WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Rapport de stage effectué à  l'office congolais de contrôle/ Direction provinciale du nord-Kivu à  Goma.

( Télécharger le fichier original )
par Thierry MUBANZA RUKATA
Université Catholique la Sapientia de Goma - Graduat 2014
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

INSTITUT SUPERIEUR CATHOLIQUE LA SAPIENTIA

B.P. 50 GOMA

RAPPORT DE STAGE EFFECTUE A L'OFFICE CONGOLAIS

DE CONTROLE « OCC ».

DIRECTION PROVINCIALE DU NORD-KIVU.

Du 06 OCTOBRE au 15 NOVEMBRE 2014.

Présenté par : MUBANZA RUKATA Thierry

Rapport de stage présenté en vue d'obtention du diplôme du cycle de graduat en Sciences de Développement,

Option Communication Sociale et Développement

ANNEE ACADEMIQUE 2014-2015

Remerciement

Nos remerciements s'adressent d'abord à Dieu le père tout puissant, qui par son amour et sa grâce qui nous ont guidés par la réalisation de ce travail

A ma famille RUKATA, plus particulièrement à mes parents RUKATA LUKELA et SIKUJUA Gertrude qui par leur affection, conseils et sacrifices, nous avons arrivé au terme de ce travail. Mon grand père RUKATA ZIHALIRWA Sébastien par son amour, soutient et sa bénédiction qui m'accompagnent jusqu'à ce jour et qui me fait aspirer à un homme de valeur.

A mes frères et soeurs pour leur soutien moral et spirituel en ce moment décisif de ma formation.

Nos sincères sentiments de gratitude s'adressent au corps scientifique et académique de l'Institut Supérieur Catholique la Sapientia.

A monsieur GATAMBIYE ISSA, directeur provinciale de l'OCC Nord-Kivu pour nous avoir accepté dans cette établissement public qu'il gère ; aux chefs et agents, ainsi qu'à tout le personnel de l'OCC Goma.

A tous mes amis camarades étudiants pour leur soutien pendant les moments difficiles que nous avons passé ensemble dans notre cursus académique ;

A tous qui de loin ou de près ont contribué à la réalisation de ce travail trouvent ici l'expression de notre gratitude.

Epigraphe

« L'esprit de mon institution n'est pas d'enseigner à l'enfant beaucoup des choses, mais de ne jamais laisser entrer dans son cerveau que des idées justes et claire.»

Jean-Jacques Rousseau

ABREVIATIONS ET SIGLES

RDC : République Démocratique du Congo

OCC : Office Congolais de Contrôle

DGDA : Direction Générale de Douane et Assises

DIRNOKI : Direction Provinciale du Nord-Kivu

AV : Attestation de Vérification

ARA : Avis de Refus d'Attestation

BT : Bordereau de Transit

CTC : Congo Tabacco Company

BIVAC : Bureau Inspection Valuator Assesment and contrôle

LTA : Lettre de Transport Aérien

BL : Bell Loading

DEX : Directeur d'Exploitation

DTDR : Déclaration de Transit Douanier par Route

CVE : Certificat de Vérification à l'Exportation

CQ : Certificat de Qualité

SGS : Société Générale de Surveillance

OZAC : Office Zaïrois de Contrôle

PAM : Programme Alimentaire Mondial

FMI : Fond Monétaire International

BCC : Banque Centrale du Congo

CIF : Coût Assurance Fret

SAD : Service Administratif

BAD : Bureau Administratif

Introduction

Au terme du premier cycle des études universitaires en République Démocratique du Congo, l'Enseignement Supérieur et Universitaire prévoit un stage professionnel d'au moins 30 jours ouvrables. C'est alors que notre choix a été orienté à l'Office Congolais de Contrôle comme entreprise pouvant nous permettre de concilier les aspects théoriques appris à l'université aux aspects réels ou pratiques du monde professionnel.

Pendant notre période de stage, nous avons effectué une rotation dans les différents services et avons recueillis des renseignements sur ces dernier et qui feront l'objet de ce rapport.

Excepté l'introduction et la conclusion, ce rapport s'articule sur deux grands chapitres :

0. Présentation de l'Office Congolais de Contrôle

1. Déroulement du stage

Dans le chapitre premier, nous ferons un panorama sur l'Office Congolais de Contrôle et le second traitera en long et en large des services dans lesquels nous avons été affectés.

CHAPITRE I. PRESENTATION DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE

AINSI QUE DE LA DIRECTION PROVINCIALE DU NORD-KIVU

I.0. HISTORIQUE DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE

C'est en 1949 que la Société Générale de Surveillance ?SGS » une multinationale Suisse ayant son siège à Genève, a démarré ses activités en République Démocratique du Congo, à l'époque du Congo Belge.

Au départ, ces activités de contrôle portaient essentiellement sur les exportations des produits agricoles dits coloniaux tels que le Café, l Cacao, le thé, le caoutchouc, le coton, les plantes médicinales, etc. A l'époque, la plupart des contrôles initiés par la Société Congolaise de Surveillance, filiale de la SGS procédaient par des arrangements de gré à gré.

Il a fallu attendre l'année 1963 pour voir les contrôles à l'importation et à l'exportation être réglementation de change. Cependant, les contrôles techniques visant la sécurité dans les milieux de travail revêtait déjà un caractère obligatoire.

C'était le 30 novembre 1973 que, dans le cadre de grandes décisions prises pour rétablir la R.D Congo à l'époque de la République du Zaïre dans ses droits légitimes et renforcer son indépendance économique, le chef de l'Etat a interdit à la Société Congolaise de Surveillance d'exercer les activités de contrôle sur le territoire congolais.

Il lui était reproché notamment le non respect des lois et règlement du pays.

Dans la foulée de cette décision, les ordonnances lois suivantes furent signées :

- L'ordonnance loi n° 74/ 013 du 10 janvier 1974, portant création d'une institution de droit publique dénommée Office Zaïrois de contrôle

«  OZAC» destinée à répondre aux activités de la société congolaise de surveillance dissoute ;

- L'ordonnance loi n° 074/014 du14 juillet 1974, modifiant et complétant la loi n°073/009 du 05 janvier 1973 portant dispositions particulières sur le commerce et rendant obligatoire, ce, sous a responsabilité exclusive de l'OZAC, le contrôle avant expédition et au débarquement des exportations et importations zaïroises.

Ces deux ordonnances lois, ont été complétées par la loi cadre (ordonnance loi) n°78/219 du 05 mai 1978.C'est depuis le 17 mai 1997, à l'avènement de la troisième république que l'OZAC est devenu l'Office Congolais de Contrôle « OCC ».

I.1. ORGANISATION HIERARCHIQUE DE L'OCC

I.1.1. Les organes de l'OCC

L'OCC étant une entreprise publique, il est composé de trois organes, qui sont : le conseil d'Administration, la direction générale et le collège de commissaires aux comptes.

Ø Le conseil d'administration

C'est un groupe de conception, d'orientation, de contrôle et de décision de l'office. Il définit le programme, arrête le budget et approuve les états financiers. Cet organe est composé de cinq membres ; un président, trois administrateurs et un directeur général.

Ø La direction générale

C'est l'organe de gestion par excellence de l'office, exécute le budget et élabore les états financiers. Elle assume la responsabilité envers les tiens. La DG est dirigée par un directeur Général et secondé par un directeur général adjoint. La DG travaille avec les départements au niveau central. Au niveau de provinces, elle travaille avec les directions provinciales.

Ø le collège de commissaires aux comptes

Ce collège assure le contrôle des opérations financières de l'office. Il est composé de deux personnes issues de deux structures professionnelles distinctes justifiant des compétences pratiques en gestion financière. Ces deux personnes sont nommées par un décret du premier ministre pour un mandat de 5 ans non renouvelable.

I.2 BREF APERCU DE LA DIRECTION PROVINCIALE DU NORD-KIVU

I.2.1. Historique

La direction de la provinciale du Nord-Kivu était une agence créée en 1974, et est devenue un département provincial en 1990 après le découpage du grand Kivu en trois provinces, ainsi que la création de ses deux agences celui de Beni et de Butembo. Le siège de la direction Nord-Kivu se situe sur l'avenue du gouverneur, n° 26 Quartier les volcans ans la commune Urbaine de Goma. Son champ s'étend sur les agences de Beni et de Butembo. Le siège de Goma comprend 5 Divisions ainsi des postes du siège à savoir : Ishasha, Munyaga, Bunagana, CTC, Aéroport de Goma, Entrepôt Jambo safari, Equipe mobile, Grande et Petite barrière, Auto Park, colombière, et PAM...

Ces divisions sont :

Ø Division administrative et financière, DAF

Ø Division d'exploitation DEX

Ø Division métrologie et contrôle technique, DIMCT

Ø Division laboratoire, DiviLabo

Ø Division coordination des agences, DiviCoord

I.3 MISSIONS, OBJECTIFS ET ACTIVITES DE L'OCC

A. MISSIONS

Au terme de l'ordonnance loi n°074/013,La mission assignée à l'OCC consistait à :

Ø Effectuer des contrôles des qualités, des quantités et des conformités de toutes les marchandises,

Ø Effectuer les contrôles des prix de marchandises et produits à l'importation et à l'exportation,

Ø Analyser tous les échantillons et produits,

Ø Effectuer le contrôle technique de tous les appareils et travaux,

Ø Prévenir des sinistres et procéder au constat des dommages ou avaries,

Ø Gérer et exploiter des silos, magasins généraux et entrepôts de douane,

Ø Faire toutes les opérations quelconques se rapportant directement ou indirectement à son activité légale, sauf les opérations d'achat en vue de la revente.

Apres la publication de la loi n° 08/007 du 07 juillet 2008 portant dispositions générales relatives à la transformation des entreprises publiques, la loi n° 78-002 du 06 janvier 1978 portant disposition générales applicables aux entreprises publiques est abrogée.

Selon l'esprit de cette loi, les entreprises publiques sont selon le cas :

Ø Transformées en sociétés commerciales

Ø Transformées en établissements publics ou en service public.

Ø Dissoutes.

En outre, elle précise à son article 13 qu'un décret du premier ministre délibéré en conseil des ministres va établir la liste des entreprises publiques transformées en sociétés commerciales, en établissement public ou en services publics. Le même décret détermine les statuts des établissements à créer.

Vu le décret n°09/12 du 24 avril 2009 établissant la liste des entreprises publiques transformées en sociétés commerciales, établissements publics et services publics l'OCC devient un établissement public.

Et en fin le décret n°09/42 du 03décembre 2009 qui fixe le statut d'un établissement public à caractère scientifique et technique dénommé Office Congolais de Contrôle « OCC » en sigle et sa nouvelle mission se trouve dans son article 4 qui dit que l'office a pour objet de procéder en tant que tierce partie à l'évaluation de conformité en l'occurrence l'inspection, la certification, les essaies ou analyse et à la métrologie en se référent aux standards nationaux, régionaux et internationaux.

A cet effet, il effectue notamment :

Ø Le contrôle de tous les produits fabriqués localement,

Ø Le contrôle de qualités de toutes marchandises et produits, à l'importation et à l'exportation au niveau du guichet unique,

Ø Les essaies ou analyses des échantillons des produits importés,

Ø le contrôle technique de tous les appareils et travaux

Ø la vérification et l'étalonnage des instruments des mesures,

Ø la certification de la qualité des produits autres que les matières précieuses

Ø les contrôles techniques

En outre, il assure la prévention et les constats des sinistres ou avaries, gère et exploite les silos, magasins généraux et peut accomplir toutes opération quelconques se rapportant directement ou indirectement à son objet social, sauf les opérations d'achat en vue de la revente.

B. ACTIVITES DE L'OCC

C'est de la mission décrite ci-dessus que se dégage le profil de différentes activités de l'Office Congolais de Contrôle telles que reprises dans les lignes qui suivent :

1. Inspection

Pour être compétant dans le domaine de l'inspection, l'OCC a mis en place une organisation conforme à 11801 CEII 17020 et exerce cette mission dans les domaines ci-après :

a. Contrôle des importations

Pour contrôler les importations, l'OCC s'emploie à :

Ø Effectuer la vérification de qualité et de la quantité ainsi que la détermination du juste prix pratiquer sur le marché du pays d'origine ou de provenance des marchandises importées ;

Ø Constituer l'appui technique douanier visant : la sécurisation et la maximisation des recettes fiscales de l'Etat.

b. Contrôle des importations

Dans ce domaine, l'OCC :

Ø Constitue la garantie d'une qualité minimale permettant les compétitivités des produis congolais sur le marché international ;

Ø Effectue la vérification de la qualité, de quantité et de la conformité du juste prix des marchandises et produits destinés à l'exportation.

c. Métrologie

Dans ce secteur, l'OCC effectue :

Ø Les techniques de sécurité sur les lieux du travail et protection de l'environnement.

Ø Evaluation de la conformité des ouvrages des unités fluviales, lacustres et des ouvrages en construction ou en exportation.

Ø Le contrôle technique automobile tout en référant à l'ISO/CEI/17020.

C. OBJECTIFS PRINCIPAUX DE L'OCC

a. En faveur de l'Etat :

Ø Aider l'Etat à juguler la fraude fiscale et à maitriser la balance de paiements extérieurs le contrôle des prix ;

Ø Aider l'Etat à disposer des statistiques fiable dans le commerce extérieur et à maitriser la valeur en douane des marchandises ;

Ø Soutenir l'Etat dans ses efforts de développement intégral.

b. En faveur de l'opérateur économique :

Ø Rassurer les importateurs, les exportateurs et les assureurs ainsi que les fournisseurs de qualité, de quantité, de conformité et du prix réel des marchandises et produits ;

Ø Aider les opérateurs économiques et industriels à assurer du respect des nomes.

c. En faveur du consommateur et de l'usager :

Ø Sécuriser et rassurer le consommateur et de l'usager de la qualité du produit identifié et retenu comme propre à la consommation ou des ouvrages à chantier prêt à être utiliser ;

Ø Sécuriser l'usage sur le lieu de travail ;

Ø Prévenir les attentes à l'environnement humain.

CHAPITRE II. DEROULEMENT DU STAGE

Le stage que nous avons effectué au sein de l'Office Congolais de Contrôle « OCC » a été défini selon le planning ci-dessous :

DATES

SERVICES FREQUANTES

Du 06/10 au 11/10/2014

Service Importation

Du 13/10 au 18/10/2014

Service Exportation

Du 20/10 au 25/10/2014

Service Comma varie

Du 27/10 au 31/10/2014

Service Comptabilité

Du 03/11 au 08/11/2014

Service EMIDOCS & STATISTIQUE

Du 10/11 au 15/11/2014

Service Administratif

II. 1. Etude approfondie des services

A. Service Importation

L'importation est l'entrée des marchandises d'un pays étranger vers son pays ou à l'intérieur.

La RDC ayant trouvée la place parmi les grands pays importateurs du monde, n'a pas hésité de à confier à l'OCC l'oeil de sa population à l'entrée des marchandises. C'est dans cette optique que l'OCC a établi le service importation pour centraliser, contrôler, coordonner, superviser, classer et orienter les activités liées à l'importation tant régulière qu'irrégulière. Etant donné que l'économie congolaise dépend beaucoup de l'extérieur, les importations à l'OCC ont une réalité en voisinant 70% de sa production.

1. Rôle du Service importation

Ce service a pour rôle de contrôler toutes les activités liées aux importations des marchandises tout en se rassurant de la procédure de la conformité de l'importation.

2. Structure organique du service importation

Ce service est dirigé par le chef de service et de son adjoint. Ils ont comme tâches :

Ø Examiner les dossiers traités quotidiennement par les postes. A ce moment, ils doivent avoir les informations à un moment favorable

Ø Procéder à l'élaboration des rapports mensuels d'activités liées à l'importation.

Ø Procéder à l'authentification des certificats d'attestation de vérification(A.V)

Ø Livre les autorisations d'enlèvement des marchandises dans les entrepôts.

Ø Assurer les suivis et la coordination de tous les bureaux de son service, tout en créant un climat harmonieux dans la chaine de commandement.

Vu la lourdeur des tâches au sein du service, les charges ont été structurés en sept bureaux selon la fiche de description de caque bureau :

a. Bureau contrôle avant embarquement(C.A.E) : Ce bureau traite les dossiers des marchandises contrôlées dans les pays fournisseurs par BIVAC.

b. Bureau cellule BIVAC : Celui-ci sert de courroie de transmission entre BIVAC et OCC.

c. Bureau contrôle à l'arriver(C.A) : le bureau C.A traite les dossiers des marchandises qui échappent au C.A.E avant embarquement, comme les marchandises des ONGs. Le contrôle des marchandises pour le C.A se fait pour une marchandise à la valeur FOB de moins de 2500 $ et non par BIVAC.

d. Bureaux apurement, ce bureau a pour taches :

Ø Assurer la correction des rapports journaliers et les pointages mal établit.

Ø S'imprégner de la facturation fait par les postes frontaliers

e. Bureau de gestion des dossiers: La gestion des dossiers du service importation est gérée par ce bureau :

Ø La gestion de dossiers publics des marchandises par codification, par classement (enregistrement des dossiers)

Ø Enregistrement des AV

f. Bureau échantillonnage : ce bureau s'occupe aux problèmes liés à l'échantillon.

g. Bureau FERI (fiche électronique de renseignement à l'importation) :

Ici l'OCC est en partenariat avec l'OGEFREM (Office de Gestion des Frets maritime).

NB : Les postes sont les représentants du service importation sur terrain ou poste frontaliers et sont dirigés chacun par un chef de poste. Il existe deux types de postes :

1. Poste à contrôle physique

2. poste à contrôle documentaire

Ces postes ont pour tâche :

Ø Identification des entrées des marchandises.

Ø Etablir les BT (Bordereau de Transit) c.à.d. un rapport informatif pour les marchandises qui n'ont pas payées à la frontière ; dans le cas contraire, il livre une facture ou reçu.

Ø La facturation des marchandises à moindre valeur douanière (TF : Trafic frontalier).

3. Sortes d'importation

Ø Importation régulière : c'est lorsque les marchandises sont contrôlées par BIVAC et couvert par la licence et l'AV. Pour toute marchandise à importation régulière, les frais OCC sont fixés à 2% de la valeur CIF.

Ø Importation irrégulière : c'est lorsque les marchandises échappent au contrôle de BIVAC. Celui-ci est taxé à un taux de 4% de la valeur CIF.

4. Sortes des documents

a. Documents émus : les document émus sont les documents qu'émet l'OCC et qu'il distribue à ses partenaires. Ex : BT, Factures ou Reçu.

b. Documents requis : ces documents sont à caractère obligatoire pour toute marchandise en importation tant qu'irrégulière. Ex : Facture commerciale, les différentes lettres de transport (DTDR, LTA, BL, AV, ARA, la licence ...)

NB : l'AV s'octroie lorsqu'il ya :

Ø Inspection

Ø Dépôt de tous les documents finaux par le fournisseur dans le délai réglementaire.

Quant à l'ARA, elle s'octroie lorsque :

Ø Il y a eu inspection mais le fournisseur n'a pas présenter les documents dans un délai réglementaire.

Ø Il y a eu inspection mais la marchandise est de mauvaise qualité.

5. Facturation des prestations OCC à l'importation.

A l'importation, il existe deux types de facturation :

Ø Facturation à valeur minimum c.à.d. sur la marchandise à valeur FOB inférieur ou égale(=) à10 000$.

Ø Facturation Ad-valorem, c.à.d. pour les marchandises à plus de 10 000$. Le taux de 2% de la valeur CIF est appliqué pour tout dossier d'importation régulièrement constituée et dont la valeur FOB certifiée est supérieure à 10 000$. Le taux de 2% additionnel à la valeur CIF est appliqué pour tout dossier d'importation irrégulière constituée.

B. SERVICE EXPORTATION ET PRODUCTION LOCALE

0. Introduction

L'exportation est la sortie des marchandises ou produits de l'intérieur du pays à l'extérieur du pays ou à l'étranger. Les questions ci-après nous permettrons de comprendre en long et en large le service exportation et production locale.

Ø Qui sommes-nous ?

Ø Que contrôlons-nous ?

Ø Comment contrôlons-nous ?

1. Structure organique et fonctionnelle

De la Division Exploitation(DEX) de l'OCC, le service Exportation joue un rôle dans la maximisation des prestations OCC. Ce service est dirigé par le chef de service et de son adjoint.

Ce service comprend en son sein ce qui suit :

a. Bureau d'exploitation

b. Bureau de production locale

c. Le poste CTC à Goma

d. Le poste Premidis à Kiwanja

e. Un corps des inspecteurs de conformité.

Chaque bureau ou poste est dirigé par un chef de bureau ou de poste selon le cas.

2. Mission du service exportation

Afin de mieux comprendre la mission du service exportation, il importe de faire une vue sur la mission qu'a été confiée à l'OCC par le législateur congolais.

D'entrer, l'OCC a pour objet : « de procéder en tant que tierce partie à l'évaluation de la conformité en l'occurrence l'inspection, la certification, les essais ou analyse et à la métrologie, en se référent aux standards nationaux, régionaux et ou internationaux.

A cet effet, il effectue notamment :

Ø Le contrôle de tous les produits fabriqués localement.

Ø Le contrôle de qualité de tout produit et marchandise à l'importation et à l'exportation au niveau du guichet unique.

Ø Les essais ou analyse des produits importés.

Ø Le contrôle technique de tous les appareils et travaux.

Ø La certification de la qualité des produits autres que les matières précieuses.

De ce qui précède, la mission du service exportation est de :

a. Pour le contrôle des exportations : l'inspection ou contrôle c.à.d. l'examen du produit fini au bout de la chaine de production et à la détermination de sa conformité à des exigences spécifiques ou sur base d'un jugement professionnel, à des exigences générales.

b. Pour la production locale : le contrôle ou inspection du produit, des installations, du processus, du système ou de leur conception et la détermination de leur conformité à des exigences spécifiques ou sur base d'un jugement professionnel, à des exigences générales.

3. Conditions légales pour exporter

Ø Disposer de la marchandise à exporter.

Ø Avoir des autorisations spécifiques, en rapport avec la nature des produits à exporter, accordées par les servies publics compétents.

Ø Disposer d'une identification nationale.

Ø Avoir un numéro RCCM (Registre de Commerce et de Crédit Mobilier).

Ø Disposer d'un numéro import ou export.

Ø Souscrire auprès d'une banque agrée, une déclaration d'exportation des biens ou déclaration modèle E-B (Exportation des Biens).

Ø Disposer d'un numéro d'identification fiscale.

4. Quelques définitions ayant trait à l'exportation

Ø Exportation : c'est une cession d'une marchandise entre un résidant d'un pays et un non résidant de ce pays, à titre onéreux ou gratuit après les formalités douanières.

Ø Réexportation : porte sur l'exportation d'une marchandise sous un régime douanier d'importation temporelle.

Ø Exportation temporelle : il s'agit de l'exportation des biens pour entretien ou la réparation (cas des biens d'équipement, ou soit pour une exposition publique).

Ø Cabotage : il s'agit de transfert et du transport d'une marchandise ou produit d'un point donné vers un autre point dans le même territoire, en empruntant l'itinéraire d'un pays étranger.

Ø commerce frontalier : c'est toute activité à l'importation et à l'exportation, portant sur les transactions commerciales réalisées entre les résidants des localités voisines des pays limitrophes, de tailles économiques très faible pour un montant ne dépassant pas 2 500$ par opération. Ces résidants doivent être des personnes physiques ainsi que les fractionnements des marchandises étant proscrits.

5. Procédure de contrôle à l'exportation

Pour exporter, il faut être en règle avec l'Etat, c.à.d. répondre aux conditions légales pour exporter.

A Goma, on exporte deux types des produits : les produits agricoles (café) et les produits miniers.

Pour exporter, l'exportateur adresse à l'OCC une lettre de demande d'échantillonnage, et qui suit le schéma ci-après :

OCC

Directeur OCC

Exportateur

Directeur d'exploitation

Chef de Service

Marchandises

Bureau

Exportation

Inspecteur

Exemple des procédures d'inspection du Café

1. Bulcage : mélange de tous les cafés pour en faire un produit homogène

2. Tarage : l'action de peser les emballages (1sac pèse 1kg).

3. Emballage : c'est lorsqu'on emballe les produits dans les sacs (1 sac de café doit peser chacun 60kgs comme poids net, plus 1kg de l'emballage, qui donne un poids brut de 61kgs.

4. Elaboration du rapport de tally ou quantitatif : ici, on pèse la quantité des marchandises déclarées.

Ce rapport contient :

Ø Le nom de l'exportateur et son adresse ;

Ø Type de marchandise à exporter, la date ;

Ø La quantité, le numéro du lot (le numéro du lot comporte le code du pays, le code de l'exportateur, le n° du lot et l'année caféière).

Ø Le nombre des sacs vus ;

Ø Le lieu d'inspection ou du travail ;

Ø Description de l'emballage ;

Ø Le poids brut et net ;

Ø Le dénombrement des sacs ou le comptage ;

Ø La signature des deux parties (l'inspecteur et l'exportateur).

5. Le rapport d'échantillonnage : ce type de rapport renseigne sur le type et la qualité des marchandises à exporter.

Il contient :

Ø Le lieu d'inspection ou du travail ;

Ø Le nom et l'adresse de l'exportateur ;

Ø Le nom de l'échantillonneur ;

Ø La nature, la quantité et la qualité de la marchandise ;

Ø La quantité de l'échantillon ;

Ø La signature des deux parties (l'inspecteur et l'exportateur).

Après l'élaboration de ces deux rapports et les amenés au bureau, il élabore enfin le rapport journalier, tout en se rassurant ou ayant vérifié la facture d'exportation, le contrat de vente, le CQ (Certificat de Qualité) livré par l'ONC.

Ce rapport journalier en 3 copies (la première pour l'exportateur, la deuxième pour OCC/Kinshasa et la dernière pour l'OCC/Goma) informe sur le lot déjà prêt ; est contresigné par l'inspecteur et le chef de service exportation, qui donnera droit à la licence modèle E-B ; afin d'avoir un lot prêt.

6. Chargement

L'exportateur adresse une lettre de demande de chargement ; cette lettre suit les processus que celui de la demande d'échantillonnage (cf. le schéma ci-haut). Quant à l'inspecteur, il établit le rapport de mise sur camion où il note toutes les informations possible et donne droit au Certificat de Vérification à l'Exportation (CVE). Ce certificat justifie et accompagne la marchandise jusqu'à la destination finale. L'inspecteur est censé contrôlé les documents ci-après :

Ø La lettre de transport ;

Ø Preuve de paiement ;

Ø Licence modèle E-B.

6. Production locale : la mission de l'OCC dans la production locale est de contrôler la quantité, la qualité et la conformité de tous les produits fabriqués dans la ville de Goma et aux environs. L'OCC permet aux producteurs locaux d'être compétitifs sur le marché tant national qu'international. Il protège les consommateurs face aux risques que peut engendrer les produits.

Procédure

La procédure se fait à travers la nouvelle approche basée sur les risques ; c'est à travers les 6M :

Ø Le 1er M est le milieu : contrôle du milieu du producteur.

Ø Le 2ème M est la matière première : contrôle et inspection.

Ø Le 3ème M est la main d'oeuvre : on inspecte si la main d'oeuvre est qualifiée dans le domaine.

Ø Le 4ème M est la machine : le service métrologie s'occupe du contrôle des machines que le producteur utilise.

Ø Le 5ème M est la mesure.

Ø Le 6ème M est la méthode utilisée pour la fabrication.

7. Produits miniers : on exporte seulement le coltan, l'or et la cassitérite. La procédure de contrôle des produits miniers est presque la même que les produits agricoles.

C. SERVICE COMMISSARIAT D'AVARIE

0. Introduction

Dans le commerce international, les marchandises sont transportées d'un pays à un autre souvent des longues distances et par divers moyens. De telles marchandises sont exposées à des intempéries de toutes natures. C'est pourquoi la nécessité qu'il y a pour les importateurs et exportateurs de souscrire une assurance en vue de couvrir les risques éventuels.

En cas de survenance des dommages, un intermédiaire neutre et impartial est appelé à déterminer et évaluer les dommages pour permettre à l'assureur d'indemniser son assuré. Le domaine du commissariat d'avaries est donc intimement lié à celui des assurances.

1. Quelques concepts

1. L'Assurance

L'assurance est un contrat par lequel l'assureur s'oblige moyennant une prime, à indemniser l'assuré des pertes ou dommage qu'éprouverait celui-ci par suite de certains événements fortuits ou de forces majeures.

La volonté de l'assureur et de l'assuré est donc coulée dans un document appelé « Police d'assurance » ou « certificat d'assurance ».

Exemple : - Assurance des choses

Assurance garantissant l'assuré contre les dommages causés à ses biens.

Ex : assurance de la marchandise transportée.

2. Le Commissariat d'avaries

Le Commissariat d'avaries est une structure administrative et technique qui se charge d'organiser des expertises.

Les expertises sont réalisées soit à la suite de la survenance effective d'un sinistre soit à titre préventif. Il s'agit dans ce deux cas du constat d'avaries et de la surveillance et prévention.

Dans ce domaine, l'OCC apporte aux assureurs les éléments d'appréciation relatifs aux dommages ou avaries survenus aux marchandises par :

Ø La constatation des pertes, dommages ou avaries, des missions de surveillance pour compte de divers donneurs d'ordre ;

Ø Des recours pour la préservation et la poursuite des assureurs contre les tiers responsables ;

Ø Des enquêtes et contre expertises au profit des assureurs étrangers pour leurs assurés installés en RDC.

3. L'avarie : On entend par avarie, tout dommage, survenu et/ou à une cargaison.

Ø Sortes d'avaries

On distingue 2 principales sortes d'avaries : les avaries communes et les avaries particulières :

a. Avaries communes

Les avaries communes sont des dommages volontaires et dépenses extraordinaires exposés pour le bien et le salut commun du navire et de la cargaison. Dans ce sas, le transporteur et chacun des propriétaires des marchandises sauvées sont dans l'obligation de supporter une part équitable du dommage causé.

b. Avaries particulières

Les avaries particulières sont des dommages accidentels causés soit au navire, soit aux marchandises. Ces avaries restent définitivement à charge de celui dont la chose est atteinte.

Quand un sinistre est survenu aux marchandises assurées, la réceptionnaire doit :

Ø Prendre des mesures destinées à éviter l'extension ou l'aggravation de l'avarie.

Ø Veiller à la conservation des recours contre les tiers responsables.

4. Le constat d'avaries est l'opération menée par l'expert (Commissaire d'avaries), à la requête des assurances ou des réceptionnaires qui consiste à déterminer la réalité, la hauteur, la nature et la cause du dommage survenus à une marchandise.

5. La surveillance est un ensemble de dispositions, des mesures mécanisme intellectuels et techniques destinés à prévenir ou à devancer la survenance des dommages prévisibles ou imprévisibles afin d'en contenir ou d'en minimiser les effets, les pertes ou les dégâts au cas où ils pourraient ou venaient quand même à se produire.

2. Historique

Le commissariat d'avaries est un réseau qui prend ses origines en France depuis 1836.

C'est un réseau des commissaires d'avaries du comité d'études et des services des assurances maritimes et transport de France « SESAM » en sigle, c'est-à-dire que la notion de commissariat d'avaries est une émanation des «assureurs».

Bénéficiant d'une connaissance de leur environnement immédiat et spécifique, ces spécialistes apportent toute information indispensable sur la zone où ils exercent : règles d'importation des produits, risques encours, autorités portuaires gouvernementales, bancaires, situation portuaires qualité des services et des équipements portuaires transports locaux etc.

1. Mission du service commissariat d'avaries

Sa mission consiste à :

Ø Constater les dommages ;

Ø Déterminer la nature de l'avarie, son importance, sa cause, son origine ;

Ø Préconiser les mesures conservatoires ;

Ø Préserver le droit de recours des assureurs contre les tiers responsables ;

Ø Prévenir des sinistres.

Ø En République Démocratique du Congo (RDC), l'Office Congolais de Contrôle « OCC » s'était vu seul confié par le législateur le monopole de cette intervention, d'où il était toujours indiqué ou désigné par l'assureur sur la police d'assurance pour toute marchandise assurée et exportée vers la République Démocratique du Congo.

Ø Aujourd'hui, il y a plusieurs assureurs privés qui ont le mandat des assureurs.

Ø Chaque commissaire d'avaries, fonction libérale, exercée presque exclusivement par le secteur privé dans le monde à cause des exigences de spontanéité et de rapidité dans ses interventions, reçoit un mandat de l'assureur, ce qui constitue un gage de la qualité pour les autorités du pays où il se trouve.

2. Nature d'avaries

La nature d'avaries est intimement liée à la cause. Nous pouvons citer:

le manquant

la bosselure

la souillure

le coulage

la griffe

la mouille

la casse

le bosselage

la rouille

le pliage

la brûlure

la crevace

la moisissure

la torsion

la détérioration

la coagulation

la déchirure

la détérioration

la fente

le trou

l'enfoncement

l'enfoncement...

 
 

3. Causes d'avaries

Les avaries résultent de plusieurs causes que nous pouvons regrouper en deux catégories : les risques ordinaires de transport et les risques exceptionnelles.

Ø Risques ordinaires de transport

Causes directes :

Sont les risques qui touchent les marchandises elles-mêmes. Nous citons :

- Le vol en cours de transport ou pendant l'entreposage

- Mauvaise manutention due soit au manque de moyen approprié de manutention, soit à l'inconscience des manutentionnaires.

- Défaut d'arrimage

- Mauvais chargement

Causes indirectes :

-Multiplicité des procédures et formalités qui font prolonger le séjour des marchandises en magasins ou entrepôts.

-Encombrement des ports et des entrepôts et rend plus difficile le traitement du fret, laissant parfois les marchandises exposées aux intempéries (pluie, chaleur, humidité).

-Insuffisance des engins de manutention qui handicape la fluidité des livraisons.

Ø Risques exceptionnels :

- Guerre étrangère ou civile

- Terrorisme

- Grève

- Émeutes

- Pillage

3. Conduite d'une expertise

L'expertise doit être sanctionnée par un rapport d'expertise qui doit contenir les éléments ci-après :

Ø la requête

Ø les informations générales

Ø le voyage d la marchandise (rooting)

Ø constatations

Ø la perte : l'origine, la nature, la cause, l'étendue de la perte

Ø signer le rapport, le cacheter, le facturer et l'envoyer rapidement aux donneurs d'ordre(ou requérant)

1. Déchargement du container

Lors du déchargement d'un container, l'Expert doit mentionner les éléments ci-après :

- L'heure du début et de la fin du déchargement

- Le numéro et l'état du plomb

- Le numéro et l'état du container

- Le type du container (20' ou 40') et préciser le genre du container (dry, ventilé, flat...) et pour plus de précision,

- Signer le rapport

- Contresigner le rapport par toutes les parties qui ont assistées au dépotage.

2. Qu'est-ce qu'un emballage

- Crête en bois

- Sacs

- Sachets

- Cartons

- Caisses

- Bidons

N.B : Les containers et les citernes ne sont pas des emballages mais des éléments de la chaîne de transport des marchandises qui peuvent- tenir lieu de conditionnement, d'auxiliaires de manutention et de transport.

3. Zone d'intervention d'un Commissaire d'avaries

L'Expert est appelé à prester en RDC et en dehors du territoire national moyennant une requête du requérant. Dans le cas d'AIS, l'Expert peut intervenir dans les pays où il n'y a pas son bureau de représentation. Dans ce cas, l'Expert transmet le projet de coût du travail à AIS pour approbation. Il n'agit qu'après l'aval écrit.

4. Rapidité dans l'exécution du travail

Quand on confie un dossier à un Expert, ce dernier a l'obligation d'accuser la réception du dit dossier et d'établir un rapport préliminaire dans un bref délai, soit le même jour, soit le jour suivant.

5. Différence entre une mission de surveillance et un constat d'avaries

- Pour qu'il y ait un constat d'avaries, il faut au préalable qu'il y ait sinistre

- Pour une prévention ou surveillance, il n'y a pas sinistre au départ.

6. Freinte de route

- Ce sont des produits qui absorbent l'humidité par conséquent perdent leurs qualité et peuvent devenir non-conformes.

- Sur le plan international, on connaît la freinte de route de chaque produit type de produit.

6. Transmission des rapports d'expertises

Commissariat d'avaries

Courtier d'assurance

Assureurs

Examen de recours

Dispacheur

Payement

8. Cause du sinistre

- Lors de la présentation de la cause du sinistre, il faut être très précis car cette dernière allège la tâche de ceux qui vont établir les responsabilités ;

- Nous vous informons qu'il y a un tribunal international à Londres en matière d'assurance ;

- Les rapports que nous établissons vont jusqu'au tribunal, c'est d'ailleurs la base de chaque jugement en matière d'assurance lors d'un sinistre.

9. Que faire en cas de pertes et dommages ?

Le réceptionnaire de la marchandise a 3 obligations :

- Prendre les mesures nécessaires pour éviter l'aggravation des dommages;

- Faire établir un constat dans le délai imparti dans la police;

- Veiller à la conservation des recours contre tous les tiers éventuellement responsables.

a. Mesures à prendre pour éviter l'aggravation des dommages

- La plupart du temps, il s'agit des précautions élémentaires que le réceptionnaire ou son représentant doivent prendre et qui relèvent du simple bon sens. Par ex. protéger contre la pluie des marchandises qui s'y trouvent exposées par suite d'ouverture accidentelle de l'emballage. S'il ne le faisait pas, le réceptionnaire engagerait sa responsabilité.

- Le réceptionnaire ou son représentant doit agir spontanément sans qu'il ne soit nécessaire de prendre l'avis du commissaire d'avaries ou de l'Expert.

- Toutefois, dans certains cas d'avaries graves ou étendues à des lots très importants ou nécessitants des mesures d'ordre technique, le réceptionnaire doit, avant de prendre toutes mesures conservatoires, consulter le commissaire d'avaries ou l'expert. Celui-ci ne se substitue pas au réceptionnaire, mais, le cas échéant, lui donne des conseils.

- Le bénéficiaire de l'assurance ne doit pas rester passif dans l'événement; il doit apporter les soins raisonnables à tout ce qui est relatif à la marchandise. Il doit prendre l'initiative de requérir l'intervention du commissaire d'avaries ou de l'expert mentionné sur le certificat d'assurance et, en liaison avec lui, assumer les dispositions à prendre dans l'intérêt de la marchandise.

- Assureurs et assurés sont associés quant aux mesures à diligenter pour la protection et la conservation de la marchandise faisant l'objet d'une couverture d'assurance. Leur action doit être conjointe, dans l'intérêt même de la marchandise.

b. Constat des dommages

- Lorsqu'un sinistre quelconque (perte, vol, incendie, détérioration, etc....) survient aux marchandises assurées, l'assuré doit faire établir, dans le délai fixé par la police, un constat qui lui permettra de justifier de la réalité, de la nature, de l'origine, de la cause et de l'importance des pertes et des dommages.

- Le document établissant objectivement ces renseignements est donc indispensable à l'assureur pour déterminer si le dommage est garanti et calculer le montant de l'indemnité en fonction des conditions de la police.

c. Qui doit faire le constat ?

- C'est le commissaire d'avaries ou l'Expert désigné sur le contrat d'assurance.

- Si la nature ou la cause du dommage exige des connaissances techniques qui ne sont pas

de sa compétence, le commissaire d'avaries ou l'Expert fera alors appel à un expert spécialisé (un sapiteur) qui intervient d'un commun accord entre lui et le réceptionnaire.

d. Qui doit requérir le commissaire d'avaries ou l'expert ?

- C'est le réceptionnaire de la marchandise, c.à.d. celui qui en prend livraison à destination; il est généralement le destinataire de la marchandise et le bénéficiaire de l'assurance.

- S'il ne prend pas livraison personnellement de la marchandise, il en charge un mandataire (représentant ou transitaire), celui-ci étant naturellement tenu aux mêmes obligations que son mandant.

- Il doit requérir le commissaire d'avaries ou l'expert lorsqu'il constate ou craint des dommages ou des manquants.

- Quand l'assuré n'est pas en position de prendre l'initiative de la constatation des dommages-par ex. lorsqu'il a conclu une vente CIF (Coût-Assurance-Fret), il est bon qu'il attire l'attention de son client à destination sur les mesures à prendre en cas de sinistres: un simple papillon sur une lettre est suffisant. Ce dernier pourrait lui reprocher de ne pas l'avoir fait.

A. Dans quel délai faut-il requérir le commissaire d'avaries ou l'expert ?

- Le commissaire d'avaries ou l'expert doit être requis sans attendre, au plus tard dans les 3 jours de la cessation de la garantie, jours fériés non compris. Ceci parce qu'il faut s'assurer que les dommages sont bien survenus pendant la période de garantie.

- Ce délai doit être scrupuleusement respecté sous peine d'irrecevabilité de la réclamation.

- Ce délai peut exceptionnellement être prolongé d'un commun accord entre assureur et assuré mais il peut aussi être réduit pour certaines marchandises (denrées périssables, par ex.).

f. Comment requérir le commissaire d'avaries ou l'expert ?

- Le réceptionnaire doit pouvoir justifier auprès des assureurs qu'il a effectivement requis le commissaire d'avaries ou l'expert.

- Il n'y a cependant pas de forme spéciale; une requête verbale ou téléphonique suffit, mais il est recommandé de la confirmer ensuite par écrit.

- Le commissaire d'avaries ou l'expert indique au requérant le jour et l'heure auxquels il se propose d'effectuer le constat.

- Dans son rapport, le commissaire d'avaries ou l'expert indique toujours la date à laquelle il a été requis.

g. Le constat est-elle contradictoire ? Oui !

- Les constatations effectuées par le commissaire d'avaries ou par l'expert, en accord avec le réceptionnaire, ou par l'expert spécialisé désigné par eux doivent être faites en présence de toutes les parties intéressées, notamment le transporteur et/ou l'entrepositaire. Ces constatations ont, entre les parties, la portée d'une expertise amiable contradictoire.

- Cela signifie que les parties qui n'ont pas protesté sont considérées comme ayant approuvé les conclusions du constat d'avaries ou du rapport d'expertise: la réalité, la nature, l'importance, la cause et l'origine des dommages ne peuvent plus, en principe, être discutées.

h. Que doit faire le requérant s'il n'est pas d'accord avec les conclusions du commissaire d'avaries ou de l'expert amiable désigné ?

- Le requérant doit provoquer une contre-expertise amiable ou judiciaire dans les 15 jours.

Cette contre-expertise ne doit pas être unilatérale pour être opposable aux assureurs; le réceptionnaire doit se mettre en accord avec le commissaire d'avaries ou l'expert pour désigner un contre-expert à l'amiable ou procéder par voie judiciaire.

i. A qui incombent les frais de constatation et d'expertise des dommages ?

- Ces frais sont avancés par le requérant au moment où le commissaire d'avaries ou l'expert lui remet le rapport d'expertise ou certificat d'avaries.

- Ils sont ensuite remboursés par les assureurs, à la condition que les dommages ou pertes constatés proviennent d'un risque couvert.

- Les frais de constatation et d'expertise ne sont jamais imputés sur le montant de l'indemnité c.à.d. que ces frais sont remboursés même si les assureurs paient, de ce fait, une somme supérieure à la valeur assurée.

j. Conservation des recours contre les tiers responsables

- La conservation des recours est une des conditions du contrat d'assurance :

- L'assureur attend de l'assuré (du réceptionnaire en pratique) qu'il prenne les mesures nécessaires pour sauvegarder son droit de poursuivre les responsables.

- C'est d'ailleurs l'intérêt de l'assuré, car les sommes ainsi récupérées influencent la fixation des taux de primes appliqués à cet assuré.

- Il n'est pas demandé à l'assuré de suivre ces recours; son seul devoir est d'envoyer des réserves aux tiers responsables de façon à ce que l'assureur puisse effectuer valablement les poursuites le moment venu.

- L'obligation de conserver le recours est absolue, mais la charge matérielle qui en résulte est réduite au minimum.

- En cours de transport, c'est aux mandataires successifs qu'il revient de penser, en cas d'avaries apparentes, à se prémunir contre un recours éventuel, leur diligence contribuant à situer les responsabilités.

k. Lettre de réserve et convocation à l'expertise

- Les réserves doivent être circonstanciées. Des réserves systématiques et faites en termes généraux ne sont pas reconnues valables par les tribunaux.

- Il est important que le transporteur (compagnie de navigation ou le dernier transporteur) soit convoqué à assister à l'expertise pour qu'il n'en nie pas les conclusions tant sur le quantum des dommages que sur leur nature et leur cause.

l. Délais

- En application des dispositions réglementaires sur le plan national et international, des délais doivent être généralement respectés.

- En ce qui concerne les réserves à adresser au transporteur ou à son représentant, la plupart des assureurs joignent à la police ou au certificat d'assurance un papillon précisant ce que doivent faire les réceptionnaires s'ils constatent des avaries à destination.

- S'ils hésitent sur ce qu'ils doivent faire, les réceptionnaires peuvent toujours interroger le commissaire d'avaries ou l'expert dont le rôle est de les guider et de les conseiller.

D. SERVICE EMISSION DES DOCUMENTS, STATISTIQUES ET ARCHIVES

0. Définition

Le service EMIDOCS, STATISTIQUES ET ARCHIVES a pour mission de récolter les données, de les dépouiller, de les traiter et de les analyser, ainsi que la saisie ou la dactylographie des dossiers ou documents de services, des services frères de l'office ou tiers.

En outre, il sert de conservation des documents ou archives, afin de maintenir une documentation fiable par l'office en particulier et des autres services en général. On attend par les autres services tels que : la division de la fonction publique, le gouvernement, le ministère, les ONGs nationales et ou internationales, les institutions financières nationales ou internationales (Banque Mondiale, FMI et autres banques), les universités, etc.

1. Structure organique du service

Ce service a à son sein 3 bureaux : bureau statistiques, bureau émission des documents et le bureau encodeur et archives.

1.1. Bureau Statistiques

Ce bureau s'occupe de la récolte des données en provenance de postes frontaliers, entrepôts publics ou privés, les unités de productions telles que les industries, les petites et moyennes entreprises, production locale, importations et exportations, contrôles techniques et métrologies, laboratoire et commissariat d'avaries.

a. Section Statistiques Agence

Cette section fonctionne ou elle incluse dans le bureau Statistique, donc son champs d'action traite les données statistiques qui proviennent des agences BENI et BUTEMBO.

b. Section Statistiques siège de la direction

Elle fonctionne dans un cadre bien défini, selon l'étendue du contrôle direct du siège par rapport aux postes frontaliers dont sa mission essentielle est de récolter et traiter les données en provenance des postes frontaliers : Ishasha, Munyaga, Bunagana, Grande et petite Barrière, Centre ville de Goma, des entrepôts publics et privés, aéroport et unités de production artisanales.

1.2. Bureau Emission des documents

La mission essentielle de ce bureau est de recevoir et transmettre les différents documents traités au sein de ce service, le dispatcher aux autres services de l'office et à ceux de l'extérieur.

1.3. Bureau encodeur et archives

Ce service a pour mission l'opérateur de saisie ou de dactylographier des différents documents reçus et traités dans le service.

En outre, ce service joue un rôle de dépôt des archives de la division d'exploitation.

2. Objectifs de ce service

Ce service a pour objectif :

Ø Récolter et dépouiller les données statistiques

Ø Analyser les statistiques mensuelles, trimestrielles, semestrielles, et annuelles.

Ø Mettre à la porter des opérateurs économiques les données fiables.

Ø Servir de balance de quantité en matière de statistique, de l'importation et de l'exportation.

Ø L'OCC étant la référence maitresse en matière de commerce extérieur.

Ø Mettre à la porte de la BCC les statistiques, les statistiques en importation et exportation quant à la validation de la licence model « IB » et « EB ».

Ø Service de balance de quantité en matière d'importation et d'exportation.

3. Champs d'action

3.1. Au niveau interne

Mettre à la disposition de l'OCC les données statistiques fiables et authentiques pour avoir une idée l'ensemble des activités, de l'exploitation de l'office afin de permettre à réguler la situation macro-économique de l'office en général et de voir les comportements de chaque entité.

3.2. Au niveau externe

Vu sa position stratégique avec sa présence aux d'entrée et sortie officielles, il fournit des statistiques du commerce extérieure pou les calcules de la balance commerciale de la BCC. Ainsi de la BCC à la FMI puis l'institut national des statistiques (INS).

C'est à travers les statistiques OCC que le gouvernement central arrive à déterminer l'indice économique réel du pays.

3.3. Au gouvernement

Pour régulariser la situation économique du pays, le gouvernement permet de voir sa diplomatie et les différents échanges commerciaux entre les autres pays, regroupement régionaux, CEPGL, sous-régionaux CDEAO ou internationaux Union-Européenne, aider les opérateurs économiques à connaitre les différentes adresses des exportateurs et importateurs enfin d'être fixés sur un meilleur marché pour une concurrence loyale.

3.4. Code douanier

Le code douanier est une nomenclature dans un système normalisé international qu'on définit à chaque nature dans un regroupement selon leurs origines naturelles ou leurs utilisations.

3.5. Les qualités de bonne statistique

Pas d'avenir sur les statistiques historiques. Les statistiques doivent être utiles aux claires, bien synthétisée mis dans un tableur qui doit porter un titre bien défini dans et dans l'espace. Ces tableaux doivent avoir des étiquettes de titres des colonnes et éviter des colonnes vides et au besoin mentionner une source, ca doit être d'actualités vraie et vérifiable. Refléter la réalité, renseigner sur quelque chose, présenter à temps opportuns et bien présentées car la statistique est aussi un art. Enfin, le but final de la statistique c'est satisfaire les consommateurs ou utilisateurs.

E. SERVICE COMPTABILITE

0. Structure organique

1. Bureau Banques : Il enregistre et comptabilise toutes les opérations bancaires de toute la province du Nord-Kivu, à partir ou à l'aide des extraits bancaires.

2. Bureau caisses des Agences : Ce bureau enregistre et comptabilise toutes les pièces de l'agence Beni et Butembo, y compris leurs caisses.

3. Bureau immobilisation et stocks : Ce bureau est chargé des immobiliers et stocks. C'est ici où on passe toutes les écritures ou ayant traits aux investissements ; de l'enregistrement et du classement des fiches d'inventaires.

4. Bureau caisse et siège : Il a pour rôle la réception des pièces provenant de la caisse de Goma y compris ses postes ; la vérification de la conformité de chaque caisse pièce, ainsi que les soldes de différentes pièces.

5. Bureau comptes tiers : Ce bureau s'occupe de réception des factures fournisseurs, des factures à terme et leur prise en charge dans le journal fournisseur, prise en charge des bord, la comptabilité analytique d'exploitation dans le journal clients,...

6. Bureau Fiscalité

7. Bureau rémunération : Ce bureau s'occupe de la comptabilisation ayant traits à la paie du personnel.

4. Fonctionnement

La comptabilité de l'OCC enregistre et analyse tous les détails des opérations économiques et financières (on enregistre tous les mouvements liés aux finances ou la valeur liés au patrimoine de l'entreprise ; qui tendent à modifier la situation patrimoniale de l'OCC à court, au moyen et à long terme, à condition que ses opérations soient accompagnées par une pièce justificative.

Exemple : achat véhicule.

La comptabilité de l'OCC est décentralisée en pools comptables qui sont :

Ø Pool de Goma : ce pool enregistre et comptabilise toutes les pièces comptables de toutes les entités OCC du Nord-Kivu.

Exemple des pièces qui proviennent des agences, des banques, et de toutes les postes frontalières.

Ø Pool Bukavu : idem Goma mais ce pool est pour la province du Sud-Kivu et Maniema.

Ø Pool de Lubumbashi pour la province du Katanga

Ø Pool de Matadi pour la province du Bas-Congo.

Ø Pool de Kinshasa enregistre toutes les pièces comptables des entités OCC de Kinshasa et ses environs ; y compris les pièces des autres entités des provinces qui ne sont pas des pools.

NB : Kinshasa est aussi un centre de compilation de toutes les données comptables des pools, pour la production d'un bilan unique de l'OCC.

1. Service Administratif

Le service administration est un des services de la Division Administrative et Financière (DAF) de l'OCC.

1. Structure organique

1.1. Bureau BAD : Ce bureau est chargé de la collecte des données relatives au calcul mensuel des salaires des agents suivant les présences, absences, pointage des véhicules pour les bénéficiaires, etc.

1.2. Bureau médico-social : Ce bureau est chargé d'établir les bons des soins médicaux pour les agents et leurs membres de familles reconnus par l'office, ainsi que vérifier les factures de soins médicaux et pharmaceutiques. Ensemble avec la délégation syndicale, le chargé de ce bureau veuille aux cas sociaux heureux ou malheureux.

1.3. Bureau logistique : Ce bureau est chargé de l'approvisionnement et de la gestion des stocks (fournitures de bureau, les matériels, mobilier, et de l'immeuble de l'office). Le bureau chargé de ce service bureau établit des fiches périodiques (mensuelle, annuelle, etc.)

1.4. Charroi automobile : Ce bureau est chargé du mouvement des véhicules de l'office. En plus de toutes les activités décrites ci-haut, le SAD s'occupe de :

Ø Prendre contact avec les organismes sociaux (INSS, INPP, Permanence syndicale)

Ø Maitriser la législation sociale en matière de travail (code du travail, convention collective)

Ø S'informer de toutes les organisations civiques ou publiques préparées par le pouvoir.

Ø Assurer la discipline et la sécurité.

L'OCC possède deux comptes : compte production et compte financement ; ce sont les postes qui alimentent le compte production et qui est géré par la DG.

Pour le compte fonctionnement, il y a un budget établit et la DG est le seul organe qui donne l'ordre de sortie des fonds dans cette caisse. Retenons que chaque entité OCC gère son compte fonctionnement. Il n'y a qu'une seule caisse centrale, les autres sont des caisses auxiliaires ; ces dernières déposent l'argent dans la caisse centrale et gardent l'argent momentanément.

CONCLUSION ET SUGGESTION

Nous voici au terme de ce rapport que nous avons effectué à l'Office Congolais de Contrôle. Ce temps que nous qualifions d'éveil professionnel a contribué à notre épanouissement. Grâce à l'hospitalité du personnel de l'OCC, notre intégration a été d'une grande facilité. Durant le déroulement du stage, nous avons été confronté à des difficultés liées à l'éloignement de bureau part rapport à la maison, d'où le problème de transport mais avec l'aide du Seigneur, nous avons pu le surmonter.

Vu l'accueil chaleureux de l'entreprise, nous ne pouvons mettre un point final à ce rapport sans vous faire nos suggestions dans le but de contribuer aux progrès et aux visés de l'OCC mais dans la simplicité :

Ø Limiter le nombre de stagiaires en vue d'un meilleur encadrement de ce dernier ;

Ø Il serait plus important d'envoyer souvent les stagiaires sur terrain pour permettre de bien comprendre les opérations y afférentes ;

Ø Aider les stagiaires à mieux perfectionner ses connaissances, en lui faisant une certaine confiance et lui permettant de participer à l'exécution de certaines tâches ;

Ø Appliquer une certaine rigueur aux stagiaires (surtout sur la propreté, la langue à parler à l'Office ; l'heure d'arriver et de sortie)

Ø Dans le souci d'améliorer les conditions de travail dans les services importation et exportation, nous vous suggérons de construire un bloc plus aéré afin d'éviter l'encombrement et mieux garder les dossiers en toute sécurité, pas sur le pavement pour certains ;

Ø Améliorer la communication envers les clients et autres visiteurs ;

Ø Eviter les va-et-vient dans les couloirs ;

Ø Etant donné que les étudiants viennent pour prendre ce qui se passe pratiquement au sein des entreprises, nous suggérons aux autorités compétentes de les initiés aux travaux réellement effectués par l'Office au lieu de le soumettre seulement aux travaux de classement des dossiers.

Nous espérons que ce travail pourra aider à celui qui aura le besoin de connaitre l'OCC, sur son objectif, sa mission et surtout sur son objet social.

Aucune entrée de table des matières n'a été trouvée.






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery