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Attitudes et perceptions des populations sur les catastrophes naturelles. Cas de la ville de Bukavu.

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par Christian MUHARANYI BAGULA
Institut supérieur de développement rural - Licence 2015
  

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3.2 Cause de la recrudescence de la vulnérabilité dans la ville de Bukavu

Suite aux constructions sur des sites à risque et l'utilisation des matériaux de construction non adapté à la ville de Bukavu présentant un relief à pente élevé, l'essor démographique croissant, la nature du sol et au manque de rigueur de la part des certains acteurs étatiques lors de l'octroi des parcelles, on remarque qu'il y a des cas glissement de terrain, tremblement de terre, inondation surviennent dans la ville de Bukavu causant des dégâts matériels, humains et environnementaux énormes (K. Bunduki et al, 2014)

Les facteurs naturels qui sont en liaison directe avec la dégradation du milieu naturel sont : les séismes, l'aléa climatique, la lithologie et la topographie.

Située au point d'intersection des directions tanganyikiennes et albertiennes, la ville de Bukavu on y trouve la présence des failles dans la région qui ont contribué au modelé du

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relief typique de Bukavu avec des plateaux fortement disséqués et les effondrements des quartiers comme Mukukwe, Clinique et Industriel (Sadiki N et al 2010).

En effet, l'alternance saisonnière du climat en une saison humide et une saison sèche, associée à une diminution de couverture végétale et à la lithologie favorise grandement l'érosion et les mouvements de terrain pendant la saison humide (Tréfois et al. 2002).

3.3 Risque environnemental à Bukavu

L'est de la RDC est l'une de régions sismiques les plus actives d'Afrique (PNUE, 2011). La ville de Bukavu située sur le lac Kivu vit fréquemment des activités sismiques modérées qui atteignent quatre ou plus sur l'échelle de Richter (UNDAC, 2008). Les débris retombant de l'éruption et l'effondrement des immeubles représentent un danger immédiat pour les populations locales. Généralement, les normes de construction mal appliquées et la mauvaise qualité des matériaux utilisés pour construire les bâtiments les rendent peu résistants aux secousses sismiques. Les tremblements de terre déclenchent également des glissements de terrain dans la région de l'est. 15 % de la ville de Bukavu qui est construite en couches épaisses d'argile et de lave durcie, par exemple, sont exposés au risque de glissements de terrain et de chutes de pierres (UNDAC, 2008). Le lac Kivu contient plusieurs gaz, les plus importants étant le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4). Une éruption sous le lac risquerait de libérer le CO2 et d'entraîner une catastrophe naturelle comme au lac Nyos au Cameroun, qui a fait plus de 1800 morts en 1986 (Enda, 2008).

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