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Analyse des initiatives et innovations paysannes et leurs effets sur la sécurité alimentaire des ménages dans les terroirs de Damama et Elguéza dans le département d'Aguié au Niger.

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par Chaibou SALEY BOUGI
Abdou Moumouni Niamey - Ingénieur des Techniques Agricoles 2004
  

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4.1.4.4 Contraintes et difficultés liées à la culture du manioc

A Damama tout comme à Elguéza deux sortes de contraintes entravent une production du manioc à la hauteur des espérances des producteurs. Elles sont d'ordre naturelles et techniques.

- les contraintes d'ordre naturel : les producteurs soulignent qu'ils assistent chaque année à des dégâts causés par les termites dans les champs de manioc. Elles se nourrissent de tubercules et détruisent les boutures nouvellement plantées. Il y'a aussi la pourriture des tubercules due à des conditions du milieu défavorables telles que l'excès d'humidité évoqué par certains producteurs.

- les contraintes d'ordre techniques : Elles sont relatives à la période de plantation des boutures. Selon Santens (1983), il est préférable de planter les boutures dès que la saison de pluie est bien installée (juillet - août) dans les conditions du Niger afin que les plantes ne puissent pas souffrir d'insuffisance d'eau au cours de leur cycle. Or, beaucoup de producteurs du fait qu'ils consacrent trop de temps aux champs de mil et autres sur le plan activités champêtres pendant cette période, arrivent difficilement à s'inscrire dans cette logique.

Les difficultés quant à elles se résument à la rareté des boutures sur place surtout à Elguéza. Certains producteurs sont contraints de partir jusqu'au Nigeria pour s'en approvisionner.

La combinaison de toutes ces contraintes et difficultés fait que les rendements obtenus en tubercules de manioc par les producteurs sont faibles comme le montre les tableaux 16 et 17.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand