doit être simple et peu coûteuse de construction et d'usage.

L'observation de ces règles entraîne d'autres considérations qui peuvent être d'ordre technique, humain et économique.

De plus, un facteur important est l'acceptation par les habitants du type d'installation.

5. Voies de transmission des pathogènes liées aux excréta

On peut distinguer cinq catégories de maladies ou voies de transmission des pathogènes liées aux excréta. -

1) Transmission féco-orale

Les agents pathogènes sont transmis par contamination directe et domestique (mains, eau, aliment et objet contaminés par les excréta).

Les pathogènes peuvent être des virus, des bactéries et des protozoaires. La liste des maladies féco-orales est importante, on y retrouve des diarrhées, la fièvre typhoïde, le choléra, l'amibiase.

2) Les helminthes (vers) transmis par le sol.

Les oeufs d'helminthes ont une période de latence ou période entre le moment où ils sont secrétés et le moment où ils deviennent potentiellement infectants.

Cette transmission a lieu par la contamination du sol et des cultures. Il s'agit principalement des ascaris, des ankylostomes, etc. -

Les mesures à prendre consiste à éliminer les excréta en général ou leur traitement avant l'utilisation comme engrais sur les cultures.

3) Le tænia du boeuf et du porc

Les bovins et les porcins sont les hôtes intermédiaires dans la transmission du tænia et le cycle de transmission a lieu par la contamination des sols et des fourrages, puis l'ingestion de viandes mal cuites.

Comme solution : élimination des excréta, traitement avant l'utilisation comme fertilisants; la cuisson et l'inspection de la viande.

4) Les helminthes basés dans l'eau

Les oeufs excrétés de cette catégorie d'helminthes passent une partie de leur cycle de vie dans un ou plusieurs hôtes intermédiaires aquatiques (escargots, crustacés, poissons) avant de devenir infectant pour l'homme.

Exemple les schistosomiases.

Les mesures de contrôle visent l'élimination des excréta, la lutte contre les hôtes intermédiaires (escargots ...), la réduction des contacts avec l'eau potentiellement contaminée, enfin, la cuisson correctes des poissons et des plantes aquatiques.

5) Les maladies liées aux excréta et transmis par les vecteurs

On y trouve les maladies de catégorie 1 à 5 pouvant être transmises par les insectes (mouches) et les maladies transmises par les moustiques proliférant dans les eaux stagnantes ou polluées.

6) Mode de transmission des maladies par les excréta

L'homme est le pire ennemi de ses semblables « c'est un virus pour l'environnement », souvent par ignorance, il contribue à la propagation des maladies d'origine gastro - intestinale, étant le réservoir de la plupart de ces maladies, lesquelles causent des pertes énormes par mort ou débilité alors qu'elles peuvent être jugulées par un bon assainissement et en particulier par une évacuation salubre des excréta.

Schéma de transmission de la maladie à partir des excréta

7) Traitement et valorisation des excréta

Tout d'abord, les excréta sont traités ensemble par un processus naturel de décomposition de la matière organique. Le compostage est un processus complexe durant lequel les matières organiques et minérales sont transformées par des micro-organismes. Ces micro-organismes ont besoin d'oxygène pour travailler.

Le processus de compostage est donc un processus aérobic. Le taux d'humidité est également un paramètre important. Le produit final est le compost. C'est un produit sain et stable. « Sain », car les germes pathogènes ont été détruits et se retrouvent sous forme assimilable par les plantes.

Le compost peut être utilisé comme amendement pour améliorer la structure du sol. C'est une excellente alternative à l'usage d'engrais artificiel.

Actuellement, on peut recourir à une nouvelle approche: « Approche écosan » qui consiste à utiliser les « fèces » et les urines des humains comme fertilisant par hygiénisation à la place des fertilisants chimiques qui coûtent cher en devises (importations). Elles ont la même teneur ou éléments nutritifs: (NPK) Azote, phosphate, et potassium.

D'autres recherches visent la production de biogaz à partir des excréta, comme énergie du futur.

II.3. Déchets solides

La production de déchets solides est la résultante des activités humaines, et une conséquence inévitable des économies industrielles et des hautes technologies. Ce problème concerne tous les pays. De nombreux produits qui pourraient être réparés ou valorisés sont tout simplement rejetés. D'autres, comme les serviettes en papier et autres qui ne servent qu'une fois (usage unique) sont jetés. Les emballages rendent les produits plus attractifs et donc plus faciles à vendre et les protègent également. Néanmoins,, ils participent à l'accumulation des déchets. Personne n'a envie de s'intéresser aux déchets, mais toujours est-il que c'est un problème de société moderne (nous produisons sans cesse des déchets et les lieux pour les éliminer de manière sûre et respectueuse pour l'environnement sont limités).

II.3.1. Différents types de déchets solides -

a) Les déchets municipaux:

Ce sont tous les déchets collectés par les villes ou municipalités: les ordures ménagères, les déchets des bureaux, du commerce, de l'artisanat, des écoles, des hôpitaux, des prisons, d'autres établissements commerciaux et institutionnels.

Ce type des déchets est un mélange hétérogène composé essentiellement de papiers-cartons, de déchets verts, de plastiques, des déchets alimentaires, des métaux, de caoutchouc, de textiles, de bois et de verre.

Les proportions des principaux types de déchets dans ce mélange varient avec le temps.

De nos jours, les déchets contiennent plus de papiers et de plastiques qu'auparavant. (Exemple: la sachetisation de la ville de Kinshasa). -

b) Les déchets non municipaux

Ce sont des déchets générés par l'industrie, l'agriculture et l'exploitation minière. Ils sont produits en plus grandes quantités que les déchets municipaux (10 % industries, 13 % agriculture, 2 % municipalités, 75 % des matières inertes, déblais et gravats).

II.3.2. Comment se débarrasser des déchets solides

On a longtemps considéré les déchets comme des matériaux qui ne servent plus et qu'il faut jeter. Ce qui a créé et continue à créer en RD Congo la présence des décharges sauvages, lieux insalubres et malodorants dans lesquels les vermines porteuses de maladie, les mouches et les rats prolifèrent.

En plus les déchets biodégradables émettent du méthane (gaz) dans l'air environnant lors de leur décomposition, et les feux polluent l'air à cause de leurs fumées âcres et noires.

Les affluents liquides qui suintent et qui s'infiltrent à travers les déchets entassés finissent par s'introduire dans le sol, les eaux de surface et les eaux souterraines.

Les produits dangereux dissous dans les lixiviats (liquides qui s'infiltrent à travers les déchets) et gaz résultant de la décomposition des matières fermentescibles contaminent le sol et l'eau.

Il existe quatre façons de se débarrasser des déchets:


· Le rejet (poubelles - décharges contrôlées);


· L'enfouissement (enterrer);


· L'incinération (brûler);


· Le compostage.

CHAPITRE III : STRATEGIES A METTRE EN PLACE -

La réalité des pratiques, des apports diffus ponctuels, parfois de qualité, attitudes, comportements, mentalités, qui ne constituent pas une éducation construite à l'environnement et à la salubrité, nous incite aujourd'hui à sensibiliser la population et surtout à revisiter les programmes des cours dispensés à différents niveaux. -

Insérer l'environnement dans les programmes disciplinaires avec des contenus plus ou moins construits selon les matières et les niveaux nous semble impératif dans la recherche de l'atteinte des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et le développement durable en aval. -

L'éducation environnementale reste donc une condition suffisante, incontournable, nécessaire et utile à la maîtrise des impacts environnementaux observés dans, notre milieu de vie, notre riche écologique.

Les stratégies à mettre en place pour l'intégration de la communauté à participer à son développement en conformité avec les exigences écologiques, économiques et sociales, devraient être:

o L'action éducative intervenant au niveau affectif, cognitif et de l'action d'une façon progressive et continue; -

o La mise en place d'un système dont structure respecté les limites et la capacité de charge de la nature. Une économie durable utilise les sources énergétiques renouvelables, elle connait le recyclage et la réutilisation des produits;

o La promotion de l'éducation, de la sensibilisation du public;

o L'intégration de l'éducation de l'éducation environnementale au DD (Développement durable) dans les programmes des cours, à tous les niveaux;

o La diffusion d'un guide d'éco-citoyenneté et la culture écologique ou culture verte.

III.1 Mise en oeuvre des outils pédagogiques

III.1.1. Programmes et mis en oeuvre à la maternelle

L'éducation environnementale pour la petite enfance se concentre sur l'exploration de la nature par la méthode euristique (découverte) et sur le plaisir que les enfants peuvent y trouver, guidés et accompagnés par des adultes responsables. Il s'agit de mener:

· Des expériences simples;

· Des expériences positives;

· Provoquer l'engouement et respect de la nature chez l'enfant graduelle. Insérer dans la trousse scolaire de l'enfant, la place de l'eau dans la vie, son importance sur le plan de la salubrité et sur le plan de la propreté et de l'hygiène, apprendre à l'enfant à ne pas gaspiller l'eau et de la façon de la protéger et de la conserver.

· Des saynètes pour capturer l'attention de l'enfant, et à intérioriser son rôle en cette matière, et dans la société. -

Plusieurs axes pratiques sont envisageables:

· Visites des parcs nationaux, jardins et sites touristiques protégés;

· Excursions avec animations et jeux précis du respect de l'environnement;

· Hygiène corporelle et hygiène de l'habitat, l'accent devrait être mis sur la gestion des déchets. Que faire des déchets produits par des enfants? La maison, à l'école, sur la rue, où les rejeter? L'usage des poubelles et l'usage des toilettes propres.

· Colonie des vacances planifiée et encadrée, tout autour de la nature: arbres, animaux, oiseaux, poissons ..., l'amour de la nature comme réserve des ressources et réceptacle des déchets.

C'est en apprenant à aimer la nature, le paysage, bref l'environnement que l'enfant internalise le comportement responsable, et s'engage.

III.1.2. Programmes et mise en oeuvre au primaire

A ce stade, on renforce les prérequis de la maternelle relatifs à l'amour de la nature par des pratiques et évaluations. Cette approche va dans le sens de « découvrir le monde ». « Connaissez-vous votre environnement? ».

Elle inclut donc dans ses objectifs des compétences qui peuvent être considérées comme l'environnement:

o Etre capable de « lire » en comprenant la description d'un paysage (connais-tu mon beau village)?

o Distinguer ce qui est mauvais (pollution) et ce qui est bon (salubrité);

o Savoir retrouver le rôle de l'homme dans la transformation de la nature et sa préservation.

Ici, l'objectif demeure toujours l'amour de la nature, plus la préservation (conservation, protection) de cette nature par un comportement respectueux de l'environnement.

III.1.3. Programme et mise en oeuvre au Secondaire

Au secondaire, la partie « sciences naturelles, expérimentales et technologiques » constituent les cours d'accueil qui devrait intégrer au chapitre ou sous-chapitre, « éducation, l'environnement », présenté comme transdisciplinaire, relié à l'éducation civique et à la citoyenneté parmi les objectifs figurés.

« Avoir compris et en retour, le rôle et la place des êtres vivants dans leur environnement, les facteurs biotiques et les facteurs abiotiques ainsi que les attributs de l'environnement.

On constate cependant qu'au-delà du vide dans les programmes en cours, l'éducation à l'environnement ne figure que dans une vision de l'étude du milieu et non cours ou chapitre général, ce qui aurait affirmé son importance et son caractère transversal.

Et pourtant, dans les programmes du secondaire, de nombreuses disciplines devraient être concernées par l'environnement à des degrés divers selon les niveaux et les facultés ou sections.

A ce titre, plusieurs disciplines sont de référence : -


· La biologie;


· La chimie minérale;


· La physique;


· La géographie; -


· Les sciences naturelles (botanique);


· L'éducation civique ou l'éducation à la citoyenneté;


· L'économie politique;


· La sociologie.

Ainsi l'enseignement de l'environnement d'importances variable selon les niveaux peut constituer l'ossature du programme de 5eme et de 6ème secondaire autour par exemple de la gestion des déchets et la gestion de l'eau, l'étude des maladies environnementales tel que le paludisme (malaria), la fièvre typhoïde, les verminoses ... en état endémique dans nos milieux.

Après le secondaire, l'élève doit être convaincu d'aimer la nature, de la préserver, et de la conserver, comprendre le comportement prédateur, agresseur et polluent de l'homme et interpréter les conséquences.

Et l'image de nos sites universitaires serait moins flouée par l'insalubrité. A ce stade, les élèves doivent être incités à l'élaboration des projets (mini-projets) en tant qu'outils pédagogiques, et parfois être associés dans les projets de développement communautaire, urbain ou rural.

III.1.4. Programme et mise en oeuvre au niveau supérieur et universitaire.

Aujourd'hui les Directives n°012 et 013 relatives à la gestion académique du ministre de l''ESU, viennent de répondre aux questions toujours posées: pourquoi l'environnement n'est pas dispensé dans toutes les facultés ou sections ? Ou faudrait-il entrevoir une réforme de programme dans ce sens?

Selon ces directives, l'enseignement de l'environnement devient un impératif auquel la RD Congo, fortement en retard doit intégrer dans son système éducatif ou non. -

En effet, l'environnement constitue un domaine fondamental, transversal, qui implique que l'on croise l'apport des disciplines.

La dimension éducative implique le développement de qualités associées à la culture verte : lucidité et exeroice de l'esprit critique, sous la responsabilité individuelle et collective, conscience d'une solidarité face à notre environnement, cadre de vie.

III.2. Mesures d'hygiène

III.2.1. Désinfection et stérilisation -

1. Désinfection

La désinfection qui est l'une des stratégies de base en matière d'hygiène, consiste à détruire les agents infectieux au moyen de produits chimiques ou des procédés physiques (chaleur, rayons gammes, rayons ultraviolets UV).

Elle est applicable à l'homme (désinfection de la peau, d'une pluie) ou à son environnement (désinfection d'un local, d'une habitation de l'eau, du linge, d'un matériel chirurgical) par la technique de stérilisation, soit par l'ébullition, soit par autocloure, soit par l'étuve du Dr. Poupinel : le Poupinel

Par ailleurs, la première règle ou hygiène est de désinfecter du matériel propre, lavé avec du savon, car l'action mécanique du lavage et du nettoyage est primordiale.

La désinfection chimique fait appel à des désinfectants ou à des antiseptiques (appellation réservée aux produits destinés aux tissus vivants comme la peau, les muqueuses).

2. Stérilisation

La stérilisation qui est une opération qui consiste à tuer les organismes vivants (microbes et agents pathogènes) et utile lorsqu'on veut obtenir la disparition totale et définitive des germes infectieux.

Elle est donc indispensable en chirurgie (au niveau du bloc opératoire) et lors de soins médicaux particuliers, directes ou indirectes. Le procédé le plus fréquent est le chauffage à haute température en milieu humide, vapeur humide (autoclaves), vapeur sèche (Poupinel).

Le matériel ainsi stérilisé est ensuite conservé en l'état dans un emballage hermétique. D'autres matériels sont stérilisés au moyen d'un gaz, tel l'oxyde d'éthylène.

III.2.2 Loi de 3 R: Réduire, Réutiliser, Recycler

1. Réduire la quantité des déchets

La réduction des déchets, doit se faire à la source: réduction à la source c'est une technique de gestion des déchets selon laquelle les produits sont conçus et fabriqués pour diminuer, le volume des déchets solides et la quantité de déchets dangereux dans le flux des déchets solides. Elle peut se réaliser de plusieurs manières.

Par exemple, pour réduire la quantité de déchets, nous pouvons acheter des produits avec un minimum d'emballages et qui durent plus longtemps ou sont réparables. Les consommateurs peuvent également diminuer leur consommation de biens divers pour réduire les déchets. Il reste encore beaucoup à faire dans le domaine de la réduction des déchets et du réemploi des objets : papier, ferrailles, plastiques, bouteilles.

2. Réutiliser les produits

Un exemple de réutilisation est celui des bouteilles en verre (BOUKIN), soit une réutilisation après lavage et stérilisation soit par la fonderie.

3. Recycler les matériaux

Il est possible aujourd'hui de valoriser, c'est-à-dire récupérer et de réutiliser de nombreux matériaux que l'on trouve dans les déchets : tri, recyclage, compostage.

CONCLUSION

Toute démarche vers la salubrité constitue une garantie pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement d'ici 2015.

Elle permet de garantir: la sécurité écologique, la sécurité économique, et la sécurité sociale.

Elle invite donc une attitude de responsabilité de l'homme en tant qu'éco-citoyen vis-à-vis des attributs de l'Environnement: Réservoir des ressources et réceptacle des déchets. « Changer l'homme, c'est pérenniser la salubrité ainsi que les conditions d'habitabilité et la permanence de la vie ».

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. ANONYME, 1991, Environnement, Encyclopedia Universalis, Editeur à Paris, T.5

2. BARBAUT, R, 1990, Ecologie Générale, Ed Masson et Cie, Paris

3. BASILA, l.M; 2009, Notes de cours d'Hygiène et Assainissement, G1, ASS, ISTM/Kinshasa

4. BASILA, l.M; 2009, Education Environnementale dans les enjeux du développement durable à Kinshasa-Thèse de doctorat, CHAIRE/UNESCO, Université de Kinshasa -

5. BEAUCHAMP, A, 1993, Introduction à l'Ethique de l'Environnement, Ed. Pauline, Paris

6. BEAUX, J.F, 1998, l'Environnement, Nathan, Paris

7. BINZANGI, K, 2010, notes d cours des notions générales de l'Environnement, UPN, Kinshasa

8. DUVINGNEAUD, P, 1980, Synthèse Ecologique, Ed. Dom, Paris

9. DOYEN, A et TIBERSAR, A, 1983, Environnement et Développement Eléments pour un débat, ISEA-ENDA, Dakar

10. LEBRETON, P et SAMUEL, P, 1976, Ecologie, in: l'homme et son Environnement, CEPL, PARIS

11. SACHS, I, 1976, Economie et Ecologie, in: l'homme et on Environnement, CEPL, Paris

12. WILKE, R, 1996, L'Université doit soigner l'Ecologie

13. BERNARD ET GENEVIEVE, 1984, Dictionnaire médical, éd. St. Paul, Kinshasa.

14. DUCAN, 1994, Low Cost Urbain Sanitation, New York.

15. GARRISON, 1979, Manuel de l'équipe sanitaire, éd. Saint Paul, Kinshasa.

16. LANOIX JN ET MLROX, 1976, Manuel du technicien sanitaire, Genève.

17. Médecins sans frontière, 1994, Technicien sanitaire en situation précaire, Paris -

18. SANDY C ET FEACHER R, 1993, Environnemental Heait engineering in tropics, New York

19. WAGNER EG ET LAVOIX JN, 1960, Evacuation des Excréta dans les zones rurales, et les petites agglomérations, Genève.

TABLE DES MATIERES

1ère PARTIE : HYGIENE 1

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I: PRINCIPES GÉNÉRAUX DE L'HYGIÈNE 2

1. Prévenir les maladies liées aux activités humaines 2

2. Agir sur les facteurs de risque 2

3. Prévention des maladies transmissibles et lutte contre les épidémies 3

4. Prévention des maladies sexuellement transmissibles 5

CHAPITRE II: HYGIÈNE ALIMENTAIRE 7

1. Prévention contre les infections alimentaires 7

2. Choix des aliments 8

3. Hygiène de l'eau 8

4. Hygiène de vie 9

CHAPITRE III : L'HYGIENE EN SANTE PUBLIQUE 10

HYGIENE HOSPITALIERE 10

a) Infections nosocomiales 10

b) De nombreux vecteurs 10

1. Mesures d'hygiène en collectivité - 11

2. Mesures préventives d'hygiènes 13

2ème PARTIE : ENVIRONNEMENT 17

INTRODUCTION 17

CHAPITRE I ; FONDEMENTS GENERAUX SUL'ENVIRONNEMENT 22

I. Définition des concepts 22

1. Environnement 22

2. Ecosystème 23

3. Ecologie 24

4. le changement climatique 24

CHAPITRE II: ASPECTS STRUCTURO-FONCTIONNELS DE L'ENVIRONNEMENT 25

II.1. Eléments constitutifs de l'Environnement 25

CHAP. III. NOTIONS DE RESSOURCES EN ENVIRONNEMENT 33

I. Types de ressources naturelles 33

1. Ressource Renouvelable (RR) 33

2. Ressource Non Renouvelable (RNR) 34

3. Fonctionnement de l'environnement ou de la biosphère 36

CHAPITRE: IV. ECO-CITOYENNETE 37

1. Gestes et actes dans le développement durable écocitoyenneté 37

2. Mise sur pied d'un guide de comportement écologique 39

3. Agir pour l'environnement et l'humanité 39

3ème PARTIE : ASSAINISSEMENT 41

INTRODUCTION 41

OBJECTIFS DU COURS 41

PLAN DU COURS 43

CHAPITRE I: GENERALITES 44

I.1. Salubrité 44

I.2. Assainissement 44

I.3. Pollution 47

I.3.1. Pollution de l'eau 47

I.3.2. Pollution de l'air 50

I.3.3.1. Types d'effets de la pollution sur la santé 54

I.3.3.2. La pollution par les déchets solides 56

CHAPITRE II: DOMAINES D'ACTIVITES DE LA SALUBRITE 57

II.1. Eaux 57

II.1.1 Les problèmes d'eau dans le monde 57

II.1.2 Le problème d'eau potable 58

II.1.3 Les différents types de pollution de l'eau 59

Tableau II.1 : Quelques pathologies transmises par l'eau polluée 62

II.2 Excréta 69

II.3. Déchets solides 77

II.3.1. Différents types de déchets solides - 77

II.3.2. Comment se débarrasser des déchets solides 78

CHAPITRE III : STRATEGIES A METTRE EN PLACE - 80

III.1 Mise en oeuvre des outils pédagogiques 81

III.1.1. Programmes et mis en oeuvre à la maternelle 81

III.1.2. Programmes et mise en oeuvre au primaire 82

III.1.3. Programme et mise en oeuvre au Secondaire 82

III.1.4. Programme et mise en oeuvre au niveau supérieur et universitaire. 84

III.2. Mesures d'hygiène 84

III.2.1. Désinfection et stérilisation - 84

1. Désinfection 84

2. Stérilisation 85

III.2.2 Loi de 3 R: Réduire, Réutiliser, Recycler 85

1. Réduire la quantité des déchets 85

2. Réutiliser les produits 86

3. Recycler les matériaux 86

CONCLUSION 87

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 88

* 1 `Dans les excrétions oro-pharyngées, il faut distinguer les « grosses gouttelettes « qui sont lourdes et par les quelles la contamination entre individus nécessite une faible distante (1m) et les particules de « pfluge » constitués de très petites gouttelettes dont l'émission peut se faire sur beaucoup plus grande distance et par aérosol (usage des mouchoirs).






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