WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse de l'usage des téléphones portables et leurs incidences d'ondes électromagnétiques sur la vie humaine en RDC, ville de Beni.

( Télécharger le fichier original )
par GREVISSE YENDE RAPHAEL
Université internationale de Cuesta - DE DOCTORAT EN BIO-INGENIERIE (TELECOMMUNICATION ET SANTE PUBLIQUE) 2016
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2.8. EFFETS DES CHAMPS ELECTROMAGNETIQUES DE
TELEPHONIE MOBILE SUR LE FONCTIONNEMENT DU
CERVEAU ET INCIDENCES SUR LE SOMMEIL ET AUTRES
SYMPTOMES.

Depuis de nombreuses années les champs électromagnétiques en général et ceux de la téléphonie mobile en particulier divisent le monde scientifique. Début 2001, un rapport français43 conclut à l'absence de risque «en fonction des connaissances actuelles»; mais depuis cette date, les publications scientifiques c'est à dire les comptes rendus d'expériences réelles confirment la nocivité de ces ondes. L'effet qui est complètement prouvé depuis quelques années mais jusqu'à l'an 2002 certains doutaient des effets sanitaires (les maladies) et de leur survenue chez les riverains d'antennes-relais. Aujourd'hui les effets sur le cerveau des riverains, les conséquences en terme de troubles du sommeil, de fatigue ou de maux de tête sont parfaitement établis (À partir de 0,6 V/m).

A la fois effet biologique et effet sanitaire, la baisse de l'immunité aux doses de radiations rencontrées chez les riverains d'antennes relais est également parfaitement établie (à partir de 1,3 V/m). Il n'y a aujourd'hui plus aucun doute sur l'existence de ces effets à faible dose et les conséquences en terme de santé individuelle ou publique peuvent être considérables à la fois pour les utilisateurs de téléphones portables ou pour

43le rapport Zmirou

187

les riverains d'antennes relais pour lesquels il est également prouvé que le temps d'exposition est un facteur aggravant (valeur calculée de 0,2 V/m).

«Comprendre comment», un maillon essentiel de la preuve des effets néfastes des ondes de la téléphonie mobile. Longtemps ignoré parce que "impossible à comprendre" en fonction des «connaissances scientifiques actuelles», la nocivité des ondes électromagnétiques à très faible dose est maintenant bien comprise tant au niveau moléculaire que cellulaire. Les normes actuelles sont bien sûr inadéquates puisqu'elles ne garantissent absolument pas la protection de la santé individuelle et la façon de définir celles qu'il faudrait adopter pour ne voir apparaître aucune maladie est assez simple. Depuis plusieurs années, les compagnies d'assurances et de réassurances ne couvrent plus les risques liés aux champs électromagnétiques. Comment les opérateurs assurent-ils donc leur couverture en responsabilité civile ? L'argument des assureurs est: les compagnies d'assurances n'assurent pas les risques prévisibles.

Les publications concernant le cas particulier des micro-ondes émises par les téléphones GSM ou leurs bases sont bien sûr peu nombreuses vu la récente mise sur le marché de ces technologies, mais de nombreuses études mentionnent depuis longtemps le "syndrome des micro-ondes" caractérisé principalement par un syndrome asthénique (fatigabilité, irritabilité, nausées, céphalées, anorexie, dépression). A ce moment, les hommes politiques ne se sont pas préoccupés du problème et les opérateurs de téléphonie mobile ont installé leurs antennes en s'appuyant sur le fait que les puissances utilisées sont faibles.

188

Ils masquaient ainsi les particularités de cette technologie: la puissance annoncée est une valeur moyenne au cours du temps, d'une part, alors que les émissions se font par paquets (micro-ondes pulsées) et dans l'espace d'autre part parce que ces émissions sont directionnelles. De même la composition des ondes n'est pas abordée alors que la modulation entre extrêmement basses et hautes fréquences couplée avec une modulation de phase qui caractérise les émissions GSM est justement telle qu'elle pourrait interagir avec le corps humain de façon beaucoup plus importante que les autres ondes radio et micro-ondes telles celles de la TV ou de la FM ou des radars.

L'ICNIRP44 en 1998 établit des recommandations de protection qui concernent les effets thermiques des micro-ondes, ces recommandations sont ensuite reprises par l'Organisation Mondiale de la Santé et par l'Union Européenne. De nombreux groupements d'experts au niveau national ou international rendent leurs conclusions, de nombreuses publications font état des dernières recherches. Pour la France on peut trouver des publications telles : "Danger des téléphones cellulaires et de leurs antennes relais45". "Il faut appliquer le principe de précaution vis-à-vis des antennes relais de téléphonie mobile46"

44(Comité International de Protection contre les Radiation Non-Ionisantes) 45R. SANTINI et al. Pathol. Biol. 2000-48:525-528

46du Prof. R. SANTINI (La revue du Praticien Mars 2001) Le rapport à la Direction Générale de la Santé par un groupe d'experts dont le Dr ZMIROU (Janvier 2001).

189

Dans la conclusion de ce rapport les experts indiquent la présence d'effets thermiques dus aux micro-ondes et reprenant la recommandation de l'Union Européenne du 12 juillet 1999 proposant des normes de valeurs limites d'exposition aux micro-ondes qui seront inscrites dans tous les pays du monde où ces appareils sont utilisés47. Mais ce rapport fait également mention d'effets biologiques non-thermiques48 dont les conséquences sont aujourd'hui mal connues et l'hypothèse d'effets sanitaires non thermiques associés aux champs de fréquences radio de faible niveau ne peut être exclue, en l'état actuel des connaissances. Ils indiquent ensuite que la priorité de la recherche doit s'effectuer dans la direction des téléphones eux-mêmes et que dans le cas des antennes relais il n'existe aucune méthode épidémiologique permettant de donner des résultats valides concernant les risques qui doivent être faibles.

47 Il serait injuste de ne pas citer les rares hommes politiques qui se sont très tôt préoccupés de ce problème : les députés européens P. LANNOYE, G. TAMINO.Dans le rapport de G. TAMINO est cité le livre de 1998 : "Téléphones cellulaires Danger ?" (édition Marco Pietteur, Liège) du Dr ès science R. SANTINI qui présente plus de 150 références bibliographiques sur le sujet et préfacé par P. LANNOYE Docteur ès Sciences physiques. Il faut également signaler la publication du Prof. R. SANTINI en 1999 dans la Presse Médicale (28: p 1884-1886) d'une synthèse : "Les téléphones cellulaires et leurs antennes relais: risques pour la santé".

48(p 181 du Rapport Zmirou)

190

Leur proposition de mettre en place une surveillance épidémiologique concernant le "syndrome des micro-ondes" n'a pas été suivi d'effet. La surveillance est donc dévolue aux études épidémiologiques non spécifiques concernant Ce que regrettent d'ailleurs Lorrain et Raoul, Sénateurs français, chargé par l'Office Parlementaire d'Evaluation de Choix Scientifiques et Technologiques de la rédaction du rapport " Téléphonie mobile et santé" Les résultats sont sans doute à attendre dans une dizaine d'année ou plus. Et du fait que les effets des micro-ondes des GSM sont cumulatives, c'est dès maintenant qu'il faut appliquer le Principe de Précaution.

Dans d'autres pays, les conclusions d'autres rapports sont légèrement différentes (Angleterre) ou carrément opposés, avec par exemple la publication du Prof. Neil CHERRY qui démontre que les effets non-thermiques sont bien prouvés et montre, en analysant un très grand nombre de publications, les insuffisances de la publication de l'ICNIRP. Les contradictions entre les différentes publications et les doutes existent donc toujours, ce qui justifie encore une fois l'application du Principe de Précaution, ce que le groupe d'experts demande d'ailleurs. En 2001 encore, l'International Agency for Research on Cancer (IARC) qui fait partie de l'Organisation Mondiale de la Santé classe les champs électromagnétiques d'extrêmement basses fréquences (ELF) dans les " carcinogènes humains possibles ".

191

Il s'agit de basses fréquences théoriquement non utilisées par les bases de téléphonie mobiles mais il a été démontré que les bases GSM émettent également en basses et très basses fréquences, ce fait est d'ailleurs accepté par tous en 2002. Au niveau international la finalisation du projet international de l'Organisation Mondiale de la Santé concernant les champs électromagnétiques49 : Certains résultats des études en cours seront connus dans les années qui viennent50 : Ce qui aura de l'importance pour les générations à venir, mais pas pour ceux qui deviendront malades. D'où la nécessité d'appliquer le Principe de Précaution dès maintenant.

D'autres études concernant les champs électromagnétiques non GSM sont bien sûr en cours avec par exemple une grande étude épidémiologique Américaine et revue de publications51sur les champs émis par les lignes électriques et montrant une augmentation du nombre de cancers, de leucémies infantiles, et de fausses couches. En Septembre 2002, de nombreux scientifiques de renommée internationale, déclarent dans la résolution de Catania reconnaître les effets non thermiques et l'existence d'effets induits par les champs électromagnétiques pouvant être défavorables pour la santé.

49l'EMF PROJECT ( www.who.int/peh-emf/ )

502003 WHO/ICNIRP Health Risk Assessment of Static and Extremely Low Frequency Fields 2005 IARC carcinogen identification and evaluation of Radio Frequency Fields 2006-7 WHO/ICNIRP Health Risk Assessment of Radio Frequency Field

51R. NEUTRA et al.

192

Ils demandent instamment à l'Organisation Mondiale de la Santé de proposer des recommandations plus restrictives basées sur la santé et non sur l'intérêt des industriels de la téléphonie mobile.

Le 9 Octobre 2002, un collectif de médecins et de scientifiques allemands du Baden Würtemberg appelée "Interdisciplinäre Gesellschaft für Umweltmedizin52" à Freiburg. Cette association scientifique indépendante a publié "l'Appel de Fribourg". Dans cet appel, les praticiens et les scientifiques indiquent que de plus en plus de personnes sont victimes des ondes des antennes relais et des téléphones mobiles. Ils observent chez ces personnes: des troubles de l'apprentissage, de la concentration et du comportement chez les enfants, des troubles de la tension artérielle, des troubles cardiaques, des infarctus et des accidents vasculaires cérébraux, des maladies à dégénérescence neurologique (Par exemple: la maladie d'Alzheimer) et épilepsies, des maladies cancéreuses par exemple les Leucémies et tumeurs du cerveau chez les adultes.

Ils notent également d'autres troubles souvent interprétés à tort comme psychosomatiques: maux de tête et migraines, fatigue chronique, inquiétude intérieure, insomnies et asthénie, acouphènes, prédisposition aux infections, douleurs nerveuses et douleurs dans les parties molles, que l'on ne peut expliquer par des raisons normales etc.

52Société Interdisciplinaire de Médecine Environnementale - IGUMED

193

En France une enquête sanitaire est enfin réalisée sur les riverains d'antennes relais: "Enquête sur la santé de riverains de antennes relais de téléphonie mobile " par R. SANTINI et al. Laquelle montre une corrélation entre la distance à l'antenne et la fréquence des plaintes des différents symptômes faisant partie du syndrome asthénique décrit plus haut.

Fin Mai 2002, un colloque fut organisé par la Société Bouygues Telecom, sous l'égide de l'Académie Nationale Française de Médecine. Dans ce colloque il est beaucoup question du coût financier de l'application du Principe de Précaution (les opérateurs sont pourtant des sociétés privées) mais le représentant de l'Organisation Mondiale de la Santé le Docteur Larry Goldstein remarque que le coût actuel sera toujours inférieur aux bénéfices que l'on pourra en tirer et demande donc pourquoi se priver de l'application du Principe de Précaution? En Juillet le Prof. G. Hyland récapitule les mécanismes des effets non-thermiques ainsi que les différentes pathologies entraînées par les antennes relais.

Pour l'usage des téléphones mobiles, de simples précautions sont utilisables avec en premier lieu l'utilisation de kit piéton ou le fait de garder le moins de temps possible le téléphone à moins de 15 cm du corps, il s'agit du propre choix de chacun, à condition d'être correctement informés. Pour les stations-relais personne n'a le droit de mettre la santé des populations en danger pour des raisons commerciales et, devant les incertitudes scientifiques actuelles et compte-tenu des effets probablement cumulatifs des micro-ondes d'une part, et du long délai avant les résultats des études

194

en cours d'autre part, nous demandons l'application du Principe de Précaution concernant les antennes émettrices de téléphonie mobile avec instauration d'un périmètre d'exclusion autour de toute habitation de 400 mètres, en attendant dans 10 ans le résultat de toutes les enquêtes épidémiologiques.

A la fin de 2002 les nombreuses publications permettent de faire le point sur les effets sur la santé, il ne s'agit plus de principe de précaution mais bien d'effets néfastes avérés. En 2002 le consensus semble total sur l'acceptation des effets des champs électromagnétiques pulsés sur l'activité électrique cérébrale mesurée par EEG et traduits par des modifications aux résultats de diverses tâches ou dans le sommeil, ce qui est plus discuté et le fait que ces effets biologiques53 puissent être considérés comme des effets sanitaires. Il est montré que ces effets sanitaires, apparaissant à des doses inférieures aux valeurs limites actuelles (donc en effets non-thermiques) semblent pourtant évidents à de nombreux scientifiques et soient déjà mesurés dans certaines publications. Si ces effets ne sont pas aussi menaçants que les effets éventuels en termes de cancer ils représentent quand même un enjeu de santé individuel si ce n'est de santé publique. Les questions éthiques doivent également être évoquées. Des publications scientifiques montrant un effet sur le fonctionnement du cerveau existent depuis de nombreuses années mais sont parfois contradictoires. Elles nécessitaient surtout d'être vérifiées.

53bilan de ces différents effets en 2001 par Bortkiewicz

195

Ainsi les scientifiques exposent des volontaires à des antennes émettant les mêmes ondes (champs électromagnétiques pulsés - PEMF) que les téléphones portables ou leurs antennes relais, selon les doses appliquées. Ensuite on évalue pendant à l'état d'éveil soit les capacités à répondre à des questions, soit la vitesse de réaction à un stimulus visuel ou auditif. Les ondes émises par le cerveau (électroencéphalogramme = EEG) pendant l'état d'éveil ou pendant le sommeil sont également enregistrées. Ce qui a été montré par les premières expérimentations il y a 3 à 7 ans c'est une modification des résultats de tests psychologiques, des modifications de l'EEG avec surtout des diminutions d'une phase particulière du sommeil : le sommeil paradoxal pendant lequel se produisent les rêves avec des mouvements rapides des yeux (phase REM); cette phase est indispensable à un sommeil correct. Les modifications vues à l'EEG sont ce qu'on appelle un "effet biologique".

Toute modification de ces paramètres entraîne des troubles du sommeil, de la fatigue par mauvaise récupération, c'est ce qu'on appelle un "effet sanitaire" réversible pour les utilisateurs de portables mais il n'y a pas de réversibilité dans le cas des riverains d'antennes relais puisqu'ils sont soumis en permanence aux PEMF avec de plus des variations de puissance selon l'heure de la journée. Les effets des champs de micro-ondes pulsées de la téléphonie mobile sur le cerveau sont donc démontrés et reconnus par tous.

196

Ces effets, dits "biologiques" sont parfaitement mesurables que ce soit par examen des modifications de l'électroencéphalogramme soit par les modifications, par rapport à des témoins non exposés, des tests d'attention, de réaction ou de mémoire. Les tests d'attention sont le plus souvent améliorés et ceux de mémoire altérés, mais quel que soit le sens de la modification c'est bien cette dernière qui est importante.

D'autre part la liaison avec les troubles du sommeil est démontrée par les expériences qui l'ont explorée; ces mêmes troubles se retrouvant parmi les enquêtes épidémiologiques citées. Il est à noter que les mécanismes d'action sont en rapport avec la nature de l'onde et particulièrement avec sa fréquence et non avec son intensité; les puissances dans les expériences de provocation sont parfaitement applicables aux antennes-relais dont les riverains reçoivent en permanence des ondes modulées en ELF, à 217 Hz, 4,2 Hz ou 8,3 Hz. L'importance relative de ces modulations est fonction du taux d'occupation des émissions, ce qui entraîne donc une variabilité des expositions en fonction de chaque antenne et en fonction du temps (sans parler des sources extrêmement basses fréquences extérieures: lignes et transformateurs électriques, et/ou intérieures: machines-outils, ordinateurs, appareils domestiques et électroménagers).

197

En s'en tenant aux simples troubles de l'EEG et du sommeil, on peut affirmer qu'ils ont été démontrés et les mécanismes d'action établis, les effets sur l'être humain ou sur la population ont également été quantifiés. Toutefois ces effets ne sont pas qualifiés de sanitaires par les responsables, qu'ils soient politiques ou en charge de la santé publique. Ces effets sont donc supportés par les utilisateurs de téléphone mobile sans qu'ils en soient prévenus ainsi qu'aux populations riveraines d'antennes relais sans leur consentement. Cette dernière phrase révèle ce qui est peut être une question particulièrement délicate au point de vue éthique : ces effets sont reconnus depuis longtemps, dès 1975 par A. FREY pour les effets des micro-ondes sur la barrière hémato-méningée et dans le rapport Zmirou qui reconnaît également les modifications des fonctions cognitives. Ce qui veut dire que les responsables ont accepté que chez les riverains d'antennes relais, l'activité cérébrale, avec tout ce que cela implique de noblesse et d'identité humaine, soit modifiée SANS LEUR CONSENTEMENT.

Une personne qui, en accord avec la loi actuelle, place des antennes relais sur le toit de son domicile transforme ainsi ses voisins en cobayes sans leur consentement éclairé. Des cobayes pour lesquels les premiers effets biologiques décrits ci-dessus sont connus avec certitude et qui sont considérés comme des maladies par le "cobaye" lui-même ou par son médecin traitant, justifiant souvent le recours à des médicaments. Des "cobayes" pour lesquels des effets à long terme sont désormais prévisibles et considérés comme graves puisque les effets non-thermiques sont maintenant démontrés.

198

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"