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Analyse des initiatives et innovations paysannes et leurs effets sur la sécurité alimentaire des ménages dans les terroirs de Damama et Elguéza dans le département d'Aguié au Niger.

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par Chaibou SALEY BOUGI
Abdou Moumouni Niamey - Ingénieur des Techniques Agricoles 2004
  

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1-3-3 Banques semencières

a) Justification

La multiplication des semences a été retenue comme activité à mener en 2002 dans cinq des six villages PAIIP. Seul le village de Damama n'a pas été concerné par cette activité. Les contraintes qui ont guidé le choix de cette activité sont entre autre l'insuffisance des semences, la défaillance des circuits d'approvisionnement en semences de qualité et les risques climatiques notamment l'arrêt précoce des pluies.

La multiplication des semences porte sur les principales cultures des différents terroirs (mil, niébé, arachide, sorgho). Les variétés faisant l'objet de cette multiplication sont les suivantes :

- mil : CT6

- niébé : KVX.309.6G

-arachide : 55.43

-sorgho « Elmandi »

b) objectifs

L'objectif global assigné à la multiplication des semences est de disposer de semences en quantité et en qualité dans le village et à moindre coût.

C) Principe de réalisation

Le mode de production généralement admis dans les villages PAIIP a été arrêté en assemblée générale. Les multiplicateurs des différents villages doivent être appuyés par le PAIIP en semences, engrais et produits phytosanitaires. En contre partie, ils doivent prendre toutes les dispositions pour bien conduire la culture. Si la production est bonne le multiplicateur rembourse au village la totalité de la valeur des intrants par le programme. La partie de la production qui lui revient doit être cédée au village selon un mode d'acquisition arrêté avec l'assemblée générale (échange où vente). Si la campagne n'est pas bonne, le multiplicateur et le village doivent se partager équitablement la production des champs.

1-3-4 Culture du manioc

a) Justification

La culture du manioc fait partie des initiatives prises par les populations des terroirs villageois de Damama et d'Elguéza afin de faire face à l'insécurité alimentaire pendant la période de soudure. Selon les avis exprimés par quelques exploitants cette culture se pratiquait il y a de cela une dizaine d'années. Avec l'avènement du PAIIP en 2002 cette activité s'est vite intensifiée et le nombre de producteurs s'est rapidement multiplié .Le manque de boutures qui se posait dans les terroirs a été solutionné. En effet dans chaque terroir les gens ont eu à contribuer financièrement et le PAIIP a apporté une contribution à la hauteur de celle de la population. L'argent mobilisé était destiné à l'achat des boutures. Après l'achat chaque village s'est vu approvisionner en boutures de manioc. Dès lors les gens ont embrassé cette activité.

b) objectifs

Les objectifs assignés à l'exploitation des champs de manioc sont doubles selon les producteurs :

- contribuer à l'alimentation humaine pendant les périodes de soudure,

- réduire la vulnérabilité des producteurs en leur procurant des revenus supplémentaires.

C) Principe de réalisation

Il faut dire que la majeure partie des parcelles exploitées sont incluses dans les champs de mil et autres. Le producteur prend soin de grignoter une partie de la superficie de ses champs pour installer sa parcelle. Les superficies mises en valeur oscillent entre 0 et 1 ha. Avant plantation des boutures, certains producteurs procèdent d'abord à la préparation du sol de leurs champs. Cette préparation consiste à exécuter un scarifiage afin de casser les rugosités du terrain. La plantation proprement dite s'effectue en plein saison de pluies (au plus tard en Août) avec des densités variant de (0,5m x1m) à (0,7mx1m) à l'hectare. Du point de vue entretiens les parcelles bénéficient de 2 à 3 sarclages selon les producteurs si non plus avant la fin de la campagne agricole. La récolte a lieu tout le long de la campagne et de manière échelonnée, c'est à dire au fur et à mesure que les tubercules grossissent. Les variétés cultivées sont au nombre de trois (3) :

- ''Gama Gari '' reconnue pour sa résistance aux hautes températures. Son cycle de production dure deux ans,

- ''Jan Ware'' reconnue pour sa qualité gustative. Son cycle de production dure un (1) an.

- `'Dan kalaba'' reconnue pour son abondance en tubercules plus que les variétés précédentes .C'est la variété la plus précoce .Son cycle de production dure six (6) mois dans les bonnes conditions .Il s'agit ici des noms locaux des variétés.

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