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Analyse de l'usage des téléphones portables et leurs incidences d'ondes électromagnétiques sur la vie humaine en RDC, ville de Beni.

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par GREVISSE YENDE RAPHAEL
Université internationale de Cuesta - DE DOCTORAT EN BIO-INGENIERIE (TELECOMMUNICATION ET SANTE PUBLIQUE) 2016
  

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2.10. LES ARGUMENTS CONTRE LA NOCIVITE77

Ils existent bien sûr, sinon notre santé serait mieux protégée aujourd'hui Mais en fait il est plus exact de dire qu'ils existaient avant 2002. Les antennes relais émettant à des puissances beaucoup trop faibles ; mais la question serait de savoir Trop faibles par rapport à quoi ? Les publications scientifiques ont confirmées en 2002 que l'action des champs électromagnétiques (CEM) de la téléphonie mobile apparaît à des doses très faibles même plus basses que celles reçues par les riverains d'antennes relais : action sur le cerveau à partir de 0,6 V/m, action sur le système immunitaire à partir de 1,2 V/m, action sur les cellules à partir de 0,2 V/m. Les mécanismes théoriques disent que ces actions sont impossibles à ces doses, Les mécanismes faisant appel à la rupture des liaisons chimiques uniquement (effets ionisants) ne permettent pas d'expliquer les mécanismes d'action observés. Les actions des ondes elles-mêmes, sans faire appel à la rupture de liaisons chimiques, expliquent parfaitement ces actions à des doses très faibles.

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On rejoint ici l'évocation de "l'impossibilité physique" de l'action des champs électromagnétiques dus aux lignes hautes tension, en dessous de 10T (100 mG), alors que les études épidémiologiques ont montré une augmentation du risque de leucémies infantiles à partir de 0,2T (2 mG), de même pour de nombreuses études (confirmées) en laboratoire par exemple sur les embryons de poulet. Pourtant tous les riverains d'antennes relais n'ont pas de cancers. Bien sûr, comme tous les fumeurs n'ont pas de cancer du poumon, il s'agit d'une augmentation du risque : au lieu de 2 cancers sur 1000 personnes dans la population générale, il y en aura peut-être 4 sur 1000 riverains, et cela ne sera pas facile à voir dans les premières années comme actuellement. D'autre part le cancer n'est pas et de loin le principal problème, il y a aussi les actions sur le cerveau et sur le système immunitaire. Celles-ci seront encore plus difficiles à évaluer au début.

Dans votre argumentation vous mélangez les fréquences radio et les basses fréquences, Bien sûr puisque les ondes de la téléphonie mobile contiennent des fréquences radio de micro-ondes (400 à 2400 MHz) et des basses fréquences (8 Hz, 217 Hz principalement mais également d'autres). Il y a depuis longtemps des ondes identiques dues aux émetteurs de Télévision et de Radio.

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Pas identiques puisque les ondes de la téléphonie mobile utilisent une technologie particulière (TDMA) avec une modulation dont la conséquence est l'émission d'extrêmement basses fréquences (ELF : 8 Hz, 217 Hz notamment) qui sont aujourd'hui officiellement reconnues comme dangereuses pour la santé. De plus certaines études ont montrées que les ondes de radio ou de TV ne sont pas si anodines que cela; elles n'avaient pas été étudiées c'est tout, Les micro-ondes pulsées ont donc les caractères néfastes des radiofréquences plus les caractères nocifs des extrêmement basses fréquences plus le caractère nocif de l'association entre extrêmement basses fréquences et hautes fréquences.

S'il y a un problème c'est avec les téléphones eux-mêmes, pas avec les stations-relais (Permettez-nous de dénoncer au passage le danger des téléphones). L'exposition est dite aiguë avec les téléphones, chronique avec les antennes relais mais les intensités de rayonnements subis sont dans les deux cas au-dessus des doses dangereuses; de plus l'exposition prolongée des riverains est un facteur qui augmente bien sûr la quantité d'ondes reçues et de plus, favorise certaines pathologies (fatigue, troubles du sommeil, atteintes du système immunitaire, maladies neuro-dégénératives) que l'on verra moins avec les téléphones eux-mêmes. L'importance de l'augmentation du temps d'exposition qui équivaut à l'augmentation de la dose a été montrée dans de nombreuses études. En fait: forte intensité x courtes expositions (utilisateur de portable) = faible intensité x longue durée (riverain d'antenne relais).

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Si on diminue la puissance des émetteurs ce sont les téléphones qui vont devoir augmenter la leur et devenir plus dangereux. Exact, mais il est facile de diminuer le risque du téléphone avec un kit piéton par exemple (diminution des doses reçues par 10 à 20) alors qu'il est difficilement possible de se protéger individuellement d'une antenne relais et d'autre part l'usage du téléphone est un acte volontaire, un risque accepté, tandis qu'être riverain avec son lot de conséquences est un risque imposé (par des sociétés commerciales de surcroît) ce qui va à l'encontre des droits de tout homme.

Certains responsables politiques disent qu'il n'y a pas de danger lié aux antennes-relais, Cela pourrait être considéré comme exact, si l'on ne se réfère qu'à un rapport datant de plus de deux ans et qui est dépassé aujourd'hui. Il existe des publications disant qu'il n'y a aucun risque !ou encore : Vous ne citez que les publications mettant le risque en évidence! Bien sûr, les études scientifiques ont montré que dans le cas de l'action des champs électromagnétiques, les résultats sont non linéaires c'est à dire qu'à certaines fréquences, à certaines intensité il y aura action alors qu'à d'autres même assez proches il ne se passera rien (c'est la notion d'effet "fenêtre de fréquence" ou "fenêtre d'intensité").

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Une étude négative veut donc dire que «Dans les conditions précises de l'étude, il n'y a aucun risque». Une étude positive veut donc dire que «Dans les conditions précises de l'étude, il y a risque»; or ce sont des conditions qui peuvent se retrouver chez les riverains d'antennes-relais. D'autre part, depuis 2000 les publications montrant les dangers des champs électromagnétiques sont beaucoup plus nombreuses. Certaines études n'ont jamais été reproduites ou sont sujettes à caution, Vrai en 2000, faux en 2002 ; L'étude de Henri Lai et al. en 1995 sur les ruptures d'ADN n'avait jamais été reproduite et pour cela était ignorée par les divers "rapports d'experts". Mais Schlatterer et al. en 2002 ont montré que les soi-disant études destinées à reproduire les expériences négatives avaient en fait modifié soit les lignées cellulaires, soit les fréquences radio utilisées. L'étude de H. Lai et al. a donc été désormais répliquée par des équipes du projet REFLEX.

Eulitz et al. en 1995, avaient montré les modifications de l'activité électrique du cerveau soumis à ces champs électromagnétiques, des "experts" avaient attribué les résultats à des interférences avec l'appareillage et avaient donc ignoré les résultats de l'expérience. Depuis de nombreuses études ont confirmé l'expérience initiale, sans aucune interférence possible. Autre exemple Tore et al. en 2000, ont montré chez des rats des fuites au niveau de la barrière hémato-méningée à 0,5 W/kg mais pas à 0,12 W/kg.

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Le résultat négatif n'est valable que pour 2 heures d'exposition comme dans l'expérience. Persson et al. ont montré qu'avec des expositions répétées sur 6 semaines le seuil descend à 0,001 W/kg. Chagnaud et al. en 1999, au bout de 10 jours, Pioli et al. en 2002, au bout de 4 semaines n'ont trouvé aucune influence des champs électromagnétiques sur l'immunité alors que d'autres équipes (Bonhomme L. et al. 1998), avaient montré antérieurement qu'il fallait des temps beaucoup plus longs pour obtenir un résultat. L'importance des temps d'exposition prolongés pour mettre en évidence les effets nocifs sur l'immunité a été confirmée en 2002. De PomeraiD. qui en 2000 invoquait comme mécanisme les variations de la protéine de choc thermique soi-disant sans s'appuyer sur des études scientifiques, a vu ses dires confirmés par de nombreuses études. Les travaux de Salford et al. sur la barrière hémato-encéphalique n'étaient pas confirmés en 2000, ils le sont maintenant en 2002. Il faut d'autres études.

Pour prouver quoi de plus ? Les effets nocifs démontrés sont déjà suffisants pour exiger la diminution immédiate des rayonnements à 0,6 V/m pour les riverains d'antennes relais. Les études qu'il faudrait tout de même mettre en route ou poursuivre sont celles destinées à prouver qu'il n'y a pas d'effets néfastes en-dessous de 0,6 V/m, Signalons que la 19 mai 2005, le Professeur Denis Zmirou-Navier, chercheur à l'INSERM a démissionné de l'Agence Française de Sécurité Sanitaire Environnementale (AFSSE).

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Dans la conférence de presse qu'il a donnée, il motive sa démission par le fait que cette agence souffre d'une hypertrophie bureaucratique qui décourage la bonne volonté de nombreux experts. Il ajoute : "les sujets traités ont souvent des implications socio-économiques importantes...Dans tous les cas, la direction de l'agence d'expertise doit s'interdire de s'ingérer dans la production scientifique en suggérant telle interprétation ou présentation des faits. Elle doit s'obliger à exposer le résultat de ce travail difficile dans les meilleurs délais, après pleine validation par les experts, en l'accompagnant des recommandations qu'elle juge nécessaire de formuler. Ces principes n'ont malheureusement pas été scrupuleusement respectés par la direction de l'AFSSE. En témoigne l'extrême frilosité de l'expression publique de l'Agence, peu soucieuse de s'exposer à l'interpellation extérieure". Devons-nous déduire de cette déclaration que certains faits ont été mal interprétés ou distordus à certains niveaux de pouvoir, à propos de la téléphonie mobile ?

- Les Unités en Radiocommunications et en Téléphonie mobile - Champ électrique : en Volt / mètre (V/m). Densité de puissance : en W / m2 ou en uW / cm2

1 W / m2 = 100 uW / cm2

Conversion de Champ électrique (V / m) en Densité de puissance (uW / cm2) et réciproquement :

D (uW/cm2) = E2 (V/m)

3, 77

E (V/m) = I 3, 77 x D (uW/cm2)

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Taux d'absorption spécifique TAS ou SAR : en W / kg (Valeurs obtenues par calcul sur des fantômes remplis d'un gel) Complètement anti-scientifiques car comparaison d'un être vivant avec une outre pleine d'un liquide ! Max (ICNIRP) : 0,4 W/ kg (milieu professionnel)

0,08 W /kg (public en général)

1 W/kg = 1000 mW / kg

Conversion de TAS en Densité de puissance pour fréquences de 900 MHz

On admet que 0,4 W/kg 1000 uW/cm2

Donc 0,08 W/kg 200 uW / cm2 et 0,001 W / kg 2,5 uW / cm2 (or 2,38 uW / cm2 équivalent à 3 V /m)

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"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera