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à‰tude de l'efficacité biologique du metarhizium acridum (driver et milner) j.f. bischoff, rehner et humber sur les populations de bactrocera dorsalis (hendel) et de ceratitis capitata (wiedemann) au laboratoire.

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par Papa Djibril FAYE
Centre Régional AGRHYMET (CILSS) de Niamey, NIGER - Mastère en Protection Durable des Cultures et de là¢â‚¬â„¢Environnement 2013
  

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Introduction

La production de fruits et de légumes en Afrique est affectée par différents ravageurs, parmi lesquels les mouches des fruits (Diptera : Tephritidae) occupent une place importante. La famille des Tephritidae comprend environ 4000 espèces dont 500 genres. Elle est l'un des groupes les plus importants économiquement (Ekesi & Billah, 2010). Les femelles de ces mouches pondent leurs oeufs, par petits groupes, sous l'épiderme des fruits-hôtes. Les larves se développent dans la pulpe du fruit, puis le quittent en fin de développement larvaire pour se transformer en pupe dans le sol, d'où leur nom de « mouches des fruits » (Abanda, et al., 2008).

L'Afrique exporte chaque année 3,6 millions tonnes de mangues avec les pays de la CEDEAO qui couvrent environ 38% de la récolte totale des mangues du continent soit 1,2 million de tonnes en 2006 à presque 1,4 million de tonnes en 2010. En Afrique de l'Ouest, les pertes dues aux mouches des fruits dépassent 50 % pour les cultivars d'intérêt commercial à partir du milieu de la campagne mangue depuis 2005, impliquant des pertes considérables de revenus pour les planteurs (Vayssières, et al., 2014). Ces pertes sont dues à plusieurs espèces de mouches des fruits, Ceratitis cosyra (Walker), C. fasciventris (Bezzi), C. rosa (Karsch), C. anonae, C. capitata Weid. et Bactrocera invadens Drew Tsuruta et White (Diptera: Tephritidae), constituent la contrainte majeure à la production de mangues en Afrique. Bactrocera dorsalis, qui, après sa première découverte en 2003 au Kenya, s'est disséminée très rapidement dans plusieurs pays d'Afrique de l'Est, d'Afrique Centrale, d'Afrique de l'Ouest et en Afrique Australe (Drew, et al., 2005 ; Mwatawala, et al., 2004 ; Quilici & Vayssières, 2010 ; Ndiaye, et al., 2012 ; Dimbi, et al., 2013).

Depuis l'introduction de Bactrocera dorsalis (ex invadens) au Sénégal, les pertes de production de mangues ont été estimées de 40 à 80 % par endroit (DPV, 2004 (Dimbi, et al., 2013) . Selon l'Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), B. dorsalis a pris une importance toute particulière car son pic de population coïncide avec la période de maturation des mangues (Juillet-Août).

Bactrocera dorsalis provoque des pertes de récolte pouvant atteindre 40 à 60 % dans les Niayes et 70 à 80 % en Casamance. Ces pertes touchent les arboriculteurs mais également tous les acteurs de la filière (négociateurs, vendeurs, exportateurs, transformateurs) (ISRA, 2010) ; (Grechi, et al., 2013).

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En Afrique de l'Ouest, Ceratitis capitata est une mouche d'importance économique qui attaque surtout les agrumes et d'autres fruits indigènes, cause des pertes de rendement à répercussions économiques (Umeh, et al., 2008 ; Maùsse & Bandeira, 2007).

En plus des pertes directes, les mouches des fruits sont des organismes de quarantaine infligeant chaque année la destruction de nombreuses expéditions de mangues en provenance de l'Afrique de l'Ouest en destination de l'Europe. En France, entre 2007 et 2010, les interceptions de cargaisons de mangues infestées par B. dorsalis sont les suivantes : 19 interceptions en 2010 provenant du Cameroun et du Togo ; 39 en 2009 en provenance du Sénégal, du Mali, du Kenya, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Togo et du Cameroun ; 18 en 2008 en provenance du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Burkina Faso et du Sénégal ; 1 en 2007 venant du Cameroun (De Meyer, et al., 2010).

De nombreuses méthodes de luttes ont été explorées: traitements aux pesticides chimiques, le traitement localisé avec les attractifs, l'élimination des mâles, la lutte biologique, le piégeage en masse. Au Sénégal, les exploitations traitées à travers le piégeage des mâles sont ré-infestées à partir des parcelles voisines. De plus, au sein d'une parcelle infestée traitée, il existe un très fort potentiel de recontamination à partir des larves et pupes enfouies dans le sol (ISRA, 2010).

L'introduction récente de mesures strictes de quarantaine et de limite maximale de résidus (LMR) par la plupart des pays importateurs de fruits comme les Etats Unis, l'Union Européenne et l'Australie, ont motivé la recherche et le développement d'alternatives biologiques à la lutte chimique (Toledo, et al., 2006) ; (Aboussaid, et al., 2009) ; (AGRHYMET, 2010) ; (Che Raghi, et al., 2012) ; (Daniel, 2014).

Cette étude entre dans le cadre d'une contribution à la gestion intégrée des mouches des fruits en Afrique de l'Ouest en utilisant l'entomopathogène Metarhizium acridum (Driver et Milner) J.F. Bischoff, Rehner et Humber, qui a fait ses preuves dans le cadre de la lutte antiacridienne en Afrique, en Australie et en Amérique du Sud, contre les adultes et le troisième stade larvaire de la mouche orientale des fruits Bactrocera dorsalis (Hendel) et de la mouche méditerranéenne des fruits Ceratitis capitata (Wiedemann).

? Objectifs

a. Objectif Général

L'objectif général de cette étude est de tester la possibilité pour le Metarhizium acridum (Green Muscle®) à transmettre des épizooties sur les populations de mouches des fruits (Diptera: Tephritidae) Bactrocera dorsalis et de Ceratitis capitata.

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