WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les méthodes d'assainissement et approvisionnement en eau au quartier Vungi de Butembo.

( Télécharger le fichier original )
par KAVYAVU Wisdom KAMBALE
UNIVERSITE DE CONSERVATION DE LA NATURE ET DE DEVELOPPEMENT DE KASUGHO - Graduat 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE TROISIEME : METHODES D'ASSAINISSEMENT ET APPROVISIONNEMENT EN EAU

III.1 METHODES D'ASSAINISSEMENT DE L'EAU

III.1.1. INTRODUCTION

Les eaux souterraines et leur circulation ont diverses origines : météoriques, eaux juvéniles ou cosmiques (météorique), eau de restitution et eau conée.

Les eaux météoriques peuvent arriver directement au sol soit par gèle soit par inspiration par les végétaux et animaux. De toute la quantité d'eau météorique, une partie atteint le sol par l'intermédiaire des systèmes de recueil d'eau sur les bâtiments ou encore par installations de tank à l'abri des bâtiments.

Il existe deux techniques principales pour épurer les eaux, et qui s'appliquent tant au traitement des eaux usées qu'à la production d'eau potable. Les techniques physico-chimiques sont par ailleurs essentiellement réservées à l'eau potable; Le dioxyde de chlore, l'ozonation et le sodium sont aussi efficaces.

Ces dernières années, de nombreuses avancées en recherche et développement ont été nécessaires pour faire face à la complexité croissante de la pollution, quelle qu'en soit sa source. Les nouveaux engrais mis sur le marché, ainsi que la prise de conscience et l'identification de nouvelles sources de pollutions industrielles et pharmaceutiques (résidus de médicaments actifs rejetés par les individus) posent en effet de nouveaux défis technologiques à l'épuration.

III.1.2. QUELQUES TECHNIQUES D'EPURATION DE L'EAU

a. Les filières biologiques

Les procédés biologiques sont utilisés pour le traitement secondaire des eaux résiduaires urbaines et industrielles. Dans leur configuration de base, ils sont essentiellement employés pour l'élimination des composés carbonés présents sous forme soluble tels que sucres, graisses, protéines, etc., pour lesquels les solutions par voie physico-chimique sont souvent peu efficaces, coûteuses ou difficiles à mettre en oeuvre. Ceux-ci sont nocifs pour l'environnement puisque leur dégradation implique la consommation de l'oxygène dissous

22

dans l'eau et nécessaire à la survie des animaux aquatiques. Le but des traitements biologiques est d'éliminer la pollution organique soluble au moyen de micro-organismes, bactéries principalement.

Les micro-organismes hétérotrophes, qui utilisent la matière organique comme source de carbone et d'énergie, ont une double action :

· La matière organique est en partie éliminée sous forme gazeuse lors de la minéralisation du carbone avec production de CO2 dans les procédés aérobies et de biogaz (CO2 + CH4) dans les procédés anaérobies ;

· Une autre partie est transformée en particules solides constituées de micro-organismes issus de la multiplication bactérienne. Ces particules peuvent être facilement séparées de la phase liquide par des moyens physico-chimiques tels que la décantation par exemple.

Si nécessaire, la transformation des ions ammonium (NH4+) en nitrate (NO3-) ou nitrification peut être réalisée simultanément. Ces procédés peuvent aussi permettre d'éliminer l'azote et le phosphore par voie biologique moyennant la mise en oeuvre d'étapes supplémentaires dans la filière de traitement : mise en place d'un bassin d'annoxie, d'un bassin anaérobique, ....

Les différents procédés utilisés peuvent être classés en fonction des conditions d'aération et de mise en oeuvre des micro-organismes. Ainsi, on distingue :

· Les procédés aérobies à cultures libres ou boues activées ;

· Les procédés aérobies à cultures fixées ;

· Les procédés anaérobies à cultures libres ;

· Les procédés anaérobies à cultures fixées.

Cas du traitement anaérobie et élimination de l'azote

Si les réacteurs biologiques permettent un temps de contact suffisant entre les effluents et les bactéries, il est possible d'atteindre un second degré de traitement : la nitrification. Il s'agit de l'oxydation de l'azote ammoniacal en nitrite, puis en nitrate par des bactéries nitrifiantes. L'ammoniac est toxique pour la faune piscicole et il génère une forte consommation d'oxygène dans le milieu récepteur. Les bactéries nitrifiantes sont autotrophes (elles fixent

23

elles-mêmes le carbone nécessaire à leur croissance dans le CO2 dissous dans l'eau). Elles croissent donc beaucoup plus lentement que les hétérotrophes. Une station d'épuration communale doit d'abord éliminer les composés organiques avant de pouvoir nitrifier.

Une troisième étape consiste à dénitrifier les nitrates résultants de la nitrification. Pour cela, plusieurs techniques existent: soit la dénitrification est effectuée dans le bassin d'aération lors de la phase d'arrêt des turbines, soit une partie de l'eau chargée de nitrates de la fin de traitement biologique est pompée et mélangée à l'eau d'entrée, en tête de traitement. La dénitrification se passe alors dans un réacteur anoxique, en présence de composés organiques et de nitrate. Le nitrate est réduit en azote moléculaire (N2) qui s'échappe dans l'air sous formes de bulle, éliminées dans le dégazer dans le cas de dénitrification dans le bassin d'aération. Les nitrates sont des polluants qui sont à l'origine de l'envahissement d'algues dans certaines mers, en particulier la Mer du Nord.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo