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à‰tude évolutive de la TVA et son impact sur les prévisions du CDI Lubumbashi.

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par Élisée Yav Masek
Institut supérieur de commerce Lubumbashi I.S.C  - En comptabilité 2015
  

Disponible en mode multipage

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    0. INTRODUCTION

    0.1. Présentation du sujet

    Dans chaque pays pour mieux couvrir ses charges et accroitre ses ressources, recourir à une bonne politique de prélèvement des impôts et taxes ; ce moyen reste le seul à pouvoir à l'Etat d'une manière gracieuse, les ressources capable de financer une bonne partie de ses besoins.

    Ainsi, le travail que nous avons l'honneur de présenter, réside en une `' étude évolutive de la tva et son impact sur les prévisions du CDI 2012 à 2015. Ceci étant l'intitulé de notre humble travail. Cette étude approfondie de la TVA fera objet primordial de notre travail

    Cet impôt qui frappe la dépense de consommation, est destinée d'être supportée en définitive par le consommateur final, qui le paie sans s'en rendre compte. C'est ce qui amènera à la notion de la `' taxe sur la valeur ajoutée'' (TVA) en sigle ; impôts indirect qui concerne la plupart de biens et services consommés à titre onéreux

    1. Choix et intérêt du sujet

    a. Choix du sujet

    Le sujet de notre travail, a été prémédité, la TVA demeure un sujet d'actualité et son étude cadre bel et bien avec notre domaine de formation. 

    b. Intérêt du sujet

    Il a été question de se situer sur trois (3) niveaux d'intérêt, entre autre :

    Intérêt personnel, intérêt scientifique, intérêt social on y ajoute aussi l'intérêt professionnel

    c. intérêt personnel

    les connaissances acquises tout au long de ce trois ans d'étude nous ont permis d'être à même de présenter un travail scientifique c'est-à-dire nous allons expérimenter l'élaboration d'un travail scientifique et enrichir notre connaissance en la manière.

    d. Intérêt scientifique

    Pour le chercheur, ce sujet apparait comme une source de données dans ce domaine, en estimant que les résultats qui seront obtenus dans ce travail pourront être le point de leurs recherches futures.

    e. Intérêt social

    L'intérêt attaché à ce sujet se justifie dans la mesure où la taxe sur la valeur ajoutée est prélevée que lorsqu'il ya un acte de consommation. La population doit en être informée.

    f. Intérêt professionnel

    Nous devons croire que les responsables des entreprises et l'autorité fiscale pourront trouver des solutions, à leurs problèmes dans la partie réservée aux recommandations.

    2. Etat de la question

    L'état de la question se définit comme étant un passage en revue critique des travaux de nos prédécesseurs scientifiques1(*).

    Ainsi pour mettre part nous avons en revue :

    1. MULENDA TSHITAMBA Yves, dans son travail de fin d'étude intitulé `' taxe sur la valeur ajoutée et son incidence sur l'évolution des recettes du centre des impôts Lubumbashi'' l'auteur a conclut en disant que les procédures de recouvrement de la Tva est efficace et cette TVA trouve sa part dans les recettes fiscales du fait qu'elle permet à mieux gérer2(*).

    2. CHRISTIAN LAURENT BETU MUTOMBO, dans son travail de fin d'étude intitulé `' l'élargissement de l'assiette de fiscalité indirecte par l'instauration de la Taxe sur la valeur ajoutée en remplacement de l'impôt sur le chiffre d'affaire en République Démocratique du Congo `' l'auteur dans son analyse comparative du mode de prélèvement de l'ICA et de la TVA, a beaucoup insister sur les avantages de la TVA dans sa conclusion3(*).

    3. Daniel TUMUABUDU KABASHA, dans son travail de fin de cycle intitulé `' Problématique de reforme fiscale en RDC : cas de l'impôt indirect et maximisation des recettes'' Ici, l'auteur dans son travail veut nous montré comment la maximisation de recettes fiscales et de financement. des dépenses publiques par les recettes propres est à la base de la reforme fiscale en RDC4(*).

    4. MUKINI AMPIKA, dans son travail portant sur l'incidence des impôts directs et indirects sur la réalisation des recettes, cherchait à savoir comment réagissaient les contribuables face à l'acquittement de leurs impôts et si l'inflation pouvait avoir une influence sur les recettes réalisées par la Direction des impôts du Katanga5(*).

    5. Françoise NDUA, dans son travail traitant sur l'incidence de la TVA sur la pratique des prix au Katanga et son application, voulait faire une analyse comparative des prix d'articles sur le marché lushois, depuis l'application de l'ICA jusqu'à l'instauration de la TVA. A notre part, nous allons étudier l'évolution de la TVA et son impact sur les prévisions du CDI6(*).

    Pour notre part, nous allons étudier l'évolution de la TVA et son impact sur les prévisions sur le CDI

    3. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE

    a. Problématique

    C'est l'ensemble de questions que le chercheur se pose au tour d'un objet d'étude.

    Elle peut être définie comme l'ensemble de questions posées dans un domaine de la science en vue d'une recherche de solution7(*). Quant à nous, en rapport avec notre sujet, les questions suivantes méritent d'être posées dans le cadre de nos observations :

    - A quoi servent les recettes fiscales perçues par l'administration fiscale ?

    - En matière de prélèvement d'impôt indirect, quel est le rôle que joue les redevables ?

    - Quelle est la cause de la baisse de la consommation de biens et services ?

    C'est autour de ces trois questions majeures que nous allons tenter de construire nos hypothèses de recherche.

    b. Hypothèse

    C'est l'ensemble de réponses provisoires soulever par l'objet de recherches lesquelles qui sera confirmer ou infirmer après l'observation de fait sur terrain.

    Elle peut être définie comme étant une réponse sur l'objet de recherche formulée en termes tels que l'observation et l'analyse d'où l'on déduit un certain nombre de conséquences vraies ou fausses8(*).

    En guise de proposition des réponses à questions posées dans la problématique nous pouvons dire que :

    Ø Les recettes fiscales perçues par l'administration fiscale, permettraient à l'Etat de mieux couvrir ses charges.

    Ø Nous pensons que les redevables jouent un rôle de collecteur d'impôt pour le compte de l'Etat : elles facturent à leurs client. La TVA et la reversent ensuite au service des impôts (CDI) déduction faite de la TVA payée sur l'achats.

    Ø Plus il ya hausse de prix( inflation) sur le marché, plus il y aura la baisse de la consommation du faite que c'est le revenu de ménages qui sera affecté.

    4. Méthodes et techniques utilisés

    a. Méthodes

    C'est une démarche rationnelle de l'esprit pour arriver à la connaissance et à la démonstration d'une vérité9(*). ceci étant un travail scientifique, il est impérieux pour nous de se fixer les méthodes adéquates pour bien mener notre analyse ainsi les méthodes suivantes ont été retenues :

    v Méthode comparative

    nous a permis en une analyse comparative de caractéristiques de l'impôt sur le chiffre d'affaire (ICA) et de la TVA

    v Méthode fonctionnelle

    Nous aidera de comprendre les rôles et importances de la TVA sur les recettes fiscales.

    b. Technique

    Est l'ensemble de moyen, d'outillage dont dispose un chercheur pour accéder aux données et leurs traitements10(*).

    Dans ce présent travail, nous allons utiliser les techniques suivantes :

    1. Documentaire

    Qui nous permettra de recueillir des informations utiles dans les ouvrages scientifiques, revus, travail de fin d'étude, mémoire et dans le cours de certains professeurs.

    2. Interview

    Ici, nous avons établie un questionnaire ouvert à un certain personnel du centre des impôts (CDI) qui pouvaient répondre facilement en nous fournissant des informations nécessaire dont nous avons besoin.

    5. Délimitation du sujet

    Pour ne pas aboutir à des conditions très vagues, la rigueur scientifique nous exige de limiter notre travail, champ d'investigation dans le temps et dans l'espace.

    C'est ainsi que notre recherche est centrée sur le service d'imposition, centre des impôts Lubumbashi(CDI) se situant de 2012-2015

    6. Subdivision sommaire du travail

    Hormis l'introduction dans laquelle nous avons posé la problématique, l'hypothèse, choix du sujet, sa délimitation dans le temps et dans l'espace, méthodes et techniques de recherches utilisées, et la conclusion générale. Notre travail comporte trois chapitres :

    § Le premier chapitre : intitulé «  circonscription des concepts de base et considération d'ordre théorique »où nous allons définir les concepts clés et présenter l'approche théorique relative à notre objet d'étude.

    § Le deuxième chapitre aborde la présentation du cadre d'étude, centre des impôts Lubumbashi,(CDI /L'shi) en sigle, qui est notre champ d'étude.

    § Le troisième chapitre parle essentiellement de l'évolution de la TVA et son incidence sur les prévisions 2012-2015, période retenue de notre étude. Ici nous nous sommes basés sur deux points à savoir : présentation de données et leurs analyses.

    CHAPITRE I : CIRCONSCRIPTION DE CONCEPTS DE BASE ET CONSIDERATION D'ORDRE THEORIQUE

    I.1. CIRCONSCRIPTION DE CONCEPTS DE BASE

    Notre sujet nous offre des concepts de base qui nous aident à démontrer notre analyse, ainsi nous allons définir les mots suivants :

    § Taxe

    § Valeur ajoutée

    § Impôt

    § Impôt indirect

    § Redevable réel

    § Redevable légal

    a. Taxe

    La taxe, est un prélèvement obligatoire opérer par l'Etat ou la collectivité territoriale sur les usagers de certains services publics11(*). Elle représente la contrepartie monétaire du service rendu par la personne publique sans qu'il n'y ait correspondance entre son montant et le prix réel de la prestation.

    b. Valeur ajoutée

    La valeur ajoutée est la valeur nouvelle crée par une entreprise, due à la différence entre la valeur de biens et services qu'elle produit et celle des consommations intermédiaires12(*).

    7. Sur le plan économique, la valeur ajoutée permet de mesurer la richesse réalisée par l'entreprise grâce à son travail et son activité. Elle est la différence entre la production et les consommations intermédiaires.

    8. Du point de vue comptable, la valeur ajoutée est la différence entre la production de l'exercice, à laquelle s'ajoutent la marge commerciale réalisée d'une part et les consommations de l'exercice en provenance des tiers d'autre part.

    c. Impôt

    Les définitions de l'impôt sont nombreuses, la définition classique de l'impôt est l'oeuvre du professeur GASTON Jèse dans son cours de finances publiques ainsi, « l'impôt est une prestation pécuniaire requise des particuliers par voie d'autorité à titre définitif et sans contrepartie en vue de la couverture des charges publiques13(*) »

    Au regard de l'évolution dans la fiscalité depuis le début du 20e siècle, LUCIEN MEHL et Pierre BELTRAME ont reprise la définition pour l'adopter aux temps modernes. Ainsi«  l'impôt est une prestation pécuniaire, requise des personnes physiques du morales de droit public ou privé, d'après leurs facultés contributives par voie d'autorité à titre définitif et sans contrepartie déterminée en vue de la couverture des charges publiques ou à des fins d'intervention de la puissance publique14(*) ».

    d.Impôt indirect

    Est un impôt qui frappe indirectement le revenu du contribuable lors de son usage, le contribuable le paie sans s'en rendre compte15(*).

    e. Redevable réel

    Est celui qui supporte finalement la charge de l'impôt. Il est encore qualifié de contribuable16(*). Par exemple dans le cas de la TVA c'est le consommateur final qui est le redevable réel.

    f. Redevable légal

    C'est celui que la loi a désigné pour payer l'impôt au trésor, il est responsable du paiement de l'impôt auprès de l'administration fiscale17(*).

    I.2. CONSIDERATION D'ORDRE THEORIQUE

    I.2.1 APERCU GENERAL SUR LA TVA

    HISTORIQUE

    La taxe sur la valeur ajoutée a été inventée par l'inspecteur des finances français Maurice Lauré en 1945, alors directeur adjoint de la direction générale des impôts. Le système Lauré fut mis en place le 10 Avril 1945 et toucha de prime abord les grandes entreprises. L'adoption rapide de la TVA dans les différents pays du monde a été un des phénomènes les plus remarquables du siècle passé dans le domaine de la fiscalité.

    APPLICATION DE LA TVA EN RDC

    D'application depuis le 1er janvier 2012, il s'avère important de souligner que l'adoption de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est le résultat d'un long processus dont voici la composition :

    Ø 2004 : création d'un comité de reformes au sein de la Direction Générale des impôts(DGI).

    Ø 2006 : Elaboration par ledit comité de l'avant-projet de loi aux partenaires tant du monde des affaires que du monde scientifique (UNIKIN,UNILU,ISC, etc...) pour recueillir leurs observations éventuelles ;

    Ø 2009 : dépôt du projet de loi au parlement ;

    Ø Le 04 Juin 2010 : Examen et adoption en première lecture du projet de loi par le sénat ;

    Le 23 Juin 2010 : Promulgation de la loi d'habilitation du gouvernement à prendre l'ordonnance loi portant institution de la TVA ;

    Le 20 Aout 2010 : signature de l'ordonnance-loi no10/001 portant institution de la TVA par le président de la République ;

    Ø Le 14 Janvier 2011 : Dépôt du projet de ratification au parlement ;

    Le 1er Janvier 2012 : Entrée en vigueur de l'ordonnance-loi no10/001 portant institution de la TVA.

    CONTEXTE

    La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est venue en remplacement de l'impot sur le chiffre d'affaires (ICA) qui lui, a remplacé la contribution sur le chiffre d'affaires ( CCA).

    Le contexte dans lequel évoluait la République Démocratique du Congo avant l'application de la TVA était caractérisé par :

    - L'inefficacité du système fiscal caractérisé par la sous-fiscalisation des opérateurs économiques, l'augmentation des prix des produits des fabrication locale, la rentabilité encore plus faible des investissements, la prolifération des activités dans le secteur formel ;

    - L'absence d'une véritable administration centrale et organisation des structures par fonction ;

    - La multiplicité des services intervenant auprès des contribuables, ce qui entraine la tracasserie ;

    - La redondance dans les procédures fiscales ;

    - L'inadaptation de la fiscalité indirecte aux problèmes et questions actuelles de l'économie congolaise ;

    - La composition du régime d'imposition applicable aux petites et moyennes entreprises(PME) en sigle.

    OBJECTIFS

    L'ordonnance-Loi no10/001 du 20 Aout 2010 portant institution de la TVA en RDC, dans son esprit, visait les objectifs ci-après lors de l'application de la TVA :

    9. Moderniser le système d'imposition indirecte en palliant les faiblesses de l'impôt sur le chiffre d'affaires (ICA) qui sont les effets en cascade et l'étroitesse de la base d'imposition ;

    10. Améliorer la compétitivité des produits de fabrication locale par rapport à ceux importés ;

    11. Améliorer la rentabilité du système fiscal congolais c'est-à-dire accroitre sensiblement le niveau des recettes fiscales ;

    12. Drainer les activités du secteur informel vers le secteur structuré c'est-à-dire contrôlé par l'Etat.

    13. Faciliter l'harmonisation de la fiscalité indirecte dans le contexte des regroupements sous-régionaux (SADC, COMESA, CEMAC, etc...)

    AVANTAGES ET DESAVANTAGES

    a. Avantages

    La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt sur la dépense qui a pour avantage son rendement et sa neutralité économique en général.

    a.1. Rendement

    la TVA facilite la mobilisation des recettes élevées d'une manière qui ne pénalise pas plus l'activité que les autres solutions possibles, elle favorise les objectifs d'équité et qui soit relativement simple à appliquer et à faire respecter.

    a.2. Neutralité économique

    les entreprises ne supportent pas la TVA qu'à concurrence de la valeur qu'elles ajoutent au produit. Elles tiennent une comptabilité hors taxe, Ainsi, les entreprises jouent le rôle de collecteur d'impôt pour le compte de l'Etat ou de l'administration fiscale parce qu'elles ne supportent pas réellement la charge de la taxe, elle est finalement supportée par le consommateur final. Ce mécanisme garantit la « neutralité économique » de la TVA aux yeux des assujettis.

    a.3. Autres avantages

    Outre la neutralité et le rendement que procure la TVA, l'on peut encore citer comme avantage :

    § La TVA peut servir de catalyseur pour améliorer la performance de l'administration fiscale, en segmentant les redevables sur la base de son seuil, en instituant l'auto liquidation et en favorisant une organisation fonctionnelle de l'administration fiscale.

    § La TVA étant un impôt sur la consommation, permet à l'Etat de taxer les activités du secteur informel par le biais des biens et services que ces dernières achètent sur le marché.

    § Amélioration de la compétition de la production locale en exonérant les exportations.

    § Facilitation de l'organisation des structures industrielles (avantages lié à la neutralisation économique) ;

    § Elle élargit l'assiette fiscale dont la conséquence directe est l'augmentation des recettes fiscales ;

    § Elle évite à un pays de subir la conséquence fiscale internationale parce qu'au lieu de frapper directement les revenus, elle le frappe au niveau de leur utilisation. Ce qui fait que souvent, les contribuables payent la taxe sur la valeur ajoutée sans s'en rendre compte.

    b. Désavantages

    La TVA est à l'origine de plusieurs critères dont voici la teneur :

    § Elle pèse d'autant plus sur un agent économique qu'il concerne une fraction plus importante de son revenu. Ce qui fait que les pauvres supportent plus le poids de le TVA que les riches, c'est donc un impôt régressif.

    § La TVA n'est pas un impôt ré distributif : le taux payé est le même pour tous, quels que soient les revenus. Elle est accusée de peser uniformément sur la consommation des riches et sur celle des pauvres et elle est également accusée d'injustice sociale du fait que les riches, épargnent une plus grande part de leurs revenus, ce qui va à l'encontre du principe d'équité fiscale qui veut que les individus supportent la charge de l'impôt jusqu'à concurrence de leur capacité contributive. Ce qui viol le principe de justice et d'équité fiscale.

    § Pour les entreprises, quand bien même elles ne supportent pas la charge de la TVA mais cette dernière renchérit le prix final des biens et services qu'elles offrent sur le marché. Toutes choses égalent par ailleurs, cette augmentation des prix entrainera une baisse de la demande des biens et services offerts par les entreprises et elle pourra aussi affecter la rentabilité de ces dernières.

    § Pour l'Etat, les recettes fiscales dépendent davantage des flux économiques (consommation, échange, etc...) et non du stock de richesse disponible dans l'économie. Ceci étant, les recettes fiscales sont exposées aux variations ou fluctuations de l'économie : il y aura donc accroissement des perceptions fiscales en période de croissance et réduction des recettes en cas de récession.

    § La TVA pose des problèmes de gestion dans les pays en développement où elle est mal conçue et appliquée, les remboursements constituant par ailleurs un problème particulier. Ces désavantages conduisent certains pays à encadrer l'application de la TVA par plusieurs autres mesures dont :

    Ø Les exonérations de la TVA sur les biens de première nécessité ;

    Ø Les taux réduits sur les biens de première nécessité et des taux élevés pour les biens de luxe.

    Le prélèvement en République Démocratique du Congo, est opéré sur les biens, les revenus ou les dépenses que possèdent, gagent ou réalisent les membres de la communauté qui peuvent être des personnes physiques ou des personnes morales.

    Le nombre élevé des membres d'une communauté constitue un potentiel sur lequel l'Etat, à travers son administration fiscale, peut prélever des ressources pour pouvoir couvrir les besoins de fonctionnement et atteindre ses objectifs de développement.

    a. Définition de la TVA

    La TVA est un impôt indirect qui frappe la livraison d'un bien ou la prestation d'un service, d'un stade de fabrication ou de distribution à un stade suivant et sur la base de la valeur ajoutée à ce bien ou service par l'entreprise cédante18(*).

    Nous pouvons aussi retenir que la TVA, et un impôt indirect à paiement fractionné perçu à chaque stade du circuit économique d'un produit et supportée par le consommateur final (redevable réel) qui en est le contribuable19(*).

    § Unicité du taux d'imposition

    Un seul taux positif de 16% à côté du taux zéro pour les exportations. Le taux de la TVA n'est appliqué qu'au supplément de valeur que l'on ajoute au bien ou service avant sa cession ou sa fourniture.

    § Perception de la TVA

    Examinons à présent comment la TVA est perçue par l'Etat.

    · Lorsqu'un commerçant achète un produit, il paie le prix du produit augmenté de la TVA. Exemple :

    Prix d'Achat 20 000

    TVA 16% 3200

    PATTC 23 200

    · Lorsqu'il vend ce produit à un consommateur, il encaisse le prix du produit de la TVA.

    Exemple : Prix d'Achat 20 000

    Valeur ajoutée 10 000

    Prix de vente 30 000

    TVA 16% 4800

    PVTTC 34 800

    · La différence entre la TVA encaissée du client et celle décaissée lors de l'Achat doit être versée à l'Etat c'est-à-dire :

    TVA perçue du client 4800

    TVA payée au Fournisseur 3200

    TVA à verser à l'Etat 600

    CARACTERISTIQUE DE LA TVA

    1. La TVA est effectivement un impôt sur la valeur ajoutée :

    La TVA est en définitive calculée sur la valeur ajoutée totale conférée au produit tout au long du circuit économique.

    2. La TVA ; impôt sur la consommation :

    C'est un impôt supporté par le consommateur final d'un bien ou d'un service. Elle n'est à la charge définitive des opérateurs économiques qui sont des consommateurs intermédiaires.

    3. La TVA ; impôt à paiement fractionné :

    La TVA est perçue à chaque stade du circuit économique ; en effet, l'Etat ne perçoit à chaque stade du circuit économique qu'une avance sur une taxe qui lui revient en totalité que lorsque le bien ou le service parvient au stade de la consommation finale.

    4. La TVA, impôt non cumulatif :

    Le redevable de la TVA doit, aux divers stades du circuit économique :

    § Calculer la taxe exigible sur ses ventes ou prestations de service ;

    § Déduire de celle-ci, l'impôt qui a grevé les éléments constitutifs de son prix de revient ;

    § Verser au trésor la différence entre la taxe collectée et la taxe déductible.

    5. La TVA, impôt indirect

    La TVA est un impôt dont la collecte est assurée par les entreprises pour le compte de l'Etat. Elle est récoltée et payée au Trésor public, non pas par le consommateur final qui en constitue le redevable réel (qui en supporte effectivement la charge), mais par l'entreprise qui en est le redevable légal.

    6. La TVA, impôt réel :

    La TVA frappe la consommation des biens et services sans tenir compte de la qualité ou de la capacité contributive du consommateur ou de la personne engageant la dépense.

    7. La TVA, impôt Ad valorem :

    Elle est perçue toujours en proportion de la valeur des produits et non en référence à la qualité physique du produit.

    8. La TVA, impôt transparent :

    La charge supportée en amont par chaque assujetti est connue avec exactitude et est calculée sur le prix `'hors taxe''.

    9. La TVA, impôt neutre :

    La TVA n'a aucune incidence sur les résultats des redevables légaux, car elle est entièrement à charge des redevables réels que sont les consommateurs finaux.

    TYPES DE TVA

    Deux types de TVA à savoir :

    § TVA sur les biens corporels et incorporels

    § TVA sur prestation de services.

    CHAMP D'APPLICATION DE LA TVA

    On parle de champ d'application de la TVA pour préciser à quoi, à qui et ou s'applique la TVA20(*). On peut délimiter ce champ d'application par les critères ci-après :

    1. Les opérateurs imposables

    2. Personnes assujetties

    3. Règles de territorialité

    4. Opérations exonérées

    1. Les opérations imposables

    Sont assujettis à la TVA, les opérations de livraisons de biens et prestation des services relevant d'une activité économique et effectuées à titre onéreux par un redevable agissant en tant que tel.

    Au regard de la TVA les opérations ou les activités économiques correspondent aux :

    § Activité de producteurs ;

    § Activité de commerçants ;

    § Prestataires de services ;

    § Activités de professions libérales ou assimilée, etc...

    2. Personnes assujettis

    Sont assujetties à la TVA, les personnes physiques ou morals qui réalisent des opérations imposables de manière indépendante, à titre habituel et occasionnel.

    A titre énumératif, il s'agit notamment des :

    § Importateurs

    § producteurs : sont ainsi qualifiées les personnes physiques ou morales qui extraient, fabriquent, façonnent, transforment des biens dont elles sont propriétaires.

    § Commerçants, personnes physiques ou morales qui revendent en l'Etat ou après reconditionnement, en gros ou en détail des produits importés ou achetés.

    § Des entrepreneurs des travaux immobiliers

    § Prestations de services de toute nature.

    Au demeurant les personnes imposables qui posent des opérations imposables doivent l'avoir fait sur l'espace géographique imposable (la territorialité).

    3. Règles de territorialité

    Toutes les affaires imposables sont soumises à la TVA, si elles sont réalisées en RDC c'est-à-dire sur le territoire national et même si la résidence de la personne physique ou le siège social de la personne morale assujetti est située hors des limites territoriales de la RDC.

    4. Les opérations exonérées

    Sont exonérées de la TVA lors de la vente par le commerçants détaillants, les produits alimentaires, les médicaments, les produits pharmaceutiques, les exportations (raison de 0% de taux d'imposition) et les produits soumis au régime de l'homologation Administration des prix.

    c. BASE IMPOSSABLE OU L'ASSIETTE DE LA TVA

    La base imposable est l'ensemble des paiements en nature ou en espèces qui incombent au client en contrepartie de la prestation qui lui est faite21(*).

    Les éléments à inclure dans la base imposable sont les suivants :

    § Les impôts et taxes

    § Les frais accessoires : emballages, transports.

    Les éléments à exclure de la base d'imposition sont :

    § TVA ;

    § Les subventions d'exportation, les prélèvements conjoncturels et de compensation ;

    § La réduction du prix (rabais, ristourne et autres réductions consentis aux clients).

    1. Notion de fait générateur et exigibilité

    · Le fait générateur est l'acte ou l'événement qui donne naissance à la créance d'impôt au profit du trésor22(*).

    · L'exigibilité est le droit qu'a le trésor public d'exiger le paiement de sa créance d'impôt à un moment donné23(*).

    Le fait générateur et exigibilité peuvent être simultanés ou dissociés

    OPERATIONS

    FAIT GENERATEUR

    EXIGIBILITE

    Livraisons de biens

    Délivrance de biens

    Réalisation du fait générateur

    Prestation de services

    Exécution de la prestation

    Encaissement d'acomptes ou du prix

    Travaux immobiliers

    Exécution de travaux

    Encaissement d'acomptes ou du prix

    Livraison de biens à soi-même

    Délivrance de bien

    Réalisation du fait générateur

    Prestation de services à soi-même

    Exécution de la prestation

    Réalisation du fait générateur

    2. Droit et obligations des assujettis

    L'assujetti a le droit de récupérer les TVA qu'il a versées à ses fournisseurs. En ce qui concerne les obligations des assujettis nous avons :

    1. La déclaration d'existence, tout redevable de la TVA est tenue de souscrire chaque mois, au plus tard le 15 du mois qui suit celui de la réalisation des opérations.

    2. La déclaration comptable, au terme de l'article 57 de l'ordonnance-loi sur la TVA, toute personne assujettie doit :

    Ø Tenir une comptabilité régulière portant sur les livres comptables essentiels tels que le livre-journal, le grand livre des comptes, la balance des comptes, le journal de ventes, le journal d'achats, le livre d'inventaire et le livre des immobilisations ;

    Ø Délivrer une facture ou un document en tenant lien

    d. COMPTES DE TVA

    Situation compte concernés

    TVA figurant sur les factures des ventes : 4431 Etat, TVA facturée sur vente

    TVA figurant sur les factures d'achats : 4452 Etat, TVA récupérables sur achat

    TVA a versé à l'Etat  : 4441 Etat, TVA due

    COMPTABILISATION DE LA TVA

    La taxe sur la valeur ajoutée(TVA) est un impôt indirect qui est supporté par le consommateur final. Le SYSCOHADA prévoit trois comptes de TVA à savoir : le compte''443 TVA facturée( compte du passif) le compte 444 Etat, TVA due et le compte 445 Etat, TVA récupérable( compte d'actif)''

    L'entreprise qui est assujettie à la TVA, la collecte pour le compte de l'Etat. Etant donnée qu'elle est assujettie à la TVA, lors de l'achat, elle paie la TVA et se fait rembourser si elle n'est pas consommateur final, d'où le compte `' 445 TVA à récupérer''. Les achats de biens et de services, ainsi que les acquisitions d'immobilisations, sont enregistrés pour leurs montants hors TVA déductible.

    · Lors de l'achat de marchandises à crédit, on passe l'écriture comptable suivante :

    Débit

    crédit

    libellés

    débit

    crédit

    60.1

    4452

    401

    Achats de marchandises

    Etat, TVA récupérable

    à Fournisseurs

    Achat marchandises

    X

    x

    x

    · Au moment de la vente à crédit d'un stock de marchandises, l'écriture comptable est :

    Débit

    crédit

    libellés

    débit

    crédit

    41.1

    701

    4431

    Clients

    à ventes de marchandises

    Etat, TVA facturée sur vente

    Vente à crédit

    x

    X

    X

    Logiquement, la régularisation de la TVA ne doit pas attendre la fin de l'exercice comptable. Elle peut s'effectuer de manière trimestrielle.

    Lors de la déclaration de la TVA, si l'entreprise a une dette fiscale vis-à-vis de l'Etat c'est-à-dire la TVA facturée est supérieure à la TVA récupérable, imputer au crédit du compte »4441 TVA due ». payée par l'entreprise dans le 15 jours qui suivent la fin du mois au cours duquel la TVA a été calculer.

    · Lors de la déclaration de la TVA, la régularisation consiste à la centraliser, cette régularisation se présente comme suit :

    Débit

    crédit

    libellés

    débit

    crédit

    4431

    4441

    4451

    4441

    52.1

    Etat, TVA facturée sur vente

    à Etat, TVA récupérable sur achat

    Etat, TVA due

    Constatation de la Dette Fiscale

    Etat , TVA due

    à Banque

    paiement de la TVA due

    X

    X

    X

    X

    X

    Si par contre, on a une créance fiscale sur l'Etat, dans cette option, la TVA facturée est inférieure à la TVA récupérable dans ce cas, on fait intervenir le compte `' 4449 Etat, crédit de TVA'' et on passe l'écriture suivante :

    débit

    crédit

    Libellés

    débit

    crédit

    4431

    4449

    4441

    445

    4449

    52.1

    Etat, TVA facturée sur ventes

    Etat, crédit de TVA à reporter

    à Etat, TVA Récupérable

    Etat, TVA due

    à Etat, crédit de TVA

    banque

    neutralisation de la TVA et paiement

    X

    x

    x

    X

    X

    x

    LIQUIDATION, RECOUVREMENT ET REMBOURSEMENT

    1. Liquidation et recouvrement

    La liquidation de la TVA, en régime intérieur, est faite par le redevable lui-même sur base de la déclaration qu'il doit souscrire chaque mois.

    En effet, dans chaque déclaration mensuelle, il fait la sommation de toutes les TVA facturées à ses clients, celle des TVA lui facturées par ses fournisseurs et dégage, en définitive, la différence entre les deux avant de procéder au paiement et dépôt de la dite déclaration auprès du service compétent de l'administration des impôts. Il convient de noter que cette différence peut être positive, nulle ou négative.

    § Si elle est positive, la TVA collectée est supérieure à la TVA déductible, il souscrit sa déclaration, l'assujetti est tenu de verser le surplus à l'Administration fiscale.

    § Si elle est nulle, la TVA collectée est égale à la TVA déductible, il souscrit sa déclaration avec la mention » NEANT » dans la rubrique TVA nette il reverse rien au fisc.

    § Si l'écart est négatif, la TVA collectée est inférieure à la TVA déductible, la différence constitue un crédit de TVA à imputer c'est-à-dire reporter pour être déduite prochainement, jusqu'à son épuisement sur la ou les déclarations des mois suivants.

    Le recouvrement de la TVA relève, en principe, de la compétence de l'Administration des impôts. Toutefois, à l'importation, la taxe sur la valeur ajoutée est perçue par l'Administration des douanes.

    2. Remboursement du crédit de TVA

    L'article 63 pose la règle que lorsque le montant de la taxe déductible au titre d'un mois est supérieur à celui de la taxe exigible, l'excédent constitue un crédit d'impôt imputable sur la taxe exigible du ou des mois suivant jusqu'à l'épuisement. Le crédit d'impôt ne peut pas faire l'objet d'un remboursement au profit de l'assujetti. Toutefois, les exportateurs, les entreprises en cessation d'activités ainsi que celles qui ont perdu la qualité d'assujetti peuvent bénéficier du remboursement de leur crédit de la TVA (voir article 64 de l'ordonnance-loi no10/001 du 20 Aout 2010.

    Pour donner lieu au remboursement, le crédit de la TVA doit faire l'objet d'une demande expresse adressée par l'assujetti au Direction Générale des Impôts ou au centre des Impôts compétent, au moyen d'un formulaire de demande de remboursement prescrit par l'Administration des Impôts.

    La demande de remboursement doit être soumise en même temps que la déclaration mensuelle du mois de la naissance dudit crédit.

    Après instruction par le service gestionnaire compétent de la Direction Générale des Impôts, la décision de remboursement ou de rejet est prise par le ministre des finances ou le directeur général des impôts, par délégation. La décision de rejet total ou partiel de demande de crédit peut faire l'objet d'un recours administratif et d'un recours juridictionnel.

    Le montant du crédit de la TVA à rembourser aux exportateurs est limité au moment de la taxe calculée au taux de 16% sur les exportations réalisées au cours d'un mois.

    REGULARISATION DE LA TVA

    a. Principe de déduction

    L'article 36 de l'ordonnance-loi sur la TVA stipule que la TVA qui a grevé en amont les éléments du prix d'une opération imposable est déductible de la taxe applicable à cette opération pour les assujettis. Par conséquent, les assujettis sont autorisés à déduire du montant d'impôt exigible sur les opérations, la taxe payée lors de l'achat ou de l'importation.

    Cette disposition concerne le bénéfice des services, l'acquisition ou l'importation de toutes sortes de biens :

    § Matières premières et autres intrant pour la fabrication du produit fini ; biens destinés à être revendus dans le cadre d'une opération imposable ; services entrant dans le prix de revient d'opérations ouvrant droit à déduction ;

    § Biens meubles, immeubles et services acquis pour les besoins de l'exploitation au titre des investissements et frais généraux ;

    § Biens livrés à soi-même et prestations de services à soi-même

    b. CONDITIONS DE LA DEDUCTION

    1. Le délai

    Le droit à déduction prend naissance lorsque la taxe devient exigible chez l'assujetti et doit être exercé jusqu'au 31 décembre de l'année qui suit celle au cours de laquelle la taxe est devenue exigible. A l'expiration de ce délai, la TVA non déduite est acquise définitivement au trésor public.

    2. Obligations comptables

    Pour être déductible, la TVA doit figurer :

    § De façon générale, sur une facture ou un autre document en tenant lieu, document délivré par un assujetti et mentionnant son numéro impôt,

    § En cas d'importation, sur la déclaration de mise à la consommation établie par la douane.

    § En cas de livraison de biens ou de prestation de services à soi-même, sur une facture à soi-même.

    3. Conditions de fond

    Trois conditions de fond doivent être réunies pour opérer la déduction :

    v La TVA doit être afférente aux biens et services acquis par l'entreprise assujettie ;

    v Elle doit se rapporter aux biens et services nécessaires à l'exploitation et affectées à la réalisation des opérations imposables ;

    v Elle ne doit pas concerner les biens et services exclus du droit à déduction.

    c. EXCLUSIONS DU DROIT A DEDUCTION

    Toutes les opérations imposées à la TVA ne donnent pas nécessairement droit à déduction dans la chaine d'acquisition des biens. Ainsi, les articles 41 et 42 de l'ordonnance-loi sur la TVA excluent du droit à déduction certaines opérations24(*), notamment :

    § Les dépenses de logement d'hébergement, de restauration, de réception, de spectacles, de location de véhicules de tourisme et de transport de personnes, supportées, en dehors de leur activité imposable, par les professionnels du tourisme...

    § Les biens et services acquis par l'entreprise mais utilisés par des tiers, les dirigeants ou le personnel de l'entreprise.

    § Les produits pétroliers, à l'exception des carburants destinés à la revente par les grossistes ou acquis pour la production d'électricité devant être revendue ;

    § Biens cédés et les services rendus gratuitement ou à un prix inférieur au prix de revient, à titre de commissions, salaires, gratifications, bonifications, cadeaux, quelque soit la qualité du bénéficiaire, sauf quand il s'agit d'objets publicitaires de faible valeur unitaire hors taxe...

    LIMITATION A LA DEDUCTION DE LA TVA OU PRORATA DE DEDUCTION

    Les assujettis qui ne réalisent pas exclusivement des opérations ouvrant droit à déduction sont autorisés à déduire la TVA supporté lors de leurs achats de biens et services, par application d'un prorata de déduction. Toute fois, ils peuvent opter pour la tenue des comptabilités séparées par secteurs distincts d'activités.

    Dès lors, il importe de préciser le principe qui préside à l'application du prorata de déduction, le calcul dudit prorata et l'option pour la tenue des comptabilités séparées par secteurs distincts d'activités.

    1. Principe à suivre

    Les assujettis qui réalisent à la fois des opérations situés dans le champ et hors d'application de la TVA sont des assujettis partiels25(*). En revanche, les assujettis qui réalisent des opérations qui sont exclusivement dans le champ d'application de la TVA ; mais dont certaines sont exonérées, sont des redevables partiels26(*).

    Le droit à déduction des assujettis partiels est limité aux opérations qui sont dans le champ d'application de la TVA et effectivement imposées, tandis que celui des redevables partiels est limité aux opérations effectivement imposées.

    La déduction de la TVA supportée n'est autorisée à ces assujettis qu'à concurrence d'une quotité, appelée `' PRORATA de déduction''. Ce prorata s'applique tant aux immobilisations qu'aux biens et services.

    2. Calcul du prorata de déduction

    Le prorata de déduction est calculé à partir de la fraction du chiffre d'affaires annuel afférent aux opérations éligibles au droit à déduction et le chiffre d'affaires total. Il est le rapport entre :

    § Le montant annuel des recettes, lesquelles s'entendent tous frais, droits et taxes compris, à l'exclusion de la TVA elle-même, afférentes à des opérations ouvrant droit à déduction de la TVA, y compris les exportations et opérations assimilées ;

    § Et le montant annuel des recettes de toutes réalisées par l'assujetti à l'exclusion des cessions d'éléments de l'actif immobilisé, des subventions d'équipements, des indemnités d'assurance ne constituant pas la contrepartie d'une opération soumise à la TVA et débours, le montant des livraisons et prestations à soi-même est exclu des deux termes du rapport. Le prorata de déduction en pourcentage et arrondi à l'unité supérieure.

    Pour le calcul de la déduction à opérer au cours d'une année donnée, l'assujetti utilise d'abord un prorata provisoire déterminé en fonction :

    Ø Soit des recettes et produits réalisés l'année précédente ; 

    Ø Soit des recettes et produits prévisionnels de l'année en cours, pour mes nouveaux assujettis.

    Le prorata définitif est arrêté, sur la base des recettes réelles de l'exercice considéré, au plus tard le 31 mars de l'année suivante. Les déductions antérieurement opérées sont régularisées en conséquence dans le même délai.

    3. Option pour la tenue des comptabilités séparées par secteur d'activités

    L'assujetti qui effectue concurremment des opérations ouvrant droit à déduction et celles qui n'ouvrent pas droit à déduction est soumis à l'application du prorata de déduction tel que développé aux paragraphes précédents.

    Toutefois, il peut opter pour la tenue des comptabilités séparées par secteurs distincts d'activité. Dans ce cas, la TVA supportée en amont est intégralement déductible pour les opérations ouvrant droit à déduction et non déductible pour celles qui n'ouvrent pas droit à déduction.

    Le bénéfice de cette option est subordonné à la demande de l'assujetti adressée au service gestionnaire de l'Administration des impôts dont il relève, avant le 31 janvier de l'exercice de l'option ou, au plus tard, dans les quinze jours du début d'activités, selon le cas. L'option est irrévocable.

    Il importe de relever qu'en cas de non tenue effective des comptabilités séparées par secteurs d'activités, l'option est remise en cause et le prorata est applicable de plein droit pour l'exercice concerné.

    REGULARISATIONS

    Les régularisations concernent notamment la démarche à adopter en cas de non acquisition d'une TVA normalement due ou d'acquittement d'une TVA non réellement due. Les articles 50 et suivant prévoient par exemple que :

    v L'assujetti est redevable d'une fraction de la TVA antérieurement déduite, en cas de sortie des actifs de l'entreprise d'un bien ayant fait l'objet d'une déduction au titre d'immobilisation, de changement de règlementation ou d'utilisation pour les biens meubles, ou avant la fin de la dix-neuvième année suivant celle de l'acquisition pour les immeubles.

    v En cas de cession, pour l'acquérir, il peut opérer la déduction de la TVA correspondant au montant reversé par le vendeur au titre de la régularisation, si le bien constitue une immobilisation et à condition qu'il soit lui-même assujetti à la TVA.

    v En cas de vente à perte, la déduction de TVA ayant grevé l'achat de biens est limité au montant de la TVA dû sur la vente. La déduction initiale, dans ce cas, doit donc être régularisée à due concurrence.

    La TVA acquittée à l'occasion des ventes ou des services qui sont par la suite résiliés, annulés ou restent impayés peut être récupérée par voie d'imputation sur l'impôt dû pour les opérations faites ultérieurement.

    REGIME DES SANCTIONS

    Compte tenu de l'importance que la TVA représente dans le volume globale des recettes fiscales de l'Etat, le non-respect des obligations imparties aux assujettis est sévèrement réprimé.

    Cela concerne notamment :

    Ø Absence de déclaration d'assujettissement : amende de 500 000 Francs congolais pour les personnes morales et de 250 000 Francs congolais pour les personnes physiques

    Ø Mention fausse ou abusive de la TVA portée sur une facture ou document en tenant lieu : poursuites pénales éventuelles et amende fiscale ou triple du montant de la taxe illégalement facturée.

    Ø Remboursement indu de crédits de la TVA obtenu sur la base de fausses factures : restitution immédiate des sommes indûment perçues et une amende égale au même montant.

    Ø Déduction indue amende fiscale égale au montant des droits indûment déduits.

    LE CIRCUIT DE PAIEMENT DE LA TVA AU CDI/LUBUMBASHI

    1e Etape : LA LIQUIDATION

    C'est le calcul de l'impôt à payer, il s'effectue par le contribuable dans son bureau avant de se présenter au guichet de l'administration fiscale. Il se fait généralement par la détermination de la base imposable et l'application du taux à la base imposable afin de trouver l'impôt à payer et le remplissage de la déclaration.

    Pour le cas de la TVA, il faut remplir les cases correspondantes à :

    § La TVA déductible ;

    § La TVA collectée ;

    § La TVA à reverser= TVA collectée- TVA déductible ;

    § La TVA remboursable (s'il y en a)

    § Le crédit TVA (s'il y en a)

    2eEtape : LE DEPOT DE LA DECLARATION

    Le contribuable se présente au guichet du bureau d'accueil et dépose sa déclaration dûment remplie. Avec raison sociale, adresse, numéro d'impôt, TVA à reverser, TVA collectée, TVA déductible, mode de paiement, date et signature.

    L'agent des impôts qui reçoit la déclaration effectue un contrôle formel et demande au contribuable de compléter si nécessaire.

    3e Etape : PAIEMENT A LA BANQUE

    Après avoir obtenu le récépissé, le contribuable va à la banque ou auprès d'une institution financière et paie en espèce, par chèque bancaire ou par ordre de paiement (O.P). il reçoit en retour un bordereau ou une attestation de paiement. A la fin de la journée, la banque envoie à l'administration fiscale un relevé de paiement de tous les contribuables ayant payé en ce jour.

    4e Etape : L'ORDONNANCEMENT

    Après enregistrement de la déclaration au guichet du bureau Accueil, le contribuable introduit sa déclaration au guichet de la cellule CTRS (Centre de Traitement des Recouvrements et de Saisie) au niveau du Bureau Recouvrement. La déclaration est saisie dans l'application informatique et l'on édite le récépissé pour le paiement à la banque ou auprès d'une institution financière.

    5e Etape : L'APUREMENT ET L'ENCAISSEMENT

    Après avoir payé à la banque ou auprès d'une institution financière, le contribuable retourne à l'administration financière, au niveau de la cellule recettes et paiement au bureau recouvrement pour faire apurer sa dette qui était crée au moment de la déclaration.

    Il présente ainsi sa déclaration, son bordereau de paiement et son récépissé. Le chef de cellule Recette et Paiements procède par la saisie dudit paiement dans l'application informatique afin d'éteindre la dette et il appose le cachet d'apurement sur toutes les preuves de paiement du contribuable, après vérification du paiement sur le relevé de la banque.

    CHAPITRE II : PRESENTATION DU CENTRE DES IMPOTS DE LUBUMBASHI

    Il est vrai que pour présenter le centre des impôts de Lubumbashi, il nous sera vraiment impossible de mieux s'en prendre si nous négligeons de remonter à la source qui est la Direction Générale des Impôts afin de comprendre sa structure, qui va nous cheminer jusqu'à notre cible.

    1. Création

    La Direction Générale de Contribution est créée en 1988 mais, avec la réforme elle a changée d'appellation en 2003 en devenant la Direction Générale des Impôts, la DGI est créée par le Décret n°017/2003 du 02 mars 2003.

    La Direction Générale des Impôts, DGI en sigle est un service public placé sous l'autorité directe du Ministre ayant les finances dans ses attributions.

    Elle est dotée d'une autonomie administrative et financière.

    2. Missions

    La DGI exerce, dans le cadre des lois et règlements, toutes les missions et prérogatives en matière fiscale, en l'occurrence, celles relatives à l'assiette, au contrôle, au recouvrement et au contentieux des impôts, taxes, redevances et prélèvements à caractère fiscal.

    A cet effet, la Direction Générale des Impôts est chargée d'étudier et de soumettre à l'autorité compétente les projets de lois, de décrets et d'arrêtés en la matière. Elle doit être consultée pour tout texte ou toute convention à incidence fiscale ou tout agrément d'un projet d'investissement à un régime fiscal dérogatoire.

    La DGI exerce ses compétences, de manière exclusive sur toute l'étendu du territoire national.

    II.1. LA STRUCTURE DE LA DGI (Direction Générale des Impôts)

    La DGI comporte d'une part les services non opérationnels et d'autre part, les services opérationnels :

    I. LES STRUCTURES NON OPERATIONNELLES

    - La Haute Direction : elle comporte :

    Le Directeur Général

    Le Directeur Général Adjoint chargé de la législation fiscale et des reformes

    Le Directeur Général Adjoint chargé des services opérationnels :

    - la Direction des ressources humaines : elle s'occupe de la gestion du personnel et de tous les services de la DGI

    - la Direction de la gestion budgétaire et des services généraux : elle s'occupe de la gestion des ressources internes (les frais de fonctionnement) et de la logistique

    - la Direction de l'informatique : elle s'occupe des logiciels (programmes) et des machines informatiques sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo,

    - la Direction des études : chargé des analyses et des toutes les questions touchant la fiscalité au niveau de la coordination de la DGI,

    - la Direction de la taxation (gestion) et de la documentation : elle s'occupe de la supervision de tous les services de taxation ou gestion de la DGI,

    - la Direction de Recouvrement : elle supervise tous les services de recettes de la DGI

    - la Direction du Contrôle Fiscal : elle s'occupe de la supervision de tous les contrôles fiscaux de la DGI

    II.2. LES STRUCTURES OPERATIONNELLES

    ~ - la Direction des Grandes Entreprises (DGE) la DGE : elle gère les contribuables ayant un chiffre d'affaires annuel allant de 400.000.000 Fc et plus. Donc ] 400.000.000 + 8[

    Selon la Loi N°004 du 13 mars 2003 portant reforme des procédures fiscales il a été prévu l'implantation successive des CDI suivants en RDC:

    - le Centre des Impôts Pilote de KINSHASA (CDI pilote de Kinshasa) créé en 2006 Les Autres Centres des Impôts (CDI) sont créés graduellement.

    · Le CDI/Lubumbashi en 2008 ;

    · Le CDI/Matadi en 2010 ;

    · Le CDI/Goma en 2012.

    Les CDI s'occupent des contribuables ayant un chiffre d'affaires annuel allant de 80.000.000 Fc à 400.000.000 Fc. Donc] 80.000.000, 400.000.000]

    II.3 LE CENTRE DES IMPOTS DE LUBUMBASHI

    2.3.0 Situation géographique

    Le centre des Impôts de Lubumbashi, CDI/L'shi en sigle, est situé sur l'avenue Kapenda, au numéro 13, dans la commune de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga, en République Démocratique du Congo.

    2.3.1 La structure et fonctionnement du Bureau Recouvrement CDI/L

    a. Le Chef de Bureau Recouvrement :

    a pour fonction du receveur des impôts,

    Les attributions du Chef de Bureau Recouvrement sont :

    Ø Mobilisation des recettes fiscales

    Ø Conception de la politique du recouvrement et supervision des actions des poursuites en recouvrement.

    Ø Validation des fiches de prises en charge et émission des AMR (avis de mis en recouvrement)

    Ø Participation aux réunions de service tenues par Monsieur le Chef de Centre des impôts de Lubumbashi

    Ø Tenue des réunions internes de recouvrement avec les trois cellules à savoir

    - Cellule CTRS

    - Cellule Poursuites et Contentieux de Recouvrement

    - Cellule Paiements et Statistiques

    b. le Secrétariat du Receveur :

    Il comporte deux préposés dont les attributions sont :

    Ø traitement et saisie des correspondances entrant et sortant

    Ø élaboration des rapports mensuels et annuels du recouvrement

    Ø traitement des données informatiques du Recouvrement en rapport avec les besoins du Receveur

    Ø organisation et élaboration des comptes-rendus des réunions du receveur

    Ø assistance technique aux travaux du Receveur

    Ø validation et émission des MEP (Mise en Demeure de Payer)

    c. Cellule Recettes et statistiques

    Elle comporte un chef de cellule et quelques préposés à la cellule,

    Les attributions de la cellule sont notamment :

    Ø apurement et encaissement des paiements de contribuables à l'aide des relevés bancaires

    Ø élaboration et édition des tableaux de nivellement des recettes journalières, mensuelles ou annuelles

    Ø élaboration des différents types des statistiques

    Ø édition des quittances

    d. La Cellule CRTS (Centre de Traitement du Recouvrement et de Saisie)

    Les attributions de cette Cellule sont les suivantes :

    Ø La saisie informatique des déclarations

    Ø Edition des récépissés

    Ø Proposition des Mis en Demeures de Payer (MEP)

    Ø Edition des tableaux de souscriptions journalières, mensuelles et annuelles

    e. La Cellule poursuite et contentieux du recouvrement

    Elle comporte un chef de la cellule et quelques préposés à la cellule, en plus cette cellule est constituée des huissiers fiscaux.

    Elle a comme attribution :

    Ø Déclencher et pratiquer la procédure des poursuites (recouvrement forcé) à l'aide des outils suivants :

    1. Contrainte décernée par le receveur

    2. Commandement élaboré par l'huissier

    3. Main levée en vue de libérer les biens ou les actifs saisis par le receveur ou l'huissier

    4. L'ATD (Avis à Tiers Détenteur) pour saisir des biens, les actifs ou les finances du contribuable poursuivi, à travers son tiers détenteur

    5. La Saisie,

    6. La vente publique

    1 Structure du Centre des Impôts de Lubumbashi

    Le CDI/L est une division de la DPI/KAT qui s'occupe de la mobilisation des recettes fiscales et de la gestion des contribuables au niveau de la province du Katanga.

    Chef du Centre

    1ére Bureau : Appoint et contentieux

    2 éme Bureau : Ressources Humaines et services généraux

    3eme Bureau:

    Informatique

    4eme Bureau : accueil et information

    5eme Bureau : Gestion

    6eme Bureau: Secteurs Stratégiques

    7eme Bureau : Contrôle Fiscal

    8eme Bureau : Recherche et Recoupement

    Secrétariat

    9emeBureau : Recouvrement

    Secrétaire de Chef du Centre

    1ére Cellule : Appoint

    2 éme Cellule : contentieux

    1ére Cellule : Ressources humaines

    2 éme Cellule: services généraux

    1ére Cellule : suivi des applications

    2 éme Cellule : maintenance

    1ére Cellule : accueil et information

    2 éme Cellule : liaison

    1ére Cellule : immatriculation et tenue des dossiers

    2 éme Cellule : gestion des comptes des contribuables

    1ére Cellule : secteur minier

    2ème Cellule des Hydrocarbures

    3ére Cellule : secteur forestier

    4ére Cellule : secteur bancaire

    5ére Cellule : secteur des télécommunications

    1 ére Cellule : programmation du contrôle

    2 éme Cellule : brigades de contrôle externe

    Cellule Recherche et Recoupement

    1ére Cellule : recettes et statistiques

    2 éme Cellule : Centre de Traitement du Recouvrement et de Saisie

    3ére Cellule : poursuites et contentieux du recouvrement

    CHAPITRE III. EVOLUTION DE LA TVA ET SON INCIDENCE SUR LES PREVISIONS 2012-2015

    Dans ce chapitre, nous analyserons les recettes de la TVA perçu par le centre des impôts de 2012-2015 et en suite nous essayerons de comparer les recettes prévues à celles réalisées pour en fin dégager les écarts.

    III.1. PRESENTATION DE PREVISIONS ET REALISATIONS DE LA TVA (2012-2015)

    Tableau no1 : Prévisions et réalisations de la TVA mensuelle 2012 en $ USD

    No

    MOIS

    PREVISIONS

    REALISATIONS

    1

    JANVIER

     
     

    2

    FEVRIER

    2.632.000

    1.841.423,46

    3

    MARS

    3.158.400

    3.081.599,99

    4

    AVRIL

    3.684.800

    4.059.526,59

    5

    MAI

    4.211.200

    3.791.438,96

    6

    JUIN

    31.584

    5.924.510,47

    7

    JUILLET

    6.316.800

    5.689.037,08

    8

    AOUT

    6.316.800

    5.412.283,64

    9

    SEPTEMBRE

    6.316.800

    5.620.006,85

    10

    OCTOBRE

    6.316.800

    5.986.315,01

    11

    NOVEMBRE

    6.316.800

    7.107.462,61

    12

    DECEMBRE

    7.369.600

    8.001.181,97

     

    TOTAL

    52.671.584

    56.514.786,63

    Source : Bureau de recouvrement CDI/Lubumbashi

    Tableau no2 : Prévisions et réalisations de la TVA mensuelle 2013 en $ USD

    No

    MOIS

    PREVISIONS

    REALISATIONS

    1

    JANVIER

    7.896.000

    11.540.243

    2

    FEVRIER

    8.422.400

    5.530.143,72

    3

    MARS

    6.843.200

    1.913.532,18

    4

    AVRIL

    5.790.400

    2.209.238,18

    5

    MAI

    2.105.600

    1.632.571,1

    6

    JUIN

    6.316.800

    2.283.750,96

    7

    JUILLET

    2.947.840

    2.551.366,25

    8

    AOUT

    2.632.000

    2.426.655,15

    9

    SEPTEMBRE

    2.632.000

    3.001.403,17

    10

    OCTOBRE

    2.632.000

    1.904.382,87

    11

    NOVEMBRE

    2.632.000

    2.285.242,36

    12

    DECEMBRE

    2.210.880

    1.743.104,83

     

    TOTAL

    53.061.120

    39.021.633,8

    Source : Bureau de recouvrement CDI/Lubumbashi

    Tableau no3 : Prévisions et réalisations de la TVA mensuelle 2014 en $ USD

    No

    MOIS

    PREVISIONS

    REALISATIONS

    1

    JANVIER

    2.210.880

    2.158.079,4

    2

    FEVRIER

    2.210.880

    2.874.778,56

    3

    MARS

    2.210.880

    2.179.312,94

    4

    AVRIL

    3.085.839,43

    1.441.783,99

    5

    MAI

    3.085.839,49

    2.912.684,17

    6

    JUIN

    3.085.839,49

    3.748.144,39

    7

    JUILLET

    3.085.839,49

    4.084.825,69

    8

    AOUT

    3.649.464,76

    5.018.267,11

    9

    SEPTEMBRE

    3.649.464,76

    3.446.122,19

    10

    OCTOBRE

    3.546.026,69

    2.934.527,06

    11

    NOVEMBRE

    3.546.026,69

    3.738.314,11

    12

    DECEMBRE

    3.546.026,69

    2.489.617

     

    TOTAL

    36.913.007,3

    37.026.456,6

    Source : Bureau de recouvrement CDI/Lubumbashi

    Tableau no4 : Prévisions et réalisations de la TVA mensuelle 2015 en $ USD

    No

    MOIS

    PREVISIONS

    REALISATIONS

    1

    JANVIER

    3.546.026,69

    3.307.631,51

    2

    FEVRIER

    3.546.026,69

    3.328.125,33

    3

    MARS

    3.790.548

    3.000.025,81

    4

    AVRIL

    3.854.080,84

    4.599.492,79

    5

    MAI

    3.826.302,56

    3.526.047,62

    6

    JUIN

    3.931.906,82

    3.727.745,67

    7

    JUILLET

    4.062.902,09

    3.477.590,46

    8

    AOUT

    4.027.672,56

    4.435.395,07

    9

    SEPTEMBRE

    4.090.107,92

    3.722.215,29

    10

    OCTOBRE

    4.144.554,44

    3.916.466,39

    11

    NOVEMBRE

    4.227.961,62

    5.531.950,15

    12

    DECEMBRE

    4.207.160,74

    3.614.314,6

     

    TOTAL

    47.255.882,7

    46.187.011,2

    Source : Bureau de recouvrement CDI/Lubumbashi

    III.2 ANALYSE DE DONNEES

    Tableau no5 : Prévisions et réalisations de la TVA 2012-2015 en $ USD

    Année

    Prévisions

    Réalisations

    2012

    2013

    2014

    2015

    52.671.584

    53.061.120

    36.913.007,3

    47.255.882,7

    56.514.786,63

    39.021.633,80

    37.026.456,6

    46.187.011,2

    TOTAL

    189.901.594

    178.749.888,2

    Source : nous-mêmes sur base des tableaux no1, 2, 3 et 4

    Tableau no6 : Situation évolutive de la TVA de 2012 à 2015 (en valeurs absolues)

    Année

    Prévisions

    Réalisations

    Ecart

    2012

    2013

    2014

    2015

    52.671.584

    53.061.120

    36.913.007,3

    47.255.882,7

    56.514.786,63

    39.021.633,80

    37.026.456,6

    46.187.011,2

    - 3.843.202,63

    14.039.486,2

    - 113.449,3

    1.068.871,5

    TOTAL

    189.901.594

    178.749.888,2

    11.151.705,8

    Source : nous-mêmes à partir du tableau no 5

    L'écart représente la différence entre les prévisions et les réalisations, obtenu par la formule : P-R

    Tableau no7 : Situation évolutive des écarts sur la TVA de 2012 à 2015

    (en valeurs relatives)

    Année

    Prévisions

    Réalisations

    Ecart

    2012

    2013

    2014

    2015

    52.671.584

    53.061.120

    36.913.007,3

    47.255.882,7

    56.514.786,63

    39.021.633,80

    37.026.456,6

    46.187.011,2

    7,29 %

    26,46 %

    0,31 %

    2,26 %

    TOTAL

    189.901.594

    178.749.888,2

    5,87 %

    Source : nous-mêmes à partir du tableau no 6

    INTERPRETATION DE DONNEES

    Après présentation et analyse de données, nous avons constaté que pendant ces quatre(4) années les recettes mobilisées par le centre des Impôts Lubumbashi (CDI/L'shi) en ce qui concerne la TVA participent activement aux financements d'une bonne partie de besoins de l'Etat.

    v En 2012, le prévisions se sont élevées à 52.671.584$ contre les réalisations de 56.514.786.63 avec un écart positif de 3.843.202,63

    v En 2013, les recettes fiscales mobilisées par le CDI se sont établies à 39.021.633,80$ contre 53.061.120$ en termes de prévisions ce qui dégage un écart négatif.

    v En 2014, les prévisions de la TVA ont atteint un total de 36.913.007,3$ les réalisations se sont élevées à 37.026.456,6$ donne un écart positif, favorable de 113.449,3$

    v En 2015, la mobilisation des recettes a connue un peu de diminution, les réalisations se sont établies à 46.187.011,2$ contre une prévision de 47.255.882,7$. Ici, les réalisations sont inférieures aux attentes, ceci crée un écart négatif, défavorable de 1.068.871,5.

    EVOLUTION DE LA TVA

    GRAPHIQUE NO1 : Evolution de la TVA mensuelle 2012

    Source : nous-mêmes sur base du tableau no1

    CRITIQUES ET SUGG

    Interprétation : C'est ici où nous avons constaté la performance de la TVA, a partir du mois de février les recettes de la TVA n'est fait que remontées jusqu'au mois de Décembre. Nous remarquons l'absence de recettes enregistrer au mois de janvier c'est simplement parce que la TVA a été mise en application à partir du mois de janvier.

    GRAPHIQUE N02 : Evolution mensuelle de la TVA 2013

    Source : nous-mêmes sur base du tableau no2

    Interprétation : le graphique nous montre qu'il y a eu forte décroissance à partir du mois de janvier jusqu'en mars et delà nous avons constaté une remonte au mois d'avril, une suite de mouvement de recettes jusqu'au mois de décembre.

    GRAPHIQUE NO3 : Evolution de recettes mensuelles 2014

    Source : nous mêmes sur base du tableau no3

    Interprétation : les recettes au début de l'année 2014 étaient favorable, arriver au mois de Mars, avril, il y a eu baisse et du mois d'Avril jusqu'au mois d'Aout les recettes n'est fait qu'accroitre, pour les restent de mois excepté le mois de novembre, les recettes décroisent.

    GRAPHIQUE NO4 : Evolution de recettes mensuelles de la TVA 2015

    Source : nous mêmes sur base du tableau no4

    Interprétation : nous remarquons dans ce graphique que les mois suivants : février, avril, juin, aout, octobre, novembre ont enregistré les recettes plus importantes par rapport aux restent des mois : janvier, mars, juillet, septembre et décembre.

    GRAPHIQUE : EVOLUTION DE RECETTES DE 2012-2015

    Source : nous mêmes sur base du tableau no5,6,7

    Interprétation du graphique

    Nous avons constaté que les 3 premières années les recettes ne fait que décroitre, il ya décroissance mais c'est à partir de 2014 que les recettes voient sa croissance jusqu'en 2015.

    CRITIQUES ET SUGGESTIONS

    A. CRITIQUES

    Autre terme de notre objet d'étude, centré sur le centre des impôts (CDI) en sigle, nous avons constaté que :

    v Les nombres d'assujettis augmentent chaque mois de l'année mais aussi le centre des impôts/Lubumbashi pose de sérieux problèmes pour les atteindre à cause de nos états de routes.

    v Au sein de l'Administration fiscale en place et tant d'autres organismes étatiques, le Personnel non qualifié au service de l'Etat.

    v Les assignations budgétaires n'arrivent pas vraiment à répondre aux attentes.

    v Le CDI doit veiller sur la motivation de son Personnel.

    B. SUGGESTIONS

    Cette étape reste très importante, car elle aide à l'entreprise de trouver des remèdes appropriés pour débloquer le fonctionnement. Sur ce, nous disons que :

    ü Vu que les assujettis ont compris le fonctionnement et s'acquitte de leur impôt, le CDI doit renforcer les mesures de récolte de la TVA par une sensibilité cohérente des assujettis.

    Pour le compte de l'Etat, de la même manière que le trésor public est rempli, l'Etat doit en retour veiller sur les infrastructures routières et une mise en place de la technologie nouvelle de la gestion d'impôt au travers le réseaux d'internet pour une communication rapide et fiable entre le CDI et ses assujettis.

    ü Pour une bonne gestion des impôts, le CDI doit mettre au sein de son service, de personnel qualifié c'est-à-dire du domaine en matière fiscale, assurer la formation par séminaires pour les agents existant déjà.

    ü Pour éviter la non réalisation des sommes prévues, faire une étude minutieuse de la prévoyance pour qu'au moment de la réalisation de recettes, les écarts constatés soit favorable et non le contraire c'est-à-dire défavorables.

    ü Pour assister à une forte croissance des recettes fiscales, le CDI doit tout d'abord commencer par motiver le personnel, par une amélioration de leurs revenus afin de réduire cette idée d'exécuter le travail sans amour en remplissant ses propres poches, au lieu de recouvrer pour le compte du trésor public.

    Nous demandons à l'Etat congolais, une mise en oeuvre des politiques stratégiques pouvant faire face à l'inflation, à la dépréciation monétaire ou manque du pouvoir d'achat en vue de créer une conjoncture économique stable qui rendra chaque contribuable ; apte à respecter ses obligations de payer l'impôt auprès des services habilité.

    CONCLUSION

    Nous voici arrivé au terme de notre travail dont l'objet d'étude est «Etude évolutive de la TVA et son impact sur les prévisions du CDI de 2012-2015 ». Comme le savons-nous, il s'agit de la taxe sur la valeur ajoutée.

    Après analyse approfondie et rigoureuse, il ressort de notre étude que sur l'ensemble des rubriques d'impôts mobilisés par le centre des impôts (CDI) en sigle, la TVA à présenté en 2015, 48% sur l'ensemble de recettes réalisées.

    Tout au long de notre travail, nous nous sommes basé sur les questions importantes qui ont constituées notre problématique du départ :

    § A quoi servent les recettes fiscales perçues par l'Administration fiscale ?

    § En matière de prélèvement d'impôt indirect, quel est le rôle des redevables ?

    § Quelle est la cause de la baisse de la consommation de biens et services ?

    Au regard de cette problématique, nous avions formulées l'hypothèse suivante :

    v Pour la première question, nous disons que les recettes fiscales perçues par l'Administration fiscale, permettraient à l'Etat de mieux couvrir ses charges.

    v Pour la deuxième question, nous pensons que les redevables jouent un rôle de collecteur d'impôt pour le compte de l'Etat : ils facturent à leurs clients la TVA et la reversent ensuite au service des impôts (CDI) déduction faite de la TVA payée sur achats.

    v En fin quant à la troisième question, nous pensons que plus il ya hausse de prix (inflation) sur le marché, plus il y aura la baisse de la consommation de faite que c'est le revenu de ménages qui sera affecté.

    Pour mieux mener à bien ce travail, nous avons utilisé les méthodes et techniques suivantes : la méthode comparative, la méthode fonctionnelle, la technique documentaire et d'interview.

    Afin d'arriver aux résultats de nos recherches hormis l'introduction dans laquelle nous avons posé la problématique, l'hypothèse, choix et intérêt du sujet, sa délimitation dans le temps et dans l'espace, méthodes et techniques de recherche utilisées, la division du travail ainsi que la conclusion, trois chapitres ont retenus notre attention :

    · Le premier chapitre, porte sur la circonscription des concepts de base et considération d'ordre théorique où nous avons défini les concepts clés et présenter l'approche théorique relative a notre objet d'étude ;

    · Le deuxième chapitre, présente le cadre de notre étude, centre des Impôts Lubumbashi (CDI/L'shi) en sigle ;

    · Le troisième chapitre, est consacré quant à lui à l'évolution de la TVA et son incidence sur les prévisions de 2012 à 2015, nous nous sommes basés ici sur deux points à savoir :

    Présentation de données et leurs analyses, sur ceux nous avions présenté les tableaux de prévisions et réalisations de la TVA.

    Au cours de nos analyses dans le cadre de notre étude, les prévisions se sont élevées à 52.671.584$ en 2012, à 53.061.120$ en 2013, à 36.913.007,3$ en 2014, à 47.255.882,7$ en 2015. Tandis que les réalisations des années reprises ci-haut se sont chiffrées respectivement à 56.514.786,63$, 39.021.633,8$, 37.026.456,6$ et 46.187.011,2$.

    En comparant les prévisions aux réalisations, nous avons remarqué qu'en 2013 et 2015, le CDI a enregistré une plus value (écart positif) pour le compte du trésor public, mais en 2012 et 2014, il a enregistré une contre-performance (écart négatif).

    Le CDI/L'shi occupe une grande place dans notre province d'où son impact est d'ordre capital.

    Ceci prouve que le centre des impôts Lubumbashi peut mobiliser les recettes plus importantes par rapport à celles qu'il a recouvrées en 2012, 2013, 2014 et 2015 pour accroitre le compte du trésor et permettre à l'Etat de couvrir ses dépenses.

    En fin, nous pouvons dire que le CDI, doit procéder à une bonne étude minutieuse sur la prévoyance des assignations budgétaires afin de remédier à la non réalisation des sommes prévues et renforcer d'avantages les mesures de sensibilisation des assujettis pour assister à des fortes croissances de recettes fiscales en particulier la TVA, vu que son champ d'application est vaste.

    Notre travail étant une oeuvre humaine, il est sujet à imperfection et ne manquera certainement pas d'étaler quelques faiblesses au travers de certains jugements émis. Qu'à ce sujet, les lecteurs nous en accordent indulgence surtout qu'il ne s'agit ici que d'un apprentissage à la recherche scientifique. Notre souhait est de voir les résultats de notre recherche confirmés ou améliorés par d'autres travaux ultérieurs.

    BIBLIOGRAPHIQUE

    1. KITABA KYONI, Prof, cours d'initiation à la recherche scientifique, G2SCOFI, 2015

    2. MULENDA T, Taxe sur la valeur ajoutée et son incidence sur l'évolution des recettes du CDI, ISC

    3. CHRISTIAN LAURENT, l'élargissement de l'assiette de fiscalité indirecte par l'instauration de la TVA en remplacement de l'ICA en RDC

    4. Daniel T, Problématique de reforme fiscale en RDC : cas de l'impôt indirect et maximisation des recettes

    5. MUKINI AMPIKA, Incidence des impôts directs et indirects sur la réalisation des recettes

    6. Françoise NDUA, l'incidence de la TVA sur la pratique des prix au Katanga et son application

    7. Prof MULUMBATI NGASHA, Manuel de Sociologie Générale

    8. Wikipedia. Dict.com

    9. Professeur GASTON JÈSE, Cours de finances Publiques

    10. MEHL & BELTRAME

    11. Dictionnaire classique

    12. Dr RAYMOND MBADIFFO, Lexique des termes fiscaux

    13. JC KABULO, cours de législation Fiscale, G3 comptabilité, 2015-2016

    14. YASHISO NGONGO, Notes de comptabilité de société, G2 SCOFI, ISC Jours, 2015

    15. YAV & ASSOCIATES, Etude et Pratique de la TVA en RDC

    16. Dictionnaire, Wikipedia.com

    17. Ordonnance-Loi, Institution de la TVA

    18. Guide fiscale et comptable de la TVA

    TABLE DES MATIERES

    EPIGRAPHE..............................................................................................................................I

    DEDICACE................................................................................................................................II

    AVANT PROPOS......................................................................................................................III

    INTRODUCTION.......................................................................................................................1

    Présentation du sujet...............................................................................................................1

    Choix et intérêt du sujet...........................................................................................................1

    Etat de la question....................................................................................................................2

    Problématique et hypothèse...................................................................................................3

    Problématique..........................................................................................................................3

    Hypothèse.................................................................................................................................3

    Méthodes et techniques...........................................................................................................4

    Méthodes...................................................................................................................................4

    Technique.................................................................................................................................4

    Délimitation du sujet...............................................................................................................5

    Subdivision sommaire du travail...........................................................................................5

    CHAPITRE I : CIRCONSCRIPTION DE CONCEPTS DE BASE.................................................6

    ?: circonscription de concepts de base................................................................................6

    ?2 : considération d'ordre théorique.......................................................................................8

    Aperçu général sur la TVA......................................................................................................8

    Champ d'application de la TVA............................................................................................14

    Régularisation de la TVA......................................................................................................20

    CHAPITRE II : PRESENTATION DU CENTRE DES IMPOTS DE LUBUMBASHI...................27

    Création...............................................................................................................................................27

    Missions..............................................................................................................................................27

    Structure de la DGI.............................................................................................................................27

    ?1 : le centre des impôts de Lubumbashi..............................................................................29

    Situation géographique.........................................................................................................29

    Fonctionnement du bureau recouvrement..........................................................................29

    Structure du centre des impôts de Lubumbashi.................................................................32

    CHAPITRE III. EVOLUTION DE LA TVA ET SON INCIDENCE SUR LES PREVISIONS........33

    Présentation de prévisions et réalisations de la TVA.........................................................33

    Analyse de données...............................................................................................................36

    INTERPRETATION DE DONNEES........................................................................................37

    Evolution de la TVA...............................................................................................................37

    CRITIQUES ET SUGGESTIONS..............................................................................................41

    b) SUGGESTIONS...................................................................................................................42

    CONCLUSION.........................................................................................................................43

    BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................45

    TABLE DE MATIERE..............................................................................................................46

    * 1 KITABA KYONI, Prof, cours d'initiation à la recherche scientifique, G2SCOFI,2015

    * 2 MULENDA T, Taxe sur la valeur ajoutée et son incidence sur l'évolution des recettes du CDI,ISC

    * 3 CHRISTIAN LAURENT, l'élargissement de l'assiette de fiscalité indirecte par l'instauration de la TVA en remplacement de l'ICA en RDC

    * 4 Daniel T, Problématique de reforme fiscale en RDC : cas de l'impôt indirect et maximisation des recettes

    * 5 MUKINI AMPIKA, Incidence des impôts directs et indirects sur la réalisation des recettes

    * 6 Françoise NDUA, l'incidence de la TVA sur la pratique des prix au Katanga et son application

    * 7 Kitaba kyoni, op.cit

    * 8 Prof Mulumbati Ngasha, Manuel de Sociologie Générale

    * 9 Kitaba Kyoni, op.cit

    * 10 Prof Mulumbati, op.cit

    * 11 Wikipedia. Dict.com

    * 12 Idem

    * 13 Professeur Gaston Jèse, Cours de finances Publiques

    * 14 Mehl & BelTrame

    * 15 Dictionnaire classique

    * 16 Dr Raymond Mbadiffo, Lexique des termes fiscaux

    * 17 Idem

    * 18 JC Kabulo, cours de législation Fiscale, G3 comptabilité, 2015-2016

    * 19 YASHISO Ngongo, Notes de comptabilité de société, G2 SCOFI, ISC Jours,2015

    * 20 YAV & ASSOCIATES, Etude et Pratique de la TVA en RDC

    * 21 Wikipedia, TVA

    * 22 Dictionnaire, Wikipedia.com

    * 23 Idem

    * 24 Ordonnance-Loi, Institution de la TVA

    * 25 Guide fiscale et comptable de la TVA

    * 26 Idem






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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams