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Soutenabilité des finances publiques des pays exportateurs de pétrole de la zone CEMAC. Cas du Tchad.

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par Kem-madje Erick TELIMSEIN
UNIVERSITE CATHOLIQUE DE L?AFRIQUE DE L?OUEST UNITE UNIVERSITAIRE A BOBO-DIOULASSO (UCAO/UUB) - MEMOIRE DE FIN DE CYCLE POUR L?OBTENTION DU DIPLÔME DE MASTER EN SCIENCES ECONOMIQUES ET GESTION OPTION : MACROECONOMIE ET GESTION DU DEVELOPPEM 2015
  

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1.2.2. De la découverte a l'exploitation

Les recherches pétrolières avaient commencé depuis le régime du Président Ngarta Tombalbaye qui soucieux de l'enclavement et de l'état de dénuement total de son pays, cherchait des sources des revenus pour le développement socio - économique de son pays, car assaillis de problèmes financiers. Dès lors deux permis sont créés pour poser le cadre juridique de la recherche pétrolière : l'autorisation de prospection et le permis exclusif de recherche dit permis H. En effet, les études d'exploitations menées entre 1962 et 1967 par une compagnie française, le Bureau des recherches pétroliers et l'ORSTOM, un Institut français de Recherche furent infructueuses. C'est ainsi qu'à partir de 1968, trois permis de recherche (permis H) ont été accordés. Le premier a été accordé à Monsieur Royer (un fonctionnaire français proche Des milieux diamantaires et pétroliers) pour la zone des Erdis au Nord du

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Tchad

pays, Mais compte tenu de l'insécurité qui régnait dans la zone, celui-ci ne pouvait mener ses activités à terme et son permis fut annulé en 1970. La même année une entreprise française, à savoir la société internationale pour la recherche et l'exploitation pétrolière (SIREP) obtint un permis de 152.000 km2 dans la même zone. Puisque les mêmes causes produisent les mêmes effets, le projet fut un échec et le permis supprimé.

Le 09 septembre 1969, une compagnie pétrolière américaine, le Continental Oïl Company (CONOCO), obtient du gouvernement un permis exclusif de recherche d'hydrocarbures liquides et gazeux, pour une durée de cinq ans et couvrant une superficie de 603.900 km2 qui va du Lac Tchad à la région de Doba. Les travaux de CONOCO se sont avérés fructueux et ont occasionné un investissement qui se chiffre à plus de 10 milliards de FCFA sur une période de cinq ans

Tableau 1 : Résultats des forages par CONOCO

Année

Puits forés

Découvertes

Nom du puits

Investissements en millions de FCFA par an

1974

4

0

-

2 341,9

1975

4

2

MIANDOUM I SEDIGUI II

2 271,06

1976

4

0

-

2 713

1977

3

1

KOME I

2 440,525

1978

1

1

MANGARA I

1 004,5

TOTAL

16

4

-

10 770,985

Source : Tchad et culture n° 109 avril 1978

Ces résultats montrent que sur 4 découvertes avérées un seul (SEDIGUI) est dans la zone du Lac, par contre les trois autres (MIANDOUM I - KOME I et MANGARA I) sont dans la zone du sud du pays ce qui semble confirmer l'hypothèse que le sud du Tchad est assis sur une grande nappe pétrolière.

Malgré ces découvertes, l'exploitation n'a pas immédiatement suivi pour cause des divers problèmes liés à l'insécurité généralisée à l'intérieur du pays, le coût du baril est relativement élevé car la zone pétrolifère se trouve à plus de 1000 km des côtes du Cameroun et cela

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Tchad

nécessite la construction d'un pipeline. Donc il faut une production à grande échelle pour rentabiliser l'exploitation et cela suppose la découverte d'un "méga - champ" (gros gisement)

Ainsi, compte tenu des difficultés du pays en matière énergétique, le Tchad a posé comme préalable, l'exploitation du pétrole de Sédigui (près du lac) pour alimenter N'Djaména. Il a fallu attendre, la découverte en 1989, d'importants gisements (130 millions de tonnes) dans le bassin de Doba pour envisager réellement son exploitation.

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