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Attitudes et perceptions des populations sur les catastrophes naturelles. Cas de la ville de Bukavu.

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par Christian MUHARANYI BAGULA
Institut supérieur de développement rural - Licence 2015
  

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2.3. ATTITUDES DES POPULATIONS EN CAS DES CATASTROPHES

Dans la ville de Bukavu; avant, pendant et après la crise déclenchée par une catastrophe naturelle interviennent diverses réponses des populations exposées, qui induisent les effets de la catastrophe. Ces réponses s'expriment par des modes de comportement contrastés, variables dans l'espace, dans le temps, entre les sociétés et en leur sein. Ces variations dépendent d'un petit nombre de seuils socioculturels qui vont façonner le comportement humain en cas de catastrophe (Jean-Claude Thouret et al. 1996).

2.3.1 ATTITUDES ET SEUILS SOCIOCULTURELS

BURTON définis trois seuils socio-culturels de comportement dont :

La prise de conscience, l'action de mitigation ou atténuation des dommages ou de leurs effets et le refus menant à une modification radicale (Burton et al. 1978). A Bukavu, une fois les populations incitées, elle sont conscientes du danger auquel sont exposées et comprennent qu'elles peuvent faire beaucoup pour réduire les pertes socio-économiques dus aux catastrophes naturelles, en prenant quelques actions d'atténuations des dommages, dont par exemple la construction des murs de soutènement des parcelles en majorité, en plantant des arbres antiérosifs, canalisation d'eau etc. avec des catastrophes naturelles toujours fréquentes et graves dans la ville, la délocalisation des populations sur les sites estimés sans risque est la dernière solution qu'envisagerait le pouvoir politique.

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Ces seuils constituent autant d'étapes que l'individu ou le groupe peut atteindre par une amélioration de la perception du risque. Ainsi quatre modes principaux de réponse sociale peuvent être distingués en situation d'une crise de catastrophe (Mileti, 1993)

1 Mode de l'absorption passive de l'endommagement répété, qui s'explique par l'absence de conscience du risque chez l'individu et/ou l'absence de préparation à la crise chez la communauté génèrent la vulnérabilité,

2 Mode de l'acceptation de l'endommagement : elle intervient quand le seuil de prise de conscience est acquis. Ce mode se traduit par un ajustement temporaire et partiel aux effets des catastrophes, grâce au partage des pertes et des coûts des dommages.

3 Mode de la réduction de l'endommagement par une atténuation individuelle ou collective avant, pendant et après la catastrophe. Ici la nécessité d'avoir des plans de protection et d'évacuation dans des villes.

4 Mode de la modification radicale à priori du comportement social en cas de crise, une fois le seuil de refus dépassé. Modifier revient à intervenir a priori et deux façons sur les conséquences des désastres : changer le mode d'occupation du sol et délocaliser les populations menacées et les reloger sur des terrains constructibles et présumés sans danger.

La modification radicale exprimant une volonté politique sous la forme d'une planification urbaine préventive à long terme s'avère très efficace lorsqu'elle est relayée par l'action communautaire.

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