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Analyse comparative de la solvabilité au sein des institutions bancaires: cas de la TMB, Rawbank et BCDC.

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par Pascal NTIBAMENYA
ISC Goma - Graduat 2014
  

Disponible en mode multipage

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PROLOGUE

«  Le seul intérêt de l'argent c'est son emploi »

Benjamin FRANKLIN

DEDICACE

A ma très chère mère NYIRANSHEMA jeanne et dont ses soucis, conseils et privatisation nous ont accompagnés.

Cetravail est signe de récompense.

NTIBAMENYA Pascal patience

REMERCIEMENTS

Nous excluons la prétention d'avoir accompli ce travail sans apport d'autres personnes. C'est dans cette optique que nous avons l'obligation de couronner leur contribution tant matérielle, financière et morale.

En réalité, ce présent travail grâce à Dieu dont son apport a été immesurable ; il nous a offerts des contributions primordiales dans la réalisation de ce dernier.

Nos sincères remerciements s'adressent aussi spontanément à notre Directeur l'assistant NTAMUGABOUMWE KAJIBWAMI Emmanuel qui, malgré d'énormes occupations, a accepté de diriger ce travail. Nos gratitudes s'adressent à toutes les autorités de l'ISC-GOMA, particulièrement à celles de la section sciences commerciales et financières.

A mon parent BANGWABO Jean pour tous ses apports tant matériels qu'immatériels. Nos gratitudes s'adressent aussi à Maman Charlotte KAPESA pour son soutien durant ce parcours. Toutes nos reconnaissances s'adressent à nos frères David, Fabrice, Jean-Pierre, à nos soeurs Ange, Gisèle, Francine et nos cousines jumelles Alice et Aline pour leurs conseils et affection

Nos reconnaissances s'adressent à nos camarades Agape, Eric, Ghislain, Arcène, Philippe, Bruno, Tina, Birba, Epaphrase, à Kabidu et les autres qui l'esprit de partage et de fraternité ont été leur atout durant ces années.

Toute personne qui ne se retrouve pas sur cette page, nos sincères remerciements vous sont adressés.

SIGLES ET ABBREVIATIONS

1. BCDC : Banque Commerciale Du Congo

2. TMB: Trust Merchant Bank

3. CT : Court Terme

4. LT : Long Terme

5. Très-P : trésorerie-Passif

6. PC : passif circulant

7. Très-A : Trésorerie-Actif

8. HT : Hors Taxe

9. TTC : Toute Taxe Comprise

10. BCC : Banque Centrale du Congo

11. Sprl : Société des personnes à responsabilité limitée

12. Sarl : Société à responsabilité limité

13. AD : Administrateur Délégué

14. CA : Conseil d'Administration

15. CDF : CongoleseDemocratic Franc (francs congolais)

16. USD : United States Dollars ($)

17. TFC: Travail de Fin de Cycle

18. SFI : Société Financière Internationale

19. Imm : Immobilisation ou Immobilisé

20. Circul. : Circulant

21. Perm. : Permanent

22. Réescompt. : Réescomptable

LISTE DE TABLEAUX

Tableau n°1Ratios de solvabilité des 4 plus grandes banques françaises (en milliards d'Euro) Tableau n°2:Tableau synoptique de ratios Tableau n°3:actif du bilan comptable de la RAWBANK (en milliers des CDF) Tableau n°4: passifs des bilans financiers de la RAWBANK (en milliers des CDF) Tableau n°5:Actifs (exprimés en milliers des CDF) Tableau n°6:Passifs des bilans de la TMB (exprimés en milliers des CDF) Tableau n°7:crédits à la clientèle Tableau n° 8:Portefeuille de placement Tableau n° 9:Portefeuille effets commerciaux Tableau n°10:Dépôts à terme Tableau n°11:Divers passifs Tableau n°12:Affectation du résultat de 2010 Tableau n°13:affectation du résultat de 2011 Tableau n°14:affectation du résultat 2012 Tableau n°15:Affectation du résultat 2013 Tableau n°16:Actifs des bilans financiers (exprimés en milliers de CDF) Tableau n°17:passifs des bilans financiers de la RAWBANK (en milliers des CDF) Tableau n°18:Bilans cristallisés et condensés de la RAWBANK (en milliers des CDF) Tableau n°19:Actifs des bilans financiers de la TMB (en milliers des CDF) Tableau n°20:passifs des bilans financiers de la TMB (en milliers des CDF) Tableau n°21:Bilans financiers cristallisés et condensés de la TMB (en milliers de CDF) Tableau n°22:calcul du FR de la RAWBANK Tableau n°23:calcul du FR de la TMB Tableau n°24:Détermination du BFR de la RAWBANK Tableau n°25:calcul du BFR de la TMB Tableau n°26:calcul de la TN de la RAWBANK Tableau n°27:calcul de la TN de la TMB Tableau n°28:calcul du ratio de liquidité générale de la RAWBANK Tableau n°29:calcul du ratio de liquidité générale de la TMB Tableau n°30:calcul du ratio de liquidité réduite de la RAWBANK Tableau n°31:calcul du ratio de liquidité réduite de la TMB Tableau n°32:calcul du ratio de liquidité immédiate de la RAWBANK Tableau n°33:calcul du ratio de liquidité immédiate de la TMB Tableau n°34:calcul du ratio de solvabilité générale de la RAWBANK Tableau n°35:calcul du ratio de solvabilité bancaire de la RAWBANK Tableau n°36:calcul du ratio de solvabilité générale de la TMB Tableau n°37:calcul du ratio de solvabilité bancaire de la RAWBANK Tableau n°38 : calcul du ratio de solvabilité bancaire de la RAWBANK Tableau n°39:calcul du bras de levier de la RAWBANK Tableau n°40:calcul du bras de levier de la TMB Tableau n°41:calcul de la rentabilité économique de la RAWBANK Tableau n°42:calcul de la rentabilité économique de la TMB Tableau n°43:calcul de la rentabilité financière de la RAWBANK Tableau n°44:calcul de la rentabilité financière de la TMB

0. INTRODUCTION

0.1 ETAT DE LA QUESTION

L'univers de recherche scientifique est beaucoup plus illimité sur le point de vue de son contenu et de toutes ses formes. Tout problème qui se poserait pour y trouver solution apparait une étoile dans l'infinité de l'univers de vérité scientifique.

C'est dans cette optique que nous avions voulu résoudre l'unde ces problèmes.

En appui, nous citons à titre d'exemple, GAPARATA HAVUGHA Etienne1(*), qui avait travaillé sur l'analyse de la structure financière d'une institution bancaire cas de la BCDC de 2011 à 2012. Ce chercheur qui tâchait de trouver la performance de la BCDC du point de vue économico-financier et si la solvabilité dégagée était soutenued'une rentabilité saine. Au bout de ses analyses, il a trouvé que le FRN était positif durant le temps de sa recherche. Ce qui implique que les capitaux permanents finançaient la totalité des immobilisations et une partie de l'actif circulant, il y a respect de l'équilibre financier minimum. Ensuite, il constate que les ratios d'indépendance financière et de liquidité avaientprouvé que la BCDC a présenté une bonne santé financière durant cette période.

En plus nous citons aussi OSIRIRE MULIMBWA Elois2(*), il a voulu étudier les principaux déterminants de la rentabilité au sein de la BCDC. A la fin de son étude, il a trouvé que les principaux déterminants de la rentabilité sont les fonds propres, la liquidité, les charges d'exploitation et que la concurrence des banques est expliquée par la part de 0,94% pour la RAWBANK, 41,55% pour la BCDC, 18,96% pour la BIC et 2,39% pour la CRUCHE BANQUE.

Ce présent travail se diverge de ces précédents du fait qu'il parle de l'analyse comparative de la solvabilité dans les institutions bancaires cas de la RAWBANK et de la TMB, à travers ce thème il sera utile de déterminer le degré de solvabilité de ces banques.

0.2 PROBLEMATIQUE

Toute organisation du domaine humain, économique, philanthropique exige durant son existence des moyens performants concernant les ressources humaines, matérielles voire les ressources financières. Ces dernières ont de plus en plus d'importance capitale, elles permettent la réalisation de toutes les activités de l'entreprise en matière pécuniaire.

Le financement de ces activités produit des conséquences qui se manifestent durant toute l'existence de l'entreprise et parfois elles peuvent influencer les décisions de gestion et d'appréciation desesactivités.

Toute entreprise qui se veut performante doit avoir une gestion efficace et efficiente mais aussi elle doit respecter certaines règles ou principes de la gestion plus précisément les règles de l'analyse financière, un des meilleurs outils de la gestion. L'une de ces règles découle du postulat qui stipule que les capitaux utilisés pour financer une immobilisation, un stock ou une autre valeur de l'actif doivent rester à la disposition de l'entreprise pendant un temps au moins égale à la durée de cette valeur de l'actif.

Suite aux implications énormes qui sont l'étude de la structure du bilan et de son évolution, l'étude de l'interdépendance des postes du bilan, l'étude des comptes de formation du résultat, la surveillance de liquidités et de la trésorerie, la surveillance des marchés de capitaux et le choix de procédés de financements à court, à moyen ou à long terme, l'étude du risque en matière de crédit. La gestion financière se veut un de principaux soucis des gérants de l'entreprise qui doit disposer d'une organisation financière et comptable éminente, fonctionnelle procurant à son tableau de bord tous les renseignements synoptiques, clairement élaborés et suffisamment prompts pour l'efficacité de ses décisions3(*).

En matière de surveillance des marchés de capitaux et de choix des procédés de financement et l'étude des risques du crédit, l'analyse financière permet à l'entreprise de choisir un mode de financement favorable selon sa situation actuelle, un mode de financement qui ne pourra pas ruiner l'entreprise.

Les capitaux provenant des crédits obtenus auprès des obligataires et autre ne prennent pas part aux aléas favorables de l'entreprise, dans le futur ces fonds constituent d'une part une charge liée aux intérêts et d'autre part une trésorerie de mois liée au payement du principal que l'entreprise supportera durant toute l'existence de cette dette. De toutes les façons, l'entreprise ne pourra pas prospérer qu'en disposant des moyens appropriés en quantité et en temps voulu, car pour répondre favorablement à ses engagements liés à l'emprunt ou au crédit, celle-ci doit disposer des liquidités lors du payement. Certes la banque n'est pas épargnée de la notion de rentabilité voire de la solvabilité, par ailleurs celle-ci ne fonctionne, en grande partie, qu'avec les fonds d'autrui reçus en quasi-totalité sous forme des dépôts de ses clients et des dettes obtenues sur le marché du refinancement ou le marché interbancaire ; de ce fait la rentabilité et particulièrement la solvabilité constituent une des caractéristiques utiles à la survie de toute banque.

En effet, la solvabilité est définie généralement comme l'aptitude d'un agent économique à rembourser ses dettes lorsque celles-ci viennent à l'échéance4(*). Etre solvable c'est donc être capable d' « honorer sa signature », de « faire face à ses échéances »,de respecter ses engagements financiers.

Selon Edouard B. « l'argent c'est comme des femmes, pour le garder il faut s'en occuper un peu ou alors...il va faire le bonheur de quelqu'un d'autre »5(*),alors pour mesurer les enjeux associés à la solvabilité ; nous devons montrer que les conséquences émanant de la défaillance d'un agent économique peuvent conduire au redressement ou à la liquidation de ce derniers, une situation que n'importe quelle entreprise ne peut jamais désirer. Dans le cas des particuliers, les biens de ceux-ci peuvent être confisqués par les créanciers ou leurs salaires.

Dans le casd'une institution bancaire, une seule simple fausse rumeur d'insolvabilité peut amener d'une part les clients possédant des fonds dans la banque à venir demander leurs fonds d'un coup et d'autre part les créanciers de la banque se précipiterons tous d'être payés alors cette situation poussera une banque dans une insolvabilité généralisée alors qu'au départ sa trésorerie était positive. Cette insolvabilité peut alors déclencher un redressement judiciaire et dans le cas contraire, une liquidation judiciaire c'est-à-dire une disparition totale de la banque. La solvabilité constitue alors un impératif absolu dans la gestion d'une banque sur le point de vue financier.

C'est dans ce contexte que le présent travail de fin de cycle cherche à comparer le niveau de solvabilité des deux institutions bancaires et dégager leurs niveaux de performance. De ce fait, nous nous sommes posé les questions suivantes:

1. Ces deux banques sont-elles solvableset rentables, laquelle est meilleure?

2. Ces deux banques maîtrisent-elles l'équilibre financier?

0.3HYPOTHESES

Durant toute recherche quelconque, les hypothèses sont des réponses préalables aux questions principales constituant la problématique. Ces questions sont auparavant posées en fonction du sujet de manière que l'observation et l'analyse fournissent une réponse définitive6(*).

Les hypothèses sont prises comme les éléments moteurs de la recherche puisqu'elles portent des orientations précises sur l'édifice et donnent la facilité des choix des dispositifs méthodologiques et expérimentaux. Elles sont supposées entre deux phénomènes soit dans l'esprit d'une manière conceptuelle jusqu'au niveau de prendre la vérité soigneuse et lucide faite avec l'événement qui entrave leur anticipation.

Pour répondre d'une manière provisoire à nos questions de départ, nous avions émis les hypothèses ci-après :

1. Nous pensons qu'au sein de nos deux banques en étude il y aurait une bonne solvabilité et une rentabilité favorable à la TMB et la RAWBANK, la RAWBANK serait la meilleure;

2. Nous croyons que ces deux banques maîtriseraient l'équilibre car leurs immobilisations devant être financées par les capitaux permanents.

0.4 CHOIX ET INTERET DU SUJET

Ce sujet nous intéresse dans le sens qu'il cadre directement avec notre formation académique acquise en sciences commerciales et financières.

Il nous permet non seulement d'enrichir nos connaissances sur les notions de l'analyse financière mais aussi nous permet de contribuer aux recherches qui cadrent avec la solvabilité au sein des institutions bancaires.

Du point de vue économique, ce travail apportera un remèdeaprès avoir su l'état de santé de ces banques et tout cela grâce à l'analyse financière.

Du point devuepolitique, ce travail informera la santé financière de ces banques aux autorités compétentes particulièrement le ministère ayant les finances dans ses attributions et cela à l'intermédiaire de la BCC, ce qui permettra de prendre des décisions rationnelles à l'égard de ces banques.

Du point de vue social, la banque fait le commerce de l'argent, elle gère donc les épargnes des particuliers ou d'autres entreprises. Ce présent travail permet à ces derniers d'ouvrir des comptes bancaires au sein des banques performantes puisqu'en cas de défaillance de ces banques ceci a des conséquences néfastes qui peuvent se répercuter sur toute la société.

0.6 SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion quatre chapitres constituent la consistance de ce présent travail.

Le premier chapitre traite l'aspect théorique et conceptuel ; le deuxième chapitre porte sur la description du milieu d'étudeet de la méthodologie des recherches, le troisième porte sur la présentation des données et le quatrième la discussion des résultats.

0.7 OBJECTIF DU TRAVAIL 0.7.1 Objectif global

L'objectif essentiel de ce présent travail est de dégager le niveau de solvabilité des institutions bancaires de la République Démocratique du Congo et plus précisément la TMB et la RAWBANK durant une période quinquennale

0.7.2 Objectifs spécifiques

L'objectif principal de notre travail sera accompagné d'une réalisation de quelques objectifs secondaires :

Relever les défis de l'analyse financière dans ces deux banques et plus précisément diagnostiquer leurs santés financières ;

De palper l'évolution de l'activité bancaire à l'aide des variations des postes du bilan.

CHAPITRE I :

LA REVUE DE LA LITTERATURE

I.0 INTRODUCTION

Le monde scientifique est aussi plus large que l'univers car il est constitué d'une infinité de recherches, études voire des réalisations. Lorsqu' une nouvelle étude débute, il sied non seulement de comprendre les concepts vitaux mais aussi de les expliquer d'une manière détaillée en s'appuyant aux recherches précédentes qui peuvent être les piliers de la recherche encours. En outre, celle-ci peut être une totale ou partielle critique de ces anciennes recherches. De notre part ce chapitre est centré autour des concepts : banque, rentabilité, solvabilité, certains ratios etc.

I.1 DEFINITION DES CONCEPTS CLES

I.1.1 La banque

La banque  vient du mot italien « banco » qui désignait un banc couvert d'une nappe de couleur verte, utilisée il y a des siècles par les banquiers de Florence, le rôle traditionnel des banques consiste à collecter des dépôts et à octroyer des prêts7(*).

En Grèce aussi nous y trouvons des traces significatives de la banque, jusqu'au cinquième siècle chaque ville commerçante frappe sa propre monnaie. Dans un premier temps l'activité de la banque va se limiter à celle des changeurs : « collubistes ». Puis elle va se développer avec les « trapézistes », qui s'installent sur les foires et les marchés. Véritables banquiers, ils gèrent des comptes courants à partir des dépôts de fonds, eux ils sont assis à une table appelée « Trapeza » pour compter l'argent8(*).

La monnaie est indissociable à la banque car la banque trouve même son origine dans le même angle que la monnaie. Dès lorsqu'au moyen âge les particuliers déposaient leur or auprès des banquiers ou des trapézistes en Grèce, ceux-ci délivraient un document représentant la quantité d'or déposée.

Aujourd'hui les activités de la banque ne peuvent guère se limiter aux crédits-dépôts puisque les marchés se sont beaucoup développé alors les banques contemporaines voulant en profiter. La monnaie est un instrument qui permet de remplir trois fonctions fondamentales : étalon de mesure, moyen d'échange, et une réserve devaleur.

La banque peut se définir comme une personne morale qui effectue à titre de profession habituelle et principalement les opérations suivantes : la réception des fonds du public, les opérations de crédit, la mise à la disposition de la clientèle des moyens de paiement et la gestion de ceux-ci9(*). Cette définition est non plus meilleure mais elle est précise que : une entreprise belge ou étrangère recevant habituellement des dépôts , remboursement à vue ou à des termes n'excédant pas deux ans, aux fins de les utiliser à des opérations de banque, de crédit ou de placement10(*).

La définition de la banque par la loi Burundaise a aussi des limites qu'elle commence par la réception des fonds du public puis vient les opérations de crédit c'est-à-dire les dépôts font le crédit alors qu'un adage des pays anglo-saxons stipule que « loansmakedeposits ».

En réalité, la banque constitue un outil très important dans une économie car elle permet de créer la monnaie en octroyant des crédits aux entreprises et aux ménages, en achetant des devises [...]11(*).

I.1.1.1Classification de banques

Les banques peuvent se ranger en classe ; en fonction de l'habileté de recevoir du public des fonds à vue12(*) :

Ø Les banques commerciales qui peuvent effectuer toutes les opérations de crédit et mettre des moyens de paiement à la disposition de la clientèle.

Ø Les banques mutualistes, coopératives ou caisses de crédit municipal qui peuvent effectuer toutes les opérations dans le respect des limites résultant des textes législatifs et réglementaires qui les régissent.

En plus de cela, il y a celles qui ne sont pas habilitées à recevoir des fonds du public :

Ø Les sociétés financières : elles financent les achats à crédit, la location des biens d'équipement ou des biens immobiliers ; font l'affacturage ou des opérations de cautions.

Ø Les institutions financières spécialisées :investies d'une mission d'intérêt public.

Outre ces deux critères, il y a plusieurs autres critères permettant de classifier les banques : l'origine des capitaux, la nature d'opérations exercées, le rôle joué par l'Etat dans leur constitution13(*).

1. Selon l'origine des capitaux

On distingue généralement trois catégories de banques ou des institutions financières :

[ Les banques des dépôts ou banques commerciales ou banques agréées ;

[ Les banques d'affaires ;

[ Les institutions financières spécialisées.

2. Selon le rayon d'action géographique

[ Les banques régionalesou locales qui exercent leurs activités dans une région déterminée ;

[ Les banques à succursales multiples ou banque à grand rayon d'actions qui ont de nombreuses agences ;

[ Les banques internationales qui ont pour objet principal la réalisation des transactions financières entre pays.

3. Selon la nature des opérations exercées

[ Les banques de commerce traitant les opérations courantes de banques de dépôts ;

[ Les banques de spéculations sont des banques des affaires s'intéressent spécialement à l'étude, au lancement, au contrôle et au service de caisse de grandes entreprises :

[ Les banques pour l'étrangerqui s'occupent principalement du commerce extérieur ;

[ Les banques hypothécaires spécialisées dans les prêts sur garanties immobilières ;

[ Les banques agricoles et industrielles chargées d'apporter à l'agriculture ou à l'industrie le concours particulier dont ils ont besoin ;

[ Les banques populaires bénéficiant d'avance de l'Etat pour l'aide de petits et moyens commerces et à la petite industrie(PMI).

4. Selon le rôle joué par l'Etat dans leur constitution

On a ainsi :

[ Les banques publiques créées à l'initiative des pouvoirs publics ;

[ Banques privées créées à l'initiative des privés.

Les opérations financières exercées par les banques courent un grand risque croissant. D'une manière, elles dépendent de la politique économique menée par le gouvernement actuel et d'autres manières elles dépendent des conditions reçues des créanciers ou des délais de dépôts.

L'avènement des banques centrales ou les banques nationales a été un atout permettant de diminuer les cas des faillites bancaires. Les banques centrales sont des institutions chargées d'une mission d'intérêt public qui joue un rôle prééminent sur les autres banques considérées comme de second rang. Elles détiennent le monopole de créer la base monétaire, forme utile de monnaie représentée autrefois par l'or elle est constituée aujourd'hui de « monnaie banque centrale » :

Ø Les billets et ;

Ø La monnaie centrale.

La monnaie centrale correspond aux avoirs que les banques commerciales dites de « second rang » détiennent sur des comptes à la banque centrale. Cette dernière devient alors la banque de banques et assure leur pérennité en devenant prêteuse en dernier ressort. Banque centrale détient également la responsabilité de la sécurité du système bancaire par la maîtrise de la quantité de la monnaie14(*).

Ces qualités de la banque centrale prouvent que le commerce de l'argent est plus exigent de façon que celle-ci doit obliger aux banques de second rang des fonds de sécurité assurant leur protection ou une sorte de garantie et contrôler leurs activités ; intervenir aussilors des situations mauvaises (prêt aux banques suite à une trésorerie négative ou défavorable, voire la faillite.)

Les banques jouent un rôle important et essentiel dans l'économie de toute nation. En réalité, le commerce d'argent qu'elles effectuent permet le contrôle de la masse monétaire grâce à la politique monétaire menée par la banque centrale.

La fonction de la banque dans toute économie est donc :

Services rendus aux particuliers : les particuliers pourront disposer des fonds dont ils désirent, effectuer par le placement. Ils pourront également lui confier leurs objets de valeur pour le mettre à l'abri du vol ou de l'incendie.

Grâce à leur dépôt, ils pourront effectuer tous leurs paiements à l'intermédiaire de leur banquier, ce qui évitera la manipulation des fonds (la monnaie). Avec une légère rémunération, leur banquier gardera leurs titres et objets de valeur. Il veillera à l'encaissement des coupons ; concrétisera la vente ou l'achat des titres en bourse de valeurs immobilières.

Cependant, la banque leur financera de monnaie étrangère en cas de voyage à l'étranger, ce qui disposera de se munir des fonds [...]15(*)

Les banques permettent aux particuliers le financement des projets sociaux tels que l'acquisition des maisons, paiement des études, achat des mobiliers de maisons et autres choses qui nécessitent un financement externe,

Service rendu aux commerçants et industriels ou les entreprises : pour le souci d'intervenir en économie du pays, la banque aide les entreprises à réaliser différentes opérations (opérations de crédit ou crédit-bail, de change, d'affacturage, de titrisations, d'assurance). Certes la banque permet aux industriels de se procurer des machines, des terrains et de se spécialiser dans leurs activités. En fin, la banque joue le rôle de conseillère financière.

Services rendus aux pouvoirs publics :les banques procurent également aux publics le fonds dont ils ont besoin. Elles peuvent le faire de manière suivante :

· Achat des fonds du public à court terme (bon de trésor) c'est-à-dire la certification de la trésorerie et la souscription à l'emprunt obligataire à long terme émis par l'Etat ;

· Prêter ses guichets pour faciliter l'écoulement de l'emprunt dans le public.

La quasi-totalité des opérations réalisées par la clientèle de la banque se font à l'intermédiaire d'un compte bancaire. C'est grâce à ce compte que les clients effectuent les dépôts ou les retraits et parfois le transfert ou le virement d'argent.

Un compte bancaire est donc l'instrument juridique nécessaire à la réception des fonds. Le compte est, au surplus, le support de l'opération qui résulte de cette réception c'est-à-dire le dépôt16(*).

Cette définition laisser à désirer car elle est insuffisante, l'utilisation du compte bancaire ne se limite pas seulement aux dépôts ; un compte bancaire peut aussi être utile lors des opérations telles que le transfert des fonds ou le retrait, le payement etc.

I.1.2 Le Crédit

« Dansles Etats qui font le commerce d'économie, on a heureusement établi des banques, qui par leur crédit, ont formé des nouveaux signes des valeurs » MONTESQUIEU

Lecrédit caractérise l'une des opérations de la banque essentielles dont les établissements de crédit ont le monopole17(*) ; ce monopole se limite à certaines opérations de crédit qu'une entreprise peut effectuer avec son personnel ou celles réalisées par les associations sans but lucratif.

L'activité traditionnelle de la banque s'orientait autour de la réception des fonds du public sous forme de dépôts et les opérations d'octroi de crédits. Dès le départ, ce dernier exige une ingénierie financière impressionnante pour permettre le paiement de ce crédit soit effectif en décalage des retraits des clients, et cela dans la lutte contre la rupture de liquidités.

En effet, constitue donc une opération de crédit [...] tout acte par lequel une personne agissant à titre onéreux met ou promet de mettre des fonds à la disposition d'une autre personne ou prend, dans l'intérêt de celle-ci, un engagement, par signature tel qu'un aval, un cautionnement ou une garantie18(*).

Les opérations de crédit sont accomplies pour plusieurs buts, elles peuvent concerner directement l'achat d'un quelconque ; crédit affecté et/ou le crédit peut être utilisé librement par l'emprunteur, etc.19(*) Ces opérations demandent plus d'exigences car peuvent être liées toutefois à la banque elle-même qui veut financer ses activités grâce aux fonds extérieurs sur le marché monétaire, qui se réalise entre les banques commerciales ou les banques de second rang, et sur le marché de refinancement20(*), qui se réalise entre les banques de second rang et la banque centrale (Banque de premier rang). Dans ce cas, la banque est elle-même emprunteuse.

Lorsqu'un ménage éprouve des difficultés financières passagères ; souhaite acquérir un bien et qu'il n'a pas ou ne souhaite pas utiliser une épargne préalable, il pourra recourir au crédit.

Outre les atouts du crédit, nous trouvons que le crédit va au-delàde ménages, ceci est nécessaire aussi dans le financement et d'ailleurs ce financement permet une économie d'impôt grâce aux charges financières qui viennent diminuer le résultat.

La banque se heurte aux différentes difficultés suite à certaines limites grossières concernant l'octroi de crédit. En matière d'octroi de crédit, la détention de ressources ou des réserves excédentaires n'est pas ex ante21(*), en réalité un simple jeu d'écriture comptable peut suffire pour affirmer l'octroi d'un crédit, tout simplement en créditant le compte de l'emprunteur du montant de crédit.

Théoriquement, la plupart de personnes croient que les dépôts font les crédits, ce qui n'est pas pratiquement correct ni vérifié ; en réalité, les crédits font les dépôts comme trouver dans la plupart des ouvrages d'économie monétaire ; l'expression anglo-saxonne « loansmakedeposits »22(*). Après la signature d'un crédit, il y a plusieurs possibilités offertes à l'emprunteur ; il peut soit demander des billets, soit effectuer un virement au profit d'un bénéficiaire ayant un compte bancaire dans une autre banque, soit carrément laisser le montant dans son compte bancaire. Le marché monétaire interbancaire et le marché de refinancement permettent de contourner tous ces obstacles.

I.1.3 La solvabilité

Lorsque les opérations de crédit sont réalisées par les établissements de crédit/les banques, celles-ci exigent au débiteur des garanties qui se différencient en fonction de la personnalité ce prétendant débiteur, lorsque ce dernier est un particulier ou une personne physique, la banque exige les dépôts d'objets de valeurs ou des documents de parcelles comme garanties et si c'est une entreprise dont la personnalité de celle-ci n'est pas attachée à celle du propriétaire, la banque exige la présentation des états financiers certifiés par un auditeur indépendant, ces documents sont analysés dans le but de trouver si l'entreprise en question est ou sera capable de s'acquitter de ces engagements financiers.

Ces garanties permettent à la banque de se prémunir des risques de non payement ou de solvabilité.

La solvabilité, c`est la possibilité matérielle de l'emprunteur de rembourser sa dette23(*).

Cette définition ayant quelques limites surtout à la partie où elle dit possibilité matérielle alors que cette possibilité peut aller au-delà mais aussi du fait qu'elle ne précise pas que le remboursement sera effectif seulement à l'échéance ; Elie COHEN définit la solvabilité comme l'aptitude d'un agent économique à rembourser ses dettes lorsque celles-ci arrivent à l'échéance. Etre solvable, c'est donc être capable d'honorer sa signature, de faire face à ses échéances, de respecter ses engagements financiers24(*).

L'insolvabilité d'un agent économique a des conséquences néfastes qui n'épargnent ni le débiteur ni le créancier ou le prêteur. Le risque de solvabilité que court le créancier est de perdre définitivement sa créance dans la mesure où le débiteur ne peut pas, même en liquidant l'ensemble de ses avoirs, de rembourser la totalité de ses engagements25(*). Et, pour aller plus loin cette solvabilité peut aussi se mesurer en comparant les disponibilités à toutes les dettes.

Les conséquences liées à la défaillance d'un agent économique sont multiples et graves puisque celles-ci peuvent amener, en ce qui concerne les particuliers la confiscation de leurs biens ou des retenues sur salaire. Au cas d'une entreprise, le redressement qui ne permet pas aux dirigeants d'avoir le contrôle total de l'entreprise comme avant, il peut y arriver aussi la liquidation de cette dernière, tout dépend de la volonté des créanciers et de la valeur du crédit.

En matière de banque, la solvabilité est calculée grâce au ratio Cooke.

I.1.3.1 La solvabilité bancaire dans le monde26(*)

Un premier ratio a été créé dès 1988. On l'appelle ratio de Bâle I (ou ratio Cooke): Ce ratio se mesurait en comparant le niveau des engagements d'une banque (crédits et autres placements) au montant de ses fonds propres (capital apporté par les actionnaires et profits de la banque). Il était égal à 8 %. Cela signifiait que pour prêter un total de 100 millions d'euros une banque devait avoir au minimum 8 millions d'euros de fonds propres pour être considérée comme solvable.

La crise de 2007/2008 a montré les insuffisances des règles concernant les ratios de solvabilité. D'une part ils ont été contournés par les banques dans le cadre de la titrisation. D'autre part ils se sont avérés insuffisants pour limiter l'effet de levier qui l'effet démultiplicateur lié à la possibilité de verser une somme très réduite pour espérer gagner un montant très important (éventuellement plusieurs centaines de fois supérieur). Sur les marchés financiers, les produits dérivés sont des instruments à fort effet de levier. S'ils permettent d'accroître la probabilité de gains très importants, ils engendrent également des pertes symétriques, qui peuvent être très supérieures aux capitaux engagés. Dans une moindre mesure, l'endettement produit également un effet de levier, égal au rapport entre la somme investie et le capital utilisé pour financer l'investissement des banques et des prises de risques excessives de leur part.

Le Comité de Bâle de la BRI, a adopté le 12 septembre 2010 de nouvelles règles concernant les fonds propres des banques (règles dites de Bale III). Les banques devront respecter un tier 1 de 7 % (au lieu de 4 %, rappelons-le) et un CoreTier 1 de 4 % au lieu de 2 %. Elles se doteront aussi d'un matelas de sécurité supplémentaire de 2,5 %, qu'elles devront alimenter avec leur profit en période de prospérité économique (au lieu de distribuer celui-ci en dividende ou en rachat d'action) et dans lequel elles puiseront en cas de difficultés. L'accord a été avalisé par les chefs d'Etat et de gouvernement lors de la réunion du G20 à Séoul, les 11 et 12 novembre 2010. Le minimum de fonds propres que les banques doivent détenir a été relevé.

D'autres ratios complémentaires devraient également être appliqués progressivement. Ils visent à limiter le levier d'endettement des banques et à garantir qu'elles détiennent en permanence des liquidités suffisantes de façon à faire face à un blocage éventuel du marché du crédit interbancaire. Un renforcement supplémentaire des fonds propres exigés s'appliquerait aux grandes banques dont la faillite éventuelle entrainerait un risque systémique.

Dans l'Union européenne, les nouvelles règles conformes aux décisions devraient entrer en vigueur d'ici la fin de 2012. Nombre d'entre elles seront en fait introduites progressivement afin de donner aux banques et aux entreprises d'investissement le temps de s'adapter. Elles ne prendront pleinement effet qu'à compter de 2019.

La réglementation prudentielle est prise entre des exigences contradictoires. Si elle est suffisamment contraignante pour limiter les prises de risques, elle augmente le coût en capital de l'activité bancaire ce qui rend le crédit plus cher et pèse négativement sur la croissance. Mais elle doit aussi s'assurer que l'invention de nouvelles pratiques financières ne vienne pas la rendre aussi efficace que la ligne Maginot. En effet une réglementation peu restrictive laisse la porte ouverte aux prises de risques excessives et aux crises financières à répétition.

I.1.3.2 La situation des banques françaises

Selon les tests européens de résistance bancaire achevés en juillet 2011 par les autorités de supervision de chaque pays, les quatre principales banques françaises (BNP Paribas, Société Générale, Groupe Crédit agricole et groupe BPCE) détiennent des fonds propres largement suffisants pour garantir leur solidité. En 2011, les quatre banques avaient en moyenne un ratio de « CoreTier 1 » de 8,4 %. Dans le scénario le plus défavorable, elles affichent un ratio de 7,5 %, soit plus que ce qui est exigé dans le cadre de Bâle III.

Tableau n° 1 :Ratios de solvabilité des 4 plus grandes banques françaises (en milliards d'euros)

BNP Paribas

Société générale

Groupe Crédit Agricole

Groupe BPCE

4 banques agrégées

 

Données 2010

Résultats 2012 dans le cas du scénario noir

Données 2010

Résultats 2012 dans le cas du scénario noir

Données 2010

Résultats 2012 dans le cas du scénario noir

Données 2010

Résultats 2012 dans le cas du scénario noir

Données 2010

Résultats 2012 dans le cas du scénario noir

Actifs pondérés du risque

601271

723305

343862

445529

561637

553362

407316

512504

1914086

2234 700

Fonds propres

55 352

56 802

27 824

29 221

46 277

46 950

31 943

34 631

161 396

167 604

Ratio

9,2 %

7,9 %

8,1 %

6,6 %

8,2 %

8,5 %

7,8 %

6,8 %

8,4 %

7,5 %

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Sources : Banque de France, Autorité de Contrôle Prudentiel, Résultat des Stress test en 2011

I.1.4 La rentabilité

La rentabilité peut être globalement définie comme « l'aptitude de l'entreprise à secréter un résultat exprimé en unité monétaire ». Ainsi définie, cette notion renvoie à l'appréciation de l'efficacité de l'entreprise, mais privilégie une évaluation monétaire des performances27(*).

En réalité, la rentabilité est signe qui permet signaler en un clin d'oeil sur la situation financière de l'entreprise. Grace à ce signal, le créancier ou l'investisseur trouve si l'entreprise réalise de bonnes affaires mais aussi la comparaison de ces bénéfices par rapport aux capitaux investis. Tout ceci devra s'effectuer sur une période longue pour permettre de mieux se rendre compte de la réelle situation de l'entreprise en question puisqu'une entreprise peut réaliser de résultat meilleur au cour d'une année alors que pendant d'autres années elle réalisait que des pertes.

I.1.5 Le taux d'intérêt

Le prêteur aurait une préférence naturelle, pour le présent, qui le conduirait à préférer se déposséder de ses liquidités sur un horizon court plutôt que long, il exigerait alors en conséquence une prime de risque croissante avec le temps, qui le dédommagerait de son acceptation de transférer son appétit de consommation28(*).

Cette théorie repose sur les hypothèses qui ne sont pas aujourd'hui vérifiées : le développement des marchés de capitaux permet désormais aux investisseurs de céder leurs actifs à tout moment, un emprunt de plus de 20 ans peut être aussi liquide que celui de 6 mois.

Le taux d'intérêt est toujours source de discorde, le prêteur vaux l'augmenter le plus haut possible et l'emprunteur voudrait une diminution. Alors la fixation de ce taux est à la fois complexe et compliquée. Il y a de taux fixés auparavant par l'autorité. C'est grâce à la différence entre le taux que la banque accorde aux emprunteurs et le taux de dépôts que la banque tire bénéfice.

En matière de prêt ou emprunt, quand une banque propose un taux annuel de 10%, il ne semble avoir aucune ambigüité. En fait, la signification de cette valeur dépend de la façon dont les taux sont mesurés29(*). Cette théorie nous permet d'argumenter que la façon dont un emprunt est payé peut entrainer des variations du taux d'intérêt dépendamment de la période de paiement ou de la subdivision de la période de remboursement des intérêts. Un taux annuel mesuré en semestres sera, en réalité, plus élevé que ce même taux mesuré annuellement.

Exemple

Un placement de 10.000 FC dont le taux d'intérêt payable annuellement est de 8%. Si le taux est mesuré annuellement :

Ce taux rapporte à la fin de l'année : 10.000 × 8% = 800 FC

Si le taux mesuré est semestriel :

Ce taux rapporte : 10 000 × 4% × 4% = 816 FC

En fin, ce taux dépend de la composition des intérêts, plus la fréquence augmente plus la valeur à rembourser augmente.

Si la composition des intérêts a lieu m fois par an, le résultat final est :

A

A étant le montant du placement

n : la durée

R : taux

m : fréquence de composition

I.1.6 Les risques

« Plus fiables sont les risques, meilleure est l'entreprise » dit Sophocle

Notre société est quelquefois présentée comme la société du risque. Le risque est omniprésent dans la vie courante, ceci touche les personnes, les biens ou l'environnement. Selon la H.A.S (haute autorité de santé) en France le risque, est défini comme une situation non souhaitée ayant des conséquences négatives résultat de la survenue d'un ou plusieurs événements dont l'occurrence ou « circonstance » est certaine30(*).

Nous pouvons retenir que le risque est une possibilité de dommage.

Le secteur bancaire peut buter contre des risques de toute forme, certains peuvent être liés à l'octroi de crédit, aux liquidités, aux taux d'intérêt, ceux liés au dysfonctionnement de la banque (systèmes informatiques, télécommunication...) etc.les dirigeants des entreprises particulièrement des banques mettent en marche des politiques de gestion permettant de diminuer ou de contourner ces risques, la gestion financière se charge volontairement d'une responsabilité spécifique des risques financiers.

Les risques causés par l'insolvabilité sont parmi les plus importants durant l'existence d'une banque puisqu'en incapacité à régler ses engagements financiers arrivés à l'échéance.

I.1.7 Le Diagnostic financier31(*)

Dans de très nombreuses situations, les agents économiques sont confrontés à la nécessité de formuler un jugement sur une entreprise, sa situation, son activité : ils doivent formuler un diagnostic d'entreprise. Lorsque ses précautions portent principalement sur des aspects financiers, l'observateur et conduit à établir un diagnostic financier.

I.1.7.1 Objet et précautions du diagnostic financier

Le diagnostic financier (on parle encore, de façon équivalente, de l'analyse financière) constitue un aspect particulier du diagnostic global de l'entreprise. Il consiste en l'examen et l'appréciation critique de la situation, des opérations et des résultats financiers de l'entreprise. Les thèmes majeurs mis en cause par ces démarches peuvent être énoncés à travers quatre ensembles de questions.

a) Quel jugementporter sur les résultats de l'entreprise ? comment évoluent-ils en valeur absolue ?, comment peuvent-ils être appréciés en comparaison avec les moyennes en oeuvre pour les obtenir en comparaison avec ceux obtenus par d'autres entreprises placées dans des conditions d'activités analogues ou, tout simplement par référence aux objectifs que les propriétaires et les dirigeants de l'entreprise avaient arrêtés ?

b) Comment l'entreprise affronte-elle les risques financiers auxquels elle est exposée ? maîtrise-elle les risques de faillite et parvient-elle à assurer sa solvabilité à terme dans des conditions satisfaisantes ou elle est menacée des difficultés de règlement de ses dettes dans un avenir prévisible ?, maîtrise-t-elle des risques liés à la variabilité, à l'instabilité de ses résultats ? De façon générale, apparait-elle vulnérable face à l'évolution de son environnement ou est-elle dotée de dispositifs de sécurité qui la prémunissent contre les incidents de parcours ?

c) Quelles sont les sources de financement de l'entreprise et comment sont-elles employées ? la composition des ressources, la structure du financement sont-elles adaptées à la composition et à la nature des emplois ? En d'autres termes, l'entreprise ménage-elle des équilibres financiers satisfaisants entre ses ressources et ses emplois ?

d) L'entreprise maîtrise-t-elle le coût de ses ressources et les utilise-elle avec une efficacité suffisante ?

I.1.7.2 Le rôle pratique du diagnostic financier

De façon générale, les agents qui ressentent la nécessité d'effectuer le diagnostic financier de l'entreprise sont les partenaires internes ou externes qui s'interrogent sur la qualité des performances et sur la vulnérabilité d'une entreprise pour deux séries de raisons.

D'une part certains de ces partenaires sont en relations professionnelles avec l'entreprise et sont donc soucieux de maîtriser les risques liés à ces relations. Ainsi, le banquier qui accorde les crédits s'interroge sur la capacité de remboursement à court terme, moyen et long terme. Le fournisseur qui accorde un délai à un client se demande s'il a des bonnes chances d'être réglées lorsqu'il présentera sa facture.

D'autre part, certains agents appartenant à l'entreprise elle-même sont également conduits à effectuer un diagnostic financier. Certains sont d'abord soucieux d'évaluer la sécurité de leurs emplois et les perspectives de progression de leurs rémunérations : c'est le cas des salariés et pour les instances représentatives ; en particulier, le comité d'entreprise à compétence pour se faire communiquer des informations financières, interroger la direction sur la marche de l'entreprise et, en cas de besoin, se faire assister par un expert en diagnostic pour améliorer sa capacité d'analyse. Par ailleurs, certains membres de l'entreprise ont pour attribution professionnelle d'assurer un suivi de la direction financière afin d'alerter la direction sur des risques ou des opportunités appelant des réactions immédiates ou à terme ; ces agents participent également à des démarches de diagnostic financier interne.

I.1.7.3 Les démarches fondamentales du diagnostic financier

Les démarches du diagnostic financier sont particulièrement diversifiées. Mais on peut cependant les classer en raison des informations qui leur servent de support, soit en raison des instruments qu'elles utilisent.

a) En ce qui concerne la nature des informations utilisées, elles peuvent être qualitatives ; mais en général un diagnostic financier privilégie le traitement systématique des informations chiffrées, notamment d'origine comptable. Selon les supports comptables utilisés, on distingue ainsi couramment :

· L'analyse statique, qui repose essentiellement sur l'analyse du bilan ;

· L'analyse de performances, qui conduit à examiner le compte des résultats ;

· L'analyse des tableauxdes flux, qui permet d'éclairer les évolutions financières grâce à des états tels que le tableau de financement ou grâce à d'autres types de tableaux.

b) Quant à la nature des instruments utilisés, elle permet d'identifier plusieurs grandes méthodes utilisables d'ailleurs de façon conjointe et non pas exclusive :

· La méthode des ratios est fondée sur la recherche des rapports significatifs entre les grandeurs financières issues du bilan, du compte de résultat ou de tableaux des flux ;

· La méthode de la relation de trésorerie cherche à donner une vision synthétique en calculant le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie ; la relation de trésorerie rapproche ces notions pour faire ressortir les ajustements financiers majeurs, caractéristiques de la « structure financière ».

· L'établissement des multiples documents, notamment des tableaux de flux, permet également de disposer d'indicateurs financiers qui éclairent à la fois les performances et les équilibres financiers.

Le diagnostic financier permet aussi de comparer les situations de l'entreprise au long d'une certaine période. Et cela grâce à des méthodes que nous avions citées avant. La méthode des ratios est beaucoup plus utilisée localement. Cette référence permet d'analyser les variations aussi de ces ratios durant des périodes différentes. En ce qui concerne cette méthode, il y a une diversité de ratios financiers et autres types de ratios. Ces ratios permettent à toute personne à toute personne qui veut lire les documents financiers de l'entreprise qui sont composés du bilan, le compte de résultat, et les états annexés et qui souhaitent les comprendre, et surtout les interpréter [...]32(*)

L'utilisation de la méthode de ratios33(*)

La diversité des ratios (financiers et autres) utilisables en gestion peut paraître déroutante, elle ne fait que traduire deux caractéristiques majeures de la méthode. Il s'agit d'une méthode ouverte, ce qui signifie que chaque analyste, entreprise ou institution a tendance à élaborer une « batterie » de ratios adaptés à ses préoccupations.

Ces ratios se regroupent en quatre types34(*) : les ratios de structure, les ratios de synthèse, les ratios de rotations, et les ratios de rentabilité.

1) Les ratios de structure : sont des indicateurs qui caractérisent la comparaison du patrimoine en mesurant des rapports relatifs à l'actif et au passif.

A propos de l'actif, on cherche à dégager le « poids » de chaque élément pour faire ressortir l'impact de conditions technico-économiques ; ainsi, une entreprise de haute technologie utilisant du matériel coûteux présente un ratio d'immobilisation particulièrement élevé, une entreprise au cycle d'exploitation long (construction navale, bâtiments et travaux publics...) fait apparaitre des ratios de stock dont la valeur reflète cette lourdeur[...]

Les ratios de structure concernant le passif fournissent pour leur part des indicateurs sur la composition du financement. D'une part, ils permettent d'apprécier l'autonomie dont l'entreprise fait preuve en matière de financement, grâce à la comparaison entre les capitaux propres et les dettes. D'autre part, ils permettent de juger la stabilité du financement grâce à la comparaison systématique entre les capitaux stables («  les capitaux permanents ») et les dettes à court terme.

2) Alors que les ratios de structure sont établis sur l'actif et le passif considérés séparément les ratios de synthèse rapprochent systématiquement des éléments d'actif et de passif. Ils permettent ainsi de traduire les conditions de financement de certains éléments de l'actif, soit les possibilités de remboursement des dettes à CT par les composants de l'actif circulant, liquide à CT.

3) Les ratios de rotation concernent pour leur part les stocks, les créances commerciales et les dettes fournisseurs. En mesurant les délais et les vitesses de rotation de ces éléments du bilan, on éclaire à la fois les conditions d'activité (mesurer des délais de règlement accordés aux clients et reçus des fournisseurs, durée de la période de stockage) et leurs incidences sur la solvabilité de l'entreprise. Celle-ci a en effet intérêt à récupérerrapidement des liquidités associées à ses stocks ou ses créances (délais courts ou vitesses de rotation élevées) et à régler ses fournisseurs le plus tard possible (délais longs ou vitesse de rotation faible)

4) Les ratios de rentabilité permettent l'étude des performances de l'entreprise. Certains de ces ratios reposent sur la comparaison entre les résultats obtenus et le montant des opérations de production et de vente qui ont permis de les engendrer : on raisonne alors en termes des marges.

Ces quatre types de ratios sont utilisables aux entreprises de toute forme mais les particularités se situent sur le type d'entreprise ; il y a des ratios spécifiques.

Tableau n° 2: Tableau synoptique de ratios

Types de ratios

Rubriques

1. RATIO DE STRUCTURE

Ratios de structure de l'actif

v Ratio d'immobilisation

v Actif circulant

· Ratio de liquidité d'actif

·

·

·

Ratios de structure du passif

v Ratio d'autonomie financière

v Ratio d'endettement global

Ou

·

2. RATIO DE SYNTHESE

v Ratio de financement des immobilisations

v Ratio de financement propre

v Ratio de solvabilité globale ou d'indépendance financière

v Ratio de solvabilité 2=

v Ratio de liquidité générale ou au sens large

v Ratio de liquidité réduite ou au sens strict

v Ratio de liquidité immédiate ou de trésorerie

3. RATIO DE ROTATION

v Vitesse de rotation de stocks

· Délai de rotation de stocks

v Vitesse de rotation des créances commerciales

· Délai de rotation des créances ou délai de payement accordé aux clients d'exploitation

v Vitesse de règlement des fournisseurs

· Délai de rotation des dettes commerciales

4. RATIOS DE RENTABILITE

v Ratio de marge d'exploitation

v Ratio de rendement des actifs

v Ratio de rentabilité des fonds propres

v Ratio de rentabilité économique

I.1.8 le fonds de roulement

Généralement pendant l'exécution d'une analyse financière, le fonds de roulement joue un rôle primordial, surtout durant l'analyse effective du bilan.

Par définition le fonds de roulement est considéré comme l'excédent des capitaux permanents sur les immobilisations ou encore l'excédent des capitaux circulants sur les dettes à court terme35(*). De cette définition, nous avions trouvé que les éléments importants du fonds de roulement, c'est qui nous permet de dire que le fonds de roulement est, en d'autres termes, la différence entre l'actif cyclique ou d'exploitation et les dettes d'exploitation ou dettes à court terme et/ou la différence entre les emplois en moins d'un an et les ressources à moins d'un an. Le fonds de roulement n'a pas beaucoup d'influence sur la situation financière de l'entreprise, souvent tout dépend dubesoin en fonds de roulement qui est une partie des actifs d'exploitation qui n'est pas financée par le passif cyclique. Cette insuffisance des ressources cycliques étant couverte par les ressources durables.

Lorsqu'un fonds de roulement est négatif, cela peut être dû aux lourds investissements réalisés, si ces investissements ne sont pas liés à la réelle structure de l'entreprise, ceux-ci peuvent avoir des conséquences néfastes sur la liquidité de l'entreprise ou sa trésorerie. Mais si le BFR est négatif ou nul, ceux-ci n'auront pas beaucoup de considération importante.

I.1.9 La trésorerie

La gestion de la trésorerie influence toujours la solvabilité qui est l'aptitude de payer ses dettes échues. La trésorerie est à son tour constitué des recettes encaissables moins les dépenses décaissables. En cas d'une différence supérieure à zéro, ce surplus ne doit pas stagner dans la caisse de l'entreprise car Napoléon BONAPARTE dit « ne laisser par l'argent dormir car vous risquerez de l'oublier. »

La prévision d'une trésorerie saine doit surtout concerner les recettes d'exploitation c'est-à-dire celles qui émanent des activités ordinaires. Dans une entreprise, particulièrement les institutions bancaires ; pour faciliter une meilleure trésorerie ; la banque devra accorder des longs délais aux déposants qu'aux emprunteurs, en d'autres termes une gestion rationnelle de la trésorerie ne peut pas accorder des crédits à long terme avec les fonds étrangers à court terme car l'équilibre financier l'exige.

Toutefois, une trésorerie positive n'est pas la signification d'une solvabilité saine car au sein d'une banque, on peut avoir une trésorerie positive mais qui n'est pas capable à couvrir les dettes arrivées à l'échéance.

Trésorerie nette = Encaissements - Décaissements

OuTrésorerie nette = Fonds de Roulement (FR) - Besoin en Fonds de Roulement (BFR)

L'équilibre financier d'une entreprise est fonction de la cohérence qui existe entre ses emplois et ses ressources. Cette cohérence détermine en effet sa solvabilité et sa liquidité.

I.2RESUME DE LA REVUE LITTERAIRE

Dans cette partie, revue littéraire, nous venons de développer les concepts qui sont importants dans l'exploitation de ce présent travail.

La définition de ces concepts a été effective ; d'une part en nous appuyant sur d'autres auteurs qui avaient déjà traité ces thématiques, d'une autre part en critiquant ces travaux récents.

En définitive, Elie COHEN nous dit que la solvabilité est l'aptitude d'un agent économique d'honorer ses dettes lorsque celles-ci arrivent à l'échéance. De notre part, nous avons constaté que la solvabilité d'une banque est la comparaison du niveau des engagements d'une banque (crédits et autres placements) au montant de ses fonds propres (capital apporté par les actionnaires et profits de la banque).

CHAPITRE II :

DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE ET APPROCHE METHODOLOGIQUE

II.1 PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

II.1.1 LA TRUST MERCHANT BANK

II.1.1.1 cadre juridique36(*)

La TMB est une société par action à responsabilité limitée, SARL, de droit congolais constituée selon les statuts notariés du 15 octobre 2003 et autorisé par le décret présidentiel n° 04/022 du 15 mars 2004. La TMB est agréée par la banque centrale.

La TMB bénéficie des avantages du régime général unique du code des investissements conformément à l'arrêté interministériel n° 174/CAB/MIN/PLAN/2004 portant approbation de l'agrément du projet d'investissement de la TRUST MERCHANT BANK Sarl. Au terme, de cet arrêté la banque est exonérée de l'impôt professionnel sur les revenus, du droit proportionnel, de l'impôt sur la superficie des concessions foncières bâties et non bâties et de l'impôt sur le chiffre d'affaire (aujourd'hui taxe sur la valeur ajoutée) à l'intérieur, sur les biens d'équipement, les droits et taxes à l'importation à l'exclusion des redevances administratives dues aux services de douane.

II.1.1.2 historique, situation et géographique de la TMB

Fondée en 2004, la Trust Merchant Bank (TMB) n'a cessé de s'étendre et s'est rapidement hissée au rang des banques les plus importantes de la République Démocratique du Congo. Elle est en termes de fonds propres, du nombre de clients et du total bilantaire une des plus grandes banques que compte la République Démocratique du Congo. La TMB est active dans de nombreux secteurs du marché bancaire local, notamment dans les services offerts aux particuliers et indépendants, aux PME et grandes entreprises ainsi qu'aux institutions nationales et internationales. Les parts de marché de la TMB dans tous les secteurs où elle est active sont significatives et ne cessent decroître. Le siège social de cette banque est situé dans la province minière du KATANGA, plus précisément à Lubumbashi, sur l'avenue Moero, au n° 761. Il faut toutefois préciser que cette banque possède plusieurs agences sur le territoire national.Fondée par Monsieur Robert LEVI, la Trust Merchant Bank s'est positionnée en tant que banque offrant une multitude de services bancaires adaptés aux particuliers et aux indépendants, aux PME et aux grandes entreprises, aux institutions nationales et internationales. Toujours à l'écoute des préoccupations du client, elle met un point d'honneur à ce que les demandes de chaque client puissent trouver une réponse.

Cela fait bientôt douze ans que la TMB exerce ses activité bancaires en RDC, née sous l'initiative d'un homme d'affaire né au Congo, peu de gens croyaient à ce projet, et moins encore qu'il connaîtrait un tel développement. Avec un concept inédit, mettant en avant l'avènement d'une banque de proximité dont les fondements trouvent leurs originalités aussi bien que dans la spécificité des clientèles cibles que dans la stratégie et les technologies choisies , les promoteurs de la TMB ont profondément modifié le paysage bancaire en facilitant l'accès aux circuits financiers à nombreuses personnes que le système traditionnel avait exclu. Elle s'est donnée comme mission d'accompagner tous les clients, petits et grands, sans distinction sur le chemin de leur croissance.Forte des acquis posés durant les trois dernières d'exercice, la TMB cherche à stabiliser les conditions d'une croissance régulière pour soutenir sa stratégie de développement à long terme comme le préconise le conseil d'administration. Déjà en 2007, un plan de développementtriennal a été élaboré pour répondre à unedemande spécifique de la Banque Mondiale. Partenaire du développement économique et social, la TMB encourage les nombreux opérateurs qui exercent dans ce vaste secteur informel en les incitant à adhérer au mode opératoire formalisé et transparent.

La TMB contribue activement à l'activité économique de la République Démocratique du Congo et elle est déterminée à s'implanter durablement sur le sol congolais comme en témoignent les éléments suivants:

· La banque est propriétaire de la plupart de ses agences;

· Son réseau d'agences ne cesse de s'étendre: en 2012 et 2013, la TMB a ouvert en moyenne une nouvelle agence tous les mois;

· Elle a été la première institution bancaire à lancer un service de Micro finance en RDC afin de venir en aide à la population locale;

· Présente dans plus de vingt-cinq villes à travers les onze provinces du Congo, la TMB est la seule banque à offrir une couverture nationale, confirmant ainsi notre volonté d'être une banque accessible à tous.

II.1.1.3 Ressources humaines

L'orientation stratégique que la TMB, s'est conçue dans le cadre d'une politique des ressource humaines guidées par la recherche d'élément à fort potentiel de part de leur qualification, leur expérience et qui ont animé de la volonté pour renforcer constamment leurs connaissances technique afin de mieux répondre aux exigences de l'activité bancaire. Les perspectives de gestion de carrière pour chaque agent, sont réelles, elles sont motivées par les performances réalisées. La TMB est jeune et dynamique, elle ne conçoit pas son expansion dehors d'un cadre qui ne favorise pas le dynamisme, la motivation, l'esprit d'entreprise et de responsabilité de ses gents. C'est un point essentiel de son orientation stratégique.

Poussée par un besoin d'expansion, elle a fait de la gestion des ressources humaines un axe fondamental de sa stratégie. Cette gestion des ressources humaines comprend non seulement la mise en place de critères de recrutement correspondant au profil des postes à pouvoir mais aussi une gestion de carrière soutenue par une politique de formation continue en interne et sanctionnée par des évaluations régulières.

II.1.2 La RAWBANK37(*)

La RAWBANK Sarl, est une société par actions à responsabilité limitée autorisée à se constituer par le décret présidentiel n° 040/2001 du 8 août 2001.

Elle est établie selon la législation bancaire de la République Démocratique du Congo telle que stipulée par l'ordonnance-loi n° 72/004 du 14 janvier 1972 relative à la protection de l'épargne et au contrôle des intermédiaires financiers telle que modifiée par la loi n° 003 du 31 décembre 2002 relative à l'activité et au contrôle des établissements de crédit. A sa création, la banque a obtenu le bénéfice des avantages du code des investissements par l'arrêté interministériel n° 003 du 31 décembre 2001. Elle a bénéficié aussi d'une exemption de l'impôt sur le bénéfice jusqu'à la clôture de l'exercice 2004.

Site : www.rawbank.cd

II.1.2.1 Historique

Société du groupe RAWJI, la RAWBANK Sarl, banque de droit congolais a été agréé par la BCC en mai 2001 et autorisée à exercer l'activité de banque par le décret présidentiel n° 04/2001. Débutant ses activités en mai 2002, elle est devenue en ces neuf dernières années une institution de référence en République Démocratique du Congo en devenant la première banque en terme de part de marchés, la seule banque en RDC à bénéficier de la garantie de la Société Financière Internationale (SFI, Banque mondiale) pour garantir une ligne de crédit utilisable à concurrence de 3 millions USD pour la confirmation des crédits documentaires et 7 millions USD en vue d'accroitre des services financiers aux PME et aux femmes entrepreneures.

Le groupe RAWJI contrôle un groupe de sociétés opérant principalement en RDC, actives dans les secteurs de la distribution, de l'industrie, de la logistique, de l'immobilier, de l'exploitation portuaire et des services financiers. Le Groupe entretient aussi des activités en Angola, en Belgique, en Chine, à Dubaï, en Allemagne, en Inde, au Nigeria et en Afrique du sud.

Détenu à 100% par la famille RAWJI, il emploie quelque 2000 collaborateurs dans le monde et son chiffre d'affaire consolidé s'élève à plus de 300 000 000 USD.

Les principales entreprises du groupe RAWJI sont : BELTEXCO Sarl, MARSAVCO Sarl, PRODIMPEX Sarl, RAFI Sarl, PARKLAND Sprl, PROTON Sprl, RAWBANK Sarl...

II.1.2.2 Missions de la RAWBANK

Soucieuse de faire preuve de la rigueur la plus stricte dans la manière de servir la clientèle, la RAWBANK a pour objectif :

· Le placement, l'achat, la gestion, la garde et la vente des valeurs mobilières et de tout actif financier ;

· D'effectuer toutes les opérations de banque, bourse, de financement de trésorerie, de commission ainsi que toutes les opérations sur or ou métaux précieux ;

· Le conseil et l'assistance en matière de gestion financière ainsi que tous les services destinés à faciliter la création et le développement des entreprises ;

· La représentation des titres commissionnaires, de mandataire ou l'agent, de toute personne physique ou morale ;

· Effectuer toute action ou toute opération pour tiers ;

· Acquisition, construction ou location de tout immeuble utile à son fonctionnement, et à la réalisation de son objet social ou bien être de son personnel ;

· La participation par voie de création des sociétés nouvelles, de souscription ou à l'achat des titres ou des droits sociaux, de fusion, de prise de location, garance ou autrement.

La RAWBANK renforce son réseau d'agences dans la logique d'une démarche commerciale de proximité voulue dès la création de la banque en 2002. Fin 2014, la banque compte 38 agences et une quinzaine de guichets avancés (Le guichet avancé est l'extension d'une agence à laquelle il est rattaché. Le client y reçoit quatre services de base: retrait et versement limités à l'équivalent de 10.000 dollars, opérations de change et Money gram. Il peutégalementremplirlesformalitésd'ouverture de compte. Ce compte sera logé à l'agence dont dépend le guichet. Dans les villes, les guichets avancés sesituent dans un rayon maximum de 5 km. En province, essentiellement dans les zones minières etindustrielles, la distance peut être plus grande) auxquels s'ajoutent quelques services de caisse privatifs dans l'enceinte de grandes entreprises clientes. Conformément à son projet d'entreprise 2014-2016 «avantage Client», la banque fait progressivement entrer son réseau dans une nouvelle dimension38(*).

Conseil d'administration

II.1.2.3 Organigramme

Comité d'audit

Directeur général

Audit

Développement stratégique

Secrétariat de Direction

Juridique

Secrétariat général Direction de maitrise de risques opérationnels et de la conformité

Marketing et communication

DirectionCommerciale

Directiondes moyens

DirectionFinancière

Direction du crédit et de risques financiers

Direction des opérations et de la sécurité de la banque

Direction de l'informa- tique

Source : rapport annuel de la RAWBANK, 2014

1. Le conseil d'administration : le conseil d'administration détermine les orientations de l'activité de la banque et veille à leur mise en oeuvre. Il se saisit de toute question intéressant la marche de la banque et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent.

Le conseil a plusieurs missions décrites dans le mémorandum de bonne gouvernance. Pour pouvoir réaliser ces missions, le conseil est investi des pouvoirs les plus larges, à l'exception de ceux que la loi et les statuts réservent explicitement à l'assemblée générale des actionnaires.
Ces missions sont reprises ci-dessous :

· Déterminer les valeurs de l'entreprise (codes de conduite, valeurs éthiques et autres) et s'assurer que le management exécutif veille à leur respect ainsi qu'au respect de la conformitélégale par l'ensemble du personnel de la banque.

· Déterminer les orientations stratégiques de la banque, idéalement en collégialité avec le management exécutif, et veiller à leur mise en oeuvre.Conforter le pouvoir du management exécutif et lui apporter légitimité et soutien.

· Déterminer le niveau de risques que la banque peut accepter de prendre et assurer un leadership entrepreneurial.

· Prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l'intégrité des états financiers de banque.

2. le comité d'audit : la mission principale et la responsabilité du comité d'audit sont d'épauler leconseild'administration dans l'exécution de ses obligations de surveillance.

Il intervient dans les domaines suivants :

v la finalisation des comptes,

v la gestion et le contrôle des risques,

v le système de contrôle interne et de la conformité,

v les activités d'audit externe et interne.

3. le comité de direction : le directeur général et le comité de direction constituent le management exécutif de la banque. Le directeur général est chargé de la gestion journalière de la banque et de sa représentation en ce qui concerne cette gestion.

Le comité de direction assiste le directeur général dans la préparation des propositions stratégiques à soumettre au conseil d'administration, dans la supervision des activités opérationnelles de la banque et dans l'analyse des performances de cette dernière.

4. Autres comités

[ Le comité commercial présidé par le directeur commercial se réunit deux fois par mois.

[ Le comité crédits présidé par le directeur du développement stratégique se réunit une fois parsemaine.

[ Le comité des petits crédits présidé par le directeur des crédits se réunit une fois par semaine.

[ Le comité recouvrement présidé par le directeur des crédits se réunit deux fois par mois.

[ Le comité finances présidé par le directeur financier se réunit une fois par mois.

[ Le comité budgétaire présidé par le directeur financier se réunit deux fois par mois.

[ Le comité trésorerie et placements présidé par le directeur fnancier se réunit trois fois par semaine.

[ Le comité gestion actif-passif (ALCO-Assets&LiabilitiesCommittee) présidé par le directeur du crédit se réunit une fois par mois.

[ Le comité conformité présidé par le responsable de la fonction conformité se réunit une fois par mois.

[ Le comité informatique présidé par le directeur informatique se réunit une fois par mois.

[ Le comité ressources humaines présidé par le directeur des moyens se réunit une fois par mois.

[ Le comité marketing & communication présidé par la responsable marketing se réunit deux fois par mois.

[ Lecomitéqualitéprésidéparledirecteurdesmoyensseréunitdeuxfoisparmois.

[ Le comité maîtrise des risques opérationnels présidé par le secrétaire général se réunit une fois par mois.

[ Lecomitésécuritédesbiensetdespersonnesprésidéparledirecteurdesopérations et de la sécurité banque se réunit une fois par mois.

[ Le comité sécurité du système de l'information présidé par le responsable de la sécurité du système d'information se réunit une fois par mois.

[ Le comité réseau d'agences présidé par le responsable du réseau d'agences se réunit deux fois par mois.

II.1.2.4 LE MANAGEMENT EXECUTIF DE LA RAWBANK

II.1.2.4.1 organisation

L'Administrateur Délégué et le comité de direction constituent le management exécutif de la banque. Le comité de gestion est composé de l'AD qui est le président et d'un vice-président et des directeurs responsable de direction désignés par le conseil d'administration sur proposition de l'AD.

Le vice-président préside des réunions du comité de direction en cas d'empêchement de l'AD. La liste des membres du comité de direction est publiée chaque année.

II.1.2.4.2 le pouvoir

Le conseil d'administration a confié à l'AD la gestion journalière de la banque et de représentation liée à cette gestion. Le CA peut confier des pouvoirs et des responsabilités additionnels à l'AD sans porter atteinte à ses propres pouvoirs et fonctions.

II.1.2.4.3 Responsabilité

a) Concernant les ressources humaines

v Décider des modalités d'engagement, de révocation et des rémunérations à appliquer au personnel de la banque ;

v Encourager une culture d'entreprise qui promet les valeurs de la banque.

b) Concernant la communication

v Agir en tant que porte-parole de la banque envers le monde extérieur ;

v Communiquer la stratégie, la vision et les valeurs de la banques tant en interne que vis-à-vis des tiers ;

v Maintenir un dialogue constant et des canaux de communications ouverts avec ses collaborateurs, le personnel et le CA ; et fournir au CA des informations dont il a besoin pour exercer ses fonctions.

II.2 ACTIVITE BANCAIRE AU CONGO

Le système bancaire congolais est organisé selon un système pyramidal comprenant un institut d'émission, la banque centrale (la banque de banques, la banque au premier rang) et un ensemble d'établissement constituant les banques dites au second rang.

La Banque Centrale du Congo créée par le décret-loi du 23 février 1961 mais n'entrant en vigueur que le 22 juin 1964, le décret-loi n° 055/2002 du 07 mai 2002rélative à la constitution, à l'organisation et au financement de la BCC reconnaît en article 1er, l'indépendance de celle-ci dans l'élaboration et la mise en oeuvre de la politique monétaire visant à stabiliser le niveau général des prix intérieurs. La BCC est donc indépendante et jouit de l'autonomie de gestion dans la réalisation de ses missions et attributions. Elle est responsable des interventions sur le marché de change en opérant l'achat de devises étrangères et leurs ventes lorsque le franc congolais s'apprécie ou se déprécie. Outre cela, elle est chargée de maintenir la valeur externe de la monnaie de l'Etat et c'est dans cette optique qu'elle réglemente l'activité des établissements du crédit. Elle veille au bon fonctionnement du système bancaire au Congo, ce système fonctionnant avec les imprimés de la banque centrale (feuille de liquidation, avis de délit, feuille des états financiers etc.).

Dix-septbanquessontactivesaujourd'hui,contrevingten2010.En date du 10 juin 2013, après plusieurs annéesdedémarchesadministratives, la personnalité juridique a étéaccordée àl'AssociationSansButLucratifnonconfessionnelledénommée Association Congolaise des Banques, ensigle«A.C.B.». La consolidation de la reprise de l'activité économique a été marquée, cette année encore,parlabonnetenuedusecteurdesintermédiaires financiers.En 2013, le volume global des transactionsaatteintunniveaud'USD4679,3millionscontreUSD4724, 1 millions en 2012, soit un reculde0,9%.

Le cumul annuel des opérations au guichet des facilités permanentes (Refinancement des banques parl'Institutd'émission) a atteint CDF 54,4 milliards en 2013 contre CDF 71,8 milliards en 2012, soit unediminutionde24%.Dans le même temps, le cumul des transactions sur le marché interbancaire aatteintCDF1605,6milliardscontreCDF 629,6 milliards à la période correspondante de 2012. Quantautauxsurcemarché,ilavariéenmoyenneautourde1,94%.

Au 31 décembre 2013, l'encours global des billets de trésorerie (BTR) s'est établi à CDF 164,3milliards,dontCDF102,7 milliards pour la maturité à 28 jours et CDF 61,6 milliards pour celle à7jours.Letauxmoyenpondéré du BTRà 7 jours s'est situéà 1,72% au 31 décembre 2013.

Deux mille treize a été également caractérisée par la baisse sensible du taux débiteur des banques, conséquencedelabaisse du taux directeur de la Banque Centrale du Congo et de l'assouplissement de la politique monétaire.

En 2013, l'activité bancaire s'est accrue, telle qu'attesté notamment par l'améliorationdu concours à l'économie de 2.093,5 milliards de CDF, venant de 1.661, 6 milliards une année auparavant et d'un accroissement de15,4% de dépôts, s'établissant à 2.787,8 milliards. Cependant, quoique progressif, il a été constaté que le niveau des dépôts en monnaie nationale est demeuré faible. En conséquence, le taux de la dollarisation, mesuré par le ratio dépôt en devises sur total des dépôts, a baissé les trois dernières années bien que demeurant élevé, établi à87,2%enmoyenneannuelle39(*).

En l'espace d'une année, le total bilantaire est passé d'USD 3 722 millions à USD 4 323 millions soit un accroissement de 16%. Au cours de la même période le volume de dépôts a augmenté de 15%, passant d'USD 2 636 millions à USD 3 043 millions ; celui de crédit à décaissements a augmenté de 26%, passant d'USD 1397 millions à USD 1 764 millions.

II.3 DESCRIPTION DE LA METHODOLOGIE DE RECHERCHE

II.3.1 METHODOLOGIE ET TECHNIQUE

La méthode est un ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démonte et les vérifie40(*). C'est encore un mode d'emploi pour arriver à faire quelque chose.

Tout travail, plus particulièrement un travail académique, passe par la présentation de la démarche méthodologique. Ainsi la méthodologie de ce présent travail apparait comme suit :

[ Méthode comparative : après la réception des états financiers de ces deux banques, nous avions diagnostiqué celles-ci en trouvant les forces et les faiblesses de ces dernières tout en dégageant la dissemblance et la ressemblance de ces deux banques dans le but d'arriver à certaines observations et à la conclusion ;

[ Méthode analytique : cette méthode nous a permis d'étudier analytiquement les états financiers en les présentant sous des masses propices pour une analyse ;

[ La méthode statistiquenous a permis d'apprécier l'évolution de certaines masses et variables examinées, et aussi calculer certains rapports (ratios) de ces masses.

II.3.2 OUTILS DE RECHERCHE

Le traitement et la saisie des données a été possible grâce aux logiciels EXCEL et WORD. Toutes ces méthodes citées dans la partie précédente ont été soutenues par les techniques documentaires, grâce à la technique documentaire, nous avions récolté de données dans les rapports annuels de ces banques et de faire recours à la lecture de certains mémoires, TFC et autres travaux dans les bibliothèques de la place et à l'internet.

II.3.3 DIFFUCULTES RENCONTREES

« Ce n'est pas le chemin qui est difficile, c'est le difficile qui est chemin »

S. KIERKEGAARD41(*)

La réalisation de ce présente a eu beaucoup d'entraves ; heureusement que celles-ci ne nous ont pas amené à renoncer. Durant toute cette recherche, nous nous sommes heurtés au manque de données au niveau local, ce qui nous avait obligés de chercher à l'internet, les difficultés financières ont aussi freiné la bonne continuité de notre travail.

CHAPITRE III : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DE RESULTATS

III.1 PRESENTATION DE DONNEES

III. 1.1 Bilans comptables de la RAWBANKTableau n° 3 : actif du bilan comptable de la RAWBANK (en milliers des francs congolais)

ACTIF

2010

2011

2012

2013

TRESORERIE ET OPS INTERBANCAIRES

 
 
 
 

caisses et banque centrale

75 091 727,0

83 368 934,0

110 925 574,0

136 442 032,0

correspondants bancaires

117 591 132,0

171 700 873,0

206 305 494,0

153 183 931,0

portefeuilles de placement

36 405 035,0

33 813 545,0

11 606 331,0

38 056 000,0

sous total

229 087 894

288 883 352

328 837 399

327 681 963

OPERATION AVEC LA CLIENTELE

 
 
 
 

portefeuilles effets commerciaux

3 594 098

3 011 159

7 309 324

27 550 947

crédit à la clientèle

84 856 567

138 132 632

200 600 084

238 590 988

sous total

88 450 665

141 143 791

207 909 408

266 141 935

COMPTE DE TIERS ET DE REGULARISATION

 
 
 
 

comptes de régularisation-actif

7 721 023

20 321 368

25 748 991

20 747 519

divers actifs

3 084 272

3 489 715

4 051 362

8 355 908

sous total

10 805 295

23 811 083

29 800 353

29 103 427

VALEURS IMMOBILISEES

 
 
 
 

immobilisations corporelles nettes

20 106 350

26 788 678

38 969 075

44 399 847

sous total

20 106 350

26 788 678

38 969 075

44 399 847

TOTAL ACTIF

348450204

480626904

605516240

667327172

Source : conçu par nous-mêmes à partir des états financiers de la RAWBANK Ce tableau ci-haut, nous découvrons qu'en premier lieu les actifs de cette banque ont évolué, durant la période en étude de 348 450 204 en 2010, 480 626 904 en 2011, 605 516 240 en 2012 et 667 327 172 en 2013. Il y a une certaine évolution à la hausse de l'Actif, qui était en 2010 de 348 450 204 et en 2013 se retrouvant à 667 327 172 soit une évolution de plus de 90% dans seulement 4ans.

Tableau n°4 : passifs des bilans comptables de la RAWBANK(en milliers des francs congolais)

PASSIF

2010

2011

2012

2013

Trésorerie et 0PS interbancaires

 

 

 

 

BCC

2 341378

1 791564

0

1 799 873

comptes à vue des correspondants

741607

10 180298

5 018222

2 184 488

sous total

3 082985

11 971862

5 018222

3 984 361

Opérations avec la clientèle

 
 
 
 

Dépôts et comptes courants à vue

259 540 954

347 638 151

421 925 374

464 266 800

Dépôts à terme

12 595 519

19 604 688

26 646 453

47 287 934

Sous total

272 136 473

367 242 839

448 571 827

511 554 734

Compte de régularisation

 
 
 
 

compte de régularisation du passif

10 013 857

15 938 680

31 260 363

23 227 391

divers passifs

17 782 423

26 233 896

29 268 533

28 906 433

Sous total

27 796 280

42 172 576

60 528 896

52 133 824

capitaux permanents

 
 
 
 

Capital

14 536 093

19 111 917

46 515 068

53 167 598

réserves légales

801 680

1 304 729

1 929 472

2 700 622

report à nouveau

2 535 983

7 087 484

-

-

bénéfice de l'exercice

5 182 810

6 253 394

7391700

5 164 384

provisions générales

1 818 056

2 954 941

4 917 876

8 750 148

plus-value de réévaluation

5 174 087

7 849 053

8 108 679

8 251 501

emprunts subordonnés

9 050 445

9 004 975

9 050 000

9 200 000

emprunt SFI

6 335 312

5 673 134

4 434 500

3 220 000

emprunts PROPARCO

 
 

9 050 000

9 200 000

Sous total

45 434 466

59 139 627

91 397 295

99 654 253

TOTAL PASSIF

348 450 204

480 626 904

605 516 240

667 327 172

Source : conçu par nous-mêmes à partir des états financiers de la RAWBANK

De ce tableau, nous remarquons que le passif de la RAWBANK a évolué de cette façon : 348 450 204 en 2010, de 480 626 904 en 2011, de 605 516 240 en 2012 et de 667 327 172 en 2013. Il sied signaler que la disparition du compte report à nouveau est due à son incorporation dans le capital.

III.1.2 Bilans comptables de la TRUST MERCHANT BANK

Tableau n°5 : Actifs (exprimés en milliers des francs congolais)

ACTIFS

2010

2011

2012

2013

Valeurs disponibles

Caisse

BCC

Correspondants NOSTRI

33 684 374

15 293 535

53 886 770

33 684 374

19 687 094

75 027 325

47 903 072

25 436 387

119 338 942

51 527 101

43 012 321

111 687 815

Sous total

102 864 679

124 985 567

192 678 401

206 227 237

Valeurs réalisables

Crédit à la clientèle

Autres actifs à CT

Comptes de régularisation

70 975 311

2 514 969

4 353 113

114 406 972

4 909 913

6 179 238

119 542 912

3 784 464

9 151 704

190 401 221

4 362 9261

12 137 659

Sous total

77 843 413

125 496 123

132 479 080

206 901 806

Immobilisations

Dépôts & cautionnements à LT

Titres de participation

Immeuble d'exploitation

Immobilisations encours

Autres immobilisations

Matériels et mobiliers

1 515 736

206 621

21 915 362

4 732 784

77 221

3 495 284

1 539 368

33 083

23 836 125

4 609 238

84 991

3 887 581

3 851 254

40 130

22 962 968

5 089 463

2 347

4 137 947

3 778 932

21 440

22 448 000

5 056 569

807 598

4 488 883

Sous total

31 943 020

33 990 386

36 084 109

36 601 422

TOTAL ACTIF

212 651 112

284 472 076

361 241 590

449 730 465

Source : Elaboré par nous-mêmes à partir des Etats financiers de la TMB

De ce tableau nous trouvons l'évolution des masses de l'actif du bilan. en 2010, le total actif était de 212 651 112, en 2011 il était de 284 472 076, en 2012 c'était de 361 241 590 et en 2013 un montant de 449 730 465. Soit une évolution de 111,5% en une période de 4 ans.

Tableau n°6 : Passifs des bilans de la TMB (exprimés en milliers des francs congolais)

PASSIFS

2010

2011

2012

2013

Trésorerie et OPS interbancaires

Correspondants LORI

8 729

-

10 000 000

-

Sous total

8 729

-

10 000 000

-

OPS avec la clientèle

Dépôts & comptes courants à vue

Dépôt à terme

Autres comptes de la clientèle

Dettes envers la clientèle

-

-

-

175 548 456

160 647 902

70 912 940

6 182 024

-

201 889 516

78 699 276

28 671 507

-

256 551 398

103 800 368

55 695 673

-

Sous total

175 548 456

237 742 866

309 260 299

396 047

Comptesdes tiers et de régularisation

Autres passifs

Comptes de régularisation

5 301 649

644 338

9 572 062

1 240 350

3 218 955

1 838 580

6 924 569

1 933 742

Sous total

5 945 987

10 812 412

5 057 535

8 858 311

Capitaux permanents

Capital souscrit ou dotation en capital

Réserves et primes d'émission

Report à nouveau

Résultat de l'exercice

Plus-value de réévaluation

Provision pour risques et pertes

Emprunt à LT

3 993 017

9 936 866

105 037

169 965

13 936 491

628 740

2 377 824

3 993 017

9 989 419

273 707

798 802

17 436 619

1 148 182

2 277 052

3 993 017

10 144 631

1 077 635

1 067 638

17 082 225

1 270 673

2 287 937

3 993 017

10 927 086

2 169 485

6 260 945

17 152 307

2 008 117

2 313 758

Sous total

31 147 940

35 916 798

36 923 756

44 824 715

TOTAL PASSIFS

212 651 112

284 472 076

361 241 590

449 730 465

Source : Elaboré à partir des Etats financiers de la TMB

De ce tableau, nous remarquons que l'évolution du bilan au coté passif est de : 212 651 112 en 2010, de 284 472 076 en 2011, de 361 241 590 en 2012, de 449 730 465.

III.2 ANALYSE DE DONNEES

III.2.1 les opérations concernant les retraitements des comptes des bilans comptables

Les bilans financiers seront réalisés grâce à une certaine procédure de retraitements suivants :

Affectation de résultats en fonction de la politique de ces deux banques que nous découvrirons par la comparaison de deux bilans successifs. C'est-à-dire 2010-2011 ; 2011-2012 ; 2012-2013 ;

Le résultat à distribuer doit également se retrouver au niveau de l'actif de trésorerie étant donné qu'il appartient déjà aux ayants droits c'est-à-dire les associés doivent en recevoir dans une période de moins d'une année ;

Au niveau de l'actif, le compte banque centrale du Congo contient une partie appelée réserve obligatoire non disponible qui doit figurer dans l'actif immobilisé ;

Dans le compte de dépôt à terme, il y a eu des dépôts à terme de plus d'une année ; c'est pourquoi il ya eu leur apparition dans l'actif immobilisé.

Au niveau de l'actif d'exploitation, le compte portefeuille d'effets commerciaux et débiteurs divers et frais payés d'avance ; il y a des effets qui arrivent à leur échéance et les chèques et effets à l'encaissement puis les valeurs à recouvrer de la clientèle, ces comptes se sont retrouvés dans la trésorerie.

Le compte les opérations avec la clientèle contient les avances à MT qui doivent se retrouver dans l'actif immobilisé mais aussi les provisions

Dans les dépôts à terme il y a des dépôts à plus d'un an qui vont aller dans la partie Passif immobilisé.

Dans les divers passifs ; les sommes dues aux régies financières seront inscrites dans la trésorerie-passif car leur payement sera réalisé dans un délai trop court.

Tous ces retraitements, réalisés grâce aux notes financières retrouvées dans les états financiers de ces deux banques, sont détaillés dans la partie qui vient après la présentation des bilans financiers de ces banques.

III.2.2 Retraitements des bilans comptables de la RAWBANK

A. les comptes d'actif

Dans cette session, nous retraiterons les comptes suivants : caisse et banque centrale, crédit à la clientèle, le portefeuille de placement et le portefeuille et effets commerciaux.

Tableau n°7 : caisse et banque centrale

Rubriques

Affectation

2010

2011

2012

2013

Caisse

Actif de Trésorerie

57 069 232

65 999 642

88 578 846

93 445 287

BCC disponible

Actif de Trésorerie

4 092 495

4 999 292

22 346 733

42 996 745

BCC indisponible

Actif Immobilisé

13 930 000

12 370 000

-

-

TOTAL

 

75 091 727

83 348 934

110 925 579

136 442 032

Source : élaboré par nous-mêmes à partir des notes financières de la RAWBANK

Dans ce tableau, il y a eu scission du compte Banque Centrale du Congo, la première partie restant dans la trésorerie - actif et la deuxième logeant dans l'Actif Immobilisé car étant un coefficient de la réserve obligatoire non disponible.

Tableau n° 8: crédits à la clientèle

Rubriques

Affectation

2010

2011

2012

2013

Avance à MT

Actif imm.

14 280 972

42 818 383

64 283 149

39 997 455

Crédits à la clientèle

Actif circul.

43 188 431

73 909 425

106 310 534

39 997 455

Autres avances

Actif imm.

28 830 841

22 507 858

33 530 611

53 643 368

Provisions

Actif imm.

-1 443 677

-1 103 034

-3 524 210

- 4 427 698

TOTAL

 

84 856 576

138 132 632

200 600 084

238 590 988

Source : élaboré par nous-mêmes à partir des notes financières de la RAWBANK

Ce tableau contient le retraitement du compte crédit à la clientèle. Ce retraitement a été effectif puisque les crédits accordés à la clientèle se scindent suite à des provisions, des avances à MT et des autres avances qui seront logées dans l'actif immobilisé et la partie restante se retrouvent dans l'actif circulant.

Tableau n°9 : Portefeuille de placement

Rubriques

affectation

2010

2011

2012

2013

Billets de trésorerie

Très-actif

35 500 000

23 000 000

-

20 116 000

Bon de trésor

Actif circul.

905 035

900 497,5

11 606 331

10 120 000

Bon de trésor à plus d'un an

Actif imm.

-

9 913 047,5

-

7 820 000

TOTAL

 

36 405 035

33 813 545

11 606 331

38 056 000

Source : élaboré par nous-mêmes à partir des notes financières de la RAWBANK

Nous constatons que la scission du compte portefeuille de placement est due à certains bon de trésor qui sont à LT se logeant directement en Actif immobilisé et d'autre qui vont se retrouver en Actif d'exploitation car ayant une échéance de moins d'une année.

Tableau n° 10: Portefeuille effets commerciaux

Rubriques

Affectation

2010

2011

2012

2013

Effets commerciaux réescomptables à MT

Actif imm.

-

193 888

206 840

45 712

Effets commerciaux réescomptables à LT

Actif imm.

-

164 059

164 880

167 613

Portefeuille effets commerciaux

Actif circ.

3 591 949

2 578 760

6 900 941

26 032 672

Effets échus en recouvrement

Trés-actif

2 149

74 452

36 663

1 304 950

Total

 

3 594 098

3 011 159

7 309 324

27 950 847

Source : élaboré par nous-mêmes à partir des notes financières de la RAWBANKCe tableau reprend la scission du compte portefeuille effets commerciaux dont les effets réescomptables à LT et à MT sont inscrits dans l'actif immobilisé et le reste se retrouvant toujours dans l'actif d'exploitation.

B. comptes de passif

Tableau n° 11 : Dépôts à terme

Rubriques

Affectation

2010

2011

2012

2013

Dépôts à CT

Dettes à CT

6 430 980

4 821 199

5 713 887

5 431 073

Dépôts à terme d'un an & plus

Capitaux Perm.

6 164 439

14 783 489

20 932 566

41 856 861

Source : élaboré par nous-mêmes à partir des notes financières de la RAWBANK

Dans ce tableau ci- haut, nous remarquons qu'il avait dans le compte dépôt à terme des sommes qui sont remises à la banque pour une durée longue et celles qui le sont à CT. Vu que les premières sommes sont à la disposition de la banque durant une durée longue, celles-ci devront loger dans les capitaux permanents. Quant aux dépôts à CT, ils sont considérés comme des dettes à CT.

Tableau n° 12: Divers passifs

Rubriques

Affectation

2010

2011

2012

2013

Sommes dues aux régies financières

Trés-passif

1 302 550

2 694 152

7 642 901

6 916 364

Divers passifs

Passif circ.

16 479 873

23 239 744

21 625 632

21 990 069

Total

 

17 782 423

26 233 896

29 268 533

28 906 433

Source : élaboré par nous-mêmes à partir des notes financières de la RAWBANK

Nous constatons que les divers passifs se subdivisent en deux, une partie est mie dans la trésorerie-passif car leur échéance étant dans toutes les façons arrivée. Il sied de signaler qu'une autre partie reste dans le passif d'exploitation.

C. Retraitement de résultats

Ce retraitement sera possible en utilisant les comptes qui interviennent souvent dans la répartition du résultat de l'entreprise. Ces comptes sont les réserves légales, le report à nouveau et le résultat à distribuer.

Tableau n° 13: Affectation du résultat de 2010

Rubriques

2010

2011

Variation

pourcentage

Réserves légales

801 680

1 304 729

503 049

9,706%

Report à nouveau

2 535 983

7 087 484

4 551 501

87,82%

Résultat à distribuer

-

-

128 260

2,474%

Total

 
 

5 182 810

100%

Source : élaboré par nous-mêmes à partir des notes financières de la RAWBANK

Dans ce tableau il y a eu l'affectation du résultat du résultat de l'exercice de l'exercice 2010. Nous remarquons que les réserves légales ont reçu une part de 9,706% ; le report à nouveau de 87,82% et 2,474% restant que nous avions considéré comme résultat à distribuer.

Tableau n° 14: affectation du résultat de 2011

Rubriques

2011

2012

Variation

pourcentage

Réserves légales

1 304 729

1 929 472

624 743

9,99%

Report à nouveau

7 087 484

-

-

-

Résultat à distribuer

-

-

5 628 651

90,01%

Total

 
 

6 253 394

100%

Source : élaboré par nous-mêmes à partir des notes financières de la RAWBANK

De cette affectation nous comprenons qu'il n y a pas eu de report du résultat en 2011, dans les réserves légales on y a affecté 9,99% soit 10% et le reste a constitué le résultat à distribuer donc 90,01% soit 90%.

Tableau n° 15: affectation du résultat 2012

Rubriques

2012

2013

Variation

pourcentage

Réserves légales

1 929 472

2 700 622

771 150

10,43%

Report à nouveau

-

-

-

-

Résultat à distribuer

-

-

6 620 550

89,57%

Total

 
 

7 391 700

100%

Source : élaboré par nous-mêmes à partir des notes financières de la RAWBANK

Dans ce tableau nous remarquons que la répartition a concerné seulement la réserve légale à 10,43% et le résultat à distribuer à 89,57%.

Tableau n° 16: Affectation du résultat 2013

Rubriques

Variation

Pourcentage

2013

Réserves légales

516 438

10%

3 217 060

Report à nouveau

-

-

-

Résultat à distribuer

-

90%

4 647 946

Total

 

100%

5 164 384

Source : élaboré par nous-mêmes à partir des notes financières de la RAWBANK

En 2013 la clé répartition a été de 10% revenant aux réserves légales et le reste de 90% qui revient au résultat à distribuer.

III.3 LES BILANS FINANCIERS DES BANQUES

Après des traitements liés aux bilans comptables de ces banques, voici alors leurs bilans financiers :

III.3.1 Bilans financiers de la RAWBANK

Tableau n°17 : Actifs des bilans financiers (exprimés en milliers de Franc congolais)

ACTIF

2010

2011

2012

2013

TRESORERIE-ACTIF

 

 

 

 

caisse

57 069 232

65 999 642

88 578 846

93 445 287

BCC, disponible

4 092 495

4 999 292

22 346 733

42 996 745

correspondants bancaires à vue

117 591 132

171 700 873

206 305 494

153 183 931

effets échus

2 149

74 452

36 663

1 304 950

billets de trésorerie

35 500 000

23 000 000

20 116 000

sous total

214 255 008

265 774 259

317 267 736

311 046 913

ACTIF CIRCULANT

 

 

 

 

crédit à la clientèle

43 188 431

73 909 425

106 310 534

149 377 263

régularisation de l'actif

7 721 023

20 321 368

25 748 991

20 747 519

bon de trésor

905 035

900 497,5

11 606 331

10 120 000

divers actifs

3 084 272

3 489 715

4 051 362

8 355 908

portefeuille et effets commerciaux

3 591 949

2 578 760

6 900 941

26 032 672

sous total

58 490 710

101 199 765,5

154 618 159

214 633 362

ACTIF IMMOBILISE

 

 

 

 

agencements

345 217

387 895

456 637

immeubles et terrains

9 364 737

11 427 866

23 032 048

26 923 925

immobilisations en cours

668 943

364 812

846

mobiliers et matériels

9 727 453

14 608 105

15 480 390

17 475 076

bon de trésor à plus d'un an

9 913 047,5

-

7 820 000

effets commerciaux réescompt. à MT

193 888

206 840

45 712

effets cciaux réescomptables à LT

164 059

164 880

167 613

autres avances

28 830 841

22 507 858

33 530 611

53 643 968

avance à MT

14 280 972

42 818 383

64 283 149

39 997 455

provisions pour créances douteuses

-1 443 677

-1 103 034

-3 524 210

-4 427 698

BCC indisponible

13 930 000

12 370 000

sous total

75 704 486

113 652 879,5

133 630 345

141 646 897

TOTAL ACTIF

348 450 204

480 626 904

605 516 240

667 327 172

Source : élaboré par nous-mêmes à partir des états financiers de la RAWBANK

En 2010 il y a un total de l'actif de 348 450 204 dont 214 255 008 en actif de trésorerie, 58 490 710 en actif circulant et 75 704 486 en actif immobilisé.

En 2011, sur un total de 480 626 904 un montant de 265 774 259 revint à la trésorerie-actif, une somme de 101 199 765,5 est dans l'actif circulant et 113 652 879,5 en actif immobilisé.

En 2012, le total de 605 516 240 est reparti à 317 267 736 en trésorerie-actif, 154 618 159 en Actif circulant et 133 630 345 en actif immobilisé.

En 2013 l'actif total a été de 667 327 172 formé de 311 046 913 en trésorerie-actif, de 214 633 362 en actif circulant et 141 646 897 en actif immobilisé.

Tableau n°  18: passifs des bilans financiers de la RAWBANK (en milliers des CDF)

PASSIF

2010

2011

2012

2013

passif de trésorerie

 

 

 

 

BCC

2 341 378

1 791 564

 

1 799 873

comptes à vue des correspondants

741 707

10 180 298

5 018 222

2 184 488

dépôts et comptes courants à vue

259 540 954

347 638 151

421 925 374

464 266 800

dépôts à CT

6 430 980

4 821 199

5 703 887

5 431 073

sommes dues aux régies fin

1 302 550

2 694 152

7 642 901

6 916 364

résultats à distribuer

128 260

5 628 651

6 620 550

4 647 946

sous total

270 485 829

372 754 015

446910934

485 246 544

passif circulant

 

 

 

 

régularisation passive

10 013 857

15 938 680

31 260 363

23 227 391

divers passifs

16 479 873

23 539 744

21 625 632

21 990 069

sous total

26 493 730

39 478 424

52 885 995

45 217 460

capitaux permanents

 

 

 

 

capital

14 536 093

19 111 917

46 515 068

53 167 598

réserves légales

1 304 729

1 929 472

2 700 622

3 217 060

Report à nouveau

7 087 484

7 087 484

-

-

plus-value de réévaluation

5 174 087

7 849 053

8 108 679

8 251 501

provision générales

1 818 056

2 954 941

4 917 876

8 750 148

sous total

29 920 449

38 932 867

62 242 245

73 386 307

Dettes à M & LT

 

 

 

 

Emprunt subordonné

9 050 445

9 004 975

9 050 000

9 200 000

Emprunt PROPARCO

 

 

9 050 000

9 200 000

emprunt SFI

6335312

5673134

4 434 500

3 220 000

Dépôt à plus d'un an

6 164 439

14 783 489

20 942 566

41 856 861

Sous total

21 550 196

29 461 598

43 477 066

63 476 861

TOTAL PASSIF

348 450 204

480 626 904

605 516 240

667 327 172

Source : Elaboré par nous-mêmes à partir des états financiers de la RAWBANK

En ce qui concerne les passif de la RAWBANK, en 2010 ; dans la trésorerie-passif il y a eu 270 485 829, en passif circulant 26 493 730 et en capitaux permanents 51 470 645.En 2011, 372 754 015 en trésorerie-passif, 39 478 424 en passif circulant et 68 394 465 en capitaux permanents. En 2012, 446 910 934 en trésorerie-passif, 52 885 995 en passif circulant et 105 719 311 en capitaux permanents. En 2013, 485 246 544 reviennent à la trésorerie-passif, 45 217 460 en passif circulant et 136 863 168 en capitaux permanents.Tableau n° 19: Bilans cristallisés et condensés de la RAWBANK (en milliers des francs congolais)

EXERCICE

2010

2011

2012

2013

 

ACTIF

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Actif de trésorerie

214 255 008

61,5

265 774 259

55,3

317 267 736

52,4

311 046 913

46,6

Actif circulant

58 490 710

16,8

101 199 765,5

21,1

154 618 159

25,5

214 633 362

32,2

Actif immobilisé

75 704 486

21,7

113 652 879,5

23,6

133 630 345

22,1

141 646 897

21,2

Total actif

348 450 204

100%

480 626 904

100%

605 516 240

100%

667 327 172

100%

PASSIF

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Passif de trésorerie

270 485 829

77,6

372 754 015

77,6

446 910 934

73,8

485 246 544

72,7

Passif circulant

26 493 730

7,6

39 478 424

8,2

52 885 995

8,7

45 217 460

6,8

Capitaux permanents

51 470 645

14,8

68 394 465

14,2

105 719 311

17,5

136 863 168

20,5

Total passif

348 450 204

100%

480 626 904

100%

605 516 240

100%

667 327 172

100%

Source : Elaboré par nous-mêmes à partir des bilans financiers c'est-à-dire les tableaux n°17 et 18

De ce tableau ci-haut, nous constatons que l'actif est dominé par Actif de trésorerie qui représente plus de 45% durant toute notre période étudiée et du côté passif, nous avions constaté la domination de la trésorerie-passif qui représente plus de 70% durant toute la période. Nous constatons aussi une évolution à la hausse des capitaux permanents de l'année 2012.

III.3.2. Bilans financiers de la TMB

Tableau n°20: Actifs des bilans financiers de la TMB (en milliers des francs congolais)

ACTIF

2010

2011

2012

2013

ACTIF DE TRESORERIE

 
 
 
 

Caisse

33 684 374

30 271 148

47 903 072

51 527 101

BCC disponible

4 511 646

5 324 739

7 193 410

12 163 884

Correspondants NOSTRI

53 886 770

75 027 325

119 338 942

111 687 815

Chèques sous recouvrement

-

-

-

109 915

Sous total

92 082 790

110 623 212

174 435 424

175 488 715

ACTIF CIRCULANT

 
 
 
 

Crédits à la clientèle

67 103 891

103 856 633

110 572 160

190 291 307

Autres actifs à CT

2 514 969

4 909 913

3 784 464

4 362 926

Comptes de régularisation

4 353 113

6 179 238

9 151 704

12 137 659

Sous total

73 971 973

114 945 784

123 508 328

206 791 891

ACTIF IMMOBILISE

 
 
 
 

Dépôts & cautionnement à L et à MT

1 515 738

1 539 368

3 851 254

3 778 932

Titres de participation

206 621

33 083

40 130

21 440

Immeubles d'exploitation

21 915 362

23 836 125

22 962 968

22 448 000

Immobilisation encours

4 732 784

4 609 238

5 089 463

5 056 569

Autres immobilisations

77 221

84 991

2 347

807 598

Matériels et mobiliers

3 495 294

3 887 581

4 137 947

4 488 883

BCC indisponible

10 781 889

14 362 355

18 242 977

30 848 437

Effets commerciaux non escomptables

8 074

2 974 343

3 405 653

-

Crédits impayés

3 863 366

7 575 996

5 565 099

-

Sous total

46 596 349

58 903 080

63 297 838

67 449 859

TOTAL ACTIF

212 651 112

284 472 076

361 241 590

449 730 465

Source : Elaboré par nous-mêmes à partir des notes des états financiers de la TMB

Tableau n°  21: passifs des bilans financiers de la TMB (en milliers des francs congolais)

PASSIF

2010

2011

2012

2013

TRESORERIE-PASSIF

 
 
 
 

Correspondants LORI

Dépôts à vue

Dépôts à terme

Autres comptes à la clientèle

Résultat à distribuer

8 729

122 221 642

53 326 814

-

1 295

-

160 647 902

70 912 940

6 182 024

-

10 000 000

201 889 516

78 699 276

28 671 507

-

-

256 551 398

103 800 368

35 695 673

5 313 056

Sous total

175 558 480

237 742 866

10 000 000

401 360 495

PASSIF CIRCULANT

Autres passifs

Comptes de régularisation

5 301 649

644 338

9 572 062

1 240 350

3 218 955

1 838 580

6 924 569

1 933 742

Sous total

5 945 987

10 812 412

5 057 535

8 858 311

CAPITAUX PERMANENTS

Capital

Réserves & primes d'émission

Report à nouveau

Plus-value de réévaluation

Provisions pour risques

Emprunt à LT

3 993 017

9 936 866

273 707

13 936 491

628 740

2 377 824

3 993 017

9 984 293

1 077 635

17 436 619

1 148 182

2 277 052

3 993 017

10 120 419

2 169 485

17 082 225

1 270 673

2 287 937

3 993 017

10 927 086

3 117 374

17 152 307

2 008 117

2 313 758

Sous total

31 146 645

35 916 798

36 923 756

39 511 659

TOTAL PASSIF

212 146 645

284 472 076

361 241 560

449 730 465

Source : Elaboré par nous-mêmes à partir des notes des états financiers de la TMB

De ces deux tableaux, nous remarquons que les bilans financiers ont différents des bilans comptables surtout au compte BCC qui est subdivisé en BCC disponible et BCC indisponible, l'apparition du compte crédits impayés à l'actif immobilisé et au côté passif l'affectation du résultat de l'exercice et l'apparition du résultat à distribuer dans les bilans.

Tableau n° 22: Bilans financiers cristallisés et condensés de la TMB (en milliers de francs congolais)

EXERCICE

2010

2011

2012

2013

ACTIF

 
 
 
 

TRESORERIE-ACTIF

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

92 082 790

43

110 623 212

39

174 435 424

48

175 488 715

39

ACTIF CIRCULANT

73 971 973

35

114 945 784

40

123 508 328

34

206 791 891

46

ACTIF IMMOBILISE

46 596 349

22

58 903 080

21

63 297 838

18

67 449 859

15

TOTAL ACTIF

212 651 112

100

284 472 076

100

361 241 590

100

449 730 465

100

PASSIF

 
 
 
 
 
 
 
 

TRSEORERIE PASSIF

175 558 480

82

237 742 866

83

319 260 299

88,4

401 360 495

89

PASSIF CIRCULANT

5 945 987

3

10 812 412

4

5 057 535

1,4

8 858 311

2

CAPITAUX PERMANENTS

31 146 645

15

35 916 798

13

36 923 756

10,2

39 511 659

9

TOTAL PASSIF

212 651 112

100

284 472 076

100

361 241 590

100

449 730 465

100

Source : Elaboré par nous-mêmes à partir des tableaux n° 20 et 21

De ce tableau nous remarquons que le côté Actif est équilibré dans l'actif circulant et la trésorerie-actif et du côté passif, une suprématie de la Trésorerie-passif qui est de plus de 80% durant toute la période en étude.

III.4 ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE ET INTERPRETATION DE DONNEES

L'analyse de la structure financières de ces deux banques sera possible grâce au calcul et à l'interprétation de certains ratios mais aussi la détermination de l'équilibre financier.

III.4.1 le fonds de roulement

Le fonds de roulement est la différence entre les capitaux permanents ou les ressources durables et les immobilisations actives. Ce ratio permet de comparer les capitaux permanents aux valeurs immobilisées pour trouver la part de ces capitaux dans le financement de ces immobilisations. Deux formules permettent de déterminer :

a. Par le haut du bilan : FR= Ressources durables - Actif immobilisé

b. Par le bas du bilan : FR= Actif d'exploitation - Dettes à court terme

Tableau n° 23 : calcul du FR de la RAWBANK

Année

postes

2010

2011

2012

2013

Ressources durables (a)

Actif immobilisé(b)

51 470 645

75 704 486

68 394 465

113 652 879,5

105 719 311

133 630 345

136 863 168

141 646 897

FRN= (a) - (b)

- 24 233 841

- 45258 414,5

- 27 911 034

- 4 783 729

Actif d'exploitation(a)

Dettes à CT(b)

272 745 718

296 979 559

366 974 024,5

412 232 439

471 885 895

499 796 929

525 680 275

530 464 004

FRN= (a) - (b)

- 24 233 841

- 45 258 414,5

- 27 911 034

- 4 783 729

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

A partir de ce tableau, nous remarquons que la RAWBANK n'a pas réussi de financer ses actifs immobilisés en totalité par les ressources durables c'est-à-dire une partie de ces immobilisations étant financée par les dettes à CT. De la deuxième formule, nous constatons que l'actif d'exploitation a été financé en totalité par les dettes à CT et le reste de ces dettes a financé la partie des immobilisations que les ressources durables n'ont pas su couvrir.

Tableau n° 24: calcul du FR de la TMB

Année

postes

2010

2011

2012

2013

Ressources durables (a)

Actif immobilisé(b)

31 1456 645

46 596 349

35 916 798

58 903 080

36 923 756

63 297 838

39 511 659

67 449 859

FRN= (a) - (b)

-15 449 704

-22 986 282

-26 374 082

-27 938 200

Actif d'exploitation(a)

Dettes à CT(b)

166 054 763

181 504 467

225 568 996

248 552 278

297 943 752

324 317 834

382 280 606

410 218 806

FRN= (a) - (b)

-15 449 704

-22 986 282

-26 374 082

-27 938 200

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

En visualisant ce tableau ci-haut, nous remarquons que le fonds de roulement de la TMB a été négatif durant toute notre période en étude. Donc une part des immobilisations est financée par les dettes à CT. Et cette part a été de 15 449 704 en 2010, de 22 986 282 en 2011, de26 374 082 en 2012 et 27 938 200 en 2013.

III .4.2 Analyse du Besoin en Fonds de Roulement

Le besoin en fonds de roulement est un élément très important lors d'une analyse financière d'une entreprise. Les principales composantes qui interviennent dans sa détermination sont l'actif circulant et le passif circulant.

BFR= Actif circulant - passif circulant

Tableau n° 25: Détermination du BFR de la RAWBANK

Année postes

2010

2011

2012

2013

Actif circulant(a)

Passif circulant(b)

58 490 710

26 493 730

101 199 765,5

39 478 424

154 618 159

52 885 995

214 633 362

45 217 460

BFR= (a) - (b)

31 996 980

61 721 341,5

101 792 164

169 415 902

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

En voyant ce tableau, nous remarquons que la RAWBANK a une évolution du Besoin en Fonds de Roulement de 31 996 980 61, 721 341,5 ; 101 792 164 et 169 415 902. L'actif d'exploitation est donc plus représenté que les ressources d'exploitation. L'évolution à la hausse du BFR est dominée par l'augmentation des crédits accordés à la clientèle.

Tableau n° 26: calcul du BFR de la TMB

Année postes

2010

2011

2012

2013

Actif circulant(a)

Passif circulant(b)

73 971 973

5 945 987

114 945 784

10 812 412

123 508 328

5 057 535

206 791 891

8 858 311

BFR= (a) - (b)

68 025 986

104 133 372

118 450 793

197 933 580

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

Le constant que nous trouvons de ce tableau ci-haut est qu'au courant de cette période, il y a eu une part de l'actif circulant qui n'était pas financée par le passif circulant. Soit 68 025 986 en 2010, 104 133 372 en 2011, 118 450793 en 2012 et 197 933 580 en 2013.

III.4.3 La trésorerie nette

Toutes les opérations effectuées par une entreprise en général et en particulier une banque n'influencent pas directement et d'autres ne peuvent plus l'influencer. Tout dépend de leur nature du point de vue encaissement ou décaissement. Et pour analyser la trésorerie d'une banque en se basant aux bilans financiers de celle-ci ; nous procédons des deux formules :1) Trésorerie Nette = Trésorerie Actif - Trésorerie passif

2) Trésorerie Nette = Fonds de Roulement Net - Besoin en Fonds de Roulement

Tableau n° 27: calcul de la TN de la RAWBANK

Année

postes

2010

2011

2012

2013

Trésorerie-actif (a)

Trésorerie-passif (b)

214 255 008

270 485 729

265 774 259

372 754 015

317 267 736

446 910 934

311 046 913

485 246 544

TN= (a) - (b)

-56 230 571

-106 979 756

-129 643 198

-174 199 631

FRN(a)

BFR(b)

- 24 233 841

31 996 980

- 45 258 414,5

61 721 341,5

- 27 911 034

101 792 164

- 4 783 729

169 415 902

TN= (a) - (b)

-56 230 571

-106 979 756

-129 643 198

-174 199 631

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

La RAWBANK a réalisé de trésorerie négative durant toute la période en étude. Donc cette banque a utilisé les dettes de trésorerie pour financer les actifs d'exploitation c'est-à-dire que les crédits accordés aux clients sont financés par les dépôts à vue.

Tableau n° 28: calcul de la TN de la TMB

Année

postes

2010

2011

2012

2013

Trésorerie-actif (a)

Trésorerie-passif (b)

92 082 790

175 558 480

110 623 212

237 742 866

174 435 424

319 260 299

175 488 715

401 360 495

TN= (a) - (b)

-83 475 690

-127 196 654

-144 824 875

-225 871 780

FRN(a)

BFR(b)

-15 449 704

68 025 986

-22 986 282

104 133 372

-26 374 082

118 450 793

-27 938 200

197 933 580

TN= (a) - (b)

-83 475 690

-127 196 654

-144 824 875

-225 871 780

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

Le constant que nous trouvons de ce tableau ci-haut est qu'au courant de cette période la trésorerie de la TMB est négative. Ce n'est pas étonnant pour une banque vue la portion de dépôts à vue dans l'ensemble de la trésorerie-passif.

III.4.4 Analyse de la liquidité

La liquidité ou la trésorerie d'une banque peut être mesurée en calculant 3 ratios principaux :

Le ratio de liquidité générale ;

Le ratio de liquidité réduite ;

Le ratio de liquidité immédiate.

a. Ratio de liquidité générale

Ce ratio permet de comparer l'actif circulant aux dettes à court terme, ce ratio est déterminé par la formule suivante :

Ratio de liquidité générale =

Tableau n° 29: calcul du ratio de liquidité générale de la RAWBANK

Années Postes

2010

2011

2012

2013

A C +T P (a)

Dettes à CT (b)

272 745 718

296 979 559

366 974 024,5

412 232 493

471 885 895

499 796 929

525 680 275

530 464 004

RLG=

0,92

0,89

0,94

0,99

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

Ce tableau ci-haut nous informe que durant toute cette période de 2010 à 2013, la liquidité de la RAWBANK a été défavorable, c'est-à-dire que si la banque recouvrait tous les crédits accordés à sa clientèle et y ajouter les autres masses de l'actif d'exploitation mais aussi tout ce qui est dans sa trésorerie-actif, elle ne pourrait pas rembourser ses dettes à CT qu'à 92% en 2010, à 89% en 2011, à 94 % en 2011 et à 99% en 2013.

Tableau n° 30: calcul du ratio de liquidité générale de la TMB

Années Postes

2010

2011

2012

2013

A C +T P (a)

Dettes à CT (b)

166 054 763

181 504 467

225 568 996

248 555 278

297 943 752

324 317 834

382 280 606

410 218 806

RLG=

0,91

0,91

0,92

0,93

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

L'interprétation à mener à cetableau ci-haut en est qu'en 2010 l'actif circulant et trésorerie-actif pouvaient permettre à la TMB de rembourser ses dettes à CT à 91% ; en 2011ils pouvaient le faire à 91% aussi ; en 2012 à 92% et en 2013 à 93%. Une évolution favorable du point de vue liquidité d'une banque.

b. Ratio de liquidité réduite

Ce ratio mesure le rapport entre les valeurs réalisables ajoutées des valeurs disponibles et les dettes à CT.

Tableau n° 31: calcul du ratio de liquidité réduite de la RAWBANK

Années Postes

2010

2011

2012

2013

Créances(a)

Trésorerie-actif (b)

Dettes à CT (c)

43 188 431

214 255 008

296 979 559

73 909 425

265 774 259

412 232 493

106 310 534

317 267 736

499 796 929

149 377 263

311 046 913

530 464 004

RLG=

0,87

0,82

0,85

0,87

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

De ce tableau ci-haut, nous remarquons que la sommation des créances et des valeurs disponibles de la RAWBANK est suffisante à 87% en 2010, à 82% en 2011, à 85% en 2012 et à 87 % en 2013 pour rembourser les dettes à CT.

Tableau n° 32: calcul du ratio de liquidité réduite de la TMB

Années Postes

2010

2011

2012

2013

Créances(a)

Trésorerie-actif (b)

Dettes à CT (c)

67 103 891

92 082 790

181 504 467

103 856 633

110 623 212

248 555 278

110 572 160

119 338 942

324 317 834

190 291 306

111 687 815

410 218 806

RLG=

0,88

0,86

0,71

0,74

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

De ce tableau, nous remarquons que seuls les crédits accordés à la clientèle et la trésorerie-actif permettaient à la TMB de rembourser les dettes à CT à 88% en 2010, à 86% en 2011, à 71% en 2012 et à74% en 2013.

c. Ratio de liquidité immédiate

Comme son nom l'indique, ce ratio mesure le rapport entre les disponibilités et les dettes à CT.

Tableau n° 33: calcul du ratio de liquidité immédiate de la RAWBANK

Années

Postes

2010

2011

2012

2013

Trésorerie-actif (a)

Dettes à CT (b)

214 255 008

296 979 559

265 774 259

412 232 493

317 267 736

499 796 929

311 046 913

530 464 004

RLG=

0,72

0,64

0,64

0,59

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

Ce tableau contient le ratio de liquidité immédiate, nous remarquons que seules les valeurs disponibles permettent de rembourser les dettes à CT à 72% en 2010, à 64% en 2011, à 64% en 2012 et à 59% en 2013.

Tableau n° 34: calcul du ratio de liquidité immédiate de la TMB

Années

Postes

2010

2011

2012

2013

Trésorerie-actif (a)

Dettes à CT (b)

92 082 790

181 504 467

110 623 212

248 555 278

119 338 942

324 317 834

111 687 815

410 218 806

RLG=

0,51

0,44

0,37

0,27

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

Ce tableau ci-haut nous fait remarquer le degré de remboursement des dettes à CT par latrésorerie-actif de la TMB. Durant toute cette période, en aucun cas la trésorerie-actif a permis de rembourser les dettes à CT à plus de 55%. Ce qui normal pour une banque.

III.4.5 Analyse de la solvabilité

La solvabilité est la capacité d'une banque à répondre favorablement à ses engagements financiers lorsque ceux-ci arrivent à leur échéance.

Selon les règles prudentielles du comité BALE, ratio COOKE est le synonyme du ratio de solvabilité. Ce ratio protège les banques contre les risques de non remboursement des crédits c'est-à-dire si une banque veut prêter une somme quelconque celle doit avoir au préalable des capitaux propres calculés en fonction de du montant à prêter.

Il est important de signaler que l'on peut calculer aussi ce taux en mesurant les fonds propres à l'ensemble du passif de la banque.

Deux formules seront utilisées pour calculer le ratio de solvabilité :

a. Ratio de solvabilité générale =

b. Ratio de solvabilité bancaire=

a. Ratio de solvabilité générale ou degré d'endettement et d'indépendance financière

Ce ratio mesure la part des fonds propres dans l'ensemble de ressources mises à la disposition de la banque.

Tableau n° 35: calcul du ratio de solvabilité générale de la RAWBANK

Années

Postes

2010

2011

2012

2013

Fonds propres (a)

Total passif(b)

29 920 449

348 450 204

38 932 867

480 626 904

62 242 245

605 516 240

73 386 307

667 327 172

RSG=

0,086

0,06

0,1

0,11

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

De ce tableau nous constatons que les fonds propres ont une part de 8,6% en 2010, de 6% en 2011, de 10% en 2012 et 11% en 2013 dans l'ensemble des ressources de la RAWBANK.

Tableau n° 36: calcul du ratio de solvabilité générale de la TMB

Années

Postes

2010

2011

2012

2013

Fonds propres (a)

Total passif(b)

28 768 821

212 651 112

33 639 746

284 472 076

34 635 819

361 241 560

37 197 901

449 730 465

RSG=

0,13

0,12

0,096

0,083

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

De ce tableau, nous remarquons que, durant la période en étude, le degré de fonds propres dans toutes les ressources de la banque est de 13% en 2010, de 12% en 2011, de 9,6% en 2012 et de 8,3% en 2013.

b. Ratio de solvabilité bancaire

La seule différence entre ce ratio et le premier est que le ratio de solvabilité bancaire exprime le rapport entre les fonds propres et les crédits accordés à la clientèle. Donc c'est le dénominateur de cette formule.

Tableau n° 37: calcul du ratio de solvabilité bancaire de la RAWBANK

Années

Postes

2010

2011

2012

2013

Fonds propres (a)

Crédit clientèle(b)

29 920 449

43 188 431

38 932 867

73 909 425

62 242 245

106 310 534

73 386 307

149 377 263

RSB=

0,69

0,53

0,58

0,49

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

De ce tableau ci-haut, nous remarquons que ce ratio évolue respectivement de 69% en 2010, de 53% en 2011, de 58% en 2012 et de 49% en 2013. Cette banque a un ratio de solvabilité favorable même si ce dernier varie d'une année à une autre.

Tableau n° 38: calcul du ratio de solvabilité bancaire de la TMB

Années

Postes

2010

2011

2012

2013

Fonds propres (a)

Crédit clientèle(b)

28 768 821

67 103 891

33 639 746

103 856 633

34 635 819

110 572 160

37 197 901

190 291 306

RSB=

0,43

0,32

0,31

0,34

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

De ce tableau, le ratio de solvabilité bancaire a été de 43% en 2010, de 32% en 2011, de 31% en 2012 et de 34% en 2013.

En comparant les ratios de solvabilité de ces deux banques durant toute cette période au ratio international du comité bale qui était jusqu'en 2013 de 8%, nous disons que ces banques sont au delà de ce coefficient.

III.4.6 le Bras de levier ou le levier financier

Le levier financier mesure le rapport entre les dettes financières et les fonds propres de la banque.

Bras de levier=

Tableau n° 39: calcul du bras de levier de la RAWBANK

Années

Postes

2010

2011

2012

2013

Dettes financières(a)

Fonds propres(b)

21 550 196

29 920 449

29 461 598

38 932 867

43 477 066

62 242 245

63 476 861

73 386 307

BL=

0,72

0,76

0,70

0,86

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

De ce tableau, nous remarquons que le rapport entre les dettes financières et fonds propres est de 72% en 2010, de 76% en 2011, de 70% en 2012 et de 60% en 2013. Dans cette banque il y a un équilibre entre les dettes financières et les fonds propres. Il n'y a pas une autonomie financière forte, ce qui permet une bonne rentabilité financière que nous allons découvrir dans les parties suivantes.

Tableau n° 40: calcul du bras de levier de la TMB

Années

Postes

2010

2011

2012

2013

Dettes financières(a)

Fonds propres(b)

2 377 824

28 768 821

2 277 052

33 639 746

2 287 937

34 635 819

2 313 758

37 197 901

BL=

0,08

0,07

0,07

0,06

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

De ce tableau nous constatons que le rapport entre les dettes financières et fonds propres est de 8% en 2010, de 7% en 2011, de 7% en 2012 et de 6% en 2013. Ces pourcentages nous poussent à argumenter que la TMB ne s'endette pas au profit d'une autonomisation financière dans les ressources durables. Cette politique n'est pas plus meilleure puisque elle fait diminuer la rentabilité financière de la banque.

III.4.7 Analyse de la rentabilité

En général, la rentabilité est l'aptitude d'une entreprise à dégager le bénéfice exprimé en unité monétaire, aptitude devant être jugée par rapport aux moyens mis en oeuvre. La rentabilité est la profitabilité d'une entreprise.

En ce qui concerne ce présent travail, nous nous limiterons à calculer 2 rentabilités :

v La rentabilité économique ;

v La rentabilité financière

a. La rentabilité économique

Elle met cause le rapport entre le résultat d'exploitation et les actifs utilisés enfin de l'obtenir. Selon Elie COHEN, plusieurs formules peuvent être utilisées pour déterminer la rentabilité économique42(*) ; la première mesurant le rendement des actifs et les autres qui mesurent la rentabilité. Comme nous cherchons la rentabilité économique, nous utiliserons l'une de formules de cette deuxième catégorie.

Rentabilité économique=

Tableau n° 41 : calcul de la rentabilité économique de la RAWBANK

Années

Postes

2010

2011

2012

2013

Résultat d'exploitation (a)

Capital économique** (b)

9 357 602

107 701 466

14 978 699

175 374 221

22 765 055

235 362 509

23 648 506

311 062 799

Re=

0,087

0,13

0,064

0,076

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

**Le Capital économique est la somme de l'actif immobilisé et du Besoin en Fonds de Roulement.

De ce tableau nous remarquons que l'évolution de la rentabilité économique est de 8,7 en 2010, de 13% en 2011, de 6,4% en 2011 et de 7,6% en 2013. Ces taux nous poussent à dire que l'efficacité opérationnelle de la RAWBANK est de moins de 10% durant la période en étude.

Tableau n° 42: calcul de la rentabilité économique de la TMB

Années

Postes

2010

2011

2012

2013

Résultat d'exploitation (a)

Capital économique (b)

1 698 289

114 621 335

5 818 583

163 036 452

2 651 509

181 748 811

14 950 578

265 383 439

Re=

0,015

0,036

0,015

0,056

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

De ce tableau, nous remarquons que la rentabilité économique est inférieure à 5% de 2010 à 2012 et qu'en 2013, elle est de 5,6%. Cette banque présente de taux de rentabilité économique faibles puisque ses résultats d'exploitation sont insignifiants si on les compare aux mayens mis en oeuvre pour les obtenir.

b. rentabilité financière

La rentabilité financière permet de mesurer le rapport entre le résultat de l'exercice et les fonds propres de la banque.

Rf =

Tableau n° 43: calcul de la rentabilité financière de la RAWBANK

Années

Postes

2010

2011

2012

2013

Résultat de l'exercice(a)

Fonds propres(b)

5 182 810

29 920 449

6 253 394

38 932 867

7 391 700

62 242 245

5 164 384

73 386 307

Rf=

0,17

0,16

0,12

0,07

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

De ce tableau, nous remarquons que la rentabilité financière de la RAWBANK a évolué de la manière suivante : 17% en 2010, 16% en 2011, 12% en 2012 et 7% en 2013. Le taux de la rentabilité financière est en diminution suite à une évolution haussière de fons propres qui n'est pas proportionnelle avec l'évolution des résultats, surtout en 2013 où c'est plus remarquable.

Tableau n° 44: calcul de la rentabilité financière de la TMB

Années

Postes

2010

2011

2012

2013

Résultat de l'exercice(a)

Fonds propres(b)

169 965

28 768 821

798 802

33 639 746

1 067 638

34 635 819

6 260 945

37 197 901

Rf=

0,006

0,02

0,03

0,17

Source : conçu par nous-mêmes à partir des bilans financiers de 2010 à 2013

De ce tableau, nous constatons que la rentabilité de la TMB est de moins de 10% durant toute la période en étude. Cela est du en premier lieu au résultat gagné par la banque et en deuxième lieu la part de fonds propres dans l'ensemble de ressources durables ; les dettes ayant une portion insignifiante dans celles-ci. En 2013, l'augmentation brusque de la rentabilité financière est due au marché de bancarisation des agents de l'Etat qui à la fin de l'année représentés le quart de la clientèle de la banque dont en 2013 occupait ce marché à 29% des agents et fonctionnaires de l'Etat bancarisés.

CONCLUSION

Voici le dénouement de notre recherche qui a traité de l « 'analyse comparative de la solvabilité bancaire, cas de la RAWBANK et de la TMB de 2010 à 2013.»

Ce travail était appuyé par des objectifs primordiaux qui consistaient à diagnostiquer la santé financière et découvrir le degré de solvabilité de ces deux banques pendant la période allant de 2010 à 2013. La percée de ces objectifs a été possible grâce à une problématique qui était composée des questions suivantes :

ü Ces deux banques sont-elles solvables et rentables, laquelle est meilleure?

ü Ces deux banques maîtrisent-elles l'équilibre financier ?

Des hypothèses émises en fonction de ces questions ont été ci-après :

· Nous pensons qu'au sein de nos deux banques en étude il y aurait une bonne solvabilité et une rentabilité favorable à la TMB et la RAWBANK, la RAWBANK serait la meilleure;

· Nous croyons que ces deux banques maîtriseraient l'équilibre car leurs immobilisations devant être financées par les capitaux permanents.

L'analyse de ces différentes hypothèses sous une vérification s'est réalisée en recourant à la méthode comparative, méthode analytique et la méthode statistique ; méthodes étayées par la technique documentaire.

La méthode comparative nous a permis en un rapprochement des ratios de ces banques et autres indicateurs pour trouver exactement la ressemblance ou la dissemblance.

La méthode analytique a été utile dans le sens qu'elle nous a autorisés à étudier spécifiquement les masses des bilans après décomposition de ces derniers.

La technique documentaire a constitué de plusieurs manières d'exploitation de cette technique comme la récolte des données (rapports annuels) et la lecture de certains ouvrages, cours, mémoires, TFC et autres travaux.

En réalité, ce travail s'est compartimenté en trois chapitres hormis l'introduction et la conclusion. Le premier chapitre a contenu un arsenal de théories et des concepts relatif au sujet sous traitement. Le deuxième chapitre a consisté en la présentation des milieux étudiés et la méthodologie utilisée. En fin le dernier chapitre a porté sur la présentation, l'analyse et l'interprétation des données.

Au terme de nos fouilles, les résultats les suivants :

· Les ratios de solvabilité bancaire étaient de 69% en 2010, de 53% en 2011, de 58% en 2012 et de 49% en 2013 pour la RAWBANK. En ce qui concerne la TMB, ce ratio a été de 43% en 2010, de 32% en 2011, de 31% en 2012 et de 34% pour la TMB.

· Les ratiosde solvabilité générale ou de couverture de risque de ces deux banques ont été de 8,6% en 2010, de 6% en 2011, de10% en 2012 et de 11% en 2013 pour la RAWBANK. Ils ont été aussi de 13% en 2010, de 12% en 2011, de 9,6% en 2012 et de 8,3% en 2013 pour la TMB.

· Ces deuxbanques sont rentables puisqu'un investissement de 1 000 FC réalisé à la RAWBANK a généré 17% en 2010, 16% en 2011, 12% en 2012 et 7% en 2013. Et à la TMB cet investissement a généré 0,6% en 2010, 2% en 2011, 3% en 2012 et 17% en 2013.

Ces résultats viennent de nuancer notre première hypothèse.

· La trésorerie nette étant négative durant toute la période en étude à la RAWBANK comme à la TMB, les Fonds de Roulement étant de -24 233 841 en 2010, de -45 258 414,5 en 2011, de -27 911 034 en 2013 et de -4 783 729 en 2013 pour la RAWBANK et de -15 449 704 en 2010, de -22 986 282 en 2011, -26 374 034 en 2012 et -27 938 200 en 2013 pour le compte de la TMB ; le Besoin en Fonds de Roulement étant de 31 596 980 en 2010, de 61 721 341,5 en 2011, de 101 792 164 en 2012 et de 169 415 902 en 2013 à la RAWBANK et pour le compte de la TMB étant de 68 025 986en 2010, de 104 133 372 en 2011, de 118 450 793 en 2012 et de 197 933 580 en 2013.

Les ressources permanentes n'ont pas su financer la totalité des immobilisations durant la période de 2010 à 2013 ; cette partie restante étant financée par les dettes à court terme, pour toutes ces banques.Cette situation est expliquée par l'utilisation des dépôts de la clientèle pour financer les crédits octroyés ; ce qui n'est pas étonnant pour une banque dont les dépôts constituent la plus grande ressource.

Ces résultats confirment notre deuxième hypothèse

BIBLIOGRAPHIE

A. OUVRAGES

1.A.R. François, Manuel d'organisation 2, Edition d'organisation, Paris, 1983, 2. COHEN Elie, Dictionnaire de gestion, 3em édition, la Découverte, Paris, 2001, 416 p 3.Rongere P., Méthodes de sciences sociales, PUF, Paris, 1975 4.BELKONHOLL Bernard, Banques et petites entreprises en Afrique de l'ouest, L'harmattan, Paris, 1996,192p 5. OGIEN Dov, Comptabilité et audit bancaires, Dunod, Paris, 2011, 570 p 6. NEAU-LEDUC Philippe, Droit bancaire, Dalloz, Paris, 2010, 300p 7. ROUX Michel, Management de la banque, Magnard-Vuibert, Paris, 2013, 276p 8.MARTEAU Didier, Monnaie, banque et marchés financiers, Economica, Paris, 2008, 282 p 9.C. HULLJohn, Gestion des risques et institutions financières, Pearson, Paris, 2013,506p 10.MOULAIRE Mac, Organiser la gestion des risques, ESF éditeur, Paris, 2011, 152p 11. KNEIPE Philippe, Trésorerie et finance d'entreprise, 3ém Ed, De Boeck, Paris, 1997, 376 p 12. M. GRAWITZ, Méthodes en science sociale, Dalloz, Paris, 2001B. TFC et MEMOIRES1. GPARATA HAVUGHA Etienne, Analyse de la structure financière d'une institution bancaire, cas de la RAWBANK, TFC inédit, ISC-Goma, 2011-2012 2. OSIRIRE MULIMBWA Elois, Analyse de l'incidence de la concurrence bancaire à Goma, cas de la BCDC, mémoire inédit, ISC-Goma, 2010-201 3. MUHINDO KAYEMBE 4.MBUYI NSA NGA Nancy, Analyse du financement et de la solvabilité d'une banque commerciale, cas de la BCDC, mémoire inédit, ISC-GOMA, 2011-2012

C. COURS1. NTAMUGABOUMWE KAJIBWAMI Emmanuel, Comptabilité bancaire, cours inédit, ISC-GOMA, 2014-2015 2. MAJUNE Diane, Analyse des états financiers, cours inédit, ISC-GOMA, 2014-2015

D. LOIS ET ARRETES1. Loi n° 01/017 du 23 Octobre 2003rélative à la réglementation des banques et les établissements financiers au Burundi. 2. Arrêté royal du 19 juillet 1925 concernant la réglementation bancaire Belge.

E. RAPPORTS1. Rapports annuels de la RAWBANK (2010, 2011, 2012,2013) ; 2. Rapports annuels de la TMB (2010, 2011, 2012,2013) ; 3. Rapport annuel de la BCC de 2013F. CITES INTERNET

1. www.lafinancepourtous.com 2. www.rawbank.cd 3. www.tmb.cd

TABLE DE MATIERE

PROLOGUE i

DEDICACE ii

REMERCIEMENTS iii

SIGLES ET ABBREVIATIONS iv

LISTE DE TABLEAUX v

0. INTRODUCTION 1

0.1 ETAT DE LA QUESTION 1

0.2 PROBLEMATIQUE 1

0.3 HYPOTHESES 3

0.4 CHOIX ET INTERET DU SUJET 3

0.5 DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE 4

0.6 SUBDIVISION DU TRAVAIL 4

0.7 0BJECTIFS DU TRAVAIL..................................................................................................................................4

CHAPITRE I: LA REVUE DE LA LITTERATURE 5

I.0 INTRODUCTION 5

I.1 DEFINITION DES CONCEPTS CLES 5

I.1.1 La banque 5

I.1.2 Le Crédit 8

I.1.3 La solvabilité 9

I.1.4 La rentabilité 12

I.1.5 Le taux d'intérêt 12

I.1.6 Les risques 13

I.1.7 Le Diagnostic financier 14

I.1.8 le fonds de roulement 19

I.1.9 La trésorerie 19

I.2 RESUME DE LA REVUE LITTERAIRE 20

CHAPITRE II : DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE ET APPROCHE METHODOLOGIQUE 20

II.1 PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 20

II.1.1 LA TRUST MERCHANT BANK 20

II.1.1.1 cadre juridique 20

II.1.1.2 historique situation et géographique de la TMB 21

II.1.1.3 Ressources humaines 22

II.1.2 La RAWBANK 22

II.1.2.1 Historique 22

II.1.2.2 Missions de la RAWBANK 23

II.1.2.3 Organigramme 24

II.1.2.4 LE MANAGEMENT EXECUTIF DE LA RAWBANK 26

II.2 ACTIVITE BANCAIRE AU CONGO 27

II.3 DESCRIPTION DE LA METHODOLOGIE DE RECHERCHE 28

II.3.1 METHODOLOGIE ET TECHNIQUE 28

II.3.2 OUTILS DE RECHERCHE 29

II.3.3 DIFFUCULTES RENCONTREES 29

CHAPITRE III : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DE RESULTATS.........................................30 III.1 PRESENTATION DE DONNEES...................................................................................................................30 III. 1.1 Bilans comptables de la RAWBANK 30

III.2 ANALYSE DE DONNEES 34

III.2.1 les opérations concernant les retraitements des comptes des bilans comptables 34

III.2.2 Retraitements des bilans comptables de la RAWBANK 35

III.3 LES BILANS FINANCIERS DES BANQUES 40

III.3.1 Bilans financiers de la RAWBANK 40

III.3.2. Bilans financiers de la TMB 43

III.4 ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE ET INTERPRETATION DE DONNEES 46

III.4.1 le fonds de roulement 46

III .4.2 Analyse du Besoin en Fonds de Roulement 47

III.4.4 Analyse de la liquidité 49

III.4.5 Analyse de la solvabilité 52

III.4.6 le Bras de levier ou le levier financier 55

III.4.7 Analyse de la rentabilité 56

CONCLUSION 59

BIBLIOGRAPHIE 61

TABLE DE MATIERE 63

ANNEXE

* 1GAPARATA HAVUGHA Etienne, Analyse de la structure financière d'une institution bancairecasde la BCDC, TFC inédit, ISC-GOMA, 2011-2012

* 2OSIRIRE MULIMBWAElois, Analyse de l'incidence de la concurrence bancaire à Goma, cas de laBCDC, mémoire inédit, ISC-GOMA, 2010-2011

* 3A.R. François, Manuel d'organisation 2, Edition d'organisation, Paris, 1983, pp236-237

* 4Elie COHEN, Dictionnaire de gestion, 3ém Ed, la Découverte, Paris, 2001, p345

* 5Cité par, Elie COHEN, idem

* 6 Rongere P., Méthodes de sciences sociales, Puf, Paris, 1975, p29

* 7Bernard BELKENHOLL, Banque et petites entreprises en Afrique de l'ouest, l'Harmattan, Paris, 1996, p25

* 8Dov OGIEN, Comptabilité et audit bancaires, Dunod, Paris, 2011, p3

* 9Art 3 de la loi n° 1/017 du 23 octobre 2003 relative à la règlementation des banques et les établissements financiers au Burundi

* 10 Art. 1 de l'arrêté royal du 19 juillet 1925 concernant la règlementation bancaire belge

* 11Dov OGIEN, op cit, p18

* 12Dov OGIEN, idem, p 43

* 13NTAMUGABUMWE KAJIBWAMI Emmanuel, Cours de comptabilité bancaire, ISC-GOMA, inédit, 2015

* 14Dov OGIEN, Op cit, pp6-7

* 15 NTAMUGABOUMWE KAJIBWAMI Emmanuel, op.cit, p  

* 16 Philippe NEAU-LEDUC, Droit bancaire, Dalloz, Paris, 2010. P136

* 17Ibid, p224

* 18 Art. 5 de la loi n°1/017 du 23 octobre 2003 de la règlementation des banques et des établissements financiers au Burundi

* 19Michel ROUX, Management de la banque, Magnard-Vuibert, Paris, 2013, p191

* 20Didier MARTEAU, Monnaie, Banque et Marchés financiers, Economica, Paris, 2008, p74

* 21Didier MARTEAU,Monnaie, Banque et Marchés financiers, opcit, p 72

* 22Didier MARTEAU, ibid

* 23MBUYI NSANGA Nancy, Analyse du financement et de la solvabilité d'une banque commercialecas de la BCDC, mémoire inédit, ISC-GOMA, 2011-2102, p7

* 24Elie COHEN,Dictionnaire de gestion, Op cit, p345

* 25MBUYI NSANGA Nancy, Op cit, p8

* 26 http://www.lafinancepourtous.com/Décryptages/Dossiers/Banque

* 27 Philippe KNEIPE, Op cit, p 299

* 28Didier MARTEAU, Op cit, p143

* 29 John C. HULL, Gestion de risques et institution financières, Pearson, Paris, 2013, p449

* 30Mac MOULAIRE, Organiser la gestion des risques, ESF éditeur, Paris, 2011, p152

* 31Elie COHEN, Dictionnaire de gestion,Op cit, pp109-110

* 32Diane MAJUNE, Analyse des états financiers, cours inédit, ISC-GOMA, 2014-2015, P1

* 33Philippe KNEIPE, Trésorerie et finance d'entreprise, 3em éd, De Boeck, Paris,1997, p302

* 34 Elie COHEN, Dictionnaire de gestion, Op cit, pp299-300

* 35Diane MAJUNE, Op cit, P66

* 36 www.tmb.cd

* 37 www.rawbank.cd consulté le 14 mai 2015

* 38Rapport annuel RAWBANK 2014, P32

* 39 Rapport annuel BCC, 2013, P 223

* 40M. GRAWITZ, Méthodes en science sociale, éd, Dalloz, Paris, 2001, P6

* 41S. KIERKEGAARD cite par Michel ROUX, Op cit, p76

* 42 Elie COHEN, Op cit, p314






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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault