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Les stratégies de développement des entités territoriales décentralisées du sud-Kivu. Cas de la chefferie de Kaziba en territoire de Walungu.

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par Esaïe MURHOMULUME KALALIZI
Université Officielle de Bukavu - Graduat 2014
  

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2. Problèmes socio-culturels

Dans le secteur socio-culturel, la chefferie de Kaziba se bute à plusieurs problèmes. Dans le secteur de l'éducation, il y a une infrastructure scolaire vétuste qui est non viable et non équipé. Le groupement congolais ne s'implique pas dans ce secteur, et par conséquent il y a une baisse sensible d'éducation et les mauvaises conditions d'études. Pourtant il existe une disponibilité des anciens bâtiments des écoles dans quelques groupements et la jeunesse qui est prêt à la scolarité. En plus, il y a une grande difficulté d'accès à une éducation de qualité, à cause d'un faible revenu des ménages. L'infrastructure scolaire est non viable, mais aussi il manque de motivation du corps enseignant et un taux faible de recyclage du personnel enseignant. Face à tous ces problèmes la jeunesse est exposée à la déperdition, à la délinquance juvénile, à l'entrée des enfants dans les groupes armés. Absence des écoles avec les sections techniques (agricole, vétérinaire, commercial,...) freine l'apprentissage de métiers.

Dans le secteur de santé, la chefferie de Kaziba est exposée à des risques à cause de difficulté d'accès aux soins de santé de qualité, dû à des infrastructures sanitaires non viables et non équipées dans plusieurs groupements. Le faible revenu du ménage, le non motivation du personnel médical et les longues distances à parcourir par rapport aux structures de santé mettent la population dans une difficulté énorme.

Depuis 2011, il y a eu rupture de l'appui des partenaires de santé. La chefferie de Kaziba ne compte qu'un seul hôpital général qui est situé dans le groupement de MUCHINGWA et qui d'ailleurs manque des spécialistes à part un chirurgien qui vient récemment et ne compte qu'une seule ambulance. L'HGRK ne parvient pas à satisfaire tous les besoins de la chefferie. Il existe des centres de santé dans certains groupements mais qui ne sont pas approvisionnés en médicaments et manque des pharmacies spécialités. Les nombres des médecins par nombre d'habitant est petit, en plus les infrastructures sont très vielles. Le malheur est que il y a un risque élevé de la mortalité infantile fréquentation des structures de santé est minime. La plupart des gens recours à la médecine traditionnelle aux chambres de prière mais aussi à l'automédication. La chefferie connait des maladies et une forte mortalité due à la malnutrition.

En dehors de problème de santé, la chefferie de Kaziba a aussi une difficulté d'accès à l'eau potable, à cause de l'insuffisance des maladies hydriques et les maladies des mains salles. Les femmes et les jeunes filles sont dans des corvées à des langues distances à parcourir pour accorder à l'eau potable. Dans les sources il existe des conflits entres les mineurs dus aux disputes. La chefferie à un environnement insalubre à cause de l'absence des latrines et dépotoirs publics.

Dans le secteur culturel, il y a un manque et mauvais état des infrastructures sportives (stades), des cercles récréatifs des salles polyvalentes et des jeux dus au manque des moyens financiers, d'initiatives locales et une faible implication de la communauté dans les activités culturelles. La chefferie tout entière ne compte qu'un seul stade. Les malheurs est qu'il est difficile de promouvoir des activités sportives et culturelles. Les jeunes sont exposés aux accidents lors des matchs. Certains parcourent de longues distances pour aller assister à un match de football. En ce qui concerne la télécommunication et médias, la chefferie ne compte qu'un seul opérateur téléphonique (AIRTEL) et qui souvent à de problèmes de connexion. Elle ne compte qu'une seule radio (UMOJA) et qui malheureusement à une faible couverture de émetteurs. La conséquence est que certains groupements se trouvent loin dans des montagnes ont une grande difficulté de capter le message de la radio Umoja. Plusieurs groupements n'ont pas accès au courant électrique et le taux de chômage est beaucoup plus élevé.

3. Problème de gouvernance locale

Ce secteur est plus important car c'est lui qui gère et organise les autres. Il existe dans la chefferie de Kaziba, une grande difficulté d'accès aux juridictions judiciaires et cela est dû à la distance à parcourir pour atteindre les juridictions judiciaires, il y a aussi l'insuffisance des concertations entre les acteurs de la chefferie (chefferie, société civil, notabilité,...) et non-respect des droits des personnes l'ignorance des droits et obligation des citoyens et la non application des textes. Le grand problème de la gouvernance locale ici c'est l'insuffisance des capacités techniques opérationnelles et institutionnelle de l'administration de la chefferie. La cause de tout ceci est la vétusté du bâtiment abritant les bureaux administratifs le Sour équipement de la chefferie (mobilier, matériel roulant, kits informatique,...) et le personnel de l'administration public est trop vieille non fermé et reculé pas de cadre concertation entre les acteurs politiques et cela entraine la perte de confiance de la population à la chefferie et les mésententes. Les agents sont mal payés à cause de l'insuffisance financière. Mais aussi la population se plaigne que les impôts et taxes sont mal gérés et la chefferie est dirigée à distance, car le chef réside à Bukavu. Il passe de semaines sans que le chef soit à Kaziba.

En ce qui concerne la sécurité, la chefferie tient se responsabilité dans certains groupement. Les groupements qui sont beaucoup en sécurité sont MUCINGWA, KASHOZI, CHIBURI, CHIBANDA. Les soldats et les polices sont presque partout et assurent bien leur mission. Sauf que le nombre de policiers et militaire est réduit et ne permet pas à ce que les autres groupements en bénéficient. Par contre dans les groupements de CHIHUMBA, CHRIMIRO, KAFINDJO, NAMUSHWAGA,... ou règnent l'insécurité par manque des agents de l'ordre, discipliné et sérieux. Il y a le non sécurisation des personnes et leur bien. Les vols, viols et tuerie règnent dans les parties montagneuses. Le phénomène KABANGA et la sorcellerie règnent presque dans toute la chefferie.

Sur le plan de la gouvernance locale, les conséquences est qu'il y a l'approvisionnement de la population et ne parvient pas au paiement des frais transports pour le déplacement et séjours. Il y a des jugements arbitraires et non présence des accusés lors des procès. Il existe un blocage pour le dialogue et échange pour le développement de la chefferie. L'administration de la chefferie a une faible productivité, les conditions difficiles de travail et l'inefficacité des services de la chefferie freinent tout développement. Du côté de population il y a une perte de confiance de celle-ci vis-à-vis des services rendus par l'administration publique et le manque de collaboration cohabitation entre ces deux parties. La plus part de nos enquêté nous ont révélé que la cause du sous-développement de Kaziba est presque partout dans les chefferies du Sud-Kivu. Certains dirigeants ne sont pas animés d'un esprit patriotique.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein