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Impacts des mesures anti érosives dans le terroir de Mogheur (commune rurale de Bambèye, région de Tahoua).

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par Ibrahim SADDI
Université Abdou Moumouni - Maitrise 2012
  

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1.3 Revue de littérature

La question de la dégradation des sols et celle des mesures antiérosives demeurent un sujet crucial pour la préservation de l'environnement. Ce thème a été abordé par plusieurs spécialistes tant sur le plan international que local. Ce qui nous a permis de réunir des informations spécifiques à cette problématique sur les mesures appropriées en zone sahélienne.

C'est ainsi que ROOSE (1977) dans son ouvrage «Erosion et Ruissellement en Afrique de l'Ouest : vingt années de mesures en petites parcelles expérimentales » affirme que l'érosion est fonction de l'agressivité climatique et de la résistance du milieu. Selon lui certains types de sols sont plus sensibles que d'autres à l'érosion et que cette sensibilité peut évoluer au cours du temps en fonction des traitements qu'on leur fait subir.

Kelly Hubert (1993) dans son ouvrage « Garder la terre en vie : l'érosion des sols, ses causes et ses remèdes» tout en confirment la thèse de ROOSE ajoute cependant qu'au-delà des conditions climatiques ; ce sont plutôt les hommes qui détruisent le sol parce qu'ils demandent à la terre plus qu'elle ne peut donner sans assistance.

Pour Prosper et Jean-Baptiste (2000) qui ont rédigé un article sur le thème « Ampleur de la dégradation des sols du centre Nord du Burkina et Techniques de restauration », estiment que les causes réelles du phénomène sont la sécheresse climatique, la mise en culture des terres marginales, le défrichement excessif et le surpâturage. Ce qui a permis d'élaborer des stratégies de lutte antiérosive. Tout d'abord la RTM (Restauration des Terres en Montage) appliquée en France depuis 1850 et généralisée dans toutes l'Europe pour protéger les plaines fertiles. Après vient la CES (Conservation des Eaux et des Sols de culture) au USA dans les années 1930 en pleine crise économique. Ensuite entre 1940 et 1960 la DRS (Défense et Restauration des Terres dégradées) permet de mettre en défend les terres dégradées. Enfin la nouvelle stratégie à savoir la GCES (Gestion, conservatoire des Eaux et des Sols) qui est appliquée à partir de 1983 vient palier le constat d'échec des démarches technicistes.

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Aujourd'hui la dégradation du milieu naturel est devenue une préoccupation mondiale. C'est pourquoi la conférence de Nairobi (Kenya) en 1984 et même celle de Rio de Janeiro en 1992 ont été axées sur la protection de l'environnement.

Au Niger également des recherches ont été faites concernant cette problématique. Nous pouvons citer entre autres AMBOUTA KARIMOUNE J.M. ; BOUZOU I. ; YAMBA Boubacar. Plusieurs étudiants ont traité ce thème dans le cadre de leur mémoire. Dans sa thèse unique BOUZOU I. (1988) a travaillé sur le thème « Erosion dans la vallée de Keïta ». Il a étudié l'évolution de l'intervention en milieu rural en général mais surtout sur la conservation des eaux et des sols en collaboration avec d'autres chercheurs. C'est ainsi que dans leur article « stratégies de restauration des écosystèmes dégradés : le cas de terroirs de Dolé et Sabon Gari (Tahoua) » BOUZOU I; Boubacar YAMBA, Bella MATHIEU et Laouli MAHAMAN (2000) ont, après analyse du contexte régional de l'environnement dans ces terroirs, fait ressortir les méthodes locales de lutte. Dans un pays où les mesures de conservation des sols et des eaux sont perçues comme un défi, il s'avère nécessaire de voir l'état de dégradation des terres et de faire des propositions d'actions plus opérationnelles.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld