Memoire Online - Les causes des chômages en République de Guinée

Nous faisons ce présent travail dénommé projet de recherche premièrement dans la perspective du recommandement du professeur chargé du cours. La seconde est d'ailleurs la raison principale pour les étudiants c'est de valider la matière afin de pouvoir obtenir le diplôme de licence à la fin de l'année.

En ce qui concerne le thème « Le chômage des jeunes diplômés a Conakry » c'est pour approfondir nos connaissances sur le phénomène de chômage des jeunes diplômes qui ne fait que persisté presque dans tous les Etats au monde et en Afriqueplus particulièrement qui se montre de plus en plus catastrophique. Pour le cas de notre pays la Guinée c'est un fait très palpable et l'ampleur du chômage des jeunes diplômés ne cesse de s'aggraver d'année en année. C'est pour pouvoir comprendre et expliquer la situation dans la quelle vit les jeunes diplômés qui sont en chômage parce qu'après leurs sortis a l'enseignement supérieur ils se sentent abandonnés d'une part par l'Etat et d'outre part les parents même.

Dans le cadre social de ce thème, il faut considérer le chômage comme un problème social. Le fait de ne pas pouvoir rentrer sur le marché du travail avec un certain niveau de diplôme peut nourrir un certain nombre de sentiments, de l'ordre du mal-être, de la déception, de l'injustice, de la colère et ça empêche aussi les jeunes à se marier à temps voulu.

Le chômage des diplômés reste un objet sociologique relativement peu étudié, mais très largement présenté sur la scène médiatique et politique. Parce qu'il est considéré souvent comme une des choses majeures de la dégradation des liens sociaux, le chômage n'épargne même plus les diplômés qui font l'expérience sociale de la disqualification et du mépris social. Les travaux sociologiques ont déjà mis en évidence les conséquences de « l'épreuve du chômage » (Schapper D, 1994, l'épreuve du chômage, Gallimard).

Ainsi les raisons de notre choix sur ce thème est que nous serons bientôt sur le marché de l'emploi donc nous voulons mieux connaitre les difficultés avant d'y être et c'est aussi dû à des expériences vécues à chaque fois dans notre quartier ce phénomène ce vit sans cesse ou on trouvent principalement plus d'une dizaine de jeunes diplômés assis dans des bars café ou autour du thé. C'est dans ce cadre que nous comptons apporter notre modeste contribution dans l'élargissement du champ de connaissance de ce phénomène qui passe aux yeux des autorités.

II -PROBLEMATIQUE

Dans cette partie, nous présentons le thème tel que décrit par les chercheurs qui nous ont précédés. Les informations issues de de nos lectures sont ainsi présentées dans un logique déductive allant du générale au particulier. Ce développement, nous a permis de formuler nos objectifs et hypothèses de recherche.

2.1 PROBLEMATIQUE GENERALE

Le monde s'enfonce dans une crise de l'emploi sans précédent. L'Afrique subsaharienne demeure la région du monde la plus touchée à cette crise. Parmi les plus touchés par le chômage, on compte les jeunes. Le taux mondiale du chômage des jeunes restes bloqués à son plus haut niveau de la crise et ne devrait pas redescendre avant 2016 au moins. Selon les dernières prévisions de l'Organisation internationale du Travail (OIT),il atteindra cette année 12,7%. Il serait même de 13,6% sur 2011, si l'on prenait en compte ceux qui, faute de perspectives abandonnent leur recherche d'emploi. L'OIT chiffre au total a75 millions le nombre de chômeurs âgés de 15 a 45 dans le monde, soit quatre millions de plus qu'en 2007.

La situation est particulièrement alarmante dans les économies développées, ou le taux dépasse les 18%, jusqu'à 22,6% dans l'union européenne, selon les dernières statistiques d'Eurostar de mars. Pire, en Grèce ou en Espagne, c'est un jeune sur deux qui n'a pas de travail (www.lefigaro.fr-2012).

En Europe, en septembre 2013, 5,584 millions jeunes Européens n'avaient pas d'emploi en Europe. Un peu partout dans l'union européenne, du Portugal à l'Europe de l'Est, les taux de chômage des moins de 25 ans s'envolent.

En Amérique, aux Etats-Unis, une récente étude américaine relève que le taux de chômage chez les jeunes diplômés n'a jamais été aussi élevé depuis 20 ans. Aujourd'hui on parle des jeunes qui font face à un chômage conséquent ! Du jamais vu depuis 20 ans ! Les jeunes diplômés ont de plus en plus de mal à trouver un emploi. Désormais, la plus part des embauches se font dans le secteur du tertiaire, à savoir dans la vente ou encore dans l'hôtellerie. Il s'agit d'emploi ou les employés gagnent le strict minimum et où l'on compte plus de femmes que d'hommes comme le souligne le site Collège Candy qui prend le rapport établi par The new York Fed. Ce rapport relève que le taux de chômage chez les jeunes n'a fait qu'augmenter ces vingt dernières années !

On apprend aussi qu'il est devenu fréquent pour les jeunes diplômés de se trouver un emploi mal payé ou de ne travailler que temps partiel. Les jeunes diplômés américains rencontrent donc des difficultés à trouver un premier emploi. Un fléau qui ne touche pas que les Etats-Unis ( www.meltycampus.fr).

Au Canada, en 2011 seulement une faible proportion (5,4%) des jeunes diplômés sans emploi ont fait l'expérience du chômage à long terme, c'est-à-dire pendant plus d'un an ( www.cpa-canada.org/fr-ca).

En Asie, les jeunes diplômés chinois en butte au chômage. Depuis les années 2000, le nombre de jeunes diplômés n'a cessé d'augmenter, un rapport de la chinese Academy of Social Science indique que le taux de chômage de ces jeunes diplômés s'est également fortement accru depuis 2008. De 9,1% en 2008, celui-ci est passé à 12% en 2010 puis à 17,5 % 2011. En 2012 note le même rapport, près de 100 000 jeunes diplômés n'ont pas trouvé de travail ( www.centreasia.eu/-.article-de-publication/china-analysis-n44).

Au Japon, le marché de travail au Japon se caractérise par un faible taux de chômage. Après avoir atteint un plus haut historique à 5,4% en 2002. En mais2010, il était à 5,2% soit 3,7 millions de personnes ( www.wikipedia.org/wiki/Emploi-).

En Afrique, le chômage touche de plein fouet la jeunesse africaine. L'Afrique à la population la plus jeune au monde. Ses 200 millions de 15-24 ans constituent 20% de la population, et 40%de ceux qui sont en âge de travailler. Mais ils représentent aussi 60% des chômeurs.

Au Maghreb, on nous montre que le taux de chômage des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur est de 30% au Maroc, mais de 30,5% en Tunisie et seulement de 22% en Algérie ( www.peres-blancs.cef.fr/chomage-jeunes-africains).

En Afrique Centrale, Au Cameroun selon le ministre de l'emploi, Zacharie Perevet citant les chiffres de 2005 le taux de chômage des jeunes, autour de 13% au plan national et de 22% à Douala, la plus peuplée des villes du pays. Au Congo Kinshasa le taux de chômage s'élève à 31,5% selon le centre national de la statistique et des études économiques ( www.jeuneafrique.com.afrique-centrale/taux-de-chomage-jeunes-diplomés).

Benin chaque année, plus de 100 milles jeunes diplômés des universités béninoises, des centres de formation technique et d'apprentissage sont déversés sur le marché de l'emploi, sans qu'aucune structure adéquate les absorbe. A Cotonou le taux de chômage est de 7,32 %. Les villes secondaires du pays, notamment Porto Novo, Parakou et Ouidah, connaissent chacune d'elles, un taux moyen de 4,10 % ( www.educarriere.dj/index.de-AHOUGOU-SERVIAS-).

Au Sénégal, à Dakar, le premier ministre sénégalais, Mme Aminata Touré. Présidant l'ouverture de la conférence internationale sur l'emploi des jeunes (28-30 janvier) sous le thème mettre les jeunes au travail par la recherche et la pratique Mme Touré a souligné que 61 % des jeunes sont au chômage et avant de déplorer le « faible » taux d'insertion dans le marché du travail des diplômés du supérieur. « Le taux d'insertion des diplômés du supérieur est seulement de 31% », selon le premier ministre ( www.seneweb.com/news/societe/le-taux-de-chomage-des-jeunes-par-Apanews-).

2.2 PROBLEMATIQUE SPECIFIQUE

En Guinée, la situation de l'emploi n'est pas reluisante. A l'instar de l'ensemble des pays africains notre pays possède une population jeune. Selon des études réalisées en 2011 par les perspectives économiques africaines plus de 74% de ses habitants sont âgées de moins de 30 ans. Aujourd'hui, plus de 50% des diplômés des universités de la Guinée sont sans emploi. ( www.tamtamguinee.com).

Le chômage est un phénomène réel qui frappe la plus part des jeunes. Dans la capitale Conakry et les grandes villes. Plus de deux tiers des diplômés de l'enseignement supérieur sont aux chômages. Cela s'explique par les limites d'emploi dans le secteur public et l'étroitesse du secteur privé qui formel n'offre que peu d'opportunité d'embauche. Malgré la mise d'une agence à la promotion pour l'emploi des jeunes par l'autorité, le phénomène persiste. Pour bon nombre d'observateurs, plusieurs facteurs concours à accentuer ce phénomène dans le pays. C'est notamment l'instabilité politique, le ralentissement de la croissance économique et la faiblesse des politiques adaptées aux préoccupations des jeunes. Notons que le chômage est un phénomène essentiellement urbain en Guinée. Il touche particulièrement les personnes âgées de 20-29 ans et surtout les jeunes diplômés. (Ibid.).

Face à cette persistance du chômage chez les jeunes diplômés nous nous sommes posé la question de recherche suivante : Quelles sont les raisons qui empêchent les jeunes diplômés de trouver leur premier emploi après les études?

Nombreuses théories peuvent tenter d'expliquer le chômage des jeunes diplômes. Dans le cadre de notre présent projet nous avons choisi deux (2) théories comme modèle d'explication. Ces approches sont le structuro-fonctionnalisme et l'approche individualisme méthodologique.

Le structuro-fonctionnaliste est une théorie qui mène son étude sur la structure mais aussi sur la fonction d'une organisation. Tandis que l'approche individualisme méthodologique est un modèle d'explication des phénomènes sociaux par rencontre des motivations des individus qui sont touchés par le phénomène lui-même.

2.3 OBJECTIFS

Nous nous sommes fixés comme objectif général de tenter de comprendre et d'expliquer les causes à l'origine du chômage des jeunes diplômés à Conakry.

- Décrire les conditions de vie des jeunes diplômés en situation de chômage ;

- Proposer des solutions allant dans le sens de l'amélioration de l'emploi des jeunes

2.4 HYPOTHESE

Nous partons de l'hypothèse que le chômage des jeunes diplômés serait en raison du manque d'investissement privés.

2.5 RESULTATS ATTENDUS

Dans ce travail nous attendons principalement, un rapport bien élaboré dans lequel figurera des explications sur le thème chômage des jeunes diplômés c'est-à-dire les causes du chômage, la manière dont fonctionne le système d'emploi, les catégories sociales fortement touchées par le chômage, les conditions de vie des jeunes diplômés en chômage et enfin dans lequel figurera les solutions que nous voulons apporter à ce phénomène.

Le chômage est la situationd'un salarié qui bien que apte au travail se trouve privé d'emploi. Situation d'un demandeur d'emploi ; nombre de demandeurs d'emploi sur le marché du travail ;

III-CADRE CONCEPTUEL

Dans cette partie il s'agira de parler des concepts clés que nous allons définir dans ce présent projet de recherche. Ces différentes définitions vont être consacrées sur quatre (4) concepts clés qui sont : premièrement nous avons le concept chômage, deuxièmement le concept jeune diplômés, troisièmement le concept Conakry et enfin quatrièmement le concept emploi. Nous allons définir successivement ces concepts fondamentaux retenus.

3.1Concept chômage

Etymologiquement le terme est issu du latin populaire « caumare » dérivé du grec ancien « kauua » (kauma), signifiant « se reposer par la chaleur ». Jusqu'au XIXe siècle il signifie une cessation d'activité en général, pour quelque cause que ce soit. Il y a peu de données historiques sur le chômage, car il n'a pas toujours été reconnu comme tel ou mesuré de façon systématique. Histoire du chômage se confond pendant plusieurs siècles avec celle de la pauvreté le chômeur étant indistinctement classé dans les pauvres. De nos jours il peut être défini comme l'état d'inactivité d'une personne souhaitant travailler ( www.wikipedia.org/wiki/chomage-dernière-modification-).

Le chômage au sens du bureau international du travail (BIT) comptabilise les personnes en âge de travailler (conventionnellement 15 ans ou plus qui :

Ces des personnes qui n'ont pas travaillé, ne serait-ce qu'une heure, au cours de la semaine de référence ; ou bien sont disponibles pour travailler dans les deux (2) semaines ; des personnes qui ont aussi entrepris des démarches actives de recherche d'emploi dans les mois précédent ou ont trouvé un emploi qui commence dans les trois (3) mois.( www.travail-emploi.gouv.fr/les-mots-du-chomage,1413/le-chomage-).

La cessation forcée, partielle ou totale de l'activité professionnelle d'une personne ; un nombre de personnes sans emploi ; une situation dans laquelle il y a manque de travail (dans une entreprise ou un secteur d'activité) ; ou bien allocation versée aux personnes ayant perdu leur emploi (il touche au chômage depuis bientôt deux (2) ans.

Pour les sociologues (Bremond et Geledan, 2002) le chômage est une réalité sociale et non un indice économique, un fait social qui concerne toute une société même s'il n'affecte qu'une partie de ses membres (Alpha Oumar touré-mémoire-de-maitrise-en-Sociologie-UGLC-de-Sonfonia-Conakry/2008-2009-p15).

Dans le domaine de notre présent projet, est considéré comme chômeur un individu, après ses études universitaires ne trouvant pas un emploi.

3.2Concept jeune diplômé

Par définition, un jeune diplômé est un salarié ayant au maximum 30 ans, et titulaire d'un diplôme de niveau II (diplôme de second, cycle universitaire ou d'écoles) ou de niveau I (diplôme de 3^e cycle universitaire ou d'écoles) délivré par l'éducation nationale. Il dispose d'une expérience professionnelle inférieure à 36 mois au sein de la branche (au titre de bout type de contrat de travail). ( www.fo-cadres.fr/identité-cadre/les-jeunes-diplomés-).

Dans le cadre de ce projet nous considérons un jeune diplômé, comme un individu ayant reçu un diplôme universitaire dont l'âge varie entre 20-35 ans.

3.4Concept emploi

Etymologiquement, le mot emploi vient du latin impliquare, en lacer, impliquer, engager. Au premier sens : l'emploi est l'usage que l'on fait d'une chose, la façon de l'utiliser. Au théâtre ou au cinéma, l'emploi désigne un ensemble de rôle de même genre (ex : rôle de jeune premier, de faire-valoir, truand patibulaire...). C'est le sens de l'expression ?avoir le physique de l'emploi?.

En comptabilité, l'emploi est le fait d'affecter des ressources à une utilisation donnée.

Dans le langage courant, un emploi est une activité professionnelle, un travail qui reçoit, en contrepartie une rémunération. Une activité de bénévolat ne peut donc être considérée comme un emploi. L'emploi est un concept plus large que le salariat dans la mesure où il recouvre aussi bien la fonction publique que les professions indépendantes (artisanat, commerce, exploitation agricole, profession libérale...).

De nos jours ce site nous fait comprendre que la notion d'emploi est étroitement liée à celle de chômage. En France, c'est à partir de 1975 que les créations d'emplois ne suivent plus l'évolution de la population active et la demande d'emploi. La plupart des pays recherchent le plein emploi, aussi, celui-ci fait l'objet de nombreuses mesures gouvernementales ( www.toupie.org/Dictionnaire/Emloi.htm).

IV- REVUE DE LA LITTERATURE

Dans cette partie nous présentons des approches théoriques de notre thème tout en leurs définissants.

Nous avons retenus deux (2) approches théoriques pour ce travail, d'ailleurs nous l'avons bel et bien indiqué au niveau de la problématique il s'agit : de l'approche structuro-fonctionnaliste et celle de la pauvreté.

4.1Approche Structuro-fonctionnaliste

C'est une théorie qui ainsi que son nom l'indique est basée à la fois, sur la structure et la fonction. C'est un mouvement intellectuel rattaché à l'étude des organisations. En reprenant des concepts liés à la bureaucratie wébérienne, il met l'accent sur le jeu des structures formelles et informelles et les dysfonctionnements qui peuvent en résulter. La majorité des études structuro-fonctionnalistes ont pris place dans les années 1950 et 1960. Ce mouvement est lié aux notions de fonctionnalisme et d'holisme. ( www.wikipedia.org/wiki/structuro-fonctionnalisme).

L'approche structuro fonctionnaliste est un courant intellectuel qui se rattache à l'importance de la structure d'une société. Elle met l'accent sur la relation de l'individu à l'organisation. Les partisans de cette théorie, s'entendent sur ce que la société est une structure à laquelle l'individu doit adhérer à sa fonction. (Yaradouno-mémoire-de-maitrise-sonfonia-2010).Cité par Sow, GRAWITZ (2000) le structuro-fonctionnaliste est une combinaison de deux (2) théories anthropo-sociologiques (le structuralisme et le fonctionnalisme). Pour lui la première tienne l'idée que les causes des problèmes sociaux peuvent être retrouvées à travers la description de la structure de gestion mise en place et la relation qui existe entre les éléments de cette même structure et la seconde se focalise en analysant la notion de la fonction et du rôle qu'accomplit chaque élément de la société. Ainsi les partisans de cette théorie soutiennent que dans un système social. Les éléments qui le composent accomplissent chacun au moins un rôle qui ne dépend pas à l'équilibre de la société. (Ibid.)

La démarche du sociologue américain Parsons (1902-1979) s'inscrit dans ce qu'il appelle un « structuro-fonctionnalisme » cette notion comprend le structuralisme, destiné à analyser les structures de la société vue dans sa globalité, et le fonctionnalisme, qui vise à appréhender les fonctions présentes dans cette même société. Le travail de Parsons illustre bien cet état de fait. Le théoricien décrit les organisations comme des sous-systèmes d'un système social environnant, global, chaque organisation reproduisant une structure sociale commune et se

distinguant de ses voisines par les fonctions qu'elle met en oeuvre. Il distingue spécifiquement quatre(4) fonctions générales que toute société assure : la reproduction des normes et des valeurs (par laquelle elle guide l'action de ses membres), l'adoption (par laquelle elle mobilise des ressources en vue objectifs), l'exécution (par laquelle elle amène la réalisation des objectifs) et l'intégration (par laquelle elle harmonise ses propres éléments internes). (Ibid.).

Pour le canadien Redcliff, il représente dans son étude sur la parenté une égale importance au concept de structure et de fonction en insistant plus particulièrement sur le rapport entres les institutions et les structures sociales dans lesquelles celles-ci s'insèrent. Il conclut que les différents éléments de la société remplissent des fonctions telles que définis par les institutions sociales dans lesquelles elles s'insèrent. Les membres de chaque société ont, selon le structuro-fonctionnalisme, des besoins auxquels la société doit répondre pour se maintenir et subsister et pour répondre à ces besoins la société se dote de certaines structures ( www.memoireonline.com/lapport-du-management-dans-la-gestion-des-entreprises-en-RDC-cas-de-la-banque-centrale-de-lubumbashi-licence-).

Pour notre part, l'approche structuro fonctionnaliste consiste à déterminer la façon dont sont structuré les institutions chargées d'embaucher les jeunes diplômés ainsi que les rôles et responsabilités des acteurs impliqués dans la promotion de l'emploi.

Nous allons nous inscrire dans cette approche dans la mesure où elle nous permettra de comprendre la manière dont est structurée chaque institution chargée d'emploi et leurs rôles.

4.2 Approche individualisme méthodologique

L'individualisme méthodologique est un courant qui défend l'idée que pour procéder à une explication de n'importe qu'elle fait social, il est exigé de remonter aux comportements de chaque individu concerné par ce phénomène en question. ( www.wiktionary.org).

Elle peut être aussi un paradigme de sciences sociales, selon lequel les phénomènes collectifs peuvent et doivent nécessairement êtredécrits et expliqués à partir des propriétés et des actions des individus et de leurs interactions mutuelles (approche ascendante). C'est une approche qui s'oppose à l'holisme, selon lequel les propriétés des individus ne se comprennent pas sans faire appel aux propriétés de l'ensemble auquel ils appartiennent (approche descendante). ( www.figaro.com)

Les penseurs français (Boudon et Bouricaud, 2004) est dite explication individualiste au sens méthodologique lorsqu'on fait explicitement d'un phénomène la conséquence du comportement des individus. Et d'une Facon générale, existe une méthode individualiste c'est lorsque l'existence ou l'allure d'un phénomène ou lorsque la relation entre un phénomène et un autre phénomène sont explicitement analyses comme la conséquence de la logique du comportement. (Touré-mémoire-de-maitrise-2009.)

Selon ces trois auteurs (capard al 2002), ils pensent qu'expliquer un phénomène social à travers l'individualisme méthodologique, il est indispensable de reconstruire les motivations des individus concernés par le phénomène en question et d'appréhender le phénomène comme le résultat de l'agrégation des comportements individuels dictés par des motivations. Et cette proposition est valable et quelque soit le phénomène à expliquer, qu'il s'agisse d'une singularité, d'une régularité statistique, qu'il se traduise par un ensemble de données qualitatives ou quantitatives.(Ibid.).

Notre choix sur cette théorie l'individualisme méthodologique dans le cadre de ce présent projet de recherche est justifiable par son rapport à notre thème de recherche. Cette théorie nous permettra de prendre en compte la motivation du chercheur d'emploi c'est-à-dire sa manière de s'organiser et de coordonner sa recherche d'emploi, pour y parvenir à un emploi.

V- DEMARCHE METHODOLOGIQUE

C'est une partie essentielle de notre travail qui consiste à décrire la manière dont nous allons mettre en oeuvre pour effectuer notre recherche. Cette phase comprend quatre (4) éléments qui sont : en premier lieu la méthode adoptée ; en deuxième le public cible et l'échantillonnage, puis troisième la collecte des données et enfin l'analyse des données.

5.1 LA METHODE ADOPTEE OU CHOISIE

Dans le cadre de la recherche sociologique nous avons deux (2) types de méthodologie de recherche qui est la méthodologie quantitative et celle qualitative.

Pour ce qui est de notre recherche pour ce travail nous allons utiliser la méthodologie qualitative. Nous utilisons cette méthode parce qu'elle est mieux placée pour expliquer les objectifs que nous nous sommes fixés et ses objectifs ne relèvent pas des données statistiques.

5.2 PUBLIC CIBLE ET ECHANTIONNAGE

Pour effectuer cette recherche notre public cible serait les jeunes diplômés en chômage et les responsables d'emploi de la commune de Ratoma en particulier le quartier Hamdallaye I. Pour cela nous devons utiliser une taille de 40 personnes, dont 30 jeunes diplômés en chômage et 10 responsables d'emploi. Par ailleurs chaque personne sera enquêtée selon la disponibilité et nous recommandons à chacun au moins 30 à 40 minutes maximum. Enfin nous répartissons les taches selon que, les jeunes diplômés seront enquêtés dans leurs domiciles respectifs, tandis que les responsables d'emploi eux seront enquêtés dans leur lieu de travail

5.3 COLLECTE DES DONNEES

C'est une étape dans laquelle nous allons procéder à la présentation des techniques (recherche documentaire et l'entretien) qui seront combinées dans des sous titres, décrire le déroulement de l'enquête, les lieux qui seront fréquentés, la durée des entretiens, la période de la recherche et enfin présenter les outils de collecte des données.

5.3.1 TYPES DE DONNEES A COLLECTEES

Dans cette partie nous indiquons les types données à collectées. Pour ce travail nous avons choisie deux types de données pour permettre la collecte des données une fois avant et sur le terrain : les données primaires et les données secondaires.

5.3.2 TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES

Pour ce travail, nous avons choisie deux techniques pour permettre la collecte des informations sur le terrain dont entre autre, nous avons l'Entretien semi-directif et directif.

5.3.2.1 Entretien

L'entretien est une technique de la méthode qualitative de recueil de l'information qui se déroule dans une relation de face à face.

L'entretien semi-directif : il porte sur un certain nombre de question qui sont identifiés dans une grille d'entretien préparé par l'enquêteur. L'interviewer, s'il pose des questions selon un protocole prévu à l'avance parce qu'il cherche des informations précises, s'efforce de faciliter l'expression propre de l'individu, et cherche à éviter que l'interviewé ne se sente enfermé dans des questions. (www.psycho.univ.lyon2).

5.3.1 Recherche Documentaire

La recherche documentaire est une phase dans le travail de recherche qui consiste à trouver des sources afin de s'informer sur un sujet, répondre à une question ou réaliser un travail. Au cégep, elle sert fréquemment à la rédaction d'un travail de session. Trop souvent, cette étape est faite rapidement. On oublie la qualité du travail final est directement liée à la qualité de l'information utilisée pour le réaliser. C'est la raison pour laquelle la recherche documentaire constitue une étape cruciale dans la réalisation de tout travail de recherche. (www.college-em.qc.ca-).

5.4 ANALYSE DES DONNEES

Dans l'analyse des données nous avons principalement deux (2) types d'analyses qui sont : analyse de contenu et analyse statistique.

Pour le cas de notre travail nous utiliserons l'analyse de contenu parce que c'est cette analyse qui permet collecte par la méthode adoptée que nous avons choisi c'est-à-dire la méthode qualitative.

5.5 CHRONOGRAMME DES ACTIVITES

Activités	Janv	F	M	Av	Mai	J	Juil	A	Sept	Nov	Déc
Elaboration du projet de recherche
Prétexte des outils
Enquête de terrain ou collecte des données
Analyse de données
Rédaction des rapports
Dépôt des rapports

A- EVALUATION DU COUT DE LA RECHERCHE LIEES AUX ACTIVITES

Activités	Durées	Quantités	Coût unitaire	Coût global
Elaboration du projet de recherche	Du 15 Mai au 28 Juin	5 personnes	1 500 000 GNF	7 5 00 000 GNF
Prétexte des outils et amendement	Du 1^er Juillet au 28 Août	6 personnes	1 500 000 GNF	9 000 000 GNF
Enquête de terrain ou collecte des données	Du 1^er au 28 Septembre	20 personnes	2 000 000 GNF	40 000 000 GNF
Analyse des données	Du 1^er au 15 Décembre	8 personnes	3 000 000 GNF	24 000 000 GNF
Rédaction des rapports	Du 16 au 22 Décembre	10 personnes	1 500 000 GNF	15 000 000 GNF
Dépôt des rapports	Du 24 au 28 Décembre	2 personnes	1 500 000 GNF	3 000 000 GNF
TOTAL		51 personnes	11 000 000 GNF	98 500 000 GNF

Désignation	Quantité	Coût unitaire			Coût global			Cahiers de notes
51		3	000 GNF		1 53	000 GNF	Cartables
51		10	000 GNF		51	000 GNF	Paquets bics
102		5	000 GNF		510	000 GNF	Papiers rames
30		30	000 GNF		900	000 GNF	Dictaphones
51		25	000 GNF	1	275	000 GNF	Clé Internet
10		150	000 GNF	1	500	000 GNF	Ordinateurs portables
5	4	000	000 GNF	20	000	000 GNF	Saisie et Impression
150 pages		1	000 GNF		150	000 GNF	Photocopie et reluire
5 exemplaires		15	000 GNF		775	000 GNF	TOTAL
4 239 000GNF		25			314	000 GNF	TOTAL GENERAL
			29	553		000 GNF

Ce projet est évalué à un montant global de cent trente-quatre quatre cent cinquante-cinq six cent cinquante mille Francs guinéens (134 455 650), soit....

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

dans-la-gestion-des-entreprises-en-RDC-cas-de-la-banque-centrale-de-lubumbashi-licence-Sites Internet

ANNEXES

ANNEXE 1

ANNEXE 2

Désignation	Quantité	Coût unitaire	Cout global	Observation
Recherche documentaire
Rédaction de la problématique
Rédaction du cadre conceptuel
Rédaction de la démarche de recherché
Rédaction du calendrier
Rédaction de la bibliographie
Total

Les causes des chômages en République de Guinée

TABLE DES MATIERES

3.1 Concept chômage

4.2 Approche individualisme méthodologique

5.1 Méthode adoptée

5.4 Analyses des données

5.5 Chronogramme des activités

I-CONTEXE ET JUSTIFICATION

II -PROBLEMATIQUE

2.1 PROBLEMATIQUE GENERALE

2.2 PROBLEMATIQUE SPECIFIQUE

2.3 OBJECTIFS

2.4 HYPOTHESE

2.5 RESULTATS ATTENDUS

III-CADRE CONCEPTUEL

3.1Concept chômage

3.2Concept jeune diplômé

3.4Concept emploi

IV- REVUE DE LA LITTERATURE

4.1Approche Structuro-fonctionnaliste

4.2 Approche individualisme méthodologique

V- DEMARCHE METHODOLOGIQUE

5.1 LA METHODE ADOPTEE OU CHOISIE

5.2 PUBLIC CIBLE ET ECHANTIONNAGE

5.3 COLLECTE DES DONNEES

5.3.1 TYPES DE DONNEES A COLLECTEES

5.3.2 TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES

5.3.2.1 Entretien

5.3.1 Recherche Documentaire

5.4 ANALYSE DES DONNEES

5.5 CHRONOGRAMME DES ACTIVITES

A- EVALUATION DU COUT DE LA RECHERCHE LIEES AUX ACTIVITES

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANNEXES

ANNEXE 1

ANNEXE 2