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Apport des crédits bancaires dans le développement des PME et PMI.

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par Tresor MANARA TITO
Université de Kinshasa - Graduat 2017
  

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CHAPITRE 1 : APPROCHE CONCEPTUELLE

Ce chapitre a pour objectif la compréhension des quelques concepts relatifs au sujet traité et se subdivise en trois sections dont la première portera sur la notion sur les crédits bancaires, la deuxième traitera de la notion sur les Petites et Moyennes Entreprises et enfin la troisième se focalisera sur la notion des banques et institutions bancaires.

SECTION 1 : NOTION SUR LES CREDITS BANCAIRES

1.1.1. LA MONNAIE

Le troc et les différentes formes de monnaie

Dans la phase primitive de l'évolution de l'économie, caractérisée par des activités basées sur la chasse, la pêche et la cueillette, chaque individu se procure directement ce dont il a besoin ; il y a un minimum d'échanges et ceux-ci se font par troc qui est l'échange d'un bien contre un autre ou contre un service. Au fur et à mesure que la société enregistre des progrès dans le mode de production avec l'apparition de la spécialisation, chacun se consacre à une seule activité et ne peut plus satisfaire la totalité de ses besoins avec sa propre production d'où l'obligation d'échanger une partie de celle-ci contre d'autres biens fabriqués par d'autres.

En effet, le troc comporte plusieurs inconvénients, à savoir :

? La difficulté de faire coïncider les besoins, quant à la nature, à la quantité des biens échangés et au moment où ils le seront ;

? L'expression de la valeur des biens et services requiert une multitude de rapports de valeur autant qu'il y a des combinaisons possibles de biens et services pris deux à deux ;

? La dissociation temporelle de l'acquisition et de la cession de biens est impossible ; - Le manque de valeurs décimales et d'étalon.

Un tel système décourage les échanges et handicape la productivité et le développement économique.

Toutes ces difficultés ont poussé les peuples à choisir un bien qui pouvait servir de monnaie3.

3 H KABAMBA NTENTA, « Economie monétaire générale, » cours professé en 3ème graduat en FASEG, Université de Kinshasa UNIKIN, année académique 2015-2016, P7

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Celle - ci s'est présentée sous des formes variées ; marchandise avec la prédominance des formes monnaie de papier métallique (billet) et monnaie scripturale.

? La marchandise - monnaie

La monnaie de paiement a été d'abord un bien matériel, une marchandise choisie parmi beaucoup d'autres, ayant comme qualités fondamentales : homogénéité, malléabilité et rareté. Avant de trouver l'instrument monétaire réunissant de manière optimale ces qualités fondamentales, c'est-à-dire les métaux précieux (or et argent), les fonctions monétaires ont été exercées par les matériels demandés par la communauté, pour leur propriété à satisfaire les besoins des hommes. Cependant, les objets qui (constituaient des signes extérieurs) semblent avoir été les premiers à posséder réellement les attributs monétaires.4

C'est ainsi que les civilisations primitives ont souvent conféré le rôle de la monnaie à des animaux domestiques tels que le mouton, la chèvre etc... il faut noter que les coquillages ont aussi joué un rôle d'instruments monétaires. Or les animaux domestiques ne sont jamais parvenus à garder leur caractère de monnaie. En effet, ils sont périssables et ne peuvent remplir que difficilement la fonction de réserve de valeur.5

A. La monnaie métallique

Les biens de consommation utilisés comme monnaie ont été rapidement remplacés par les métaux précieux, notamment l'or et l'argent. Outre, qu'ils étaient fortement demandés par la communauté pour leur rareté en orfèvrerie, ils étaient pratiquement indestructibles et susceptibles d'être présentés sous forme de très petite unité. Ainsi, très rapidement, les fonctions monétaires des métaux précieux devinrent dominantes et prirent sur leur usage industriel et artistique6. Sur la pièce, on devait apposer le sceau et le visage du prince

Cette monnaie présentait certains inconvénients à savoir : elle pèse quand on la possède en grande quantité, elle est très facile à voler, c'est une monnaie bruyante et sonnante.

B. La monnaie fiduciaire

4 H KABAMBA NTENTA, « Economie monétaire générale, » cours professé en 3ème graduat en FASEG, Université de Kinshasa UNIKIN, année académique 2015-2016, P31

5 Idem, P15

6 H KABAMBA NTENTA, op.cit., P.31

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C'est la monnaie créée par les orfèvres, qui étaient d'abord de métaux. Ce sont eux les premiers banquiers car ils se livraient au commerce de la monnaie, chez qui la communauté venait déposer leur argent de peur d'être volé, et remettaient en contrepartie aux déposants de la monnaie métallique des reçus qui avaient la valeur de la monnaie déposée. Elle est appelée monnaie fiduciaire parce qu'elle circule par la confiance.7

Beaucoup d'auteurs ont dit que cette monnaie est composée de la monnaie métallique et des billets de banque. Comme la monnaie métallique, celle-ci possède aussi des inconvénients car elle est facilement périssable, très facile à voler et falsifiable, elle est encombrante.

Ainsi, pour éviter cela, les détenteurs du papier- monnaie ont pris l'habitude de déposer leur argent en banque, et après chaque dépôt, la banque ouvrait un compte et créditait du montant du versement.

C. La monnaie scripturale

Elle est créée par le dépôt des billets de banque chez les banquiers. Les déposants avaient l'entière disposition de leurs fonds mais au lieu de retirer directement leurs dépôts, ils prirent l'habitude de régler leurs transactions commerciales par un simple jeu d'écritures sur le registre des comptes sans manipulation des billets.

Toutes ces écritures que les banquiers passent quand ils créditent ou débitent les comptes des déposants, c'est cela la monnaie scripturale, on l'appelle également la monnaie des banques. Elle est la forme des monnaies la plus utilisée dans l'économie moderne, elle est immatérielle.8

Elle est la monnaie la plus utilisée parce qu'elle est beaucoup plus discrète, elle peut être thésaurisée, il y a la facilité de transactions, la sécurité assurée, et le coût de la monnaie est faible.

D. La monnaie électronique

Selon la commission européenne, la monnaie électronique se définit comme : « toute valeur monétaire représentant une créance qui est stockée sur un support électronique, cette valeur doit être émise contre

7 Idem, P.35

8 H KABAMBA NTENTA, op. cit, P.37

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remise de fonds d'un montant dont la valeur n'est pas supérieure à la valeur monétaire émise »

I.1.2. DEFINITIONS ET RÔLES DES CREDITS BANCAIRES

I.1.2.1. DEFINITION DU CREDIT BANCAIRE

Le mot « CREDIT » trouve son origine du verbe latin « CREDERE » qui signifie croire ou faire confiance. Cette dernière demeure l'élément essentiel en matière de crédit.

Plusieurs auteurs ont tenté d'une manière ou d'une autre, et cela sous plusieurs aspects matériel, psychologique, juridique et financier de définir le terme « CREDIT » : le crédit est la faculté de se procurer des capitaux, par la suite de confiance que l'on inspire ou de la solvabilité que l'on présente9.

Pour le définir, certains auteurs retiennent son aspect matériel et l'assimilent à un transfert temporaire d'un capital ou une location des richesses

Et RIST dira faire crédit, c'est accorder à quelqu'un la jouissance d'un bien ou la disposition d'une somme d'argent, contre une promesse de paiement ou de remboursement.

D'autres par contre font ressortir dans la définition du crédit son aspect psychologique :

Ainsi, LEISSE dira : le crédit, c'est la confiance appliquée aux affaires. Cet aspect est plus basé sur la définition étymologique qui stipule que c'est la confiance qui fait l'objet du crédit10.

Considérant l'aspect financier, Emile DECOSTER dira, le crédit de banque est l'opération par laquelle le banquier met une somme à la disposition d'un tiers appelé emprunteur moyennant l'engagement, par ce dernier, de payer au banquier les intérêts convenus et de restituer, à celui-ci à l'époque fixée pour le remboursement, une somme équivalente à celle qu'il lui a fournie.

9 Dictionnaire petit Larousse (grand format), nouvelle édition, 2001, P.208

10 NYEMBA, C., la problématique de l'octroi de crédit cas de la BCDC, travail de fin de cycle en Administration ces Affaires, Université Protestante an Congo, FASE, Kinshasa 2000, P.5

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Mettant l'accent sur sa nature juridique A.DIERYCK avance que le crédit est un contrat par lequel une personne, le créditeur prend l'engagement de se livrer pendant un certain temps, à l'une ou l'autre opération de son commerce au profit d'une autre personne, le crédité qui, de son côté, prend l'engagement d'indemniser le premier, à l'expiration du contrat, des suites de l'exécution de cette promesse11.

Les auteurs cités ci-haut ont mis l'accent sur l'aspect matériel, psychologique, financier et la nature juridique en définissant le crédit, et non sur l'aspect bancaire. Compte tenu de ces remarques ;

CAMPION dira, que le crédit consenti par les banques est une opération par laquelle une banque commerciale, en vertu de la confiance qu'elle a sur son client, lui accorde une assistance financière ou un aval ou une garantie12.

En matière des finances publiques, le crédit est une autorisation des dépenses accordée par le parlement au gouvernement.

En bref, le crédit est compris comme étant l'opération qui consiste, à la confiance, à accorder à quelqu'un la disposition d'une bonne somme d'argent ou d'un bien matériel contre la promesse de paiement différée dans le temps.

Eu égard à ce qui précède, nous relevons que le crédit se caractérise essentiellement par deux éléments à savoir : le temps et la confiance.

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire