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Analyse des variations de l'inflation et du taux de change en RDC, de 1983 à  2013.

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par Martial MULINZI LUSHUGUSHU
ULPGL - Licence 2014
  

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V. ABSTRACT

This survey analyzes for the case of the Democratic Republic of Congo in a period going from 1983 to 2013, variations of the inflation and the exchange rate. The question put in the problematic is to know if variations of the exchange rate explain the gap of inflation, and the given out hypothesis is that these variations of the exchange rate would explain this gap of inflation if the official exchange rate was steady.

To confirm or to invalidate this hypothesis we made recourse to the method of least square plain (MCO), in order to put in light the relation that exists in particular between the inflation and the exchange rate, and the one existing between the inflation and the other variables as the monetary mass and the gross domestic product in general.

Results proved us that the exchange rate (LNTC) was less meaningful and his/her/its probability was superior to 5%, either 0.5539; the variable has been annulled and could not explain the inflation anymore (LNINFL). What made that our hypothesis is invalidated.

By there we understood that in an inflationary economy as the one of the Democratic Republic of Congo, he/it must have a strong monetary politics there, led by the Central Bank, capable to modify the real exchange rate and the nominal exchange rate simultaneously, because in case of rise of the demand, that he/it doesn't have a powerful interior inflation and therefore an increase in prices servants.

VI. INTRODUCTION GENERALE

1) PROBLEMATIQUE

La RDC étant un pays en voie de développement, a connu des graves problèmes de stabilité d'inflation et du taux de change. Le choix d'une meilleure politique monétaire a été crucial pour elle.

Raisonnablement, les autorités monétaires estiment toutefois qu'un niveau positif d'inflation est bénéfique à l'économie. Qu'il y ait dans l'économie un peu plus d'encaisses monétaires disponibles que des biens et services à acheter, facilite les transactions. De plus, que la monnaie perde un peu de sa valeur, profite à ceux qui s'endettent donc à ceux qui investissent, puisque cela réduit le poids réel de leur dette. Rien n'est pire que la déflation, situation symétrique à celle de l'inflation, telle que l'ensemble des prix baissent jusqu'à paralyser totalement l'économie.1(*)

Milton FRIEDMAN(1969) a affirmé que « l'inflation est toujours et partout un phénomène monétaire ». Il dit que l'inflation est due à un excès de monnaie par rapport à la quantité de biens, et attribue cette demande excédentaire des biens à une augmentation de la masse monétaire nominale.2(*)

L'inflation est, en effet, un phénomène auto-réalisateur : en anticipant que les prix seront plus élevés demain, on achète aujourd'hui, ce qui effectivement fait augmenter les prix. Tout le monde préfère ainsi dépenser aujourd'hui (« la monnaie brule les mains»).3(*)

Alors que le cours légal de la monnaie implique que chaque agent économique doit utiliser la monnaie nationale pour les transactions courantes, il reste possible de choisir dans quelle(s) monnaie(s) seront effectuées les transactions internationales ou les placements à l'étranger.4(*)

Le cours du franc congolais contre le dollar s'apprécie lorsque la demande des francs congolais augmente et à l'inverse, se déprécie lorsque les opérateurs préfèrent acheter du dollar et vendre des francs congolais.

L'évolution du taux de change est expliquée par les opérations de change.5(*)

Lorsqu'on vise que l'inflation soit maîtrisée pour une longue période, il faut que le niveau général des prix (NGP) se situe dans une limite acceptable ou contrôlable, on parle d'oscillation de ce NGP.6(*)

En effet, un rythme « normal » de croissance économique s'accompagne généralement d'une inflation de quelques points de pourcentage. Au plan macroéconomique, cette augmentation du niveau général des prix signifie que la demande excède l'offre et que la quantité de monnaie en circulation augmente plus vite que le volume des transactions. Le niveau jugé normal diffère selon le niveau de développement des pays et les objectifs de politique économique qu'ils s'assignent.7(*)

Par exemple, en RDC, le niveau cible est aujourd'hui de 2% à moyen terme, et quasiment toutes les banques centrales conduisent leur politique monétaire en ayant en tête un niveau cible d'inflation à ne pas dépasser.

Mais aussi, la valeur du taux de change peut être une préoccupation majeure pour une banque centrale en raison des répercussions de ses variations sur l'économie. Une appréciation de la monnaie nationale détériore la compétitivité des secteurs exposés à la concurrence internationale, alors que sa dépréciation est un facteur inflationniste. Une relative stabilité du taux de change a un autre avantage ; elle facilite la programmation par les entreprises et par les ménages de leurs achats ou de leurs ventes de biens futurs dans le reste du monde. Par conséquent, le lissage du taux de change - l'élimination de ses trop fortes fluctuations - est considéré comme un objectif important de politique monétaire, et cette préoccupation est d'autant plus forte que l'économie est plus ouverte.8(*)

Partant de l'idée que le taux de change est le prix d'un actif, et les principes qui gouvernent l'évolution des prix des autres actifs gouvernent tout autant le comportement des taux de change. Notons qu'un actif se définit comme une forme de richesse, c'est-à-dire une façon de transférer un pouvoir d'achat du présent vers l'avenir. Le prix auquel se vend l'actif aujourd'hui est donc directement liée aux biens et aux services que les acheteurs s'attendent à obtenir dans l'avenir avec cet actif.9(*)

Cependant, l'analyse des variations de l'inflation et du taux de change, demeure insuffisamment étudiée dans la littérature empirique.

Face à la problématique ci-haut évoquée, nous avons formulé la question principale et unique question de ce travail de la manière suivante :

· Les variations des cours de change expliquent-elles l'écart d'inflation en RDC ?

* 1 J. COUPPEY-SOUBEYRAN, Monnaie, banques, finance, 2e Ed. Puf, Paris, 2012, P.240

* 2D. BEGG, S. FISCHER et R. DORNBUSH, Macroéconomie, 2e Ed. Dunod, Paris, 2002, P.233

* 3 J. COUPPEY-SOUBEYRAN, Op. Cit., P.241

* 4G. BRAMOULLE et D. AUGEY, Economie monétaire, Ed. Dalloz, Paris, 1998, P.316

* 5J. COUPPEY-SOUBEYRAN, Op. Cit., P.240

* 6N. VAGHENI PALUKU, Questions spéciales en théories et politique monétaires, Cours inédit L2, ULPGL/FSEG, Goma, 2014-2015, P.4

* 7J. COUPPEY-SOUBEYRAN, Op. Cit., P.241

* 8F. MISHKIN, Monnaie, Banque et Marchés financiers, Ed. Pearson Education, Paris, 2010, P.601

* 9P.R. KRUGMAN et M. OBSTFELD, Economie Internationale, Ed. De Boeck, Bruxelles, 2001, P.379

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams