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Analyse des initiatives et innovations paysannes et leurs effets sur la sécurité alimentaire des ménages dans les terroirs de Damama et Elguéza dans le département d'Aguié au Niger.

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par Chaibou SALEY BOUGI
Abdou Moumouni Niamey - Ingénieur des Techniques Agricoles 2004
  

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4.2 DISCUSSIONS

4.2.1. Production des champs collectifs

Le tableau numéro 9 nous donne les rendements obtenus pour chaque culture.

§ Rendements en Mil

Ils varient de 89 à 230 kg à l'hectare alors que selon Santens (1983 ), le rendement moyen du mil en culture traditionnelle oscille entre 300 à 500 kg à l'hectare. Ce sont là donc des rendements très faibles .

§ Rendements en Sorgho

Ils sont de l'ordre de 260 kg à l'hectare. Ces rendements comparés à ceux obtenus par Santens (1981), sont faibles. Selon cet auteur, le rendement moyen obtenu est de 550 kg par hectare. On peut obtenir 200 à 1200 kg à l'hectare, selon le type de Sorgho, la terre, la pluviométrie et les techniques culturales.

§ Rendements en Arachide

Ils sont de l'ordre de 172 kg à l'hectare alors que le rendement moyen au Niger est d'environ 500 kg à l'hectare en culture traditionnelle (Santens, 1983 ). En culture améliorée le rendement monte de 1500 kg à l'hectare, tandis que les rendements potentiels sont de 3000 kg à l'hectare. Dans le premier comme dans le second cas ces rendements sont très faibles.

§ Rendements en niebé

Ils varient de 90 à 115 kg à l'hectare. Ces rendements sont très faibles eu égard à ceux obtenus par Club du Sahel en 1982 qui oscillent entre 220 à 320 kg à l'hectare.

4.2.2. Activités des banques céréalières

A la lumière du mode de gestion des banques céréalières installées dans le cadre du PAIIP, un constat très perceptible se dégage . Force est de reconnaître qu'elles sont régies par un principe de gestion différent de celui que planifie les ONG et projets de développement tels que AFRICARE .

Selon Issoufou (2000), la différence réside au fait que dans le cadre de PAIIP la gestion implique et responsabilise la composante paysanne alors que au niveau de certains projets tel n'est pas le cas.

Dans le PAIIP, les paysans sont les actionnaires principaux des banques céréalières.

Le tableau 12 nous montre l`évolution des stocks par village.

A Damama de 2002 à 2003, le stock a passé de 1600 à 2400 kg de MIL. A Elguéza , il a passé de 52,5 à 1200 kg de mil de 2001 à 2003. Ce mode de gestion est à encourager dans la mesure où il permet aux villages de générer des fonds en vue de la réalisation des travaux d'intérêt public comme le fonçage des puits pour solutionner le problème d'insuffisance d'eau.

4.2.3. Culture de Manioc

Les tableaux 16 et 17 nous donnent les rendements des champs de Manioc par village . A Damama le rendement moyen à l'hectare est de 1406,5 kg et celui de Elguéza est de 3918,5 kg .

Ce sont là des rendements très faibles surtout celui de Damama qui est de l'ordre de 1406,5 kg/ha alors que selon Santens (1983) les rendements en tubercules de manioc varient de 3 à 12 tonnes au Niger contre un record mondial de 15O tonnes/ha.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry