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Analyse du rôle de l'organisation des nations unies et de l'union africaine dans le règlement du conflit en république centrafricaine.

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par Hervé BONGISA
Université Protestante au Congo (UPC) - Licence 2016
  

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§2. Les perspectives d'avenir

L'analyse du conflit Centrafricain, porte à croire qu'il est possible de trouver une solution durable et permanente.

Après avoir organisé les élections, la RCA est sur la voie de son épanouissement. Il importe que les acteurs, tant nationaux qu'internationaux de cette crise s'engage résolument a préservé la paix, gage du développement de ce vaste et beau pays.

A. Perspectives au regard des enjeux électoraux

Au-delà du simple rendez-vous électoral qui a opposé Anicet-Georges Dologuélé à Faustin Archange Touadéra, il fallait voir les alliances et le positionnement des acteurs dans la perspective du lancement du vaste chantier de la construction de l'Etat post-transition.

Les principaux protagonistes sont bien connus de la scène politique nationale et régionale. Au regard de leurs profils respectifs, il était difficile de prédire l'issue de cette élection. Tous deux ont été premier ministre dans leur pays et ont chacun un parcours professionnel incontestablement méritoire. Avec 23,74 % des suffrages obtenus au premier tour, Anicet-Georges Dologuélé, 58 ans, est originaire de la région de l'Ouham-Pendé au Nord-Ouest de la Centrafrique. Il a été Premier ministre sous l'administration de l'ancien président Ange-Felix Patassé de 1999 à 2001. Il a ensuite été président de la Banque de développement des Etats de l'Afrique centrale jusqu'en 2010. Bien que son parti soit relativement jeune, parce que créé en octobre 2013, Anicet-Georges Dologuélé a pu rassembler autour de l'Union pour le renouveau centrafricain (URCA), une partie des dirigeants du parti Kwa Na Kwa et une bonne frange de l'électorat de l'ancien président François Bozizé. Il bénéficie également du soutien de Désiré Kolingha, président du Rassemblement démocratique centrafricain (RDR) et candidat déchu au premier tour avec 12,04 % des voix. Il peut aussi compter sur l'alliance avec Sylvain Patassé, candidat également au premier tour. Arrivé deuxième au premier tour avec 19,05 % des voix, Faustin Archange Touadéra, candidat indépendant, 58 ans comme son concurrent, a déjoué tous les pronostics au regard des poids lourds qui étaient en compétition. Ce candidat originaire de la localité de Damara, près de Bangui, a été de 2008 à 2013 le dernier Premier ministre de l'ancien président François Bozizé. Il a été recteur de l'Université de Bangui. Comme son rival, il a bénéficié du soutien de certains cadres et responsables locaux du KNK. Très soutenu au Sud du pays, il a pu obtenir l'adhésion de 18 candidats du premier tour à son programme. Il pouvait aussi compter sur l'un des favoris du premier tour Martin Ziguélé avec ses 11, 43% des voix. Si ces alliances entre partis permettront à l'un ou à l'autre d'accéder à la magistrature suprême en offrant une assise politique confortable, la marge de manoeuvre pour gouverner et opérer les choix stratégiques consensuels semble se présenter comme un défi à relever. En tout état de cause, le ton donné par le porte-parole du RDR offre des indicateurs sur le fonctionnement de la probable majorité présidentielle dirigée par Dologuélé. Pour ce dernier, il s'agit bien « plus qu'un accord électoral, il s'agit d'un engagement politique (...) Nous nous engageons à soutenir M. Dologuélé dans sa campagne. Et, en cas de victoire de celui-ci, nos deux partis travailleront conjointement pour redresser le pays ». Il serait peut-être précoce de prêter des intentions malveillantes à cette déclaration, mais la question de la cohérence entre l'action gouvernementale et la politique générale du prochain président pourrait se poser sur bon nombre de dossiers liés notamment à la cohésion nationale et à la consolidation de la paix dans le pays. Par ailleurs, le nouveau président sera attentif à la distribution des cartes politiques qui seront issues des élections législatives au cours de la même période.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway