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Analyse de la performance budgétaire des entreprise du portefeuille en république démocratique du Congo.

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par Donatien KAKULE MUHULA
Université du CEPROMAD  - Gestion Financière 2016
  

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    Année académique

    0152016

    Page | i

    REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
    ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

    RESEAU DES UNIVERSITES DU

    CEPROMAD

    UNIC DE GOMA

    B.P. 573 GOMA
    Agréée par Décret Présidentiel n° 06/106 du 12 juin 2006
    E-mail: unicgoma@gmail.com
    Web: www.cepromad.cd

    Faculté de Management et Science Économique

    ANALYSE DE LA PERFORMANCE DES ENTREPRISES DU PORTEFEUILLE EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, APPLICATION DE LA

    SNEL/GOMA

    Par : Donatien KAKULE MUHULA

    Encadreur : Emanuel MUDEKEREZA

    chef des travaux

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    DEDICACE

    À mes parents :

    Valentin KYEYA et Jeannette KYAKIMWA ;
    À mes frères et soeurs biologiques.

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    KAKULE MUHULA Donatien

    Donatien KAKULE MUHULA

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    REMERCIEMENT

    La réalisation de ce travail n'a pas été une oeuvre des efforts personnel, il est donc impérieux pour nous de remercier, de reconnaître l'effort et l'apport d'autres personnes.

    Nous remercions et glorifions le bon Dieu pour la vie et l'amour, la force et l'intelligence qu'il n'a cessé de nous donner gracieusement.

    Nous remercions nos parents Valentin KYEYA et Jeannette KYAKIMWA pour avoir soutenus notre parcours de la vie dans tous les domaines dès la naissance jusqu'à ce jour.

    Nos sincères remerciements s'adressent également :

    Aux autorités académiques de l'université du CEPROMAD « UNIC » en sigle pour leur encadrement sur le plan morale et intellectuel ;

    À monsieur le Chef des Travaux Emanuel MUDEKEREZA et à l'Assistant Serge BALAGIZI, qui malgré leurs multiples occupations, ont acceptés de nous accompagner et nous diriger dans la réalisation de ce travail, que le bon Dieu bénisse leurs courage et leurs bravoure ;

    À ma grande soeur Stella MASIKA et son mari Emanuel pour leur soutient tant morale que financier tout au long de notre traversée académique ;

    Aux responsables de la Société Nationale d'Électricité « SNEL » pour leur franche collaboration;

    À mes frères, soeurs, cousins, neveux, amis et compagnons de lutte, particulièrement le chef de promotion Alain et Merveille KAVIRA son adjointe, pour toutes les fois qu'ils ont abandonnés leurs activités pour nous prêter oreille, puisse Dieu les bénir.

    En fin, que tous ceux qui ont de loin ou de près contribué à la réalisation de ce travail, trouvent ici l'expression de nos sincères remerciements.

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    SIGLES ET ABREVIATIONS

    A.D.G. : Administrateur Directeur Générale

    A.SI.C. : Abonné semi-commerciale

    B.T. : Basse Tension

    C.D. : Centre de Distribution

    C.A. : Chef d'Agence

    C.F.A.C. : Chef Facturation

    D.G. : Directeur Générale

    E.A.V.T. : Étude d'Analyse

    E.P. Éclairage Publique

    G.CL. Gestion de la Clientèle

    G.A. : Gestion des Abonnée

    H.T. : Haute Tension

    R.D. Congo : République Démocratique du Congo

    M.T. : Moyenne Tension

    M.W. : Méga Watt

    S.N.EL : Société Nationale d'Électricité

    T.V.A. : taxe sur la Valeur Ajoutée

    T.F.C. : Travail de Fin de Cycle

    T.F.E. : Travail de Fin d'Étude

    U.N.C. : Université du Cepromad

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    INTRODUCTION GENERALE

    0.1. ETAT DE LA QUESTION

    Une étape très importante de la recherche consistant à faire une revue de la littérature, qui met en marge certains chercheurs qui ont abordés le même domaine que nous avons orienté notre réflexion1.

    La performance budgétaire des entreprises, prise dans la plus part de cas comme conséquence de la gestion de celles-ci, notre travail ne peut éventuellement pas être liminaire à parler de celle-ci, nous ne sommes pas premiers à en avoir fait allusion, raison pour laquelle nous serons obligés de nous référencer à nos prédécesseurs :

    En premier lieu, nous faisons allusion au travail de monsieur Jules KASEYA de l'Université de LUMBASHI, qui avait comme thème d'étude : « Gestion des finances publiques et son impact sur l'évolution de la croissance économique en RDC2 », il a exprimé son problème de recherche à travers les questions suivante :

    - Que pourrait ou peut avoir comme effet, la gestion bonne ou mauvaise des finances de l'État sur la croissance économique et le développement socioéconomique du pays ?

    - Ne pourrait-elle pas avoir des effets positifs ou négatifs sur la croissance économique et le développement socio-économique selon que les ressources pécuniaires de l'État sont bien ou mal gérées par les fonctionnaires et agents de l'État ?

    De manier provisoire, il a répondu à ces questions de la manière suivante :

    - Au vestibule de notre travail et en se basant sur nos investigations, nous osons croire que les ressources financières publiques seraient victimes des différents abus (dilapidations, détournements des deniers publics, mal gouvernance économique et financière, mauvaise gestion, etc.), suite à la modicité des salaires dont bénéficient les fonctionnaires et agents de l'État, au contrôle inefficace effectué par des organes habileté dont le corps de travail semble avoir pris de l'âge, au manque de rigueur dans la gestion, à l'absence des sanctions qui alimentent l'impunité dans les administrations et services

    1 KASEKWA J.B., Initiation à la Recherche Scientifique, cours inédit, UNIGOM, 2010-2011

    2 Jules KASEYA, Gestion des finances publiques et son impact sur l'évolution de la croissance économique en RDC, mémoire inédit, UNILU 2011

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    publics, au non-respect des principes et valeurs éthiques et déontologiques par les fonctionnaires et agents de l'État ;

    - En outre, une bonne gestion des Finances Publiques pourrait favoriser une croissance

    économique saine et bonne et un développement prenant en compte l'approche environnementale en vue de protéger les écosystèmes ; par contre une mauvaise gestion des deniers publics pourrait également avoir comme effets entre autres un faible volume des dépenses publiques dans la mesure où l'essentiel des recettes mobilisées n'est pas canalisé vers le Trésor Public, ce qui pourrait engendrer comme conséquences la diminution des dépenses de fonctionnement et celles d'investissement susceptibles de diminuer la production nationale et par voie de conséquence plongerait le pays dans le sous-développement, etc.

    En concluant son oeuvre, ces hypothèse ont été affirmée partant du fait que les finances publiques constituent un domaine important dans la vie non seulement économique mais aussi sociale, politique et autre d'un pays, dès lors que, leur mobilisation, leur utilisation, leur affectation ou répartition ainsi que leur évaluation exigent une bonne gestion pouvant permettre au gouvernement de réaliser ses objectifs économiques.

    Deuxièmement nous parlons de monsieur3BAGAZA RUKEMA. Cet auteur s'est articulé sur « l'analyse de performances des points de perception de la SNEL/Goma ». Dans son mémoire, l'auteur s'interroge sur la façon de fonctionnée de points de perceptions de la SNEL et leur façon de contribué aux recettes de la société. De manière provisoire il a répondue à la question en disant que la SNEL a été à l'assaut de sa clientèle dans le cadre d'un marketing de la proximité, en important et en rendant viable ces services à travers les points de perception dans différents quartiers.

    Ayant affirmé son hypothèse, nous constatons que ce dernier s'est beaucoup intéresser à la mobilisation des recettes par les points d'accès que la SNEL à placée dans différent quartier.

    En dernier lieu, nous voyons le travail de monsieur4 KAMBALI BITOTA. Celui-ci dans son travail intitulé « Apport du management à la performance des institutions hospitalières, cas de l'hôpital générale de référence de RUHENGERI », il est préoccupé par la contre-

    3BAGAZA RUKEMA, Analyse de performances des points de perception de la SNEL/Goma, mémoire inédit, UNIC, 2009-2010

    4KAMBALI BITOTA, Apport du management à la performance des institutions hospitalières, cas de l'hôpital générale de référence de RUHENGERI, TFE, UNIC, 2007-2008

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    performance et s'interroge quant aux stratégies managériales pour la redynamisation de l'hôpital générale de RUHUNGERI. De manière provisoire, il a répondue à sa question en disant que l'efficacité et la mégestion du dit hôpital seront causés par le management intuitif avec lequel les décisions sont prises par imitation, expérience et jugement personnels plutôt que sur base de l'outil de gestion efficace. Après l'affirmation de son hypothèse, ce chercheur a constaté qu'il serait bien nécessaire de former le personnel de l'hôpital malgré leurs différents niveaux d'étude pour que ce dernier puisse mener une gestion saine de l'hôpital.

    En bref notre travail ne s'opposera pas à ceux des précédents, mais il se démarquera de ce dernier par le fait qu'ils ont parlé en premier lieu de la mobilisation de ressources financières de l'État considérer comme régulateur de l'activité économique dans son ensemble, en suite de la performance des points de perceptions sans aller loin de la mobilisation de recette et en fin du management intuitif. Nous allons, en ce qui nous concerne, nous inquiété de l'environnement interne des entreprise du portefeuille en RDC et surtout de leur manière d'intégration des méthodes modernes de management pour atteindre leur performance budgétaire et parvenir à juger ces dernières d'efficiente ou efficace.

    0.2. PROBLEMATIQUE

    Depuis la nuit de temps, les sociétés ont toujours besoin des ressources en général et des ressources financières en particulier, pour assurer la couverture et la satisfaction de leur besoin. Dès lors, la gestion budgétaire qui est l'une des outils du contrôle de gestion, qui occupe une place considérable dans le fonctionnement et la survie des entreprises. Cependant, la mobilisation, l'utilisation, la répartition ainsi que l'évaluation de ces ressources nécessitent une bonne gestion pour assurer réellement et efficacement le fonctionnement harmonieux des entreprises et le développement socioéconomique de ces dernières.

    D'une part, la recherche du plus haut niveau de performance possible est une préoccupation des dirigeants depuis plusieurs années, cela s'explique par une suite de valeurs derrière lesquels court les entreprises tel que la stabilité, la satisfaction de la clientèle, l'accroissement du chiffre d'affaire, l'innovation et bien d'autres que nous ne pouvons cités ici. De ce fait, le budget apparait comme l'outil de gestion qui va de la prévision des recettes et dépenses possible, il implique par conséquent, une connaissance profonde de l'organisation, des rouages de la décision, des techniques et des supports d'information, des méthodes de travail appliquées dans l'entreprise et de l'homme.

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    Par ailleurs, l'analyse de la performance budgétaire, est un instrument économique permettant la meilleure organisation des processus de l'entreprise, notamment à travers les outils comptables qui, internes, ne sont pas soumis aux euphémismes de la comptabilité publiée, mais aux images que, par le contrôle, les managers se font des priorités.

    Pour être performante, une entreprise doit être plus attentive aux notions d'efficience et d'efficacité, il n'est cependant pas facile d'atteindre la performance dans certain domaine où l'on maîtrise difficilement des éléments en rapport avec l'efficience et l'efficacité, raison pour laquelle dans certains pays du monde et ceux de l'Afrique en particulier en R.D. Congo, l'Etat se réserve l'exploitation de certain domaine comme la production du courant électrique, l'assurance de la sécurité sociale, la production et le traitement de l'eau,...

    Cependant, lorsque on aperçoit de près ou de loin le niveau qu'a atteint la technologie actuellement, on sent que l'électricité occupe une place non négligeable dans le processus de la modernisation, on constate également qu'elle est l'un de moteur de la nouvelle technologie de pointe sans quoi le développement économique est une utopie. Des part cette place qu'elle occupe, il est sans doute inévitablement évident pour toute personne curieuse de se pose la question de savoir comment l'entreprise qui gère sa production et sa distribution s'y met pour en fin espérer un développement proche.

    Dans ce travail, nous allons, après toutes les rumeurs qui sont à la une sur la manière de gestion des entreprises du portefeuille dans le pays du tiers monde et particulièrement dans notre pays la R.D.C, tenter de vérifier comment le gestionnaire des entreprises du portefeuille usent de différentes méthodes modernes de management pour atteindre leurs performance. Nous allons précisément faire une analyse de la performance budgétaire de l'une de ces entreprises, sachant que plus souvent le contrôle budgétaire permet de savoir où se situe l'entreprise en matière de mobilisation des recettes et engagement des dépenses. Pour ainsi dire, nous allons dans ce travail, analyser quelques indicateurs de performance budgétaire qu'est l'efficience et l'efficacité, surtout en matière de mobilisation des recettes et engagement des dépenses au sein de la société nationale d'électricité.

    En fin, la problématique étant réelle et pertinente, il n'est pas facile d'aborder toutes les facettes de la performance budgétaire en intégralité au sein des entreprises du portefeuille, nous allons surtout orienter notre étude sur une analyse budgétaire en vue d'expliquer le niveau

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    d'efficacité et efficience budgétaire de la SNEL Goma. Pour bien atterrir, nous allons tenter dans ce travail de répondre aux questions suivantes qui sont le soubassement de notre analyse :

    - Quel est le niveau d'appréciation de la performance budgétaire de la SNEL partant de son efficacité et efficience en matière de mobilisation des recettes et engagement des dépenses pendant la période sous examen ?

    - Partant des recettes et dépenses présente de la SNEL Goma, la tendance de la performance budgétaire de cinq années avenir, est-elle évolutive?

    Telles sont formuler les principales questions qui guiderons notre recherche, pour nous permettre d'apporter certains élément de réponse à notre curiosité scientifique et d'expliquer la performance financière particulièrement des entreprises du portefeuille à l'application de la SNEL Goma durant la période sous examen.

    0.3. HYPOTHESES

    L'hypothèse étant une réponse provisoire que se propose un chercheur afin de mener à bon port son travail scientifique5, nous en avons fait allusion pour la réalisation du présent travail, et ainsi nous avons provisoirement répondu à notre préoccupation en disant que :

    - Le budget de la SNEL Goma serait jugée efficace car elle parviendrait à mobiliser les recettes prévues et cette entreprise serait efficiente car elle parviendrait à réaliser les recettes escompté avec moins des dépenses que prévues au départ ;

    - La performance budgétaire serait prédite à tendance évolutive pendant les cinq années futures si la tendance évolutive des recettes à réaliser serait supérieure à celle des recettes prévues, ainsi que les dépenses à engager seraient moindre que celles prévues.

    0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 0.4.1. Intérêt personnel

    Nous avons été motivés dans le choix de ce thème d'étude par deux faits qui sont d'une part la nécessité de l'électricité qui est muté indispensable pour le développement d'un pays et de l'autre, par la recherche des raisons de pérennités des entreprises du portefeuille qui ne

    5 WWW.mémoireonline.com

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    semblent pas être régulièrement subventionné par l'État dans notre pays la R.D.C., mais qui résister malgré l'environnement incertain dans lequel elles travaillent.

    0.4.2. Intérêt scientifique

    Outre l'aspect lié à la mondialisation nous avons été plus intéresser par le niveau d'appréciation de la performance budgétaire partant de l'efficacité et l'efficience qui sont de facteurs clés de performance dans toute entreprise particulièrement pour les entreprises du portefeuille à l'application de la SNEL.

    0.4.3. Intérêt social

    Ce travail étant d'actualité, motiverai tout désireux de la connaissance vraie des choses surtout s'il faut tenter des proposer aux dirigeants de ce pays plein de potentialité qu'est la République Démocratique du Congo, des meilleures méthodes de suivi budgétaire pour arriver à rendre performant diverses entreprises sous son tutelle.

    0.5. OBJECTIFS DU TRAVAIL

    De manière générale, ce travail se fixe comme objectif de faire une analyse de la performance budgétaire afin de juger d'efficace ou efficiente la société Nationale d'électricité en sigle SNEL/Goma surtout en ce qui concerne la mobilisation des recettes attendus et l'engagement de dépenses prévues.

    Ce travail comportera également trois objectifs spécifiques qui sont :

    - Comprendre les théories en rapport avec la politique budgétaire utilisée par le dirigeant pour mener vers la performance budgétaire une entreprise du porte feuil ;

    - Découvrir de près la société nationale d'électricité « SNEL », ses objectifs, sa missions et son historique ;

    - Et en fin Juger d'efficace et/ou efficiente, mais également comprendre le fondement de performance budgétaire de la société nationale d'électricité dans notre pays et singulièrement (la SNEL/Goma)

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    0.6. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

    La méthodologie est l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifies6. Cet ainsi que dans ce travail nous avons fait recourt à certains méthodes et techniques.

    0.6.1. Méthodes

    Une méthode est un ensemble plus au moins structuré et cohérent de principes sensés d'orienter l'ensemble des démarche du processus dans lequel elle s'inscrit. Pratiquement, nous fait recourt à la méthode analytique ou de décomposition, celle descriptive et celle statistique pour exécuter notre oeuvre.

    a) Méthode descriptive :

    La méthode descriptive est un ensemble des lois qui visent une description exacte de quelque chose avec un plan ou un schéma incontestable. Cette méthode nous a servi à établir une logique et à faire la présentation des données.

    b) Méthode statistique

    La méthode statistique est un ensemble des principes qui visent à donner une description quantitative de l'étude. Elle va nous servir dans l'appréciation des indicateurs de performance budgétaire, ainsi que la projection de recettes et dépenses pour apprécier la pérennité de la performance dans les années avenir au sein de la SNEL Goma.

    c) Méthode analytique ou de décomposition

    La méthode analytique est un examen méthodique permettant de distinguer les différentes parties d'un problème et de définir leur rapport. Dans ce travail elle pourra nous soutenir dans l'étude de faits et l'établissement des leurs cohérences tout en analysant les théories y afférentes, en confrontant les prévisions aux réalisations pour analyser l'impact du contrôle de gestion apporter d'un exercice budgétaire à un autre.

    6 R.PINTO et M. GRAWITZ, Méthode de recherche en science sociale, 4e éd ; Dalloz, Paris 1976, P 196

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    0.6.2. Technique

    Par technique, il faut attendre un outil mis à la disposition de la recherche et organiser par la méthode dans un but plus précis. Pour appuyer les méthodes, nous avons dans ce travail fait recourt à la technique d'interview libre et celle documentaire.

    a) Technique d'interview libre

    La technique d'interview libre consiste à faire une entrevue entre le chercheur avec une personne ou groupe de personnes afin de connaitre son appréciation sur une question bien précis. Elle nous a permis dans ce travail de dialoguer avec nos enquêtés suivant un canevas préétablit en rapport avec la récolté des données utile pour notre recherche. Cette technique nous a été plus utile car elle nous a facilité de connaître le niveau d'appréciation en terme d'efficience et efficacité de la SNEL Goma par la Direction de KINSHASA année par année.

    b) Technique documentaire

    La technique documentaire est un ensemble de recherche et analyses des informations disponibles sur un thème donné. Elle pourra nous facilité la consultation de sources fiables d'information en vue d'en tirer les données essentielles à notre étude.

    0.7. DELIMITATION DU TRAVAIL

    Dans le temps nous allons étudier les indicateurs de performance financière en matière de mobilisation des recettes et engagement de dépenses allant de l'exercice 2011 à 2015 et

    Dans l'espace nous serons préoccupés par l'analyse de la performance budgétaire de la société nationale d'électricité à Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu, en république démocratique du Congo.

    0.8. DIFFICULTE RENCONTREES

    Dans la réalisation de ce travail nous avons rencontré certaines difficultés notamment :

    La sensibilité de notre préoccupation et la qualité des données pratique dont nous avions besoin, qui se révèle confidentielles et dont on nous a remis après avoir examiné plusieurs fois notre maturité et niveau de confidentialité, pour ne citer que ça.

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    0.9. SUBDIVISION DU TRAVAIL

    Excepté l'introduction générale et la conclusion générale, cet ouvrage aura trois chapitres dont :

    - Le premier des généralités : Cadre théorique

    - Le deuxièmes de l'aperçue authentique sur la société nationale d'électricité et la ville de Goma ; et

    - En fin le troisième de l'analyse des indicateurs de performance budgétaire à la Société Nationale d'électricité Goma.

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    Chapitre premier : CADRE THEORIQUE

    I.1. NOTIONS SUR LE BUDGET I.1.1.Origines et Définitions

    Le mot budget provient du gaulois « bouge » puis de l'ancien français « bougette », qui désignait une petite bourse accrochée à la ceinture de l'habit d'une personne, contenant de la menue monnaie lui permettant de faire face aux dépenses prévisibles de la journée. Le mot est exporté en Angleterre au Moyen-Âge où il désigne ensuite le sac du chancelier à l'échiquier dans lequel il présente au Parlement les comptes et autres pièces justificatives, et il prend progressivement le sens actuel de « budget ». Le mot avait disparu de la langue française durant plusieurs siècles quand il y revient au XVIIIème par l'intermédiaire de l'anglais, avec son nouveau sens7.

    Un budget est un document produit annuellement par les entreprises, les administrations ou encore les organisations. Il fait état des recettes et des dépenses prévisionnelles planifiées pour l'exercice à venir. Le budget est un outil incontournable pour les chefs d'entreprise qui l'utilisent à des fins de pilotage, de prévision et de contrôle de leurs activités. Il peut se focaliser sur les recettes, dépenses liées à l'exploitation ou à l'investissement et peut recouvrir un caractère indicatif ou impératif8.

    Parce que le budget n'a aucune valeur légale, certaines entreprises (notamment commerciales) n'hésitent pas à établir un double budget. Alors qu'un premier budget comprenant des données réelles est destiné à la direction, un second est fourni aux collaborateurs en leur présentant des objectifs à la hausse. Cette stratégie est essentiellement utilisée à des fins de motivation du personnel.

    Naguère, le budget était défini comme étant « l'acte par lequel sont prévues et autorisées les dépenses et les recettes annuelles de l'État ou des autres services que les lois assujettissent aux mêmes règles ». À cet égard, quatre points sont à relever9 :

    - Le budget est un acte juridique, à savoir qu'il émane d'une institution, notamment, le parlement ;

    7 Henriette Walter, Honni soit qui mal y pense, éditions Robert Laffont, 2001.

    8 WWW.Wikipédia.fr consulté le 02 Août 2016

    9 CT N'SIMBA, Cours des Finances publiques, cours inédit, Université de Bunia, G3, 2013-2014

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    - Le budget est un état prévisionnel : les recettes et les dépenses sont considérées comme probables et évaluées par anticipation ;

    - Le budget est un acte d'autorisation : l'acte émanant de l'assemblée nationale ou du parlement engage l'exécutif à procéder à son exécution ;

    - Cet acte juridique est annuel ; dès lors, cette autorisation n'est valable que pour une année.

    De notre part, nous définissons le budget comme un état prévisionnel des dépenses et recettes établit par les dirigeants d'une entreprise, collectivité, chacun à son niveau et dans son domaine afin d'apporter d'avance sa contribution pour matérialiser les objectifs de l'organisation.

    I.1.2. Les Qualités du budget

    Les qualités essentielles du budget sont : l'universalité, la sincérité et l'exactitude, l'annualité, l'unité, la spécialité et l'équilibre.

    1) L'universalité :

    Le budget est universel lorsqu'il comprend, sans confusion, atténuation ni omission toutes les recettes et toutes le dépenses à effectuer pendant la durée d'un exercice. Le principe de l'universalité budgétaire est contenu dans la législation qui spécifie que toutes les recettes de l'entreprise doivent être portées annuellement au budget et qu'aucun paiement sur la caisse de celle-ci ne peut avoir lieu qu'en vertu d'un crédit porté au budget décidé par le dirigeant, ou bien en vertu d'un crédit spécial approuvé par lui. Le principe de l'universalité requiert également l'inscription du montant brut des recettes et des dépenses. Cela veut dire que lorsqu'un service de l'entreprise réalise à la fois des recettes et des dépenses, chacune d'elle, et non leur solde net, doit être inscrit au budget. De même par exemple les intérêts créditeurs et les intérêts débiteurs échus doivent figurer distinctement au budget en dépense et en recette.

    2) La sincérité et l'exactitude :

    Le budget est sincère et exact lorsqu'il ne contient pas d'opportunes trompeuses comme, par exemple, la dénaturation, l'exagération ou la réduction fictive de certaines dépenses et recettes, lorsqu'il ne prévoit aucune recette fictive de nature à réaliser un équilibre apparent. Il doit faire preuve d'une juste évaluation des recettes et des dépenses de sorte à éliminer dans la

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    mesure du possible des recours ultérieurs à des demandes de crédit supplémentaire en cours d'exercice. Sont à condamner sévèrement les manoeuvres qui constituent à sous-évaluer les prévisions de recettes ou à surévaluer les prévisions de dépenses en vue de présenter la situation budgétaire sous un jour défavorable, comme il convient de condamner les procédés inverses de nature à retarder le redressement financier nécessaire et indispensable.

    3) L'annualité :

    La société a l'obligation d'établir chaque année un budget qui comprend toutes les recettes et toutes les dépenses susceptibles d'être effectuées au cours de l'exercice financier. Un crédit voté pour un exercice déterminé ne peut pas être utilisé pour payer de dépenses prévues au budget d'un exercice antérieur ou postérieur.

    4) L'unité :

    Afin de mettre les dirigeants en mesure de prendre les décisions financières en toutes connaissances de cause, le budget de l'entreprise doit se présenter sous forme d'un seul et unique document. Lors du vote du budget se fait en effet le choix de la priorité des dépenses qui conditionne la fixation des recettes et le recours éventuel à l'emprunt. Ce n'est que de cette façon que l'équilibre du budget peut être sauvegardé.

    5) La spécialité :

    La subdivision du budget en articles budgétaires, ayant chacun un objet bien déterminé, exige l'imputation de chaque recette et de chaque dépense sur un article bien précis et adéquat. Une imputation incorrecte est interdite. Elle revient en matière de dépenses à une sortie de fonds sans autorisation du gestionnaire

    6) L'équilibre :

    Le budget doit être présenté et doit être voté en équilibre réel. Cela signifie que le total des recettes doit être au moins égal au total des dépenses. Toutefois, l'équilibre de l'ensemble du budget est insuffisant, si le chapitre ordinaire propre à l'exercice ne dégage pas un boni ordinaire assez important pour faire face à d'éventuelles rentrées de recettes inférieures à celles qui avaient été escomptées ou à des dépenses supplémentaires imprévues, mais urgentes. Parler d'équilibre réel présuppose évidemment que les prévisions budgétaires soient aussi sincères et aussi justes que possible. A défaut de budget établi dans les conditions d'équilibre indiquées,

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    la caisse serait fatalement exposée à la confusion et le fonctionnement normal de la société serait fortement restreint.

    I.1.3. La structure du budget

    a) La division : le budget est divisé en chapitre ordinaire et en chapitre extraordinaire, tant en recettes qu'en dépenses. Chaque chapitre budgétaire est subdivisé en codes fonctionnels, codes comptables, codes sectoriels et codes détails. Dans le cadre de cette division, le document budgétaire doit renseigner dans des colonnes distinctes : les chiffres de l'exercice budgétaire à venir (N), les chiffres du budget rectifié de l'exercice en cours (N-1), les chiffres du budget en cours, valables au moment du vote du budget (N-1), les chiffres définitifs du dernier compte de gestion arrêté (N-2)

    b) La classification : les articles budgétaires sont regroupés selon le système de la classification fonctionnelle et économique des recettes et des dépenses. La classification fonctionnelle répartit les activités de l'entreprise selon leur destination et regroupe les recettes et les dépenses selon les différentes fonctions qui correspondent en principe aux diverses tâches et missions que la société assume. La classification économique regroupe les recettes et les dépenses suivant leur nature économique. Elle fait la distinction entre les opérations courantes et les opérations en capital et enregistre les flux financiers entre les différents secteurs de l'économie.

    I.1.4. les rôles d'un budget

    Le système budgétaire joue simultanément trois rôles notamment, il est un élément du contrôle de gestion ; il est un moyen de planification ; enfin, comme tout élément d'un dispositif de contrôle il doit établir une relation entre les personnes, leurs intentions, motivations, les buts poursuivis par l'entreprise et les déclinaisons de ces buts dans l'organisation.

    - Le budget est un élément du contrôle de gestion Cela signifie qu'il est conçus pour Permettre les fonctions de finalisation, pilotage, post évaluation, sur un horizon de court terme, généralement annuel. Le choix de l'année comme référence budgétaire est souvent justifié par la coïncidence nécessaire avec l'exercice comptable. C'est là un aspect en fait artificiel, dans la mesure où l'exercice comptable est parfois arbitrairement défini. Il l'est fréquemment par référence à l'exercice fiscal, qui lui-même n'a pas nécessairement de rapport avec le cycle économique de l'activité. En tant qu'instrument de contrôle, le système

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    budgétaire est certainement plus efficace lorsqu'il colle à la réalité du cycle économique que lorsqu'il se calque sur l'année fiscale.

    - Le budget est un instrument de planification, Cette caractéristique du budget fait appelle à deux commentaires : d'une part, il n'est qu'un des instruments du contrôle de gestion, et de l'autre, il transcrit les plans dans un langage particulier, celui de la comptabilité et de la finance.

    - Les budgets doivent accorder les personnes, les projets, les stratégies, aucun instrument de contrôle n'échappe à cette contrainte générale dans les organisations : il faut parvenir à intégrer les objectifs stratégiques poursuivis, les déclinaisons en activités qui en résultent, les comportements des personnes qui, à un titre ou à un autre, interviennent dans le processus sous contrôle...ne serait-ce que pour donner leur avis. Il est extrêmement important que les budgets engagent les personnes, qu'ils ne soient pas vus comme un simple exercice de prévision réalisé pour être agréable à la direction générale, au contrôleur de gestion, aux comptables. Un des principaux soucis de la direction en matière budgétaire doit être de s'assurer que les budgets engagent et mobilisent. Dans une entreprise où une décentralisation formalisée est mise en place, le budget remplit ce rôle de manière assez naturelle ; il devient un instrument de communication mais il représente aussi une situation future que des personnes identifiées s'engagent à chercher à atteindre, en acceptant d'être jugées sur cette base. On voit bien comment le système budgétaire est ainsi impliqué à divers titres dans les processus de management. Mais on perd parfois de vue le fait que ce triple engagement est une source de dysfonctionnements potentiels.

    I.1.5. le processus de budgétisation

    Le processus budgétaire comporte 4 phases qui concourt à son aboutissement qui sont : Phase1 :

    La première phase doit donc consister à indiquer à chaque responsable de plans d'actions, programmes, budgets, les attentes que la direction formule dans le domaine qui l'intéresse, par exemple en termes : commerciaux, de politique d'approvisionnement, de productivité, de stockage, d'investissement, de politique du personnel, de rentabilité, de besoin en fonds de roulement, etc., de façon qu'il puisse établir des plans conçus comme une réponse à ces attentes : amélioration de la qualité mesurée par des indicateurs quantifiés, développement sélectif de tel ou tel produit, meilleure couverture de telle ou telle catégorie de la demande réelle

    Phase 4 :

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    ou potentielle, accroissement du niveau d'activité, etc. Ces attentes de la direction doivent être chiffrées. Il est inutile d'indiquer que l'on souhaite, par exemple, une réduction des coûts si l'on n'a pas évalué son ampleur.

    Phase 2 :

    La deuxième phase est celle de l'élaboration du pré budget, qui peut prendre deux formes :

    - celle d'une simulation par le contrôleur de gestion des conséquences des hypothèses qu'il juge les plus réalistes, après avis des services fonctionnels appropriés : le but recherché est de disposer d'une première référence qui permettra d'analyser les propositions faites par les opérationnels dans leurs propres domaines ;

    - celle, de la part de ces derniers, de la première construction des plans d'action, programmes et budgets en résultant. Dans la plupart des cas, on parle de pré budget parce que les opérationnels élaborent des plans et programmes, le contrôle de gestion se chargeant à chaque échelon hiérarchique d'une évaluation globale et d'une consolidation de cette esquisse pour en tester la crédibilité, la cohérence et la faisabilité. La confection détaillée des budgets intervient une fois ces schémas globaux approuvés par la direction.

    Phase 3 :

    La troisième phase est celle de la négociation du pré-budget avec la hiérarchie. Les contrôleurs de gestion de chaque niveau hiérarchique doivent être les garants de la cohérence de ce qui est transmis vers le haut. Lorsque des questions leur semblent devoir être posées, ils doivent en entretenir l'opérationnel concerné et n'alerter la hiérarchie que si l'opérationnel maintient une hypothèse jugée inappropriée. Dans cette phase d'ajustement et de négociation, le contrôle de gestion joue souvent un rôle de proposition : sa compétence spécifique appuyée sur sa connaissance large des activités, les données qu'il a pu réunir au long de l'année, les études de rentabilité qu'il a faites lui permettent en effet de suggérer des solutions susceptibles d'améliorer les objectifs pour obtenir une meilleure convergence avec les buts des dirigeants et préserver le long terme. Toute réduction de coût, en effet, n'est pas bonne en soi si elle compromet à tenue des capacités critiques de l'entreprise, par exemple en décourageant ses cadres à fort potentiel ou en dégradant sa capacité d'innovation ou de recherche.

    Page | 16

    La quatrième phase est celle de la confection des budgets des centres de responsabilité. Les schémas que constituent les pré budgets une fois approuvées, il reste à confectionner les documents budgétaires détaillés. Le contrôleur de gestion doit jouer un rôle actif dans cette phase : il lui revient de prendre en charge toutes les opérations à caractère administratif et comptable qui permettent de passer des programmes approuvés aux budgets détaillés, de manière à ne pas imposer aux opérationnels une tâche lourde et parfois hors de leurs compétences.

    Phase 5 :

    La cinquième phase qui est la dernière, est celle de la dernière négociation et de l'approbation du budget par le conseil d'administration. Deux autres phases viennent ensuite, parfois de manière quasi simultanée la mensualisation du budget, son actualisation. La mensualisation est indispensable pour que le budget garde son caractère de référence à l'action. L'actualisation initiale du budget répond à un besoin purement technique. Lorsque le budget est arrêté, généralement en décembre, on ne connaît jamais complètement les chiffres réels de l'année qui s'achève, on bâtit le budget sur des estimations de ces chiffres. Les données définitives étant toujours différentes, peu ou beaucoup, des estimations, on a tout avantage à ne pas garder comme référence un budget établi sur des données de base anciennes. On procédera donc à une actualisation en début d'année pour partir des données réelles constatées.

    I.2. NOTION DE PERFORMANCE

    La notion de performance au sein d'une entreprise intrigue et soulève pas mal de questionnements tout en générant des définitions diverses. La conception de la performance ayant évolué avec le temps, on peut plus ou moins dire que la performance se fonde sur le rapport valeur-coût que l'entreprise tend à optimiser10. Comment peut-on définir la performance et comment l'améliorer,

    La performance est le degré d'accomplissement des objectifs, des buts, des plans ou programmes que s'est donnée une organisation. Ces indicateurs sont généralement de quantification se traduisant par des rapports entre les résultats obtenus et les moyens mis en oeuvre.11La performance d'une entreprise s'articule autour de tout ce qui contribue à améliorer

    10CENECO, Dictionnaire économique de l'entreprise, éd. Bordas, Paris, 1980, Pge 192 11 Idem.

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    le couple valeur-coût et qui tend ainsi vers la maximisation de la création nette de valeur. On peut ainsi traduire une entreprise performante par :

    · Une entreprise pérenne, qui gagne de l'argent et qui est durablement profitable

    · Une entreprise qui défie ses concurrents en termes de qualité et de rapidité de service

    · Une entreprise innovante, efficiente, réactive et qui évolue sûrement, constamment et durablement

    · Une entreprise qui crée de la valeur tout en répondant aux exigences du marché avec une longueur d'avance

    · Une entreprise qui a su mettre en place de bons indicateurs de performance pour établir des stratégies de développement gagnantes

    · Une entreprise intelligente financièrement, sociétalement, environnementalement, technologiquement et qualitativement

    · Une entreprise où règnent valeurs, motivation, compétences, intelligence collective et autonomie

    · Une entreprise ayant réussi à fidéliser ses clients, remplir son portefeuille de commandes grâce à une veille permanente et à une projection continue dans le futur

    En bref, la performance d'une entreprise est la combinaison efficace et efficiente de ces facteurs de production, en vue d'atteindre les objectifs fixés durant une période bien déterminé.

    I.2.2. Les indicateurs de performance12

    I.2.2.1. Les indicateurs financiers

    C'est un ensemble de ratios employés pour déterminer la santé financière de l'entreprise. Ces indicateurs concernant la solvabilité, voire la croissance de l'activité. Ils offrent la possibilité de comparer les prestations générales d'une entreprise par rapport à son secteur d'activité pour identifier les éventuelles opportunités d'investissement.

    12 GORNGREN, BHIMANI A., FORSTER G. et DATAR A., contrôle de gestion et gestion budgétaire, 4e éd. Liaison, 2001

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    On trouvera notamment des indicateurs du type : (croissance des ventes ; calcul des coûts ; rendement de l'actif ; besoin en fond de roulement ;...)

    I.3.2.2. Les indicateurs de marché

    Ces indicateurs sont mis en place afin d'identifier l'origine détaillée du chiffre d'affaires. Il peut s'agir du chiffre d'affaires généré par les clients fidèles ou les nouveaux. Grâce à ces indicateurs, l'entreprise pourra déterminer les performances des activités commerciales et marketing dans le cadre de son domaine d'activité. Elle pourra également apprécier sa part de marché sur le secteur étudié.

    Les principaux indicateurs sont les suivants : (le degré de satisfaction client, l'étude de la concurrence, le chiffre d'affaires généré par les clients fidèles, le chiffre d'affaires généré par les nouveaux clients, la rentabilité des campagnes publicitaires

    I.3.2.3. Les indicateurs organisationnels

    C'est un ensemble de ratios employés pour l'analyse de la qualité des processus internes et de l'évaluation des ressources humaines. Ces ratios intègrent plusieurs études différentes ; le service après-vente, la recherche et développement, la gouvernance ainsi que l'étude d'aptitudes des employés. Ces indicateurs permettent également la détermination des coûts de productions et la marge d'économie.

    I.3.2.4. Les indicateurs individualisés sont principalement

    ? les frais de production

    ? les fluctuations des dépenses dans l'innovation

    ? le flux d'appels ou de consultation pour le service après-vente

    ? le niveau de formation

    ? le degré de satisfaction des salariés.

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    I.3.EFFICACITE ET EFFICIENCE

    I.3.1. Efficacité13

    L'efficacité qualifie la capacité d'une personne, d'un groupe ou d'un système de parvenir à ses fins, à ses objectifs (ou à ceux qu'on lui a fixés). Être efficace revient à produire à l'échéance prévue les résultats escomptés et réaliser des objectifs fixés.

    L'efficacité ne peut être appréciée comme une valeur isolée et absolue.

    · En gestion de projet, l'obtention d'un résultat dépend de la combinaison entre 3 paramètres :

    La charge : qui caractérise l'importance, la dimension du résultat à atteindre, et par conséquent le volume d'effort à produire. Exemple : La peinture d'une porte peut être définie comme une peinture en une, deux ou trois couches à appliquer.

    La ressource affectée : qui caractérise l'importance des moyens mobilisés pour effectuer la charge.

    Exemple : Une charge peut être réalisée par une personne seule ou un groupe de personnes.

    La durée : qui caractérise le temps alloué aux ressources pour remplir la charge. Exemple : La charge peut avoir une durée allouée très courte (contrainte délai forte) ou longue (on a le temps de voir venir...) On s'aperçoit donc qu'il existe une étroite corrélation entre ces paramètres : par exemple, diminuer la charge (réduire le nombre des couches exigées) ou augmenter les ressources (affecter 2 peintres au lieu d'un) aura pour effet de réduire la durée de réalisation de la charge.

    · En évaluation, l'efficacité est un mode de jugement parmi d'autres, qui consiste à vérifier si les objectifs attendus ont été atteints. Il existe d'autres critères qui permettent de compléter l'évaluation, tels que la pertinence, l'efficience, la cohérence et l'utilité

    13 FERNANDEZ A. ; OP.cit.

    14 Idem.

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    I.3.2. Efficience14

    L'efficience est l'optimisation des outils mis en oeuvre pour parvenir à un résultat. Elle se mesure sous la forme d'un rapport entre les résultats obtenus et les ressources utilisées.

    L'efficience économique met en relation les résultats atteints avec les ressources financières utilisées. L'efficience économique se mesure différemment selon la nature du projet : elle peut être évaluée en termes monétaires (par exemple en flux de trésorerie), ou bien selon un indicateur non-financier (par exemple en bien-être collectif).

    Si le projet est valorisable monétairement, les indicateurs utilisés pour mesurer l'efficience peuvent être : l'évaluation du seuil de rentabilité ; la valeur actuelle nette (VAN); le taux de rentabilité interne (TRI) et le délai de récupération.

    Si le projet ne produit pas de résultat valorisable monétairement, on peut utiliser un indicateur d'efficience qui correspond à la division : « valeur » d'un avantage / ressources financières. Il s'agit donc bien d'un rendement. On peut considérer également un indicateur de coût unitaire : coût unitaire d'un élève formé, coût unitaire par élève lorsqu'une nouvelle classe est ouverte, coût de construction ou de réhabilitation d'une route par kilomètre.

    I.4. NOTION DES ENTREPRISES PUBLIQUES

    En vue de permettre à nos lecteur d'avoir une bonne idée et compréhension sur la notion des entreprises publiques, il est impérieux d'abord d'étudier l'entreprise en général afin qu'ils appréhendent la portée même de ce thème principal de cette section, notions qui ouvriront par la suite la clairière à d'autres notions connexes liées à celle-ci.

    I.4.1. Définition

    Le concept d'entreprise a déjà été défini de plusieurs manières. Par entreprise, nous entendons une unité économique de production. En législation sociale, une entreprise est une organisation économique de forme juridique déterminée (propriété individuelle ou collective) constituée pour une production des biens destinés à la vente ou à la fourniture des services rémunérés et pouvant comprendre un ou plusieurs établissements

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    Selon J.M. AUBY, l'entreprise publique est une institution placée sous l'autorité de l'administration publique (gouvernement) affectée à des biens et services soumis à un régime prépondérant de droit privé15.

    Au Congo, au terme de la loi cadre, est entreprise publique, tout établissement qui, quelle que soit sa nature16 :

    · Est créée par le pouvoir pour remplir une tâche d'intérêt général ;

    · Est créée à l'initiative de pouvoirs publics pour l'exploitation en commun d'un service ou d'une activité donnée ;

    · Est créée par elles ou entre elle et une ou plusieurs personnes privées pour l'exploitation en commun d'un service ou d'une activité donnée.

    L'entreprise publique au Congo est une personne morale de droit public doté d'une autonomie et gestion tant financière qu'administrative.

    Cependant, toutes les activités des biens ou des services sont des réalités qui vont nous guider non seulement pour l'étude, la compréhension des missions des entreprises (privées ou publiques), mais aussi leur distinction selon la nature et la dimension.

    De ce qui précédé, nous pouvons distinguer d'après le domaine d'activités des entreprises : les entreprises commerciales et des entreprises de services :

    · Les entreprises commerciales sont celles qui s'occupent de l'achat et de la vente des produits.

    · Les entreprises de services, produisent quant à elles les services.

    I.4.2. Typologie d'entreprises

    Dans cette partie, il faut dire que c'est une notion très vaste que nous pouvons catégoriser en entreprise17 :

    · Selon la taille ;

    · Selon l'objet social ;

    · Selon la personnalité juridique.

    15LARCIER, les codes Larcier, droit commercial, Tome 3, Vol 2, droit économique, 2003, p. 402.

    16 Idem.

    17 BUSSENAULT et PRETET M., Économie et gestion de l'entreprise, 4e éd., PUF, Paris, 2006

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    C'est cette dernière notion qui cadre avec la personnalité juridique qui retient notre attention. Ainsi, nous distinguons : les entreprises privées, les entreprises semi-publiques ou mixtes et les entreprises publiques.

    I.4.2.1. Les entreprises privées

    Une entreprise privée est celle qui est financée à 100% par un particulier. Elle est également définie comme étant une cellule économique ou sont combinés à l'initiative et sous sa responsabilité de l'entrepreneur. Les facteurs nature, travail et capital en vue de la production des biens et services dans un but lucratif. Cette définition apparaît valable du fait que toute entreprise privée vise d'abord son profit, ses intérêts et le problème de développement national n'est qu'une conséquence dérivée et de fois inattendue.

    I.4.2.2. Les entreprises semi-publiques ou mixtes

    Une entreprise mixte ou semi-publique est celle où les actions sont en partie pour les particuliers et pour l'État, Ainsi peut y être actionnaire majoritaire ou minoritaire. Elles sont une des composantes de ce qu'on nomme l' « économie mixte » où coexistent un secteur public et un secteur privé.

    La dernière catégorie qui nous concerne beaucoup plus dans cette partie cadre avec la notion des entreprises publiques.

    I.4.2.3. Les entreprises publiques

    L'entreprise publique peut être définie comme étant une entité juridique, économique et financière affectée à la production des biens et services à caractère économique et placée selon les modalités diverses sous l'autorité de l'État ou autres personnels publics. En République Démocratique du Congo est entreprise publique au terme de la loi-cadre n-78-002 du 06 janvier1978 créée à l'initiative des pouvoirs politiques en association avec les personnes morales de droit publique pour l'exploitation en commun d'un service ou d'une activité donnée. L'entreprise publique est créée et contrôlée par les pouvoirs publics pour remplir une tâche d'intérêt général. En outre une entreprise publique est celle dont les actions sont ou appartiennent à 100% à l'État. Les entreprises publiques se sont développées sous le double signe de l'intérêt général et l'impulsion partielle ou totale que l'État a donné à la vie économique de la nation. Leur fin est la réalisation du « bien commun ». Outre la réalisation de l'intérêt général, les entreprises publiques sont un des moyens d'action de l'État dans :

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    (L'interventionnisme de l'Etat par sa participation à la gestion des activités économiques nécessaires pour le développement national et L'interventionnisme de l'Etat repose aussi sur le fondement de l'existence des besoins d'ordre social dont les individus ont besoins pour leur service.

    I.4.3. Catégorie d'entreprises publiques

    De nos jours, nous distinguons trois catégories d'entreprises publiques ; A savoir : la société d'Etat ; l'entreprise nationale et le service public. La première catégorie constituée par des « société d'Etat » est l'ensemble de grandes sociétés créées par le gouvernement pour répondre à ses besoins économiques. La seconde catégorie est constituée des « entreprises nationales », il s'agit ici des anciennes sociétés anonymes dont l'Etat s'est rendu propriétaire au droit commun. La troisième et la dernière enfin est constitué de « services publics » qui sont des organisations à vocation publique créées par le pouvoir public contrôlée par lui et constitué des ressources de toute nature qui l'oriente à des besoins communautaires.

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    Chapitre deuxième : PRESENTATION DE LA
    SOCIETE NATIONALE D'ELECTRICITE

    Ce chapitre porte sur la présentation de la SNEL/DNK, ses différentes fonctions, ainsi que son organisation administrative.

    II.1. LOCALISATION DE LA SNEL/DNK

    La SNEL/Goma est situé en République Démocratique du Congo, dans l'une de ses 11 provinces le Nord Kivu plus précisément dans la ville de Goma, commune de KARISIMBI, quartier KATINDO dans l'avenue KIBOKO, n° 1 sur la route SAKE ou tout simplement au poste arrivé Haute Tension (HT).

    Son administration se trouve, elle, dans la commune de Goma tout près de la Radiotélévision la Colombe sur la route de la 8ième Région militaire, quartier les volcans, avenue du Rondpoint, n° 100.

    II.2. STATUT JURIDIQUE

    La SNEL / GOMA est un établissement de droit public créé en 1970 par l'ordonnance loi n° 033/70 du 16 Mai 1970.

    La SNEL-GOMA dépendait de la Direction Régionale du Kivu dont le siège était à Bukavu et qui, plus tard en date du 15 Août 2009, par arrangement interne, la direction Générale est installé à Goma en fonctionnement à celle de Bukavu.

    II.3. OBJECTIFS ET MISSION DE LA SNEL

    La Société Nationale d'Electricité joue un rôle très important et capital dans la vie socio-économique dans notre pays.

    Parlant de l'objectif de la SNEL et l'importance de l'électricité dans la vie actuelle, le courant électrique est en première place dans le monde industriel et dans la vie technique. L'usage de l'énergie électrique se trouve actuellement d'une utilité capitale pour les besoins sociaux de l'être humain.

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    Son Objectif est donc de tenir à sa promesse de garantir à la population un bon service. En effet la SNEL a pour mission :

    - l'électrification de l'ensemble du territoire Congolais,

    - la distribution de l'énergie électrique de par sa production, elle doit transporter et commercialiser sans tenir compte des partis pris.

    Il convient de signaler que la Direction Provinciale du Nord Kivu ne dispose pas de sa propre centrale, elle se sert de l'énergie produite par la centrale de la RUZIZI construite sur la rivière Ruzizi à Bukavu et celle de RUZIZI 2 gérée par la SINELAC (Société Internationale des Grands Lacs) pour satisfaire les biens fondés ou les marques de la population des pays membres de cette société ou de la SNEL.

    II.4. HISTORIQUE DE LA SNEL

    L'idée de l'utilisation de l'énergie Hydroélectrique remonte de l'année 1970 quand l'Union Minière du Haut Katanga (UMHK) sentit la nécessité de remplacer ces centrales thermiques par l'énergie hydroélectrique pour mieux exploiter les minerais tel que : le cuivre, le zinc, etc. mais les travaux annoncés pour les premières stations dans les rivières LUFIRA et LUALABA au Katanga, ils furent interrompus par la première guerre mondiale.

    La force hydro électrique de l'Est qui avait comme objectif de mettre en valeur toutes les centrales hydro électriques de l'Est du CONGO notamment dans la province du Katanga et une partie du Rwanda furent en 1950.

    Elles ont construit les centrales hydro électriques de la TSHOPO dans la province Orientale, RUZIZI au Kivu et de KIMBI dans le Katanga (Kalemie) mais la distribution de cette énergie était gérée par la REGIDESO.

    La SNEL qui a été créée en 1970 par l'ordonnance loi n° 07/033 du 16 Mai 1970 s'occupait seulement de la gestion de site.

    Elle gère depuis 1971 toutes les forces hydroélectriques du Congo. Dans la Région Est au Nord Kivu, nous avons le centre de distribution de l'énergie électrique de Goma dont la supervision revient à la Direction Régionale qui se trouvait à Bukavu, chef-lieu de l'ancien Kivu.

    II.6.ORGANIGRAMME DE LA SNEL/DNK

    Page | 26

    En ce qui concerne la SNEL-Goma, elle a été alimentée par le biais de l'entreprise Yougoslave ENERGONVOIST qui s'est chargée du transport du courant électrique depuis Bukavu jusqu'à Goma par la ligne Haute Tension et elle restera centre de distribution de Goma gérée par la Direction Régionale de Bukavu. C'est au 20 juillet 2009 par la note d'ordre de service n° DG/016/2009 que la SNEL/Goma est devenu direction provinciale mais entrera en vigueur comme DNK le 15 Août 2009

    II.5. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA SNEL

    La Direction Provinciale du Nord Kivu dépend de la Direction Générale de Kinshasa, qui est le siège où le conseil d'administration prend des grandes décisions et définit la politique générale de l'entreprise. Ce conseil est doté d'un organe appelé « Comité de Gestion » chargé d'assurer la gestion courante de la société en se conformant scrupuleusement à la ligne de conduite définie par le conseil d'administration. Outre ces deux organes, la SNEL est gérée par l'Administrateur Délégué Général (ADG) qui traite des problèmes internes et externes de la société avec le concours de ses principaux collaborateurs dont l'Administrateur Directeur Financier (DAF), le Secrétaire Général et le Président de la Délégation Syndicale(PDS).

    La direction générale compte en son sein six départements ayant chacun à sa tête un directeur :

    · Département de production et de transport,

    · Département des ressources humaines,

    · Département de distribution,

    · Département de l'organisation et de contrôle,

    · Département de finance,

    · Département technique

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    DNK

    SECRÉTARIA

    CONSEILLER JURIDIQUE

    TRAITEMENT INFORMATIQUE

    INSPECTION COMMERCIALE

    GRD

    GCL

    CA Butembo

    CA OICHA

    UNITE

    UNITE DE

    Unité Kirotshe

    UNITÉ

    CA Beni

    PROD ET TRANSP

    ANTENNE APPRO

    SC ADMIN

    FINANCES

    SC MEDICAL

    Product
    THERM

    Exploitation thermique

    Maintenanc
    e et travaux

    Transport

    Poste de Goma

    Travaux poste

    Travaux ligne

    Gest des bes

    Centre et anal

    Cord st bes mag

    Nomen et rel,Info

    Achat Loc

    Pr de M.EI

    Pr DE M.LOG

    Pr.Bes M.DIV

    Douane et transport

    Gest Stock

    Magasiner

    SECRET

    G.P

     
     
     
     
     
     
     
     

    Trésorerie

    SC Med

    Sc.Soc

     
     
     

    Sc.GX

     
     
     
     

    Cmpté immo

     
     
     
     
     

    Protoco

     
     
     
     
     
     
     
     

    BUDGET

     
     
     
     
     
     
     
     

    Cpté CIV

     
     

    Nursing

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Labo

     
     
     

    Cpté centrale

     
     
     
     
     
     
     

    Triage

     
     
     

    EAVT

    Ch Étud téchn

    dessinateur

    MTN

    Prtéct0

    Localisat0 Défaut

    Travaux neufs

    EXPLOI

    Études com

    Coord.com

    GCLHT/MT

    Por feuille

    CVS Goma

    CVS Karibu

    SC.Vente

    Gest. BT

    Gest. Stock

    Pml

    SC.Vente

    Pml Gest. BT Gest. Stock

    N.

    G cpmpt

    GA

    Ag Rrec

    Depan BT

    Maint BT

    Mgsin

    N

    Ag Rrec

    Depan BT Mgsin

    Accueil

    GA

     
     
     

    Maint BT

     

    G cpmpt

     
     

    Agc Ndosho

    Agc Ville

    Agc Katindo

    Agc Birere

    Agc Majengo

    agc Virunga

    Agc Carmel

    Agc abattoir

    Agc terminu

    Page | 28

    Source : Secrétariat Administratif de la SNEL/Goma

    II.7. FONCTIONNEMENT DE LA SNEL/DNK

    Ce point est abordé en nous penchant à l'organigramme (se trouvant à la page précédente) de l'entreprise pour mieux démontrer les différents services de l'institution et les attributions de chacun de ces services.

    II.7.1 LA DIRECTION

    Le Directeur reste à la tête de la SNEL/DNK, il coordonne toutes les activités de la Direction

    Provinciale et chapeaute tous les services organisés au sein de cette Direction.

    Il a à son sein d'autres services qui lui permettent de fonctionner entre autres :

    - le conseiller juridique

    - le traitement informatique

    - l'inspection commerciale

    - le secrétariat de direction

    - la Gestion de Réseau

    - la Production et transport

    - la Gestion de la clientèle

    - l'Antenne d'Approvisionnement

    - le Secrétariat Administratif

    - la Finance

    - et le Service Médical

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    II.7.2 LE SECRETARIAT ADMINISTRATIF (SAD)

    C'est une sous branche du Service Administratif qui s'occupe de l'administration et regorge les services suivants :

    - Le service du personnel :

    Il s'occupe des listes des présences des travailleurs, de la paie du personnel, gère les dossiers du personnel, élabore le rapport administratif mensuel et calcule les congés des agents, les déclarations des impôts, les cotisations mensuelles à l'INSS ou à l'INPP. Il est aussi celui qui garde le document d'instructions de la gestion du personnel et s'occupe de l'encadrement des stagiaires pendant leur période de stage.

    - Le service de secrétariat :

    Il est chargé de la saisie des correspondances, le classement de ces dernières ainsi que leur expédition et aussi il oriente les visiteurs.

    - Le service de comptabilité :

    Il gère les documents comptables et fait aussi la situation financière, il classe toutes les pièces justificatives et les livres comptables, il passe les écritures comptables relatives à la situation de la société.

    - Le service de Magasin ou Antenne d'Approvisionnement :

    Il s'occupe des achats des équipements de fonctionnements et des matériels de travail.

    II.7.3 LE SERVICE MEDICAL

    Ce service est chargé des soins médicaux des agents ainsi que de leurs femmes et enfants. Il englobe les sous services suivants :

    · La réception :

    Ce service se charge de l'accueil des malades. Il tient à jour toutes les fiches et les différents documents médicaux y relatifs et aussi établit les demandes du paiement des dépenses.

    · Le responsable Médical :

    Ces points de perception sont :

    Page | 30

    Il ordonne toutes les activités médico-administratives et paramédicales, élabore et transmet le rapport médical de la région contenant les situations y relatives (épidémie, accident de travail, etc.)

    · Infirmier(e) de soins :

    Il (elle) est chargé(e) de soins des malades ainsi que les suivies de ceux qui sont internés, nettoie et stérilise les matériels médicaux, consulte le malade sur ordre du chef ou du responsable de ce service.

    · Le laborantin :

    Dans ce service on prélève et examine les malades (prélèvement de sang et autre) et remet le résultat à son responsable. Il réquisitionne les produits de laboratoire et le présente à son chef.

    . Le pharmacien :

    Il prépare la réquisition des médicaments, le stock, fait les moyennes des entrées et des sorties de ces produits pharmaceutiques.

    · Chargé d'entretien :

    Il s'occupe de l'entretien du dispensaire, sa propreté sur tous les meubles et des blouses médicales, transporte les documents aussi à la direction pour approbation.

    II.7.4 LA GESTION DE LA CLIENTELE (GCL)

    Elle est responsable de la politique commerciale et donne les lignes directives de travail aux autres services comme :

    a) Le recouvrement

    Ce service s'occupe de la politique d'amener le client à payer le montant de la facture.

    Pour atteindre les clients facilement et pour centraliser les recettes, une politique a été mise en oeuvre par l'agence de Goma qui est celle de la structuration et qui se manifeste sur 8 points de

    perception que la Société Nationale d'Électricité à éparpiller dans différents axes de la ville.

    Page | 31

    - P.P Birere - P.P Majengo - P.P Katindo - P.P Carmel - P.P Karibu - P.P Ndosho - P.P Abattoir - P.P Ville

    Il est à signaler qu'à part ces 8 points de perception de la ville de Goma, il y a un autre point de perception à SAKE.

    Au sein du P.P il y a les coupeurs et « rétablisseurs » d'énergie qui stimulent l'attention des clients insolvables c'est-à-dire ceux qui ne s'acquittent pas de leurs dettes avant la période donnée par la SNEL, leur facilitant de régulariser ou de réclamer le montant de la facture.

    Ils coupent l'énergie pour les insolvables et rétablissent pour ceux qui s'acquittent avant le temps.

    b) La gestion des Abonnés

    Elle prend en charge les abonnés et le dégagement des crédits et recettes réalisés durant le mois. Il s'agit d'un service d'appui très important pour l'élaboration du rapport mensuel.

    II.7.5 LA GESTION DU RESEAU (G.R)

    Elle se charge de la supervision de toutes les activités liées à la technique de l'énergie et elle est subdivisée par :

    a) La maintenance : s'occupe de l'entretien des cabines lorsque celles-ci sont endommagées suite aux pannes des câbles H.T et B.T et s'engage à la réparation de ces cabines et enfin exécute le nouveau raccordement. Elle s'occupe de la réparation de l'éclairage publique.

    Page | 32

    b) L'exploitation : s'occupe de la conduite du réseau, suit le mouvement de l'énergie et fait la relève des Moyennes Tensions.

    c) Etude et Visa Technique : s'occupe des études de réseaux, des modifications du réseau si nécessaire, exécute les rapports techniques mensuels et fait des nouveaux raccordements.

    Page | 33

    Chapitre troisième : ANALYSE DES INDICATEURS
    DES PERFORMANCE BUDGETAIRE à LA SNEL

    GOMA

    Dans ce chapitre nous allons d'une manière brève présenter les données qui nous ont été exposé, ainsi qu'une brève analyse effectuée par nous-même dans l'objectif de vérifier les hypothèses que nous avons en réponses provisoire aux questions spécifique de notre problématique

    III.1. ANALYSE DE LA MÉTHODOLOGIE DE CONTRÔLE DE

    LA CLIENTÈLE ET RECOUVREMENT.

    III.1.1.Méthodologie De Contrôle De La Clientèle À La Snel

    Le contrôle de nouveaux et anciens clients de la SNEL est assurer par le service de gestion client et cela de manière régulière comme suit : avant d'être raccorder, tout client doit commencer par présenter son dossier au service compétant pour étude ce dossier doit comporter des éléments suivant :

    ? La fiche technique de renseignement ;

    ? La demande de raccordement ;

    ? Un document parcellaire validé par la mairie moyennant une quittance ;

    ? Le schéma uni filaire qui montre la répartition de la charge électrique que pourra

    consommer l'abonné ; et

    ? Le croquis explicatif donné par le service du cadastre pour permettre de mieux situer

    la parcelle.

    Ces éléments ci-haut cité permettent au service de bien contrôler la consommation du courant par les abonnés durant une période bien déterminée.

    III.1.2.Stratégie de recouvrement appliqué par la SNEL

    La Société Nationale d'Electricité SNEL en sigle permet à tous ces abonnés (client) de consommer le produit à crédit et ne leurs remet une facture seulement à la fin du mois. Une fois la facture remise au client, il a une durée de 8 jours pour s'acquitter ou soit s'il a des

    Page | 34

    réclamation à faire il à tout le droit de revendiquer son droit durant les 8 jours qui lui sont accordé.

    Dépasser les 8 jours, les recouvreurs passent de porte en porte pour rappeler les abonnés de s'acquitter pour ceux-là qui n'ont pas trop des créances et procéder à la coupure momentanée pour ceux qui ont de créances de plus de 2 mois. Au cas où vous avez été victime d'une rupture momentanée, vous devez payer une amende avant d'être rétabli et cela après avoir solder votre dette.

    III.2. présentation de la situation budgétaire de la SNEL III.2.1.Présentation des recettes

    Tableau N° 1 Prévision et réalisation des recettes de la SNEL 2011

    Mois

    Recettes prévues

    Recette Réalisées

    Janvier

     

    523

    485

    250

     

    752

    601

    686,00

    Février

     

    90

    218

    300

     

    83

    473

    271,10

    Mars

     

    110

    450

    600

     

    129

    813

    260,00

    Avril

     

    128

    144

    130

     

    127

    692

    559,10

    Mai

     

    132

    200

    150

     

    136

    489

    978,70

    Juin

     

    133

    850

    300

     

    117

    123

    575,00

    Juillet

     

    134

    320

    700

     

    119

    249

    050,60

    Août

     

    135

    200

    850

     

    186

    418

    087,90

    Septembre

     

    136

    432

    759

     

    110

    261

    840,90

    Octobre

     

    137

    000

    000

     

    182

    041

    649,40

    Novembre

     

    139

    241

    350

     

    153

    518

    536,70

    Décembre

     

    140

    000

    000

     

    18

    756

    225,00

    Total

    1

    940

    544

    389

    2

    117

    439

    720,40

    Source rapport annuel de la SNEL 2011

    Dans ce tableau nous faisons une lecture des recettes prévues et réalisées par la SNEL en franc congolais pour le compte de l'année 2011.

    Graphiquement ces recettes et réalisation peuvent être présentées de la manière suivante

    Page | 35

    800 000 000

    700 000 000

    600 000 000

    500 000 000

    400 000 000

    300 000 000

    200 000 000

    100 000 000

    0

    1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

    prévision et réalisation des recettes

    Source : nous-mêmes à partir du tableau N°1

    Ce graphique nous fait une aperçue des prévisions en couleur bleu par rapport aux réalisations en rouge, de l'année 2011 et nous constatons qu'à part certaines exceptions, le plus souvent les réalisations sont souvent supérieur aux prévisions au courant de cette année.

    Tableau N° 2 Prévision et réalisation des recettes de la SNEL 2012

    Mois

    Recettes prévues

    Recettes réalisées

    Janvier

     

    190 263 850,00

     

    393

    329

    069,60

    Février

     

    192 822 460,00

     

    440

    166

    551,80

    Mars

     

    196 243 800,00

     

    334

    341

    081,80

    Avril

     

    197 000 250,00

     

    378

    518

    216,00

    Mai

     

    200 000 000,00

     

    341

    252

    150,30

    Juin

     

    133 850 300

     

    117

    123

    575,00

    Juillet

     

    134 320 700

     

    119

    249

    050,60

    Aout

     

    220 940 250,00

     

    400

    317

    141,30

    Septembre

     

    235 426 262,00

    1

    197

    219

    320,60

    Octobre

     

    230 000 000,00

     

    276

    860

    161,20

    Novembre

     

    239 625 450,00

     

    221

    955

    067,00

    Décembre

     

    240 220 490,00

     

    161

    499

    374,80

    Total

    2

    410 713 812,00

    4

    381

    830

    760,00

    Source : Rapport annuel de la SNEL 2012

    Page | 36

    Dans ce tableau, nous retrouvons les prévisions et réalisations de recettes faite en franc congolais par la SNEL sur le budget de l'année 2012. Graphiquement cette situation peut se présenter de la manière suivante :

    Prévisions et réalisations des recettes 2012

    1 400 000 000,00 1 200 000 000,00 1 000 000 000,00 800 000 000,00 600 000 000,00 400 000 000,00 200 000 000,00

    0,00

     
     

    1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

    Source : nous-mêmes à partir du tableau 2

    Comme pour le graphique précédent, nous constatons que les prévisions en couleur bleu sont inférieures aux réalisations en couleur rouge presque pour toute l'année

    Tableau N° 3 Prévision et réalisation des recettes de la SNEL 2013

    Mois

    Recettes prévues

    Recette Réalisées

    Janvier

     

    250

    000

    000,00

     

    114 919 653,50

    Février

     

    251

    326

    200,00

     

    98 110 216,74

    Mars

     

    200

    420

    100,00

     

    95 487 052,40

    Avril

     

    141

    210

    950,00

     

    171 995 317,40

    Mai

     

    163

    420

    325,00

     

    171 995 317,40

    Juin

     

    174

    830

    720,00

     

    134 805 649,10

    Juillet

     

    176

    244

    100,00

     

    193 764 297,90

    Août

     

    177

    800

    450,00

     

    194 506 113,50

    Septembre

     

    204

    125

    265,00

     

    267 275 762,00

    Octobre

     

    230

    121

    320,00

     

    255 637 946,00

    Novembre

     

    241

    620

    100,00

     

    196 033 992,50

    Décembre

     

    258

    321

    800,00

     

    356 190 787,70

    Total

    2

    469

    441

    330,00

    2

    250 722 106,14

    Source : Rapport annuel de la SNEL Goma 2013

    Page | 37

    Dans ce tableau, nous retrouvons les prévisions et réalisations de recettes faite en franc congolais par la SNEL sur le budget de l'année 2013. Graphiquement cette situation peut se présenter de la manière suivante :

    Prévisions et réalisations des recettes 2013

    400 000 000,00 350 000 000,00 300 000 000,00 250 000 000,00 200 000 000,00 150 000 000,00 100 000 000,00

    50 000 000,00

    0,00

     
     

    1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

    Source : nous-mêmes à partir du tableau N°3

    Contrairement aux deux graphiques précédents ou les prévisions présenter en couleur bleu semblait toujours être inférieure aux réalisations en couleur rouge, le présent graphique présente une sorte d'équilibre entre les prévisions et les réalisations.

    Tableau N° 3 Prévision et réalisation des recettes de la SNEL 2014

    Mois

    Recettes prévues

    Recette Réalisées

    Janvier

    262

    341

    360,00

    256

    320

    350,00

    Février

    271

    428

    200,00

    269

    620

    000,00

    Mars

    283

    627

    800,00

    271

    800

    000,00

    Avril

    284

    846

    450,00

    321

    456

    350,00

    Mai

    285

    700

    200,00

    347

    807

    100,00

    Juin

    289

    465

    450,00

    291

    427

    200,00

    Page | 38

    Juillet

     

    290

    000

    000,00

     

    301

    205

    000,00

    Aout

     

    292

    647

    000,00

     

    317

    428

    450,00

    Septembre

     

    295

    420

    170,00

     

    294

    822

    400,00

    Octobre

     

    297

    000

    000,00

     

    296

    841

    000,00

    Novembre

     

    298

    457

    800,00

     

    304

    627

    850,00

    Décembre

     

    300

    257

    000,00

     

    359

    824

    000,00

    Total

    3

    451

    191

    430,00

    3

    633

    179

    700,00

    Source : Rapport annuel de la SNEL Goma

    Prévisions et réalisations des recettes 2014

    400 000 000,00 350 000 000,00 300 000 000,00 250 000 000,00 200 000 000,00 150 000 000,00 100 000 000,00

    50 000 000,00

    0,00

     
     

    1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

    Dans ce tableau, nous retrouvons les prévisions et réalisations de recettes faite en franc congolais par la SNEL sur le budget de l'année 2014. Graphiquement cette situation peut se présenter de la manière suivante :

    Page | 39

    Source : nous-mêmes à partir du tableau N°4

    Nous constatons que les prévisions en couleur bleu sont inférieures aux réalisations en couleur rouge presque pour toute l'année.

    Tableau N°5 prévisions et réalisations des recettes de la SNEL Goma 2015

    Mois

    Recettes prévues

    Recette Réalisées

    Janvier

     

    310

    814

    200,00

     

    321

    300

    000,00

    Février

     

    321

    175

    000,00

     

    299

    851

    000,00

    Mars

     

    330

    000

    000,00

     

    321

    210

    000,00

    Avril

     

    331

    621

    000,00

     

    329

    178

    800,00

    Mai

     

    340

    742

    000,00

     

    359

    109

    000,00

    Juin

     

    342

    158

    000,00

     

    361

    218

    000,00

    Juillet

     

    351

    053

    000,00

     

    379

    142

    210,00

    Août

     

    177

    800

    450,00

     

    194

    506

    113,50

    Septembre

     

    235

    426

    262,00

    1

    197

    219

    320,60

    Octobre

     

    362

    927

    000,00

     

    380

    474

    000,00

    Novembre

     

    365

    819

    550,00

     

    374

    810

    850,00

    Décembre

     

    370

    000

    000,00

     

    378

    410

    000,00

    Total

    3

    839

    536

    462,00

    4

    896

    429

    294,10

    Source : Rapport annuel de la SNEL Goma 2015

    Page | 40

    Dans ce tableau, nous retrouvons les prévisions et réalisations de recettes faite en franc congolais par la SNEL sur le budget de l'année 2014. Graphiquement cette situation peut se présenter de la manière suivante :

    Présions et réalisations des recettes de la SNEL 2015

    1 400 000 000,00 1 200 000 000,00 1 000 000 000,00 800 000 000,00 600 000 000,00 400 000 000,00 200 000 000,00

    0,00

     
     

    1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

    Source : Nous-mêmes à partir du tableau N°5

    Nous constatons que les prévisions en couleur bleu sont inférieures aux réalisations en couleur rouge presque pour toute l'année, avec une très grande différence au mois de septembre.

    Page | 41

    II.2.2.Présentation des dépenses

    MOIS

    2011

    2012

    2013

    2014

    2015

    Prévisions

    Réalisations

    Prévisions

    Réalisations

    Prévisions

    Réalisations

    Prévisions

    Réalisations

    Prévisions

    Réalisations

    Janvier

    386 218,67

    646 341,33

    419 328,00

    694 512,00

    600 000,00

    960 000,00

    8 881 378,65

    300 000,00

    11 733

    794,65

    230 106,44

    Février

    5 420 853,31

    645 709,33

    9 176 866,65

    674 856,00

    8 881

    378,65

    780 000,00

    4 830 000,00

    640 000,00

    4 340 000,00

    230 106,44

    Mars

    2 773 072,00

    398 288,00

    2 974 608,00

    196 560,00

    4 830

    000,00

    200 000,00

    600 000,00

    806 047,00

    386 218,67

    646 341,33

    Avril

    386 218,67

    646 341,33

    345 159,66

    920 425,76

    600 000,00

    920 000,00

    8 421 378,65

    300 000,00

    5 420 853,31

    645 709,33

    Mai

    5 420 853,31

    645 709,33

    6 615 560,15

    690 319,32

    8 421

    378,65

    780 000,00

    8 421 378,65

    500 000,00

    2 773 072,00

    398 288,00

    Juin

    2 773 072,00

    398 288,00

    2 531 170,84

    230 106,44

    3 970

    000,00

    300 000,00

    3 970 000,00

    9 200 549,65

    419 328,00

    668 304,00

    Juillet

    386 218,67

    646 341,33

    640 000,00

    1 600

    000,00

    500 000,00

    780 000,00

    500 000,00

    230 106,44

    6 555 054,00

    668 304,00

    Aout

    5 420 853,31

    645 709,33

    11 733

    794,65

    880 000,00

    9 200

    549,65

    946 047,00

    9 200 549,65

    1 600 000,00

    3 105 648,00

    563 472,00

    Septembre

    2 773 072,00

    398 288,00

    4 340 000,00

    200 000,00

    0001 53000

    300 000,00

    345 159,66

    880 000,00

    419 328,00

    694 512,00

    Octobre

    419 328,00

    668 304,00

    100 000,00

    1 060

    000,00

    500 000,00

    640 000,00

    6 615 560,15

    200 000,00

    9 176 866,65

    674 856,00

    Novembre

    6 555 054,00

    668 304,00

    11 681

    378,65

    880 000,00

    8 100

    780,65

    806 047,00

    2 531 170,84

    1 060 000,00

    2 974 608,00

    196 560,00

    Décembre

    3 105 648,00

    563 472,00

    4 340 000,00

    200 000,00

    1 190

    000,00

    300 000,00

    640 000,00

    880 000,00

    345 159,66

    920 425,76

    Totaux

    35 820

    461,94

    6 971 095,98

    54 897

    866,60

    8 226

    779,52

    48 324

    087,60

    7 712

    094,00

    54 956

    576,25

    16 596

    703,09

    47 649

    930,94

    6 536

    985,30

    Source : Rapports annuel de la SNEL Goma de 2011 à 2015

    Page | 42

    Dans le tableau à la page ci-haut, nous présentons les prévisions et réalisation des dépenses de la Société Nationale d'Électricité SNEL durant la période sous étude c.à.d. la période allant de 2011 en 2015 période qui a concerné nos analyses. Les dépenses prévus sont dans certain cas supérieur aux réalisations et dans d'autre les dépenses réalisés les sont, mais à vois des près les prévisions sont supérieur.

    III.3. ANALYSE DE L'EFFICIENCE ET DE L'EFFICACITÉ

    a) Analyse de l'efficacité

    Dans ce paragraphe, nous allons mesurer l'efficacité de la société nationale d'électricité de

    la période sous étude. Nous aurons d'une part les prévisions et de l'autre les réalisations en matière de recettes

    Année

    Prévisions

     
     

    Réalisations

     

    Écart

     
     

    Taux d'écart

    2011

     
     

    1 940

    544 389

    2 117

    439

    720,40

    176

    895

    331,40

    9,12%

    2012

    2

    410

    713 812,00

    4 381

    830

    760,00

    1 971

    116

    948,00

    81,76%

    2013

    2

    469

    441 330,00

    2 250

    722

    106,14

    -218

    719

    223,86

    -8,85%

    2014

    3

    451

    191 430,00

    3 633

    179

    700,00

    181

    988

    270,00

    5,27%

    2015

    3

    839

    536 462,00

    4 896

    429

    294,10

    1 056

    892

    832,10

    27,53%

    Totaux

    12

    170

    883 034,00

    17279608580, 64

    3 168

    174

    157,64

     

    Moyenne

     
     
     
     
     
     

    633

    634

    831,53

    22,45%

    Source : nous-mêmes à partir des tableaux N°1 à 5

    Dans ce tableau, nous avons la sommation des toutes les réalisations et prévisions de recette dès 2011 à 2015, ce qui nous permet de trouver les totaux par la sommation, la moyenne par la formule suivant :

    E Xi

    n

    Avec Xi les montants des prévisions ou réalisation durant une année et n le nombre d'année d'étude qui équivaux à 5.

    Pour trouver le taux d'écart de recette nous avons utilisé la formule

    Réalisation - Prévisions

    X 100

    Prévisions

    Page | 43

    9,12+81,76-8,87+5,27+27,53

    TEM =

    5

    ?? 100 = 2 3%

    Grace à cette formule nous avons constaté que durant la période sous-étude, la Société Nationale d'Électricité avait un taux d'écart des recettes de 22,45% d'où nous constatons que la SNEL Goma à réaliser promptement ses recettes par rapport à celles qui étaient prévues aspect justifiant son efficacité pendant la période sous examen. Son taux d'exécution de

    ?? 100

    ??ré??isions

    recette peut être calculé grâce à la formule réalisation

    Soit de

    17279608580,64

    ?? 100 = 141,9%

    12 170 883 034,00

    b) Analyse de l'efficience

    Dans ce paragraphe, nous allons tenter d'analyser l'efficience de la Société Nationale d'Électricité, qui généralement non seulement le niveau de la réalisation maximale des recettes par rapport à celles prévues mais aussi le niveau de minimisation des dépenses par rapport à celles prévues.

    Nous allons dans un tableau synthèse présenter les sommes par année des toutes les dépenses prévues et réalisées, pour facilement calculer le taux d'exécution des dépenses.

    Tableau synthétique des dépenses prévues et engagées

    Années

    Dépense prévues

     

    Dépenses engagées

    Taux d'écart

    2011

    35

    820

    461,94

    6

    971 095,98

    80,54

    2012

    54

    897

    866,60

    8

    226 779,52

    85,01

    2013

    48

    324

    087,60

    7

    712 094,00

    84,04

    2014

    54

    956

    576,25

    16

    596 703,09

    69,80

    2015

    47

    649

    930,94

    6

    536 985,30

    86,28

    Totaux

    241

    648

    923,33

    46

    043 653, 89

     

    Moyenne

    48

    329

    784,67

    9

    208 731,58

    -80,94

    Source : Nous-mêmes à partir du tableau N°6

    Page | 44

    Différemment de celui de recette, le tableau des dépenses nous donne des taux d'exécution qui nous permettent de dire d'après nos analyses que la SNEL prend bien en application la minimisation des dépenses car si nous analysons la formule du taux d'écart des dépensés

    engagées

    Prévisions-réalisations X100 prévisions

    D'où le taux moyen d'écart d'après l'engagement des dépenses se présente comme suit

    T E M =

    80,5+85,01+84,04+69,80+86,28

    = 81,1.

    5

    Avec un taux d'exécution des dépenses que nous pouvons calculer grâce à la formule

    X 100 = 19,05%

    Réalisation

    Prévision X 100 soit 46 043 653,89

    241 648 923,33

    Qui nous permet de dire que le dirigeant on bien minimiser les dépenses.

    Grace à cette analyse nous parvenons à trouver que la SNEL Goma a réalisé un taux moyen positif d'exécution de recettes est de ' ce taux nous n'avons pas tort de dire que la Société Nationale d'Électricité est efficiente durant la période sous-étude c.à.d. dès 2011 à 2015.

    III.4. Projection de la situation budgétaire actuelle de la SNEL à l'année 2020

    a) Interpolation des recettes

    Dans ce paragraphe, nous allons faire une interpolation des recettes que réalisera la SNEL Goma dans les années avenir allant de 2016 à 2020 partant de sa situation actuelle à travers de l'évolution de la tendance générale

    ?? =

    cov (x,??) var (x)

    =

    ?? 1 ?(x-x°)(??-??°) ???(x+x°)2

    1

    et b = y° - ax° y = ax + b

    a et b sont des paramètre, x les années et y l'équation de perspective des recette Tableau N° 7 : tableau intermédiaire

    Page | 45

    Années (x)

    Réalisation (y)

    X-X°

    Y-Y°

    (X-X°)(Y-Y°)

    (X-X°)2

    1

    2

    117

    439

    720,40

    -2

    -1338480596

    2676961192

    4

    2

    4

    381

    830

    760,00

    -1

    925910443,9

    -925910443,9

    1

    3

    2

    250

    722

    106,14

    0

    -1205198210

    0

    0

    4

    3

    633

    179

    700,00

    1

    177259383,9

    177259383,9

    1

    5

    4

    896

    429

    294,10

    2

    1440508978

    2881017956

    4

    15

    17

    279

    601

    580,64

    0

    -0,20

    4809328088

    10

    Source nous-même

    Grâce à ce tableau nous nous trouvons que les paramètres a = 480932808,8 , b = 2013121874,77 La droite de la tendance générale de recettes s'écrira y = a +bx D'où Y = 480932808,8 + 2013121874 ,77x

    À partir de cette droite nous comprenons que chaque années, les recettes annuelles de la SNEL augmentent d'une année à l'autre à un montant évalué à 2013121874 ,77 à partir de l'accroissement de ses abonnés et de l'intensification de stratégies de recouvrement

    Projection de recettes

    À partir de la droite de tendance de recettes qui se présente de la manière suivante

    Y = 480932808,8+2013121874 ,77x

    Pour l'année 2016, Y= 480932808,8 +2 013 121 874,77X1

    Y= 2 494 054 683, 57

    Pour l'année 2017, Y= 480932808,8 +2 013 121 874,77X2

    Y= 4 507 176 558, 34

    Pour l'année 2018, Y= 480932808,8 +2 013 121 874,77X3

    Y= 6 520 294 433, 1

    Pour l'année 2019, Y= 480932808,8 +2 013 121 874,77X4

    Y= 8 052 487 499, 07

    Pour l'année 2020, Y= 480932808,8 +2 013 121 874,77X5

    Page | 46

    Y= 10 546 542 182, 5

    Dans ce tableau, grâce à l'équation de perspective y trouvé ci-haut, nous avons estimé les recettes de 5 années avenir et nous les représentons graphiquement de la manière suivante :

    REALISATIONS AVENIR

    2,3E+09 2,25E+09 2,2E+09 2,15E+09 2,1E+09 2,05E+09

     

    0 1 2 3 4 5 6

    b) Interpolation des dépenses

    Comme pour les recettes, nous allons partir de la même formule pour estimer les dépenses avenir qui pourra être effectué allant de 2016 à 2020, en passant par le tableau intermédiaire suivant :

    Tableau intermédiaire

    Années

    Réalisations (y)

    x-x°

    y-y°

    (x-x°)(y-y°)

    (x-x°)2

    1

    6 971 095,98

    -2

    -2237635,6

    4475271,2

    4

    2

    8 226 779,52

    -1

    -981952,06

    981952,06

    1

    3

    7 712 094,00

    0

    -1496637,58

    0

    0

    4

    16 596 703,09

    1

    156787971,5

    156787971,5

    1

    5

    6 536 985,30

    2

    -2671746,28

    -53434492,58

    4

    15

    46 043 657,89

    0

    0

    156901702,2

    10

    Page | 47

    De ce tableau, X °= 1

    ??

    1

    E??= 5??

    15= 3

    A partir de ce tableau, nous constatons que les paramètres a et b sont respectivement de 15690170,22 et -37861779,08 ; cela nous permet d'avoir l'équation d'estimation y = ax + b = 15690170,22x - 37861779,08, ce qui nous permet d'estimer les dépenses de 5 années avenir en valeur absolue dans le tableau suivant :

    Années

    Dépenses estimées

    2016

    22171608,86

    2017

    6481438, 64

    2018

    9208731,58

    2019

    24898901,8

    2020

    40589072, 02

    Source : nous-mêmes

    a = 15 690 170,2 et b = - 37 861 779 et y = a + bx

    L'écriture de la tendance générale des dépenses est la suivante ;

    Y = 15 690 170,2 - 37 861 779x

    Partant de la présentation de cette droite marquant la situation réelle des dépenses, nous pouvons alors signaler que au sein de la SNEL Goma , les dépenses annuelles relatives au fonctionne ment du bureau de Goma diminuent d'une années à l'autre à un montant évalué à 37 861 779 avec les dépenses initiales fixées à 15 690 170,2 à partir du respect de la loi d'ordonnancement de dépense vulgarisée et pratiquée rigoureusement par les entreprises publiques cas particulier de la SNEL Goma

    c) Projection de dépenses de 2016-2020

    La droite de la tendance générale de dépense Y = 15 690 170,2 - 37 861 779x

    Nous pouvons alors dégager les dépense à engagées pendant les cinq années à venir Pour l'année 2016, Y=15 690 170,2- 37 861 779

    Y = -22 171 608,8FC

    Pour l'année 2017, Y = 15 690 170,2 - (37 861 779x2)

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    Y= - 60 033 387

    Pour l'année 2018, Y = 15 690 170,2 - (37 861 779x3)

    Y= - 97 895 166,7

    Pour l'année 2019, Y = 15 690 170,2 - (37 861 779x4

    Y= - 135 756 945,8

    Pour l'année 2020, Y = 15 690 170,2 - (37 861 779x5

    Y= - 173 618824 ,8

    Vues le deux tendances nous constatons que contrairement aux recettes qui évolueront en croissance ou en expansion pour les 5 années avenir tandis que les dépenses évoluent en récession décroissance pour la même période. Situation affirmant une fois encore la performance budgétaire à la situation de la SNEL Goma à partir de l'analyse de son efficacité à partir de recettes prévues et réalisées ainsi que son efficience à partir de son niveau d'optimisation c'est-à-dire la maximisation de recettes et la minimisation des dépenses.

    D'où nous affirmons bel et bien notre deuxième hypothèse

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    CONCLUSION

    Au terme de ce travail dans lequel nous avons fait une étude sur « l'analyse de la performance budgétaire des entreprises du portefeuille en RDC, cas de la Société Nationale d'Électricité SNEL de 2011 à 20135», avec comme objectif de faire une analyse de la performance budgétaire afin de juger d'efficace ou efficiente la société Nationale d'électricité en sigle SNEL/Goma surtout en ce qui concerne la mobilisation des recettes attendus et l'engagement de dépenses prévues.

    Motiver par la place qu'occupe l'électricité dans le processus de modernisation actuel, et la curiosité de savoir sur quoi peut se fonder la pérennité d'une entreprise dont le dirigeant sont tenus d'applique les nouvelles méthodes de management à l'occurrence du contrôle de gestion pour atteindre leur performance budgétaire, nous nous sommes lancer dans cette étude avec espérance de donner quelques éléments des réponses à nos question de départ qui ont guidé notre recherche et qui ont été formulé de la manière suivante :

    - Quel est le niveau d'appréciation de la performance budgétaire de la SNEL partant de son efficacité et efficience en matière de mobilisation des recettes et engagement des dépenses pendant la période sous examen ?

    - Partant des recettes et dépenses présente de la SNEL Goma, la tendance de la performance budgétaire de cinq années avenir, est-elle évolutive?

    Auxquelles, nous avons d'une manière provisoire répondues en disant :

    - Le budget de la SNEL Goma serait jugée efficace si elle parviendrait à mobiliser les recettes prévus et cette entreprise serait efficiente si elle parviendrait à réaliser les recettes escompté avec moins des dépenses que prévues au départ ;

    - La performance budgétaire serait prédite à tendance évolutive pendant les cinq années futures si la tendance évolutive des recettes à réaliser serait supérieure à celle des recettes prévues, ainsi que les dépenses à engager seraient moindre que celles prévues

    Au-delà de l'objectif général poursuivi par ce travail qui est de faire une analyse de la performance budgétaire afin de juger d'efficace ou efficiente la société Nationale d'électricité en sigle SNEL/Goma surtout en ce qui concerne la mobilisation des recettes attendus et l'engagement de dépenses prévues, nous avions également trois objectifs spécifiques à

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    poursuivre notamment : comprendre les théories en rapport avec la politique budgétaire utilisée par le dirigeant pour mener vers la performance budgétaire une entreprise du porte feuil, découvrir de près la société nationale d'électricité « SNEL », ses objectifs, sa missions et son historique, et en fin Juger d'efficace et/ou efficiente, mais également comprendre le fondement de performance de la société nationale d'électricité dans notre pays et singulièrement (la SNEL/Goma).

    Pour atteindre nos objectifs, nous avons fait recourt certaine méthodes et techniques spécialement la Méthode descriptive, cette méthode nous a servi à établir une logique et à faire la présentation des données, méthode statistique qui nous a servir dans l'appréciation des indicateurs de performance budgétaire, ainsi que la projection de recettes et dépenses pour apprécier la pérennité de la performance dans les années avenir au sein de la SNEL Goma et la méthode analytique ou de décomposition qui dans ce travail nous a soutenus dans l'étude de faits et l'établissement des leurs cohérences tout en analysant les théories y afférentes, en confrontant les prévisions aux réalisations pour analyser l'impact du contrôle de gestion apporter d'un exercice budgétaire à un autre. En ce qui concerne les techniques nous avons utilisé la technique d'interview libre qui nous a été plus utile car elle nous a facilité de connaître le niveau d'appréciation en terme d'efficience et efficacité de la SNEL Goma par la Direction de KINSHASA année par année, Technique documentaire qui nous a facilité la consultation de sources fiables d'information en vue d'en tirer les données essentielles à notre étude.

    Grace à ces techniques et méthodes et l'analyse que nous avons faite, nous avons aboutis aux résultats suivant :

    - En ce qui concerne la première hypothèse qui présuppose que La SNEL Goma serait jugée efficace car elle parviendrait à mobiliser les recettes prévues et cette entreprise serait efficiente car elle parviendrait à réaliser les recettes escompté avec moins des dépenses que prévues au départ. Nos analyses ont affirmées notre première hypothèse en ce sens que les recettes connaissent un accroissement positif évalué à un taux d'écart moyen positif de 23% pendant notre période sous examen tandis que les dépenses connaissent de de diminution à partir du taux d'écart moyen de -81%, et un taux d'exécution de recettes de 141,9% et celui d'exécution des dépenses à 19,05% ;situation affirmant bel et bien l'efficacité et l'efficience de la SNEL pendant la période sous examen ;

    - Quant à la seconde hypothèse qui présuppose que le tendance budgétaire de La SNEL Goma serait prédite évolutive pendant les cinq années futures si la tendance évolutive des

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    recettes à réaliser serait supérieure à celle des recettes prévues, ainsi que les dépenses à engager serait moindre que celles prévues a été partiellement affirmer car pour les recette la tendance est évolutive, comme pour les dépenses que nous avions considéré comme baissière. Cela nous permet de dire en bref que nos hypothèses ont été affirmées.

    Nous ne prétendons pas avoir épuisé l'essentiel sur l'analyse de la performance budgétaire (une de facette du contrôle de gestion) des entreprises de portefeuille à l'application de la Snel, et vu que le travail humain est condamné à une imperfection, vos remarques et apports divers pour la perfection de ce travail sont les bienvenus.

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    SUGGESTIONS

    ? Que le responsable multiplie davantage la capacité de production de l'entreprise pour satisfaire sa clientèle et ses abonnés autant qu'ils les fournissent pour mobiliser les recettes ;

    ? Que le législateur congolais fasse une mise à jour des anciennes lois liées à la gestion des entreprises du portefeuille ;

    ? Au grand public de Goma, nous leur recommandons de bien vouloir s'acquitter de leurs obligations, vis-à-vis de la Société Nationale d'Électricité et de bien faire usage du courant électrique que leur produit la SNEL.

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    BIBLIOGRAPHIE

    I. OUVRAGES

    1. CENECO, Dictionnaire économique de l'entreprise, éd. Bordas, Paris, 1980, P. 192 ;

    2. GHORNGREN, BHIMANI A., G FORSTER et DATAR A., contrôle de gestion et gestion budgétaire, 4em éd. PUF, 2010 ;

    3. BUSSENAULT et PRETET M., Économie et gestion de l'entreprise, 4em éd., 2006

    4. LARCIER, les codes Larcier, droit commerciale, Tom 3, Vol 2, droit économique,

    5. R.PINTO et M. GRAWITZ, Méthode de recherche en science sociale, 4e éd ; Dalloz, Paris 1976, P 196 ;

    6. Henriette Walter, Honni soit qui mal y pense, éditions Robert Laffont, 2001,

    II. COURS INEDIT

    1. KASEKWA J., Méthode de Recherche Scientifique en Sciences Sociales, cours inédit, Université de Goma, 2011 ;

    2. N'SIMBA F. Finances Publique, cours inédit, Université de Bunia, 2014 ;

    3. MBAHWEKA F, Audit et Contrôle de gestion, cours inédit, Université de Bunia, 2015 ;

    4. BALAGIZI S., Analyse Financière 2, cours inédit, Université du Cepromade, 2015.

    III. TFC ET MÉMOIRE

    1. Jules KASEYA, Gestion des finances publiques et son impact sur l'évolution de la croissance économique en RDC, mémoire inédit, UNILU 2011 ;

    2. BAGAZA RUKEMA, Analyse de performances des points de perception de la SNEL/Goma, mémoire inédit, UNIC, 2009-2010

    3. KAMBALI BITOTA, Apport du management à la performance des institutions hospitalières, cas de l'hôpital générale de référence de RUHENGERI, TFE, UNIC, 2007-2008

    IV. WEBOGRAPHIE

    1. WWW.mémoireoneline.com

    2. WWW.Wikipédia.FR

    3. WWW.Snel.cd

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    TABLE DES MATIERE

    DEDICACE i

    REMERCIEMENT ii

    SIGLES ET ABREVIATIONS iii

    INTRODUCTION GENERALE 1

    1. ETAT DE LA QUESTION 1

    2. PROBLEMATIQUE 3

    3. HYPOTHESES 5

    4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 5

    4.1. Intérêt personnel 5

    4.2. Intérêt scientifique 6

    4.3. Intérêt social 6

    5. OBJECTIFS DU TRAVAIL 6

    6. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE 7

    6.1. Méthodes 7

    6.2. Technique 8

    7. DELIMITATION DU TRAVAIL 8

    8. SUBDIVISION DU TRAVAIL 9

    9. DIFFICULTE RENCONTREE 8

    Chapitre premier : CADRE THEORIQUE 10

    I.1. NOTIONS SUR LE BUDGET 10

    I.1.1.Origines et Définitions 10

    I.1.2. Les Qualités du budget 11

    I.1.3. La structure du budget 13

    I.1.4. les rôles d'un budget 13

    I.1.5. le processus de budgétisation 14

    I.2. NOTION DE PERFORMANCE 16

    I.2.2. Les indicateurs de performance 17

    I.3.EFFICACITE ET EFFICIENCE 19

    I.3.1. Efficacité 19

    I.3.2. Efficience 20

    I.4. NOTION DES ENTREPRISES PUBLIQUES 20

    I.4.1. Définition 20

    I.4.2. Typologie d'entreprises 21

    I.4.3. Catégorie d'entreprises publiques 23

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    Chapitre deuxième : PRESENTATION DE LA SOCIETE NATIONALE D'ELECTRICITE 24

    II.1. LOCALISATION DE LA SNEL/DNK 24

    II.2. STATUT JURIDIQUE 24

    II.3. OBJECTIFS ET MISSION DE LA SNEL 24

    II.4. HISTORIQUE DE LA SNEL 25

    II.5. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA SNEL 26

    II.6.ORGANIGRAMME DE LA SNEL/DNK 26

    II.7. FONCTIONNEMENT DE LA SNEL/DNK 28

    II.7.1 LA DIRECTION 28

    II.7.2 LE SECRETARIAT ADMINISTRATIF (SAD) 29

    II.7.3 LE SERVICE MEDICAL 29

    II.7.4 LA GESTION DE LA CLIENTELE (GCL) 30

    II.7.5 LA GESTION DU RESEAU (G.R) 31

    Chapitre troisième : ANALYSE DES INDICATEURS DES PERFORMANCE BUDGETAIRE à LA SNEL GOMA

    33

    III.1. ANALYSE DE LA MÉTHODOLOGIE DE CONTRÔLE DE LA CLIENTÈLE ET RECOUVREMENT. 33

    III.1.1.Méthodologie De Contrôle De La Clientèle À La Snel 33

    III.1.2.Stratégie de recouvrement appliqué par la SNEL 33

    III.2. présentation de la situation budgétaire de la SNEL 34

    III.2.1.Présentation des recettes 34

    II.2.2.Présentation des dépenses 41

    III.3. ANALYSE DE L'EFFICIENCE ET DE L'EFFICACITÉ 42

    a) Interpolation des recettes 44

    b) Interpolation des dépenses 46

    c) Projection de dépenses de 2016-2020 47

    CONCLUSION 49

    SUGGESTIONS 52

    BIBLIOGRAPHIE 53






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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault