WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse des initiatives et innovations paysannes et leurs effets sur la sécurité alimentaire des ménages dans les terroirs de Damama et Elguéza dans le département d'Aguié au Niger.

( Télécharger le fichier original )
par Chaibou SALEY BOUGI
Abdou Moumouni Niamey - Ingénieur des Techniques Agricoles 2004
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.1.2. Aspects socio-économiques

1.1.2.1. Organisation administrative et peuplement

Constitué de deux cantons Aguié et Gangara ) et deux (2) groupements peulh ( Hawan Dawaki et Baoudéta ), l'arrondissement d'Aguié à une population estimée à 253 528 habitants ( SP, 2002.).Cette population est repartie dans 220 villages et 49 tribus peulhs. Elle est composée de 80% de Haoussa environ, 18% de peulhs et 2% de Touaregs.

1.1.2.2. Aspects économiques

a) Agriculture

L'arrondissement d'Aguié avec une pluviométrie variant de 400 à 600 mm en moyenne avec un potentiel en terres utilisables de 255726 ha est caractéristique d'une contrée agricole. Le nombre total d'exploitations est estimé à 28473 en 1997. L'exploitation moyenne comprend huit (8) actifs et dispose d'environ 4,5 ha de terres cultivables soit 0,6 ha par actif agricole. Cette situation devient de plus en plus critique du fait de l'accroissement de la population. Ce phénomène est souvent accompagné de morcellement des exploitations. Les cultures pluviales représentent environ 90% de l'ensemble des productions agricoles de l'arrondissement. Les principales spéculations sont : le mil, le sorgho, le niébé, l'arachide et le souchet. L'évolution des superficies, rendements et productions des principales cultures pluviales de 1997 à 2002 est consignée ans le tableau ci-après

Tableau 2 : Evolution des superficies, rendements et productions des principales cultures pluviales de 1997 à 2002 de l'arrondissement d'Aguié

Cultures

Années

Mil

Sorgho

Niébé

Arachide

 

Rdt

(kg)

Prd (tonnes)

Sup

(ha)

Rdt

(kg)

Prd (tonnes)

Sup

(ha)

Rdt

(kg)

Prd (tonnes)

Sup

(ha)

Rdt

(kg)

Prd (tonnes)

1997

129717

319

41380

124435

144

17919

11868

23

2730

57308

374

21433

1998

140549

419

58890

112914

138

15582

-

-

-

24960

260

64480

1999

143837

344

49480

117796

127

14959

-

-

-

15295

257

3931

2000

151023

304

4594

93341

91

8494

108186

67

7248

19085

262

5000

2001

154247

445

68640

120924

250

30231

-

-

-

13687

-

-

2002

167811

435

72998

125384

255

31973

97376

247

24052

28725

287

8244

 

source : Rapport SAA 2002

Sup : superficie, rdt : rendement, prd : productions

Les rendements des cultures varient en moyenne de 400 kg /ha pour le mil et de 150 kg/:ha pour le sorgho. Ils sont très bas et fluctuent assez fortement d'une année à une autre .Il faut souligner l'exploitation individuelle des cultures irriguées dont les sites les plus importants se trouvent dans la vallée du Goulbi. Les principales cultures irriguées sont : le chou, la laitue, la tomate, le poivron, le manioc et la canne à sucre.(Ibro et Al,1997 )

b) Elevage

Dans l'arrondissement d'Aguié l'élevage constitue la seconde activité de la population après l'agriculture.

Il est conduit sous diverses formes représentées par :

- l'élevage extensif,

- l'élevage sédentaire traditionnel,

- l'élevage amélioré ou embouche.

Les principales espèces élevées sont : les bovins, les ovins, les caprins, les camelins, les équins, les asins. L'élevage des petits ruminants est dominant.

Les principaux sites pastoraux sont :

- les forêts classées avec une superficie de 14625 ha,

- les espaces pastoraux avec une superficie de 280000 ha.

En 2002, la production fourragère au niveau des ces deux (2) sites étaient de 255512,42 tonnes de matière sèche avec un besoin exprimé de 231677,7 tonnes. Ce qui a donné un excédant fourrager de l'ordre de 23834,72 tonnes de matières sèches. (SARA, 2002.)

c) Artisanat

C'est le secteur qui fournit les outils de travail et bien de services notamment d'équipements domestiques et d'articles de prestige. Ainsi dans chaque village on trouve des forgerons, maçons, cordonniers etc.

Les principales contraintes liées à ce secteur sont la concurrence des produits manufacturés importés du Nigeria et la faiblesse ou le manque d'organisation des producteurs paysans.

d) Commerce

L'essentiel des activités commerciales se concentre dans les localités de Gazaoua, Aguié et Tchadoua sièges des principaux marchés. Les transactions portent surtout sur les produits agro-sylvo-pastoraux et les produits artisanaux ainsi que les produits finis de consommation : le savon,le sel ,le sucre etc....

D'une manière générale les ruraux vendent des produits agro-sylvo-pastoraux et des produits artisanaux et achètent des produits de consommation d'origine urbaine. Ce secteur est en proie à de nombreuses difficultés dont l'insuffisance des réseaux de commercialisation, l'enclavement interne associé à la rareté des taxis de brousse et le sous-équipement des populations en charrettes.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire