WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Organisation de la contrebande des médicaments dopants dans la ville de Maroua (extrême-nord Cameroun)

( Télécharger le fichier original )
par El Oumar Mohamed
Université de Maroua - DIPES II 2016
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Conclusion

La toxicomanie médicamenteuse ou la consommation des médicaments dopants dans la ville de Maroua est un phénomène dont les conséquences sur la santé du consommateur sont visibles. Les médicaments dopants entrainent des effets néfastes sur la santé humaine lorsqu'ils sont consommés sans avis médicale. Or ces derniers ont été pour le traitement des maladies bien spécifiques telles que l'anxiété, les douleurs cancéreuses et les troubles érectiles. Ainsi, le médicament le plus consommé dans la ville de Maroua étant le tramol soit un pourcentage de 52%. L'évaluation des conséquences de ce produit sur la santé des consommateurs a été faite. C'est alors qu'il a été constaté que ce produit entraine des conséquences à long et à court termes. Les premières sont celles qui favorisent la pharmacodépendance à l'instar de la dépendance physique et la dépendance psychique pouvant conduit à un comportement maniaco-dépressif c'est-à-dire à la folie. Parlant toujours des dégâts causés par la consommation du tramol à long terme, on observe une réduction de l'espérance de vie chez le consommateur qui est de 45 ans, or la moyenne est de 60 et 65 ans respectivement chez les Hommes et Femmes. Les secondes conséquences quant à elles se manifestent immédiatement après la prise abusive du tramol. Il s'agit des manifestations telles que la sédation et les convulsions (40%), risque d'AVC (13%) et les effets respiratoires (10%). Alors, sachant que la tranche d'âge la plus atteinte est de 20 à 40 ans soit 90% de la population enquêtée il est nécessaire d'élaborer un plan de lutte contre la contrebande des médicaments dopants dans la ville de Maroua.

Chapitre 4. Stratégies de lutte contre la contrebande des médicaments dopants

Introduction

La consommation des médicaments dopants dans la ville de Maroua étant un phénomène qui révèle de la santé publique, il convient donc de développer des stratégies qui permettront non seulement de limiter l'entrée frauduleuse de ces médicaments dans la ville de Maroua, mais aussi de trouver des solutions afin de minimiser la consommation de ces produits et de trouver de moyens de prendre en charge les consommateurs qui présentent déjà des conséquences néfastes liées à la toxicomanie médicamenteuse. A cet effet, ce chapitre consiste à apporter des solutions fiables, concrètes au problème de la contrebande des médicaments dopants dans la ville de Maroua. Il sera donc question de présenter les différents acteurs et leurs politiques dans la lutte contre la vente des médicaments dopants. Il s'agit de ceux qui luttent contre la vente illicite des médicaments dopants dans la ville de Maroua. Toutefois, le constat qui se dégage est tel que ces politiques bien élaborées ne sont malheureusement pas appliquées sur le terrain vu le nombre sans cesse croissant de ces médicaments vendus dans les différents marchés et même dans les rues de la ville de Maroua. Il s'agit ici de montrer les causes des limites de ces différentes politiques. Alors, pour apporter un plus à tout ce qui a été précédemment dit, de nouvelles stratégies sont proposées pour lutter non seulement contre la contrebande des médicaments dopants mais aussi contre leur consommation.

4.1. Différents acteurs et leurs politiques de lutte contre la commercialisation des médicaments dopants de contrebande

Face à la montée dramatique de la vente illicite des médicaments dopants de contrebande dans les villes camerounaises en général et à Maroua en particulier, plusieurs acteurs tels que l'Etat, le ministère de la santé publique, l'ordre national des pharmaciens, la police et les autorités communales ont mis sur pieds de nombreuses politiques qui luttent contre la vente illégale des psychotropes.

4.1.1. Actions de l'Etat camerounais dans la lutte contre la vente des médicaments dopants de contrebande à Maroua

Le Cameroun s'est joint à la communauté africaine en Mars 2010, pour célébrer la 6e journée de lutte contre la vente illicite des médicaments ayant pour thème « Sensibilisation de la mère et de l'enfant aux dangers du marché illicite du médicament en Afrique francophone ». C'est dans le même ordre d'idée qu'au regard des dégâts que causent les médicaments dopants, les Nations unies ont institué depuis dix ans déjà, une journée (le 28 mai de chaque année) visant à soutenir la campagne de sensibilisation des populations sur les dangers du médicament de la rue. Ainsi, à Maroua les autorités sanitaires et du Commerce notamment, ont marqué cette célébration par des saisies sporadiques des médicaments vendus illicitement. Par exemple, le 30 avril 2016 à 7h a eu lieu une descente des forces de l'Ordre dans le quartier Mbarmaré afin de saisir les nombreux vendeurs des médicaments dopants présents dans ce quartier. Un scénario auquel l'on assiste depuis cinq (05) années et l'on se demande s'il est vraiment efficace. Puisque dès le passage des autorités, les étals refont surface aux abords des rues. Or selon les statistiques de l'OMS, un médicament sur cinq vendu est périmé, détérioré ou de mauvaise qualité. L'Etat camerounais lutte toujours contre la vente illicite des médicaments dopants à Maroua à travers ses différents Organes tels que la délégation régionale de la santé publique.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"