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La gestion des risques financiers au sein des institutions du micro finance. Cas de l'association Al Amana.

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par Mohamed oujaa
Université Cadi Ayyad - licence fondamentale 2015
  

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Section 2 : Le secteur de la micro finance au Maroc

La finance informelle est une pratique courante au Maroc, qui a existé, depuis longtemps, sous différentes formes (l'autofinancement : une épargne de nature thésaurisatrice), les « banques clandestines » (ou usuriers), les commerçants banquiers, les opérations pseudo commanditaires, les opérations du pseudo hypothèque immobilière, tontines (« Dart » ou « jamaaiat »).

Le recours à ces pratiques financières informelles s'explique largement par l'absence d'une offre bancaire adaptée aux besoins des populations démunies et des micro-entrepreneurs.

Afin de répondre aux besoins des populations démunies et des micro-entrepreneurs, et à la lumière de l'émergence de la micro finance de par le monde, les premières opérations de microcrédit débutèrent au Maroc en 1993. Par la suite, à la fin des années 1990, plusieurs actions ont été estimées soit par les autorités publiques, soit par les bailleurs de fonds, soit par des Organisations Non Gouvernementales (ONG). Cela dans le but de consolider le secteur du microcrédit et de renforcer les capacités institutionnelles et financières des associations de microcrédit (AMC).

2.1 Historique et développement :

Le secteur du microcrédit au Maroc est relativement jeune. La période 1993-1994 peut être considérée comme le début des programmes, par l'accord des petits prêts destinés à financer les activités économiques des personnes à bas revenu. Mais ce n'est pas qu'à partir de 1996 que l'expérience internationale en matière de microcrédit a commencé à être connu dans le pays.

A l'époque, ces programmes ont été opérés pour la plupart par des associations. L'association Al- Amana créée à 1997 était la seule spécialisée dans le microcrédit. Vient au deuxième rang l'association Zakoura et AMSED qui ont bénéficié des contacts directs avec la communauté internationale de microcrédit. Par contre, les autres associations avaient des programmes à très petite échelle et opéraient avec une certaine confusion entre les rôles « sociaux » et économiques qu'elles devraient jouer dans le domaine de microcrédit.

Dans ce contexte, le gouvernement marocain et le PNUD, ont décidé de mettre en place le programme Microstart. L'objectif du programme était d'améliorer l'accès des micro-entrepreneurs à bas revenus aux services financiers, pour les aider à élargir leurs entreprises, augmenter leurs revenus et accroître l'emploi. L'approche du programme était principalement de renforcer les capacités des associations locales d'octroyer des services micro financiers sur une base durable.

Les associations desservent beaucoup de zones géographiques actuellement. La majorité de leurs clients actifs sont des, micro-entrepreneurs avec les activités de petite et moyenne taille qui se trouve dans les milieux urbain.

Toutes les associations utilisent le crédit solidaire d'une façon identique avec une variation dans les termes de prêts.

Cette méthodologie, qui est bien appropriée pour une certaine clientèle, ne peut pas bien servir d'autres. Donc, par manque de méthodologies appropriées, le « bas » du marché, qui est concentré probablement en milieu rural, est très peu servi, ainsi que le « haut » du marché, qui est composé des plus grandes micro-entreprises et celles en voie de développement en milieu urbain.

L'effet du financement du secteur et l'assistance technique fournie, ainsi que les efforts des associations elles-mêmes, sont apparents au sein des associations. Il y a eu du progrès considérable du côté capacité institutionnelle, et comme au niveau du marché, il reste du travail à faire dans le renforcement de ces associations.

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