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Les nouvelles technologies de l'information et de la communication et leur application au développement rural. Cas du territoire de Kalehe en république démocratique du Congo.

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par Obediel MAMBO CHAMUNDURA
ISDR-BUKAVU EN RDC - Licence 2002
  

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CHAPITRE I : GENERALITE ET REVUE DE LA LITTERATURE

1.1.Définition des concepts

La Communication

L'être humain débute sa carrière de communicateur très tôt. A peine sorti du ventre de sa mère, il se met à hurler, crier, pleurer. Ces pleurs manifestent-ils la douleur, la colère, la peur ? On ne sait trop. Peut- être tout cela à la fois ... Pour l'entourage, c'est un premier « signe » : le bébé est donc bien vivant. Ainsi que l'on commence à communiquer. Le premier cri du nouveau- né n'est pas un acte de communication intentionnel, l'/expression de ses cris sont un moyen pour entrer en contact avec les personnes qui l'entourent, pour appeler maman, lui faire comprendre qu'il a faim, qu'il a mal, ou tout simplement qu'il veut être pris dans les bras, bercé caressé... tous les bébés ne communiquent pas de la même façon : certains sont très sociables, d'autres craintifs, certains expressifs, d'autres peu communicatifs17, etc. C'est ainsi que Jean-François Dortier définit18, la communication comme étant un « processus d'ajustement interactif.

Certains considèrent la communication comme un système complexe qui prend en compte tout ce qui se passe lors que les individus sont en interaction et fait intervenir à la fois des processus cognitifs, affectifs et inconscient, dans son texte intitulé: « l'anthropologue et linguiste américain montre que la communication désigne : « soit l'échange d'informations entre deux personnes, soit la transmission de message par les médias ». Après avoir brossé écheveau de concept de--communication d'un apport les différentes définitions tirées chez les différèrent auteurs nous ne pouvons pas passer inaperçu sans dire un mot sur ce concept. Quant a la Communication, c'est un ensemble des modalités spécifiques et explicite de transmissions d'informations.

Face à cette complexité humaine, les connaissances ne doivent pas être déconnectées des représentations individuelles et collectives. Elles doivent entrer dans « la réalité de nos situations, c'est-à-dire dans un ordre constitué de croyances, de valeurs, de repères ». Cette approche suppose que les informations soient coproduites avec les personnes concernées car elles possèdent leur propre savoir et c'est la condition pour qu'une appropriation d'information soit possible.

17 MUMBU Pierre, communication au développement, cours inédit, 2015-2016, Isdr-Bukavu,

18 François dortier, 1994, « Le monde rural », in Communiquer demain, NTIC, Coordination P. MUSSO, Editions de l'Aube, Chapitre 14, 287 pages.

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Nature et définition des NTIC

Les notions de technologies de l'information et de la communication (TIC) et de nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) (en anglais, Information and communication technologies, ICT) regroupent les techniques utilisées dans le traitement et la transmission des informations, principalement de l'informatique, de l'internet et des télécommunications. Par extension, elles désignent aussi le secteur d'activité économique de technologies de l'information et de la communication. Le concept de « technologies de l'information et de la communication » présente deux caractéristiques typiques des notions nouvelles : s'il est fréquemment évoqué dans les débats contemporains, sa définition sémantique reste floue. On peut d'ailleurs observer que dans cette expression le terme technologie, qui en toute rigueur signifie discours sur la technique, est utilisé à la place de technique qui serait à la fois plus simple et plus exact. Les Nouvelles Technologies de l'Information et des Communication (NTIC) désignent les TIC qui viennent d'être inventées. Les premiers pas vers une société de l'information furent entamés lors de l'invention du télégraphe électrique, du téléphone fixe, de la radiotéléphonie et, enfin, de la télévision. L'Internet, la télécommunication mobile et le GPS peuvent être considérés comme des NTIC. Le rapprochement entre l'informatique et les télécoms date de la dernière décennie du XXe siècle ; les appareils miniaturisés « multifonctions » sont sur le marché en 2005-2006 (suivi de programmes télévisuels sur téléphone portable).

Cette notion de NTIC a été créée à l'initiative de nombreux ingénieurs réseaux qui, suite à l'évolution des technologies réseaux ont pensé nécessaires de distinguer ces technologies des anciennes. Toutefois aucune délimitation n'existe entre les TIC et les NTIC et donc on peut légitimement se demander quand est-ce qu'une NTIC devient ancienne. Cela conduit à une tendance qui est la disparition de ce terme. Dans les différentes littératures on constate qu'il n'y a pas un consensus sur la définition des TIC vu leurs hétérogénéités et leurs complexités. En effet, on peut distinguer selon les auteurs les définitions suivantes :

HERBERT SIMON,1998 : (prix Nobel des sciences économiques 1998). Selon cet auteur ces technologies aident à rendre :"Toute information accessible aux hommes, sous forme verbale ou symbolique, également sous forme lisible par ordinateur; les livres et mémoires seront stockés dans les mémoires électroniques..." Ainsi les technologies d'information et de communication peuvent être définies comme étant:" L'ensemble des technologies d'informatiques et de télécommunication, elles sont les résultats d'une convergence entre technologies. Elles permettent l'échange des informations ainsi que leurs traitements. Elles offrent aussi de nouveaux moyens et méthodes de communication".

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CHARPENTIER : « Les (TIC) sont un ensemble de technologies utilisées pour traiter, modifier et échanger de l'information, plus spécifiquement des données numérisées. La naissance de ces TIC est due notamment à la convergence de trois activités. Au sens strict, les TIC sont composées :

? Du domaine des télécommunications qui comprend lui-même les services et les équipements du domaine de l'informatique qui comprend le matériel, les services et les logiciels ; du domaine de l'audiovisuel qui comprend principalement la production et les services audiovisuels ainsi que l'électronique19 »

? Quant à l'OCDE (Australie, Nouvelle-Zélande, Canada), sa définition est un peu plus large puisqu'elle inclut en outre le commerce de gros équipements industriels. Le principe consiste à retenir l'ensemble des secteurs d'activités économiques qui contribuent à la visualisation, au traitement, au stockage et à la transmission de l'information par des moyens électroniques. Le paradoxe de la productivité concerne la non-manifestation des gains de productivité au sein des économies modernes, alors que même l'adoption des ordinateurs n'a cessé d'augmenter (Solow, 1987).Diverses interprétations ont été suggérées pour l'expliquer. Pour certains ce paradoxe est lié à l'incapacité du système statistique pour le cerner (Mairesse, 2003).Des lors que des efforts substantiels ont été fait, des gains de productivité ont pu être observés, notamment aux Etats-Unis. Pour d'autres auteurs, le paradoxe de la productivité est à la non-adoption d'innovations complémentaires (Askenazy et Gianella, 2000 ; Greenan, L'horty et Mairesse, 2002).Dès lors que les firmes américaines ont modifié leurs pratique organisationnelles, on a observé des gains de productivité importants. D'autres encore affirment l'existence d'effets de seuil : il est nécessaire d'accumuler du capital jusqu'à un certain seuil avant que les effets macro-économiques ne se manifestent. Pour un auteur comme Boyer(2002), l'accélération de la productivité, après une phase longue de ralentissement, prend son origine dans les années 80.Ceci confirme la thèse de l'absence de lien direct et synchrone entre TIC et accroissement de la productivité.

La conférence ICT4Ag tenue à Kigali/Rwanda du 4-8 novembre 2013 : Les TIC comptent parmi les moteurs les plus efficaces de la croissance et de la transformation agricoles dans les pays ACP, une étape clé dans la promotion de l'application des TIC au secteur agricole et elle mettra tout particulièrement l'accent sur les filières , les politiques propices et la poursuite de l'innovation , tisser des liens lors de laquelle les délégués pourront échanger des idées sur des solutions envisagées face aux principaux problèmes que rencontre l'usage commun

19 RALLET A., 1993, « Les télécommunications : un facteur clé du développement régional ? », Revue d'Economie Régionale et Urbaine, n° 1, pp. 97-120.RALLET A., 1994, « La polarisation de l'espace », in Communiquer demain, NTIC, Coordination P. MUSSO, Editions de l'Aube, Chapitre 12, 287 p.

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des TIC dans les pays PED, partager les dernières innovations en matière de l'agriculture et de développement rural , faire le point de recherche et des dernières évolutions technologiques , favoriser le maillage , la collaboration et les échanges de savoirs et de communication. On a notamment assisté depuis un quart de siècle à des enthousiasmes successifs20. Ce furent la vidéocassette et le câbles pendant les années 70, puis la radio FM, la télématique, la micro - informatique, la télévision haute tension puis interactive et, enfin, aujourd'hui Internet et les autoroutes de l'information.

Chacune de ces nouvelles technologies trouva ses idéologues qui annonçaient une nouvelle révolution de la communication. C'est pourquoi, en 1972 Jean -- Claude Batz écrit que : « l'apparition de la vidéo cassette constitue un événement d'une portée considérable. Dans l'histoire des moyens d'expressions audiovisuels, cet événement est aussi important que le fut, il y a vingt-ans, l'apparition de la télévision elle -même ».

Après quelques années qui ont suivi la période de l'apogée de la vidéocassette, quelques idéologues montent au créneau pour enfoncer les clous sur la télédistribution. Il en est le cas de jean d'Arcy qui fut l'un des premiers responsables de la télévision française qui a dit : « jusqu'à nos jours, la communication à distance était demeurée ce qu'elle était depuis les premiers âges. Elle devient soudain abondante, facile, à la portée potentielle de tous sans les intermédiaires de magiciens. L'ordinateur et son cortège de langage digital, investi comme un tourbillon tous les secteurs de la vie moderne. Il a poussé l'homme à chercher comment faire passer les données (informations) d'un ordinateur à un autre comme toute technologie a évolué en allant du réseau local à l'Ethernet, de l'Ethernet à l'Arpanet qui se trouve à l'articulation de plusieurs mondes sociaux : celui de la recherche militaire, de la recherche académique et celui de l'industrie informatique. Il s'agit d'un pas ultérieur de la révolution informatique dans le sens qu'elle dépasse le concept d'ordinateur personnel et permet la création des réseaux d'ordinateurs qui socialise l'informatique. Structurellement, l'internet est un moyen de communication de plusieurs à plusieurs qui transforme la communication de système informatique en forme existentielle. La communication d'Internet est modulaire, extensible, élastique foncièrement adaptée à plusieurs voix où le dialogue, la confrontation et le débat sont réciproques. Plus particulièrement, l'Internet personnalise et démocratise l'information, la transformant en redoutable arme politique.

20 David Rirangirwa, ICT4Ag update, 4-8 novembre 2013, Rwanda

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La Politique sectorielle des TIC est une formulation des orientations stratégiques que le gouvernement d'un pays décide de mettre en oeuvre pour développer l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) visant à assurer le développement économique et social du pays. Une politique sectorielle des TIC consiste à21 :

- Préparer en relation avec le Parlement la mise à jour du cadre juridique et réglementaire en tenant compte de l'évolution des technologies de l'information et de la communication, en particulier de l'impact de la convergence de ces technologies et des obligations ou recommandations venant des institutions internationales :

- Définir des objectifs de diffusion et d'utilisation des services des TIC;

- Définir et mettre en oeuvre des plans d'action pour atteindre ces objectifs ;

- Encourager les investissements dans les infrastructures, favoriser le partage des infrastructures entre les opérateurs concurrents et assurer un usage rationnel de ces infrastructures ;

- Favoriser le développement de fournisseurs de services locaux, en particulier pour défendre la culture et l'usage des langues nationales ;

- Mettre en oeuvre la mission de service et d'accès universel selon les obligations réglementaires ; - Définir et mettre en oeuvre un système d'évaluation et de suivi de ces plans d'action.

Les besoins en NTIC

Les besoins en NTIC, bien que diffus, sont réels. Ils sont bien entendu importants avec l'utilisation de la radio et de la télévision en raison d'une grande majorité d'analphabètes dans la population, mais aussi avec le téléphone qui relève de l'oralité.

Les listes des personnes qui utilisent NTIC pour le service téléphonique témoignent que la demande est nettement supérieure à l'offre actuelle.

L'intérêt des populations pour le service téléphonique s'explique par son utilité et par la simplicité de la technique au niveau de l'usager, par le caractère oral de la communication, accessible même aux analphabètes, et par sa nature d'échange immédiat qui permet de donner des informations et d'en recevoir directement de son interlocuteur ce qui, au-delà de son efficacité, confère une chaleur humaine à la communication.

L'accès aux NTIC

Une façon économique de «démocratiser» l'accès aux NTIC est de mettre à la disposition de chaque communauté d'une zone géographique socialement moins favorisée, des téléservices (téléphone, télécopie, Internet, télex, Radio).

21 www.google, politiques sectorielles des TIC

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Parce que le télécentre concentre toutes les facilités disponibles en télécommunications ainsi que les autres services assistés par ordinateurs pour toute la communauté en lieu et en place de detenir un telephone portable et un post récepteur par ménage, il est dit communautaire. Ce faisant, les radios communautaires permettent aux populations qui n'ont ni les moyens d'acquérir de telles installations à titre individuel, ni les compétences voulues pour les utiliser, de pouvoir bénéficier des NTIC.

Les radios communautaires peuvent être utilisés par les communautés pour créer, compiler et partager leurs informations avec l'extérieur. Par exemple, des solutions mises au point à l'échelon local pour des problèmes agricoles particuliers peuvent être transmises et partagées avec d'autres communautés ayant des problèmes et des conditions biophysiques similaires.

En outre, relier les informations du milieu aux autres médias peut renforcer l'impact local. Par exemple, utiliser les informations recueillies sur Internet dans les programmes radiophoniques locaux peut permettre au public, qui ne peut se rendre au centre, de jouir de ses services.

En Afrique, l'UNESCO et le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada se sont unis à l'UIT pour regrouper leurs ressources dans un «Fonds pour les télécentres africains». Ce fonds est en train de financer des projets pilotes de TCP dans plusieurs pays d'Afrique (Bénin, Mali, Mozambique, Tanzanie et Ouganda) en partenariat avec des actionnaires locaux et nationaux (y compris le secteur privé). L'analyse de la situation laisse apparaître quelques atouts mais aussi et surtout trois types de contraintes qui s'opposent au développement rural des NTIC dans le territoire de Kalehe :

? la vétusté et l'insuffisance des infrastructures et des équipements;

? un cadre institutionnel et réglementaire contraignant;

? des ressources insuffisantes.

La recherche de stratégies d'utilisation des NTIC au bénéfice du monde rural et de leur contribution à la couverture médiatique du pays a tout d'abord consisté à vérifier s'il existe véritablement des besoins en NTIC et, surtout, si les NTIC présentent des opportunités pouvant contribuer au développement du pays. Cela étant vérifié, il s'agit donc d'identifier les stratégies pouvant permettre un développement des NTIC dans le territoire de Kalehe, comme nous l'avons énumérer dans le 4ème chapitre.

En intégrant les télécommunications, l'informatique, l'Internet et la radio rurale avec la convergence numérique permettent que les NTIC soient utilisées dans le territoire de Kalehe. Cette extension est inévitable, compte tenu de la profonde interaction entre les projets relatifs aux télécommunications, à l'informatique, aux services Internet et à la diffusion de la radio et de la télévision. Quant à ce qui est de radios communautaire, c'est à partir du moment où les moyens de communication et d'information

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(mass-médias) sont devenus les canaux principaux de la diffusion de la culture , une politique culturelle devient nécessaire car s'ils désirent, peuvent orienter , filtrer, manipuler les messages qu'ils doivent diffuser. Voilà donc une raison évidente qui nous pousse à étudier la contribution au développement rural des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le territoire de Kalehe de telle sorte que, grâce aux NTIC et avec les medias, on peut bien orienter , et bien arriver à changer un milieu, passer du sous-développement vers le développement. L'ultime dans cette étude est résumé dans la capacité des NTIC a pouvoir supprimer les distances, accès rapide à l'information dans un temps précis et avec un faible coût, se résumant dans la capacité aux ruraux de pouvoir entrer en contact avec leurs frères à l'étranger ou dans les autres provinces ou villes étant donné que la RDC est tellement vaste. Les NTIC, du fait des leurs propriétés, permettent de réduire ces coûts de participation (ex. coûts liés à l'éloignement géographique, à la reproduction et à la diffusion des informations, à l'organisation des procédures décisionnelles, etc.) tout en tolérant un grand nombre de participants.

La diffusion rapide et à faible coût des informations pertinentes, leur discussion par le biais de forums de discussion, par exemple, les possibilités offertes par le vote électronique, la visioconférence, etc. peuvent contribuer au renforcement de la gouvernance participative et démocratique, en facilitant l'expression de chacun indépendamment de son environnement. Les NTIC permettent de réduire l'espace- temps, notamment lorsque des décisions rapides doivent être prises et permettent ainsi de réduire fortement le temps de consultation des individus concernés. Les nouvelles technologies peuvent ainsi contribuer au renforcement de l'un des principes de base de l'économie sociale "Un Homme = Une Voix". Les possibilités de participation sont accrues, la démocratisation est potentiellement renforcée, mais la réalisation de ces objectifs suppose l'appropriation des outils et la mise en oeuvre des changements organisationnels déterminants de leur efficacité. Une étude empirique (Burt et Taylor, 1999) consacrée à la quantification des NTIC dans le "secteur volontaire" au Royaume-Uni et à leurs effets aboutit au développement. Ainsi , bien que notre contribution soit focalisée sur les NTIC et leur application au développement rural : cas du territoire de Kalehe, nous tenons à évoquer certains effets négatifs (tels que l'affaiblissement de la protection de la vie privée, la désinformation et la saturation du réseau, l'existence d'une "barrière numérique" pour une fraction importante de la population, la difficulté à réguler le cyberespace et à protéger les droits de propriété, les ambiguïtés liées à l'anonymat relatif des individus, etc.) susceptibles d'atténuer dans une certaine mesure les impacts positifs de ces nouvelles technologies d'information et de communication.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery