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à‰tude de la stabilité et caractérisation géo mécanique des roches dans une mine ciel à  ciel ouvert: cas de la mine de Bangwe boss mining.

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par Christian Moise Sabu Munung
Institut Supérieur des Techniques appliquées de Kolwezi. ISTA KOLWEZI - Diplôme dà¢â‚¬â„¢ingénieur en techniques appliquées 2017
  

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3.3.2.2. Morphologie des épontes

Les discontinuités pouvant avoir des extensions importantes, il est nécessaire de décrire leur morphologie à différentes échelles. A l'échelle la plus grande, elles sont assimilées à un plan ou à une surface courbe (cas des plis ou de certaines failles), qui peut être définie par plusieurs facettes planes. A une échelle plus petite, on cherche à caractériser les écarts par rapport à cette surface moyenne. La méthode la plus utilisée consiste à comparer la morphologie de la discontinuité à des profils standards établis par Barton et Choubey (1977) et à lui attribuer une note de rugosité appelée JRC, la note 0 correspondant à une surface parfaitement plane

.

Figure 1 Représentation géométrique d'une discontinuité.

On peut ainsi utiliser plusieurs échelles successives (du plus grand au plus petit) en caractérisant les écarts par rapport à la surface modélisée à l'échelle précédente. Par exemple, si des discontinuités sont visibles sur plusieurs décamètres de longueur, une observation visuelle avec suffisamment de recul permet d'estimer un coefficient JRC représentatif de cette échelle, mais qui ne prend pas en compte des aspérités millimétriques ou centimétriques. Il est alors nécessaire de faire une seconde estimation, en observant de près la discontinuité sur une longueur de l'ordre du décimètre. Il est nécessaire d'aller jusqu'à cette échelle, pour utiliser le coefficient JRC dans le critère de résistance au cisaillement de Barton. On réserve parfois le terme de rugosité pour caractériser les aspérités de taille millimétrique à centimétrique, en utilisant celui d'ondulation pour des tailles décimètre

Ir. Sabu Munung

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3.3.2.3. Altération et résistance des épontes

La résistance des aspérités influence la résistance au cisaillement. Si les épontes des discontinuités sont altérées, cette résistance est plus faible que celle de la matrice rocheuse. L'altération peut être d'origine météorique (infiltration d'eau superficielle) ou profonde (eau thermale). L'essai au scléromètre permet d'estimer grossièrement la résistance des épontes

3.3.2.4. Orientation (ou attitude) des discontinuités

L'orientation du plan moyen d'une discontinuité est décrite par deux angles, un pendage et un azimut, définis respectivement par rapport à l'horizontale et au nord (figure 4).

Le pendage est l'inclinaison de la ligne de plus grande pente. Il est mesuré dans un plan vertical, à l'aide d'un clinomètre. Il est compris entre 0° (pour un plan horizontal) et 90° (pour un plan vertical). On appelle vecteur pendage, le vecteur unitaire porté par la ligne de plus grande pente et dirigé vers le bas.

Pour définir complètement l'orientation d'un plan, il faut un deuxième angle, qui est mesuré dans le plan horizontal, par rapport au nord, à l'aide d'une boussole. Selon la méthode utilisée, cet angle, appelé azimut, est défini par le vecteur pendage ou par les courbes de niveau du plan.

La première méthode utilise l'azimut du vecteur pendage, c'est à dire l'angle entre le nord et la projection du vecteur pendage dans le plan horizontal. Cet angle, compris entre 0 et 360°, donne donc l'azimut (on dit aussi la direction) vers lequel descend la ligne de plus grande pente (on dit que la discontinuité pend dans cette direction).

La seconde utilise l'azimut des lignes de niveau du plan (c'est à dire des horizontales du plan). Par convention, on choisit, entre les deux azimuts opposés définis par ces horizontales, celui qui est compris entre 0 et 180°. Mais, comme un plan peut être incliné d'un côté ou de l'autre d'une horizontale, il faut ajouter une information pour définir son orientation de manière univoque. Pour cela, on donne un point cardinal (N, E, S ou W) du côté duquel le plan descend (logiquement, le plus proche de l'azimut du vecteur pendage).

Ir. Sabu Munung

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Selon la méthode utilisée, un même plan est donc décrit de deux manières différentes. Par exemple, un plan incliné de 60° vers le SW, défini par le couple azimut-pendage (N225°60°) avec la première méthode, est défini par le triplet azimut-pendage-point cardinal (N135°-60°W) avec la seconde méthode.

Représentation de l'attitude d'une discontinuité sur une carte : on utilise un symbole en forme de T, la barre supérieure est orientée dans la direction (ou azimut) de l'horizontale du plan de discontinuité et la barre inférieure indique la direction du pendage. La valeur du pendage est écrite à côté du symbole.

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