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Enjeux de la presse en ligne à  l'heure de tout numérique dans la ville de Mbujimayi.

( Télécharger le fichier original )
par Emmanuel KALONJI KABEYA
Université Officielle de Mbujimayi - Licence 2015
  

Disponible en mode multipage

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    0. INTRODUCTION

    Étant arrivé à la fin de notre deuxième cycle des études universitaires en Sciences de l'Information et de la Communication, option Edition Multimédias, nous sommes dans l'obligation de rédiger un mémoire de fin d'étude. C'est dans ce cadre que nous présentons cette dissertation fruit de notre parcours bien que périlleux.

    A l'aube du 21e siècle, l'humanité s'est réveillée de plain-pied pendant une nouvelle ère. L'heure dite de la révolution scientifique, l'ère pendant laquelle les sociétés connaissent d'énormes mutations. Cette période est marquée par d'importantes reformes dans la communication de l'information comme le constate Howkins John « Pendant des nombreuses années, pour le public, les indices de puissance intellectuelle étaient la fabrication d'acier et les kilomètres des voies ferrées, à présent c'est la communication de l'information».1

    Ainsi, l'émergence de Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication ont créé une nouvelle société grâce à la toile planétaire à la quelle plusieurs noms peuvent être associés tel que : la Société de l'information, la société post moderne, le cybermonde, l'âge de l'information.

    Il y a une vingtaine d'années, les journaux, la radio et la télévision constituaient les sources majeures d'information. Désormais les technologies numériques prennent peu à peu une part croissante dans notre vie quotidienne, grâce au développement de nouveaux outils de communication tels que les ordinateurs portables, les Smartphones, les tablettes numériques. Les individus disposent dès lors d'une palette de supports qui leur permettent d'accéder à l'information à tout moment et en tout lieu.2

    A travers le monde, les médias qui publient et diffusent sur Internet sont dénombrés appartenant à plusieurs domaines et pays, la R D Congo n'est exclus de cette liste. Et le cas sous étude s'attèle à porter une petite contribution dans le secteur de la presse, la presse écrite et audiovisuelle face aux retombés de l'usage du numérique. Il y a près de 200 titres des journaux et

    1HOWKINS JOHN Cite par J C MOHINDO MATABARA, dans TFC l'information mise en ligne par les médias congolais. Cas de la prosperité.net et du groupelavenir.cd, UNIKIN, 2010

    2 Internet, Web marketing, formation, Kinshasa Gombe, Red, Ed. Midi 2013

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    ceux, qui par leurs sites postent et mettent à jour régulièrement l'actualité sur la toile sont une dizaine3.

    En nous référant à notre formation, nous avons été amenés à jeter un regard particulier dans ce domaine crucial. Ainsi, nous avons intitulé notre sujet de recherche « les enjeux de la presse en ligne à l'heure de tout numérique tout dans la ville de Mbuji-Mayi.

    0.1. ETAT DE LA QUESTION

    Après une minutieuse lecture de bon nombre des travaux sur la presse et ou l'enseignement en ligne, nous avons découvert que nous ne sommes pas premier à se pencher sur cette question.

    En fait, nous avons eu à parcourir le travail de fin de cycle écrit par l'étudiant J.C Mohindo Matabaro qui a abordé la problématique de l'information mise en ligne par les médias congolais. Cas de la prosperité.net et du groupelavenir.cd4. Kayemba Luambua Johny quant à lui a écrit« les interfaces communicationnelles des organes de presse ; usages et signe. » où il ressort ce que symbolise exactement une interface qui doit représenter un organe de presse en ligne et aussi son impact dans le chef des internautes5.

    Et enfin, dans son travail de fin d'étude en édition multimédia à l'université Officielle de Mbujimayi, Mpoyi Kabongo Jonas aborde la question de l'e-Learning pour dégager la pertinence socioprofessionnelle de nouvelles technologies dans l'enseignement à distance.

    0.2. PROBLÉMATIQUE

    Eu égard à ce qui précède, nous avons résolu d'aborder une autre facette celle de la presse en ligne dans la ville de Mbuji-Mayi. Notre préoccupation majeure n'est pas seulement de démontrer le comportement des internautes et des usagers de la presse en ligne mais aussi de présenter les enjeux de cette nouvelle forme de presse qui mérite une analyse profonde pour étudier son état de lieu da ville Mbuji-Mayi.

    Pour y parvenir, il ya bien une interrogation qui mérite d'être traitée au court des paragraphes qui suivent :

    4 Idem

    5 KAYEMBA LUAMBUA Johnny, les interfaces communicationnelles des organes de presse en ligne usage et signe. « Cas de radio okapi, digitalcongo et du groupe l'avenir » TFC G 3 IFASIC 20122013 inédit.

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    ? Est-ce que cette presse existe à Mbuji-Mayi ?

    ? Quel intérêt les habitants de la ville de Mbuji-Mayi attachent-ils à la presse en ligne ?

    ? La presse en ligne profite à quelle catégorie de la population de la ville de Mbuji-Mayi ?

    ? Quelle catégorie d'information intéressent le plus les habitants de la ville de Mbuji-

    Mayi ?

    ? Quel avenir pour la presse en ligne dans cette ville

    0.3. HYPOTHÈSE DE TRAVAIL

    L'hypothèse est comprise comme une suite des propositions à partir de laquelle on raisonne pour résoudre un problème, pour démontrer une théorie. Ensuite elle est conçue comme une proposition résultant d'une observation que soumets au contrôle de l'expérience ou que l'on vérifie par une déduction. 6

    En réponse à cette interrogation qui, d'ailleurs va nous amener à atteindre l'objectif de notre étude, nous retenons comme hypothèse de notre recherche que certains habitants de la ville de Mbuji-Mayi attacheraient un intérêt capital à la presse en ligne. Qui, d'ailleurs s'intéresseraient elle-même à certaines catégories de la population qui en tire d'avantage de profits informatifs. Toute fois, des contraintes s'imposent en embuche, notamment le manque de l'outil approprié pour l'accès à l'information mise en ligne.

    0.4. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET

    Considérant sa pertinence, l'intérêt de cette étude est de trois ordres : scientifique, professionnel et social.

    4.1. Intérêt scientifique

    L'intérêt scientifique de cette recherche réside dans le fait qu'elle ouvre la voie et laisse des traces pour d'autres chercheurs de creuser d'avantage d'autres aspects de cette facette de la question, de la presse en ligne dans la ville de Mbuji-Mayi.

    4.2. Intérêt socioprofessionnel

    L'intérêt socioprofessionnel de cette réflexion consiste à interpeler d'abord les usagers de la presse en ligne. Il s'agit donc d'informer les journalistes de la responsabilité

    6 SAINT SIMON, cité par MUKENDI, M. M, de la responsabilité des magistrats

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    qu'ils portent dans l'amélioration de la qualité du service à rendre par eux au public. Cette interpellation vaut aussi pour les promoteurs des médias.

    Les responsables politico administratifs devront se sentir également intéressés par cette étude dans la mesure où la charge qu'ils portent n'est pas la moindre étant donné qu'ils doivent mettre à la disposition et des usagers et des internautes l'outil informatique adéquat et un signal Internet sûr pour rendre l'accès à l'information facile.

    Ce n'est qu'alors que la population de la ville de Mbuji-Mayi se comptera parmi les milliards de voisins interconnectés à travers le monde.

    5. MÉTHODES ET TECHNIQUES

    5.1 Méthodes Il

    importe de noter que des caractéristiques de tout travail scientifique, faire mention des méthodes à suivre en est une obligation.

    Et la méthode est comprise selon Mulumbati Ngasha, comme un ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à étudier les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie.7

    Selon Grawitz « Avant d'arriver à toute vérité ou de faire quelque chose, il existe une démarche rationnelle ou raisonnée », c'est donc la Méthode. Ce concept se définit aussi comme une démarche rationnelle de l'esprit pour arriver à une connaissance ou à une démonstration d'une vérité.8 ..

    Et dans notre travail, nous recourons à ce concept pour démontrer le processus ou le chemin suivi pour parvenir à la collecte des données. Données qui nous ont servi à réaliser cette étude. Voilà donc dans les lignes qui suivent les méthodes dont nous avons fait usage

    Ainsi pour bien mener notre recherche, les méthodes, descriptives et fonctionnalistes se sont avéré les plus indiquées.

    7 MULUMBATI NGASHA ; Introduction à la science politique, éd Africa, Lubumbashi, 1977 p.24.

    8 GRAWITZ M., cité par PATRICK DE FAVRE BINTENE. Problématique du rôle controversé des médias dans la résolution de conflits en RDC : Analyse critique de l'opérationnalité concrète des media dits pour la paix, Université de Kinshasa- licence 2010, Mémoire en SIC.

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    Méthode Descriptive

    Indiquons que selon N'da Paul, la méthode descriptive consiste à décrire, nommer ou caractériser un phénomène, une situation ou un évènement de sorte qu'il apparaisse familière.9

    Nous faisons usage de cette méthode car elle est utile dans la présentation descriptive de notre sujet d'étude et de notre champ de travail afin d'arriver à l'appréhension de différentes réalités de terrain.

    Méthode Fonctionnaliste

    La méthode fonctionnalise qui repose sur trois postulats de base, vise à saisir une réalité

    par rapport à son utilité, son rôle. Ses trois postulats de base sont les suivants :

    -La fonction conçue par rapport au système social tout entier.

    -Tous les éléments sociaux et culturels qui remplissent des fonctions sociologiques.

    -Le caractère indispensable de ces éléments.

    Pour notre recherche, cette méthode nous est d'une importance capitale dans la mesure où elle

    nous permet d'apprécier le rôle et la fonction de la presse en ligne face à son public.10

    5.2. Techniques

    La technique est un outil de collecte et de traitement des données dont se servent les chercheurs afin de mener à bout leurs travaux.11

    Pour mieux réaliser ce travail nous usons pour technique l'entretien et l'observation directe : La première consiste à avoir une causerie ouverte avec les sujets de notre recherche, notamment les fournisseurs des contenus médiatiques et leurs potentiels consommateurs.

    La suivante consiste à observer le fait et à découvrir tous les facteurs qui les composent ou qui l'influencent, elle est pratiquée à l'aide du sens de perception personnelle.

    Afin d'inspirer confiance à ceux qui nous lirons nous avons fait recourt à la technique documentaire. Cette technique nous a permis de rassembler divers documents relatifs à notre sujet : Ouvrages, livres, articles mais aussi certains éléments sur Internet.

    9 Cite par J C MOHINDOMATABARA, dans TFC l'information mise en ligne par les médias congolais. Cas de la prosperité.net et du groupelavenir.cd, UNIKIN, 2010

    10 Idem

    11 NZONGOLA introduction à la science politique, Ed Objectif 80, Lubumbashi, 1975, p 15.

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    6. Délimitation du sujet

    Notre travail sur les enjeux de la presse en ligne à cette époque dite de tout numérique tout a pour cadre spatial la ville de Mbuji-Mayi, auprès de ces habitants et des quelques maisons de presse.

    Pour parvenir à bien faire notre observation nous avons choisi de mener cette recherche de Janvier à Juillet 2015.

    7. Subdivision du travail

    Ce travail comporte trois chapitres chapeauté par une introduction et une conclusion le

    termine.

    - Chapitre premier, nous traitons de l'approche notionnelle et théorique, ce chapitre définit et délimite les concepts clés ainsi que la théorie à laquelle nous recourons.

    - Le deuxième chapitre à présente le cadre d'étude de notre travail qui est la ville de Mbuji-Mayi et son paysage médiatique face à la presse en ligne.

    - Au troisième et dernier chapitre, nous présentons l'approche de la presse on line face à la presse audiovisuelle Mbujimayiènne. Il s'agit de la situation de la presse traditionnelle ou classique et des moyens de sa mutation vers la nouvelle forme de presse.

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    CHAPITRE PREMIER: APPROCHE NOTIONNELLE ET THÉORIQUE

    Dans ce premier chapitre du travail, nous nous sommes assignés comme objectif de circonscrire le cadre conceptuel ou notionnel et théorique. Dans cette optique, nous subdivisons ce chapitre en deux sections : la première porte sur les définitions des concepts clés et la seconde s'occupe du choix et de l'application de la théorie favorable à notre travail.

    SECTION. 1. CADRE CONCEPTUEL

    Tout au long de cette section nous nous proposons de vous présenter quelques concepts clés, clés par rapport à notre choix et de part leurs positions dans la composition de notre sujet d'étude.

    I. 1. PRESSE 1.1.1. Définition

    Le mot presse tire son origine de l'utilisation d'une presse d'imprimerie sur laquelle étaient pressées les feuilles de papier pour être imprimées.

    Parler de « presse écrite » est donc un pléonasme, même si cette expression sert désormais à différencier la presse des autres médias que sont la radio et la télévision.12

    1.1.2. Type de presse

    Nous distinguons divers types de presse : - Presse écrite

    - Presse audiovisuelle : ce format prend en compte les stations de radios et les chaines de télévisions

    - Presse Internet, presse on line ou presse en ligne

    12 MOUREAU F., Répertoire des nouvelles à la main : dictionnaire de la presse manuscrite

    clandestine, XVIe-XVIIIe siècles, Oxford, Voltaire Fondation, 1999. Consulté le 21 septembre 2015 à 15h40'

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    1.1. 2. 1. L'expression presse écrite

    L'expression presse écrite désigne, d'une manière générale, l'ensemble des moyens de diffusion de l'information écrite, ce qui englobe notamment les journaux quotidiens, les publications périodiques et les organismes professionnels liés à la diffusion de l'information13.

    Des origines lointaines

    La presse écrite est d'abord apparue sous différentes formes : les nouvelles qui étaient manuscrites, les occasionnels, les libelles, les placards, les almanachs. Souvent il s'agissait de simples feuilles volantes. Cette presse plus ou moins clandestine était vendue en librairie et par colportage.

    Dès la Renaissance et aux 17e et 18 e siècles, une partie de l'information écrite se faisait par voie manuscrite, plus particulièrement dans le domaine de la presse clandestine, mais non exclusivement. Ces ateliers de copistes, dont l'exemple parisien le plus célèbre reste la paroisse Doublet, produisaient des journaux que l'on nommait « nouvelles à la main »14.

    1.1. 2. 2. Presse audiovisuelle

    La presse audiovisuelle désigne à la fois le matériel, les techniques, méthodes d'information, de communication ou d'enseignement associant le son et l'image. Il s'agit des chaines des télévisions et des stations des radios15

    Le troisième type de presse c'est celle dite d'Internet ou presse en ligne. Elle fait donc parie des concepts clés de notre travail, ainsi nous revenons là-dessus dans les paragraphes suivants.

    1.2. Presse en ligne

    1.2. 1.Définition

    Le terme « presse en ligne » est un néologisme qui signifie en d'autres termes « Journalisme d'Internet ou web journalisme. » La presse en ligne est le prolongement de la presse

    13 MOUREAU F., Répertoire des nouvelles à la main : dictionnaire de la presse manuscrite clandestine, XVIe-XVIIIe siècles, Oxford, Voltaire Fondation, 1999. Consulté le 21 sept 2015 à 15h40'

    14 Idem

    15 ISABELLE GIANNATTASIO MAZEAUD, De l'audiovisuel aux multimédias, département de la Phonothèque et de l'Audiovisuel, Bibliothèque nationale de France.

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    traditionnel qui se limite à la diffusion par la radio et la télévision ou à la publication dans les journaux. Cette nouvelle forme de presse audiovisuelle et écrite et l'assemblage de « RTV et Journal. » postée sur internet via à un site web ou blog, il peut être personnel, privé, collectif, public ou appartenant à une entreprise et exploitée par les utilisateurs des sites Internet ou blog appelés blogueurs par le canal des ordinateurs et autres moyens connectés à Internet. En fait, le mot En ligne signifie toute donnée postée et trouvée sur Internet par le truchement de l'ordinateur, téléphone etc. 16

    Le mot en ligne signifie simplement l'existence d'une large diffusion qui est faite par l'Internet

    1.2. 2. Historique de la presse en ligne

    En 1990, le britannique Tim Berners-Lee et le Belge Hubert Cailliau ont créé l'application hypertexte « World Wide Web » qui va propulser Intranet (système de réseau interne) à devenir Internet, un système d'information et de communication si important à l'échelle planétaire. Internet se présente comme une mégastructure intégrant à la fois un nouveau système de communication dans le sens où il permet des échanges entre un individu et/ou des groupes d'individus et un nouveau système de diffusion médiatique où chaque point de réception se transforme en un point d'émission et de diffusion17

    A partir de 1995, les journaux français commencent à s'intéresser sérieusement à l'Internet. On retrouve les pionniers dans l'utilisation du Minitel, Libération mais aussi les Dernières nouvelles d'Alsace, le Monde, l'Express ... Mais comme aux USA, il s'agit plus, pour certains, d'une question de stratégie, d'image de marque que d'un réel investissement.

    En 1972, la France donne un nouveau souffle au projet du journal en ligne ou électronique dénommé Minitel. La première expérience du journal en électronique véritable est celle du quotidien américain San José Mercury News qui a lancé en 1993 une version électronique, le Mercury Center.

    La presse en ligne a une histoire courte mais déjà riche : les pionniers en France sont Le Monde, Libération, Les Dernières nouvelles d'Alsace parus en 1995 sur le Web. Par

    16 Le modèle de cahier des charges de site Internet, cdcsiteinternet 2013 consulté sur Internet le 11 sept 2015 à 19h40' http// www.ifla.org

    17 DELAUBIER. C, La presse sur Internet, Que-sais-je ? Puf, paris, 2002 p48

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    comparaison une trentaine de quotidiens étaient alors déjà présents sur Internet aux Etats-Unis. Mais depuis 1998, on assiste à une véritable explosion de la presse en ligne et à un investissement massif du Web. Cette présence n'est pourtant pas synonyme d'homogénéité, chaque titre menant sa propre politique. Une tendance générale se dégage néanmoins, qui consiste en un enrichissement informationnel et en une navigation plus aisée.

    La version électronique ne se substitue en rien à la version papier ou dur mais devient un produit complémentaire de celle-ci par le fait qu'il utilise les systèmes des réseaux informatiques étendus

    Notons que toute mise en ligne répond à des motivations et des objectifs qui n'ont rien à voir avec une quelconque lubie personnelle d'un dirigeant ni avec un caprice collectif. De même, les diverses conséquences de la montée sur Internet doit d'emblée faire l'objet d'une sérieuse analyse préalable.

    Du point de vue organisation matérielle, mettre un journal en ligne nécessite des moyens suffisants. Avec l'introduction des NTIC au sein des entreprises de presse une modification de la chaine de production apparait et devient un impératif. Des métiers disparaissent et d'autres naissent et avec lesquels les journalistes doivent composer : les infographistes, les maquettistes, les informaticiens, les webmestres.

    1.2. 3. Types de presse en ligne

    Dans la presse en ligne, il faut distinguer la presse en version électronique et la presse exclusivement électronique.

    ? Version électronique

    La presse en version électronique c'est la version numérisée de la version papier. Il ne s'agit que d'un transfert du contenu du support papier sur un support électronique, une sorte de base de données en texte intégral

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    ? Version exclusivement électronique

    La presse exclusivement électronique est conçue sur mode informatique impliquant une nouvelle forme d'écriture numérique. L'édition en ligne s'affranchit de l'édition papier avec sa ligne d'édition, ses journalistes spécialisés, avec des articles inédits par rapport à la version papier.18

    1.2. 4. Perspective de la Presse en Ligne

    Les individus, soumis à un fils ininterrompu de messages, accèdent à une multitude d'l'information, qu'ils traitent et hiérarchisent selon la circonstance actuelle favorable ou défavorable à leur égard.

    Plus fondamentalement, on est en droit de s'imaginer que l'Internet encourage, outre des modes originaux d'acquisition des connaissances, un autre rapport avec autrui19., l'on constate que les individus ont recours à deux types de sources pour s'informer: d'une part, les médias et, d'autre part, les conversations avec leur entourage famille, amis, collègues de travail. Or, les nouveaux outils technologiques mis à notre disposition semblent accroitre l'importance de la communication horizontale, l'échange interpersonnel, grâce aux forums et aux blogs dont les initiateurs jouent en quelque sorte le rôle de nouveaux leaders d'opinion.

    La participation des internautes à des réseaux de sociabilité en ligne, à des groupes de discussion sur l'actualité, engendre de nouvelles formes de culture citoyenne entendue ici comme un mode d'être et d'engagement dans la vie de la cité. Et donc, on observe une recherche accrue d'informations alternatives sur le web. Il faut dès lors partager le constat de Pierre Rosanvallon estimant que le rôle actif majeur de l'internet réside dans son adaptation spontanée aux fonctions de vigilance, de dénonciation et de notation20.

    18 KAYEMBA LUAMBUA Johnny, les interfaces communicationnelles des organes de presse en ligne usage et signe. « Cas de radio okapi digitalcongoet du groupe l'avenir » TFC G 3 sic 20122013 inédit.

    19 . LAZARSFELD P., BERELSON B., GAUDET, H., People's Choice, New York, Columbia University Press,

    19; KATZ E., LAZARSFELD 0P., Influence personnelle. Ce que les gens font des médias, Paris, Armand Colin, 2008. Traduction de l'ouvrage Personal Influence, Glencoe, ed Free Press, 1955.

    20 VEDEL T., « La révolution ne sera plus télévisée. Internet, information et démocratie », Pouvoirs, n° 119, 2006, p. 41-54.

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    1.3. TOUT NUMÉRIQUE TOUT 1.3. 1. Numérique

    En informatique, électronique et télécommunications, représentation d'informations ou de grandeurs physiques sous forme de chiffres ou de signaux à valeurs discrètes, à la différence d'un codage analogique qui traite l'information sous forme de valeurs continues.21

    En électronique et en télécommunications, un système numérique qualifie tout dispositif traitant l'information comme une suite d'états électriques ouvert-fermé ou haut-bas, etc. Les dispositifs numériques peuvent représenter le nombre 0 et 1 en utilisant leurs deux états22.

    1.3. 2. Différences entre signaux analogiques et signaux numériques

    L'analogique et le numérique sont deux procédés pour transporter et stocker des données de type audio, photo, vidéo. L'analogique est né avec le début de l'électricité tandis que le numérique est apparu plus récemment avec l'ère de l'informatique.23

    Le principe de l'analogique est de reproduire le signal à enregistrer notamment l'audio ou vidéo sous forme similaire sur un support magnétique en général. A titre exemplatif, lorsque l'on enregistre un signal audio sur un système analogique le signal présent sur la bande magnétique suivra les mêmes amplitudes," la même courbe ", que l'onde sonore avec plus ou moins de fidélité: les variations de pression acoustique caractéristiques d'une onde sonore seront traduites en variations d'un signal électrique.

    Ainsi l'amplitude électrique du signal analogique sera l'image plus ou moins fidèle du signal à enregistrer.

    En numérique le signal analogique à enregistrer est converti en numérique grâce à un convertisseur analogique/numérique. La tâche du convertisseur analogique/numérique est de traduire le signal en une séquence de nombres binaires. Après cette conversion le signal n'est plus qu'une suite de " 0 " et de " 1 " c'est à dire un signal à deux amplitudes au lieu d'une infinité en analogique.

    Après un transport et un stockage en numérique tout signal vidéo ou audio devra revenir à sa forme analogique de départ. Par exemple un signal audio sera reconverti de

    21 Dictionnaire Encarta 2009

    22 Dictionnaire Encarta 2009

    23 SAMUNTU S. T., cours des télécommunications, G3 SIC UOM 2012. Inédit

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    numérique en analogique pour ensuite être amplifié. En effet nos oreilles ne savent pas entendre en numérique.

    Il faut bien garder à l'esprit que le numérique ne sert dans le domaine de l'audio et de la vidéo qu'au transport, au stockage et au traitement des données.

    Un signal numérique est beaucoup plus facile à reproduire qu'un signal analogique.

    La copie d'une cassette audio provoque des pertes de la qualité du signal, alors que la copie numérique produit un clone parfait de l'original.

    En numérique, on peut en théorie faire une infinité de copies en ayant strictement la même qualité que l'original.24

    1.3. 2.1.Analogique

    Le terme analogique désigne les phénomènes, appareils électroniques, composants électroniques et instruments de mesure qui représentent une information par la variation d'une grandeur physique. Ce terme provient du fait que la mesure d'une valeur naturelle ou d'un élément de signal électrique ou électronique varie de manière analogue à la source.

    Ainsi, un thermomètre indique la température à l'aide d'une hauteur de mercure ou d'alcool coloré sur une échelle graduée. Ceci est un système analogique.

    Par extension du sens premier du mot analogique, une grandeur est dite analogique si sa mesure donne un nombre réel variant de façon continue. Il existe une infinité de valeurs pour une grandeur analogique.

    Le mode analogique se distingue du mode numérique auquel on l'oppose par convention. Une grandeur physique, comme un signal électrique, une position dans l'espace, etc. Sont des valeurs dites analogiques. Ces valeurs peuvent toute fois être représentées par des nombres donc par quantification et échantillonnage.

    La précision et la rapidité ou le temps de réponse d'un signal analogique sont adaptées au système ou dispositif qui le traite.

    Pour un signal numérique, la précision est donnée par le système de codage, lequel permettant de convertir la source analogique en numérique ou au support sur lequel sont enregistrées les données numériques25

    24 Les bases théoriques du numérique, article publié par rfi planète radio. www.rfi.fr visité le 12 juin 2015

    25 PIERRE-JEAN BENGHOZI, JEAN CHARLES PARACUELLOS, la télévision à l'heure numérique, paris, la documentation Francaise 2011. Consulté sur Internet en juin 2015

    26 CHARRON, JEAN-MARIE (2012), Historique du journalisme en ligne, Bruxelles, De Boeck, p. 19-34.

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    1.3. 3. Internet

    3.3. 1 Introduction

    L'Internet a révolutionné le monde des ordinateurs et des communications comme rien d'autre auparavant. L'invention du télégraphe, du téléphone, de la radio et de l'ordinateur a ouvert la voie à cette intégration sans précédent de capacités. L'Internet est à la fois une capacité de diffusion dans le monde entier, un mécanisme de distribution de l'information et un moyen de collaboration et d'interaction entre les individus et leurs ordinateurs, peu importe l'emplacement géographique.

    L'Internet représente l'un des exemples les plus réussis des avantages de l'investissement et de l'engagement soutenus dans la recherche et le développement de l'infrastructure informatique. Dès les premières recherches sur la commutation par paquets, le gouvernement, l'industrie et les universités ont été partenaires dans l'évolution et le déploiement de cette nouvelle technologie passionnante. Aujourd'hui, les termes tels que « bleiner@computer.org » et « http://www.acm.org » n'ont plus de secret pour quiconque.26

    Cette histoire est intentionnellement brève, superficielle et incomplète. Il existe actuellement beaucoup de matériel sur l'histoire, la technologie et l'utilisation d'Internet. Des étagères remplies de documents écrits sur l'Internet occupent pratiquement beaucoup ou mieux toutes les librairies.

    L'Internet est aujourd'hui une infrastructure informatique généralisée, le premier prototype de ce que l'on appelle souvent l'infrastructure nationale, mondiale ou galactique informatique. Son histoire est complexe et implique de nombreux aspects - technologique, organisationnel et communautaire. Son influence touche non seulement les domaines techniques de la communication informatique, mais toute la société au fur et à mesure que nous nous dirigeons vers une utilisation croissante d'outils en ligne afin de réaliser des opérations communautaires, d'acquisition d'informations et de commerce électronique.

    3. 3. 2. Origines de l'Internet

    Les premiers textes décrivant les interactions sociales pouvant être rendues possibles grâce à un réseau d'ordinateurs étaient une série de mémos écrits par J.C.R. Licklider du MIT en août 1962 portant sur son concept de « réseau galactique ». Il imagina un ensemble d'ordinateurs interconnectés au niveau mondial à travers lequel chacun pourrait accéder

    27 CORNU, DANIEL (2013), Tous connectés ! Internet et les nouvelles frontières de l'info Genève, Labor/Fides.

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    rapidement aux données et programmes depuis n'importe quel site. En théorie, le concept était très semblable à l'Internet d'aujourd'hui. Licklider fut le premier chef du programme de recherche en informatique de la DARPA, lancé en octobre 1962. Pendant son emploi à DARPA, il persuada ses successeurs, Ivan Sutherland, Bob Taylor et Lawrence G. Roberts, chercheur au MIT, de l'intérêt de ce concept de réseau informatique.

    Leonard Kleinrock du MIT publia le premier document sur l'utilisation de la commutation de paquets en juillet 1961 et le premier livre sur le sujet en 1964. Kleinrock convainquit Roberts de la réalisation théorique des communications en utilisant la commutation par paquets plutôt que des circuits dédiés, ce qui s'avéra être un grand pas en avant vers les réseaux informatiques. Une autre étape clé a été de permettre aux ordinateurs de communiquer entre eux. En 1965, afin d'explorer cela, avec l'aide de Thomas Merrill, Roberts connecta l'ordinateur TX-2 dans le Massachussetts avec l'ordinateur Q-32 en Californie par une liaison téléphonique commutée, à faible vitesse, créant le premier réseau informatique étendu jamais construit mais très réduit.

    Cette expérience prouva que les ordinateurs à temps partagé pouvaient très bien travailler ensemble, en exécutant des programmes et en récupérant des données si nécessaire sur la machine distante, mais que le système téléphonique commuté était totalement inadapté. La conviction de Kleinrock quant à la nécessité de la commutation par paquets fut confirmée.27

    Fin 1966, Roberts fut engagé à DARPA pour développer le concept de réseau informatique et mit rapidement en place son plan pour le réseau « ARPANET », qu'il publia en 1967. Lors de la conférence où il présenta le document, un exposé sur un concept de réseau à commutation par paquets fut également présenté par Donald Davies et Roger Scantlebury de NPL du Royaume-Uni. Scantlebury parla à Roberts du travail de NPL ainsi que de celui de Paul Baran et d'autres chez RAND. Le groupe RAND avait écrit un article sur l'utilisation d'un réseau à commutation par paquets pour la transmission sécurisée de la voix dans l'armée en 1964. Il se trouve que les travaux réalisés au MIT (1961-1967), RAND (1962-1965) et NPL (1964-1967) se sont tous déroulés en parallèle sans qu'aucun des chercheurs n'ait connaissance des travaux des autres. Le mot « paquet » fut adopté à partir du travail au NPL et la vitesse de transmission proposée à utiliser dans la conception d'ARPANET fut améliorée, passant de 2,4 kbps à 50 kbps.

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    En août 1968, après avoir affiné la structure générale et les spécifications du réseau ARPANET, Roberts et DARPA lancèrent un appel d'offre pour la réalisation d'un composant clé du réseau : les commutateurs de paquets appelés Interface Message Processors (IMP). La société Bolt Beranek and Newman (BBN), dirigée par Frank Heart, remporta l'appel d'offre en décembre 1968.

    Tandis que l'équipe de BBN travaillait sur les IMP avec Bob Kahn, jouant un rôle clé dans la conception architecturale du réseau ARPANET, la topologie et l'économie du réseau étaient conçues et optimisées par Roberts qui travaillait avec Howard Frank et son équipe chez Network Analysis Corporation, et le système de mesure du réseau était préparé par l'équipe du professeur Kleinrock de l'UCLA.

    Grâce au développement précoce de la théorie de commutation par paquets de Kleinrock et sa concentration sur l'analyse, la conception et la mesure, son Centre de mesure du réseau (Network Measurement Center) à l'UCLA fut choisi pour être le premier noeud sur le réseau ARPANET. En septembre 1969, BBN installa le premier équipement réseau IMP à l'UCLA et le premier ordinateur hôte y fut connecté. Le projet de Doug Engelbart sur l'augmentation de l'intelligence humaine (qui comprenait le premier système hypertexte, NLS) au Stanford Research Institute (SRI) fournit un second noeud. Le SRI soutenait le Network Information Center, dirigé par Elizabeth (Jake) Feinler et comprenant des fonctions telles que le maintien de tableaux de noms d'hôtes et de leurs adresses ainsi qu'un répertoire des RFC.

    Un mois plus tard, lorsque SRI fut connecté au réseau ARPANET, le premier message hôte à hôte fut envoyé par le laboratoire de Kleinrock à SRI. Deux noeuds supplémentaires furent ajoutés à l'université de Santa Barbara (UCSB) et l'université de l'Utah. Ces deux derniers noeuds incorporaient des projets de visualisation d'applications, avec Glen Culler et Burton Fried à l'UCSB qui étudiaient des méthodes pour l'affichage de fonctions mathématiques en utilisant des écrans à mémoire pour faire face au problème de rafraichissement sur le réseau, et Robert Taylor et Ivan Sutherland à l'université de l'Utah qui étudiaient des méthodes de représentations en 3D sur le réseau.

    Ainsi, dès la fin 1969, le réseau ARPANET initial était constitué de quatre ordinateurs hôtes et l'Internet vit le jour. Même à ce stade précoce, il convient de noter que la recherche sur les réseaux intégrait à la fois le travail sur le réseau sous-jacent et le travail sur la façon d'utiliser le réseau. Cette tradition se poursuit à ce jour.

    Des ordinateurs furent rapidement ajoutés au réseau ARPANET au cours des années suivantes, et le travail se poursuivit avec l'achèvement d'un protocole de communication hôte à hôte fonctionnellement complet et d'autres logiciels de réseau. En décembre 1970, le Network

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    Working Group (NWG), conduit par S. Crocker, acheva le protocole de communication hôte à hôte pour le réseau ARPANET, appelé le Network Control Protocol ou NCP. À mesure que les sites ARPANET terminaient de mettre en oeuvre NCP entre 1971 et 1972 les utilisateurs du réseau ont enfin pu développer les premières applications.

    En octobre 1972, Kahn organisa une importante démonstration très réussie du réseau ARPANET lors de la Conférence internationale sur les communications informatiques (ICCC).

    Ce fut la première démonstration publique de cette nouvelle technologie. Ce fut également en 1972 que la première application importante fut mise au point : le courrier électronique. En mars, Ray Tomlinson chez BBN écrivit le premier logiciel basique d'envoi et de réception de courrier électronique, répondant ainsi aux besoins de communication des développeurs du réseau ARPANET entre eux. En juillet, Roberts élargit son application en écrivant le premier programme de courrier électronique pour lister, lire sélectivement, classer, acheminer et répondre aux messages.

    À partir de là, le courier électronique prit son essor comme l'application réseau la plus vaste pendant plus d'une décennie. Ce fut un signe avant-coureur du type d'activité que nous voyons sur le World Wide Web aujourd'hui, à savoir l'énorme croissance du trafic de toutes sortes reliant les individus.

    ARPANET est devenu Internet. Internet était fondé sur l'idée qu'il y aurait de nombreux réseaux indépendants de conception assez arbitraire, à commencer par le réseau pionnier de commutation par paquets ARPANET, mais ne tarda pas à inclure des réseaux par satellite de paquets, des réseaux de radiocommunication par paquets au sol et d'autres réseaux. Internet tel que nous le connaissons est l'incarnation d'une idée technique sous-jacente, à savoir celle du réseautage en architecture ouverte.

    D'autres applications avaient été proposées aux débuts de l'Internet, y compris la communication vocale à base de paquets (précurseur de la téléphonie sur Internet), différents modèles de partage de fichiers et de disques, et les premiers programmes de vers informatiques qui montraient le concept d'agents (et, bien sûr, de virus). 28

    Un concept clé de l'Internet est qu'il n'a pas été conçu pour une seule application, mais comme une infrastructure générale sur laquelle de nouvelles applications pouvaient être conçues, comme illustré plus tard par l'émergence du World Wide Web. C'est la nature polyvalente du service fourni par le TCP et l'IP qui rend cela possible.

    28 CHARRON, JEAN-MARIE, et Patrick LE FLOCH (2011), La presse en ligne, Paris, La Découverte.

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    Évolution de l'Internet

    Le 24 octobre 1995, le Federal Networking Council FNC adopta unanimement une résolution définissant le terme Internet. Cette définition fut élaborée en consultation avec les membres de l'internet et les communautés des droits de propriété intellectuelle. Résolution : Le Federal Networking Council (FNC) accepte que les termes suivants reflètent notre définition du mot

    «Internet» désigne le système d'information mondial qui : (i) est relié logiquement par un espace d'adressage unique au monde basé sur le protocole Internet (IP) ou ses extensions/suivis ultérieurs ; (ii) est capable de soutenir les communications utilisant la suite de protocoles Transmission Control Protocol/Internet Protocol (TCP/IP) ou ses extensions/suivis ultérieurs, et/ou d'autres protocoles compatibles IP ; et (iii) fournit, utilise ou rend accessible, publiquement ou en privé, des services de haut niveau basés sur les communications et l'infrastructure connexe décrites dans la présente résolution.

    L'Internet a beaucoup changé au cours des deux décennies qui ont suivi sa naissance. Il fut créé à l'époque du temps partagé, mais a survécu jusque dans l'ère des ordinateurs personnels, de l'informatique client-serveur et poste-à-poste, et de l'ordinateur de réseau.

    Il a été conçu avant l'apparition des réseaux locaux, mais a accueilli cette nouvelle technologie de réseau, ainsi que le mode ATM et les services à commutation de trames.

    Il était destiné à soutenir une gamme de fonctions couvrant le partage de fichiers et la connexion à distance, mais également le partage des ressources et la collaboration, et a engendré le courrier électronique et, plus récemment, le World Wide Web. Mais plus important encore, il fut créé par un petit groupe de chercheurs dévoués, et se développa à tel point qu'il devint un succès commercial avec des milliards de dollars d'investissement annuel.

    Il ne faut pas croire que l'Internet ne changera plus. L'Internet, bien qu'il s'agisse d'un réseau en termes de nom et de géographie, est une créature issue de l'ordinateur, et non pas du réseau traditionnel de l'industrie du téléphone ou de la télévision. Il continuera donc à changer et à évoluer à la vitesse de l'industrie informatique s'il doit demeurer pertinent. Il est en train de changer pour fournir de nouveaux services tels que le transport en temps réel, afin de soutenir, par exemple, les flux audio et vidéo.

    La disponibilité de réseaux omniprésents (c'est-à-dire Internet) alliés à un système informatique puissant et abordable et des communications au format portable (ordinateurs portables, téléavertisseurs bidirectionnels, PDA, téléphones cellulaires), permet la création d'un nouveau paradigme de l'informatique et des communications nomades. Cette évolution nous apportera de nouvelles applications - téléphonie sur Internet et, d'ici peu, la télévision par

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    Internet. Il évolue pour permettre des formes plus sophistiquées de tarification et de recouvrement des coûts, une exigence peut-être pénible dans ce monde commercial. Il se transforme pour accueillir une autre génération de technologies de réseau sous-jacent avec des caractéristiques et des exigences différentes, par exemple l'accès à large bande résidentiel et les satellites. De nouveaux modes d'accès et de nouvelles formes de service engendreront de nouvelles applications, qui à leur tour entraîneront l'évolution du réseau même.

    La question la plus pressante pour l'avenir d'Internet n'est pas comment la technologie va changer, mais comment le processus de changement et d'évolution lui-même sera géré.

    Comme vous pouvez le lire dans ces paragraphes, l'architecture d'Internet a toujours été stimulée par un noyau de concepteurs, mais ce groupe a changé de forme au fur et à mesure de la croissance du nombre de parties prenantes. Le succès d'Internet a apporté une prolifération de parties prenantes, qui ont investi sur le plan économique ainsi qu'intellectuel dans le réseau.

    Nous voyons désormais, dans les débats sur le contrôle de l'espace des noms de domaine et la forme des adresses IP de nouvelle génération, des difficultés pour trouver la prochaine structure sociale qui guidera Internet à l'avenir. La forme de cette structure sera plus difficile à trouver, étant donné le grand nombre de parties prenantes concernées.

    D'autre part, le secteur s'efforce de trouver la bonne logique économique pour les vastes investissements nécessaires à la croissance future, par exemple pour la mise à niveau de l'accès résidentiel à une technologie plus adaptée. Si Internet trébuche, ce ne sera pas parce que nous manquerons de technologie, de vision ou de motivation.

    C'est parce que nous ne serons éventuellement pas capables de définir une direction commune et de marcher collectivement vers le futur.29

    1.3.4 Web Site

    Un site web est un ensemble des pages web hyperliées entre elles et mises en ligne à une adresse web. Il se nomme aussi site Internet par métonymie, le Word Wid Web reposant sur Internet.30 Chaque site web un propriétaire qui peut être une entreprise, administration,

    29 GLOVER, Daniel K. (2005), « Journalists vs. Bloggers », Beltway Blogroll, National Journal,8 juillet. Consulté sur le 13 Aout 2015 à 19h25'

    30 Internet, Webmarketing, formation, Kinshasa Gombe, RDC, Ed. Midi pp 4-6

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    association, particulier etc. La consultation des pages d'un site web s'appel une visite, car les hyperliens entre les pages permettent de consulter toutes les pages du site sans le quitter31

    La consultation des pages d'un site s'appelle une « visite », car les hyperliens devraient permettre de consulter toutes les pages du site sans le quitter (sans devoir consulter une page web hors du site). Une visite peut commencer par n'importe quelle page, particulièrement lorsque son URL est donnée par un moteur de recherche. Techniquement, rien ne distingue la page d'accueil d'une autre page.32

    1.3.5. Blog ou Blogue

    Blog un mot anglais traduit en français par Blogue est un site web personnel qui permet à un Internautes de publier facilement des informations en ligne sous forme d'un journal.33Il convient d'ajouter que les blogs fleurissent du jour le jour. On en compterait à ces jours entre 200 et 250 millions dans monde aujourd'hui 34

    1.3.6. Un portail web

    Un portail web est un site web qui offre une porte d'entrée commune à un large éventail de ressources et de services accessibles sur l'Internet et centrés sur un domaine d'intérêt ou une communauté particulière. 35

    1.3.7. Technologies de l'information et de la communication (TIC)

    L'expression technologies de l'information et de la communication » est la transcription d'une locution anglaise utilisée dans divers instances internationales qui correspond à peu près au domaine de la télématique. Il fait l'objet de différentes définitions selon le point de vue de la source utilisée ou selon l'époque de la définition en raison du brouillage progressif des frontières des domaines concernés et de l'évolution rapide des techniques avec la convergence numérique.

    La définition des TIC reste particulièrement floue : le terme technologie qui signifie « discours sur la technique » est utilisé à la place de technique, qui serait à la fois plus

    31 Op.cit.

    32 Terme recommandé par la Commission générale de terminologie et de néologie. Journal officiel du 8 décembre 2002. Voir : France Terme archive.

    33 Grand dictionnaire terminologique, Office québécoise de la langue française, dans le journal officiel 16 sept 2014. Vu sur Internet le 05 Juin 2014

    34 Internet, Webmarketing, formation, Kinshasa Gombe, RDC, Edi. Midi pp 4-6

    35 Wikipedia, consulté le 20 sept 2015 à 19h43'

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    simple et plus exact. Les technologies de l'information et de la communication sont des outils de support au traitement de l'information et à la communication, le traitement de l'information et la communication de l'information restant l'objectif, et la technologie, le moyen.

    Le dictionnaire Larousse définit les technologies de l'information et de la communication comme étant un "ensemble des techniques et des équipements informatiques permettant de communiquer à distance par voie électronique câble, téléphone, Internet, etc.36. Mais cette définition se limite à la convergence de l'informatique et des télécommunications en vue de communiquer et ne tient pas compte de l'impact de la convergence numérique dans les multimédias et l'audiovisuel.37

    Technologies de l'information et de la communication (TIC) est une expression, principalement utilisée pour désigner le domaine de la télématique, c'est-à-dire les techniques de l'informatique, de l'audiovisuel, des multimédias, d'Internet et des télécommunications qui permettent aux utilisateurs de communiquer, d'accéder aux sources d'information, de stocker, de manipuler, de produire et de transmettre l'information sous toutes

    les formes : texte, musique, son, image, vidéo et interface graphique interactive.38

    1.3.8. Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication NTIC.

    Le terme NTIC nouvelles technologies de l'information et de la communication a souvent été utilisé dans la littérature francophone au cours des années 1990 et au début des années 2000 pour caractériser certaines technologies dites nouvelles. Mais les définitions fournies sont généralement floues ou équivalentes à celles des TIC39.

    La qualification de nouvelles est ambigu, car le périmètre des technologies dites nouvelles n'est pas précisé et varie d'une source à l'autre en raison de l'évolution rapide des technologies et du marché des innovations déclarées nouvelles se retrouvent obsolètes une décennie plus tard. Parfois il s'agit de distinguer les technologies basées sur l'Internet par opposition aux télécommunications traditionnelles. Parfois, il s'agit de distinguer les plateformes du web 2.0 par opposition aux premières technologies de l'Internet qui ont maintenant trois décennies et sont tout à fait obsolètes.

    36 Dictionnaire larousse universel

    37 Internet,Webmarketing,formation, Kinshasa Gombe, RDC, Ed. Midi

    38 op cit

    39 Op cit

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    Parfois, il s'agit de caractériser les services issus de la convergence des télécommunications et des multimédias utilisant des accès à haut débit car les applications utilisant seulement les accès à bas débit peuvent difficilement être qualifiées de nouvelles.

    Parfois, les NTIC incluent aussi la téléphonie mobile, mais les premières technologies mobiles qui ont plus de trois décennies peuvent-elles être qualifiées de nouvelles ? Le sigle NTIC est source de confusion car il ne fait l'objet d'aucune définition officielle par les institutions internationales responsables de ce domaine alors que le terme de TIC ou ICT en anglais y est défini comme étant l'intégration des technologies des télécommunications, de l'informatique et des multimédias.

    L'utilisation des moteurs de recherche montre que le sigle NICT, traduction de NTIC en anglais, est très rarement utilisé (en dehors de la traduction de documents d'origine francophone) et qu'il est plutôt fait mention de l'évolution rapide de ce domaine en permanence. Cela montre qu'il n'est pas utile d'établir des catégories rigides pour distinguer ce qui est nouveau de ce qui ne l'est pas.40

    1.3.9. Anciennes Technologies de l'Information et de la communication ATIC

    Il y a eu les N.T.I.C. Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication ; En Éducation. C'est ainsi que nous rencontrons une nouveauté : les A.T.I.C Anciennes Technologies de l'Information et de la communication.

    Le but est de continuer à faire fonctionner de vieux ordinateurs

    d'abord, par curiosité, mais aussi pour leur rapidité à effectuer certaines tâches et leur faible coût mais surtout comme patrimoine.41

    40 Internet,Webmarketing,formation, Kinshasa Gombe, RDC, Ed. Midi

    41 Idem

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    SECTION 2. CADRE THÉORIQUE

    La théorie est une construction servant à expliquer des phénomènes. Elle constituée par un ensemble des propositions interdépendantes exprimées dans un langage habituel et obéissant à des déductions. Ces propositions sont souvent abstraites, elles servent à former des hypothèses vérifiables et démontrables voir mesurables.

    La théorie est donc considérée comme valide si les effets prévisibles sont confirmés par l'observation et l'expérimentation.42

    Pour notre étude nous avons trouvé important de prendre la théorie des usages et gratifications dans mesure où notre travail porte sur un moyen de communication de masse qu'est la presse en ligne.

    1. LES USAGES ET GRATIFICATIONS

    Le modèle des usages et gratifications est le résultat d'une amalgamation du fonctionnalisme donc les effets des médias et de la psychologie donc usages des médias et auditoire actif. L'émergence du modèle des usages et gratifications est attribuable aux études sur les gratifications liées aux émissions de radio des années 40 avec notamment les les recherches sur les motifs des auditeurs de musique classique à la radio ce qui motivait les gens à écouter la radio.

    Mais c'est Elihu Katz en 1959 qui a amalgamé les études des effets sur l'auditoire et la culture populaire et qui lui a donné le nom de modèle des « usages et gratifications ». Selon lui, les pionniers de la recherche en communication s'étaient surtout attardés aux effets des communications de masse sur les opinions, les attitudes ainsi que les actions qu'elles pouvaient engendrer ont décrit le modèle de recherche des usages et gratifications comme étant une « tentative d'expliquer un phénomène en interrogeant un individu sur la façon dont il utilise les communications, au lieu d'autres ressources dans son environnement, afin de satisfaire ses besoins et atteindre ses objectifs »

    Ce modèle a comme objectif de déterminer le rôle que jouent les principaux médias de communication (télévision, radio, journaux, livres et cinéma) dans la satisfaction de certains besoins des individus, ainsi que leur importance. Selon ce modèle, l'auditoire est actif

    42 KAMATE M, notes de cours d'information et communication, G 2SIC 2010-2011 UOM, inédit.

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    par rapport aux médias plutôt que passif. C'est-à-dire que l'auditoire procède à la sélection des médias et de leurs contenus en fonction des besoins qu'elle veut combler. 43

    Les premières études avaient comme objectif de décrire les motivations des individus lorsqu'ils font usage des médias. Ces études se démarquaient de celles qui les avaient précédées parce que ces dernières se concentraient surtout sur les effets des médias et l'émetteur du message plutôt que sur le récepteur et ses motivations. Le modèle des usages et gratifications a l'avantage d'être axiomatique, c'est-à- dire qu'il procède par déduction logique. « Il est aussi possible de l'utiliser au sein d'une grande variété de situations de communication médiatisée »).

    Toujours selon Lin, « la force des usages et gratifications est de permettre à un chercheur de procéder à l'étude des communications à travers les besoins et les motivations psychologiques, les canaux de communication, le contenu de la communication et des gratifications psychologiques dans un contexte particulier ou interculturel ».

    Depuis son émergence, le modèle des usages et gratifications est devenue une base importante des théories de la communication. Selon Katz, Blumler & Gurevitch (1974), les quatre interprétations fonctionnelles des médias ont d'abord été développées par Lasswell en 1948 d'un point de vue macrosociologique et revu en 1960 par Wright au niveau macro et microsociologique. Ces interprétations indiquaient que les médias ont des fonctions de surveillance, de corrélation, de divertissement et de transmission culturelle pour la société en général, sur le plan individuel et les sous-groupes de la société.

    Selon Katz, Blumler & Gurevitch (1974), ces quatre interprétations ne représentaient pas adéquatement l'ensemble des fonctions des médias. McQuail, Blumler et Brown (1972), ont donc développé les quatre catégories suivantes: distraction (changer la routine, se changer les idées, ne pas penser aux des problèmes et pour l'évacuation des tensions); relations sociales (pour remplacer les relations amicales et pour socialiser); identification personnelle (pour développer et maintenir une identité, l'exploration de la réalité et le renforcement des valeurs); et la surveillance (voyeurisme).

    43 ELIHU KATZ, La recherche en communication

    Depuis Lazarsfeld, 1973 consulté le 10 aout 2015à 19h40'

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    27 En raison de la variété de fonctions liées à l'usage des médias, ont regroupé les fonctions proposées précédemment sur le plan des besoins individuels « un individu utilise les communications de masse pour se connecter (parfois se déconnecter) à travers des relations instrumentales, affectives ou d'intégration avec d'autres (soi-même, famille, amis, nation, etc.) ». Ce regroupement tente d'expliquer les différents aspects liés au besoin d'être « connecté ». Katz, Blumler & Gurevitch (1974), ont trouvé qu'il y avait une « tendance » empirique en ce qui concerne la préférence pour l'utilisation de différents médias selon les types de connexions. Par exemple, les livres et le cinéma sont associés aux besoins d'accomplissement de soi. Ils permettent à un individu de connecter avec lui-même. Les journaux, la radio et la télévision connectent davantage les individus avec la société (Katz, Blumler & Gurevitch, 1974). Katz, Blumler & Gurevitch (1974), se sont également penchés sur les études effectuées sur les sources de gratifications des médias. Celles-ci ont permis d'identifier trois sources : le contenu des médias, l'exposition aux médias, l'influence du contexte social sur l'exposition aux médias. Chaque média semble offrir une combinaison unique de contenu caractéristique. La télévision par exemple offre comme contenu des téléséries, des films et des bulletins de nouvelles. Chaque média offre également des attributs typiques. Les journaux par exemple sont un média imprimé tandisque, la radio et la télévision sont des médias diffusés. Enfin, chaque média présente des situations d'exposition typique. Par exemple, le contexte social a une influence sur l'exposition aux médias. Une personne qui n'aurait pas d'appareil pouvant se connecter à Internet de la maison serait moins exposée à Internet qu'une personne qui y aurait 28 accès de chez elles suggèrent également que les facteurs sociaux peuvent avoir une influence sur l'apparition de besoins liés aux médias dans les cinq cas suivants: 1. « La situation sociale produit des tensions et des conflits qui sont atténués par la consommation des médias 2. La situation sociale engendre une prise de conscience des problèmes qui exigent de l'attention, la recherche d'informations par rapport aux problèmes peut être comblée par les médias 3. La situation sociale réduit les occasions de satisfaire certains besoins. Les médias agissent en tant que service complémentaire, supplémentaire ou comme un substitut 4. La situation sociale impose certaines valeurs. Celles-ci s'affirment et se renforcent par la consommation de ressources médiatiques.

    La situation sociale offre un champ de connaissance des attentes de familiarité avec des ressources médiatiques qui doivent être suivies afin de soutenir l'adhésion aux regroupements sociaux (Atkins, 1972) ». Les sources extérieures peuvent également avoir une influence sur l'apparition de besoins liés aux médias. Katz, Gurevitch et Haas (1973), dans

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    leur étude sur « les usages des médias de masse pour les choses importantes », ont observé que certains besoins étaient mieux comblés par des sources extérieures de satisfaction des besoins. Par exemple, les amis, les vacances, les congrès et le travail ont été identifiés comme étant des sources plus 29 importantes de gratification que les médias de masse. Les chercheurs ont observé que les amis étaient une source plus importante de gratification personnelle et répondaient mieux aux besoins de divertissement. Selon McQuail, Blumler & Brown (1972), Severin & Tankard (1992), et Courbet et Fourquet (2003), le modèle des usages et gratifications peut s'exprimer par les cinq postulats suivants: 1. L'auditoire des médias est conçu comme un corps social actif qui sélectionne dans la multitude des messages de la communication de masse ceux qui vont satisfaire les besoins et objectifs de ses membres. 2. Dans le processus de communication de masse, l'initiative de lier le choix du canal médiatique à la satisfaction d'un besoin particulier revient aux membres de l'auditoire. 3. Les médias concourent avec d'autres ressources externes sur le marché des stimuli et des offres, à la satisfaction de besoins des individus. Ainsi, ils ne sont plus que l'une des ressources nécessaires (parmi tant d'autres) à la production du lien social 4. Pour comprendre la communication de masse, il est impératif d'étudier en priorité les motivations des récepteurs, les traits gratifiants des contenus des messages, les satisfactions et les expériences des membres de l'auditoire. 5. L'auto-appréciation de ses compétences, l'interaction sociale (famille, voisinage...), l'émotion l'évasion, mais aussi le développement éducatif sont les principales gratifications recherchées par les récepteurs. 30 L'approche fonctionnaliste dont fait partie le modèle des usages et gratifications ne remet pas totalement en cause le paradigme des effets, mais elle l'élargit en reconnaissant au récepteur un contre-pouvoir qui lui est propre, balisé par des « besoins », des « attentes », des « utilisations » et des « gratifications ». Nous avons adopté la théorie des usages et gratifications dans cette recherche. Selon Raine Internet « est un média sur mesure pour les usages et gratifications parce qu'il offre aux internautes une multitude de choix afin qu'ils puissent combler leurs besoins, engendrer l'instantanéité et l'interaction entre les utilisateurs ». Cette théorie se prête bien à l'étude d'Internet (Ruggerio, 2000) en raison de la nature interactive d'Internet et du fait que les usages et gratifications sont basés sur le choix que fait l'auditoire.

    2. Les usages et gratifications des medias

    La théorie des usages et gratifications a été utilisée pour étudier des médias émergents dans le but d'identifier les comportements liés à l'utilisation de ceux-ci et aux motivations qui leur sont rattachées. Elle a été utilisée pour faire l'étude de la publicité. Celle-ci a révélé que la

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    publicité pouvait servir de diversion, de divertissement, d'évasion, de surveillance, d'interaction sociale et d'affirmation de soi (O'Donohoe, 2010).

    Une étude sur le lectorat des magazines a démontré que les gens les lisaient pour des fins de diversion, de surveillance et d'interaction sociale. Une autre étude sur ce qui motive les gens à lire des livres a permis d'identifier que la relaxation l'évasion, le passe-temps le partage d'information et l'apprentissage motivait les gens à lire. Une étude s'est aussi penchée sur le lectorat des journaux communautaires. Celle-ci a démontré que les gens lisaient les journaux communautaires pour des fins de recherche d'informations, de commodité, de surveillance, d'identification personnelle et d'affirmation de soi (Tsao & Sibley, 2004).

    Plusieurs études sur la télévision ont utilisé la théorie des usages et gratifications. Celle de Rubin (1984) a démontré que la télévision servait à remplacer la camaraderie, pour passer le temps, pour divertir et pour relaxer. Une étude sur les émissions rediffusées à la télévision a démontré que les gens regardaient les rediffusions pour des raisons de nostalgie, pour passer le temps et pour le plaisir. Une étude sur la violence à la télévision a identifié que les gens regardaient les émissions violentes parce qu'ils étaient à la recherche de sensations fortes.

    Austin (1980) pour sa part s'est penché sur les usages et gratifications de la télévision pour les malentendants. Il a découvert que ceux-ci regardaient la télévision pour des fins de divertissement, d'éducation, d'exploration de la réalité et de recherche d'informations. Toujours en lien avec la télévision, Walker et Bellamy (1991) ont découvert que le « remote control » était surtout utilisé afin d'éviter les publicités. Enfin une étude sur les usages et gratifications du téléphone a permis de démontrer que les gens l'utilisaient pour le plaisir, pour des fins d'inclusion sociale, d'évasion, de relaxation de divertissement et de recherche d'informations. Dans la prochaine section, nous allons nous pencher sur les recherches récentes qui ont fait appel 32 à la théorie des usages et gratifications. Plus particulièrement celles des nouveaux médias comme les médias sociaux, les blogues, Twitter et Facebook.

    3. Les usages et gratifications des blogues

    Les blogues font partie des composantes d'Internet qui ont été étudiées à l'aide de la théorie des usages et gratifications. Selon Kaye (2010), les premiers blogues étaient des journaux de bord virtuels qui permettaient aux blogueurs de rester en contact avec leurs amis (des blogues personnels). Les blogues ont ensuite évolué et ont commencé à rejoindre un auditoire plus important, la plupart adoptant des sujets d'intérêt comme les voyages et la

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    santé. Aujourd'hui, les blogues sont aussi très présents dans le traitement de l'actualité. Par exemple, www.lapresse.ca compte à elle seule plus d'une cinquantaine de blogueurs.

    Plusieurs journalistes sont également des blogueurs et ceux-ci suivent d'autres blogues afin d'être à l'affût de certains 34 sujets. Kaye (2010) a fait l'analyse de 28 blogues et a identifié 6 raisons pour lesquelles les gens consultent les blogues. Il s'agit de la recherche d'informations, la commodité, la satisfaction personnelle, la surveillance de la politique, la surveillance sociale et l'expression et l'appartenance. Une autre étude réalisée par Lee (2007) sur des étudiants universitaires a répertorié 5 raisons pour lesquelles les étudiants consultent les blogues. Soit les conseils, la socialisation, le divertissement, la surveillance et la commodité. Dans une autre étude réalisée en 2010, Kaye a découvert que les gens utilisent les blogues afin d'avoir accès à une grande variété d'informations et d'opinions. Selon l'étude, les gens utilisent également les blogues pour s'informer, pour obtenir des liens vers d'autres informations et pour avoir accès à des experts dans différents domaines. Kaye a aussi constaté que les gens se tournaient vers les blogues notamment parce qu'ils n'avaient plus confiance en les médias traditionnels. Ce résultat illustre le postulat élaboré par Rubin (1994) qui stipule que les médias concourent avec d'autres ressources externes sur le marché des stimuli et des offres, à la satisfaction de besoins des individus. Dans un article plus récent, Sepp, Liljander et Gummerus (2011) ont étudié les usages et gratifications de ceux qui utilisent les blogues, mais aussi de ceux qui les produisent. Les auteurs ont constaté que les blogeurs obtenaient plusieurs gratifications lorsqu'ils produisaient un blogue et que les gratifications prenaient de l'ampleur avec le temps. De ce fait, le blogeur éprouvait davantage de gratifications à produire un blogue que l'auditoire à le lire. Les auteurs ont identifié trois principales sources de gratifications engendrées par les blogues. D'abord, la réalisation d'un 35 blogue permet au blogueur de mieux contrôler ses émotions en évacuant ses émotions négatives. Ensuite le blogue permet à son auteur de s'améliorer notamment en écriture. Enfin le blogue est une activité intéressante qui permet à son auteur de passer le temps. La promotion et la publicité font également partie des usages des blogues. Par contre l'évasion, la recherche d'informations, et le partage d'informations n'ont pas été répertoriés dans cette recherche.44

    44 DANY THERRIEN, le phénomène facebook : usages et gratifications, Mémoire de maîtrise, Faculté des arts Département de communication Université d'Ottawa, 2012 PP 24-33

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    A partir d'une quarantaine d'entretiens qui ont été organisés, après manipulation de programmes interactifs par les enquêtés, les résultats montrent qu'un certain nombre de gratifications et de préoccupations sont communes entre Internet et la télévision interactive. Mais des préoccupations nouvelles émergent sur le support télévisé, liées en particulier à l'attention à l'écran et à la lecture de textes sur la télévision.

    Notre souci majeur dans l'élaboration de ce travail reste de savoir le rôle de la presse en ligne et quel comportement affichent ses utilisateurs.

    Ainsi donc, la théorie de « Us and gratification » nous a été importante dans la mesure où elle nous aide non seulement à présenter aux internautes leur rôle actif à jouer dans l'existence des Web médias mais aussi la part active que doivent avoir les fournisseurs du Web information dans le fonctionnement de leurs blogs ou sites web.

    I. 2. 1. PRÉSENTATION DU CADRE EMPIRIQUE, LA VILLE DE MBUJI-MAYI

    1. 1. Aperçu historique de la ville de Mbuji-Mayi

    Mbuji-Mayi, aussi écrit Mbujimayi appelée Bakwanga jusqu'en 1966, est une ville de la République démocratique du Congo, sur la rivière Mbuji-Mayi.

    Les origines de la ville remontent à 1913, mais elle fut fondée en 1914. Elle est la capitale de la province du Kasaï-Oriental, située sur la rive droite de la rivière Mbujimayi.

    En 1960, lors de l'indépendance de la colonie, la province du Sud-Kasaï fait sécession, avec Albert Kalonji un Luba comme président Ba kawanga sera la capitale du nouvel Etat sécessionniste, le territoire peuplé dès le XVe siècle de tribus luba, est soumis par la force publique aux débuts du XXe siècle, les Africains ne pouvant résister à l'arme à feu. Le premier diamant est découvert en 1906, mais l'hévéa caoutchouc y sera également exploité.

    Les originaires du site qui accueille la ville sont les Bakwanga, une tribu Luba du Kasaï. Plus précisément, ce site était une constellation de 11 villages appartenant au clan de Bakwa-Nyanguila, une subdivision de la tribu Bakwanga, qui sont les descendants de Mwamba Mukwanga

    Voici les 11 villages historiques de la Ville de Mbuji-Mayi :

    village de Bakua Nkumba,village de Bena Dipunda,village de Bakwa Dianga,village de Bena Tshibwabwa,village de Bena Kaseka,village de Bena Mbombu,village de Bena

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    Kabongo,village de Bena Mabika,Village de Bakwa Kapanga,village de bena Kansele,village de Bena Tshibuyi ;Les autres sites connus dans la genèse de la ville sont :

    Disele (du clan Bakua-Tshimuna chez les Bakwanga actuellement occupé par le polygone de la Miba), Lukelenge (groupement de Bakwa-Ndoba secteur de Nsangu) et Bonzola.

    La ville a depuis les années 1980 multiplié sa population par trois. C'est par l'afflux de Kasaien du Katanga au début des années 1990, et également par l'engouement anarchique des exploitations de diamants, devenus le premier produit d'exportation du pays depuis la crise minière au Katanga.

    Le territoire étant densément peuplé, les Belges décident de déporter de nombreux Lubas vers le Katanga (Élisabethville, Jadotville, Kamina).

    La MIBA ayant fait faillite à cause de la mauvaise gestion étatique, l'extraction du diamant se fait en général clandestinement.45

    1. 2. Situation géographique

    La ville est organisée en 5 communes: Bipemba, Dibindi, Diulu, Kanshi, Muya.

    L'espace urbain de Mbuji-mayi est limité par trois rivières constituant les limites naturelles de la ville :

    1. La rivière Muya au nord;

    2. La rivière Kanshi au sud;

    3. Et la rivière Mbujimayi à l'Est.

    4. A l'ouest par une ligne joignant la confluence Kanshi Nzaba à celle de la Muya et Bipemba.46

    45 www.mbujimayi.com

    46 Wikipedia

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    1. 3. Public mbujimayien face à l'information

    La population du chef lieu de la province du Kasaï Oriental est bien intéressée par l'information surtout celle en rapport avec la vie du pays donc la politique. Cependant elle reste cramponnée, d'une part, aux informations de la radio trottoir et aux murmures et d'autre part, une partie de cette population est branchée et se limite à la radio et télévision locales pour être informée.

    Les habitants de la ville de Mbuji-Mayi ont à coté d'eux une importante source d'information bien que restreinte à un groupe de personnes notamment les intellectuels, ces sources sont les sites web et les blogs qui se comptent par millier sur la toile d'araignée.

    CONCLUSION

    Dans ce premier chapitre, nous avons eu à traiter de l'approche notionnelle et théorique. Nous avons subdivisé ce chapitre en deux sections, notamment le cadre conceptuel et théorique.

    A la première section, il a été question de présentation des certains concepts clés. Ces concepts occupent une position sémantique considérables dans la considérable dans la compréhension de notre sujet d'étude. Il s'est agit en l'occurrence de « la presse en ligne » et « du tout numérique tout ».

    Ces deux concepts sont les principales composantes de notre sujet de mémoire. Ainsi les avons-nous exposés avec assez des détails

    qui gravitent tout autour d'eux.

    A la seconde section, notre réflexion tourné autour de du modèle théorique. De son choix et de son application. Pour notre travail, nous sommes tombés sur la théorie des « Usages et Gratification ». Cette théorie a été élaborée en 1974 par Blumler et Kartz. Si nous avons opté pour celle-ci, c'est parce qu'elle fait une sorte d'interpellation et de rappel à l'endroit du public d'un media et sur son rôle dans l'utilisation d'un web média étant donné que sa réaction est un agent causal de l'amélioration de la qualité du service.

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    CHAPITRE DEUXIEME: PRESSE MBUJIMAYIENNE FACE A LA PRESSE EN LIGNE

    II.0. INTRODUCTION

    Il est vrais qu'en R D Congo en général et dans la ville de Mbuji-Mayi en particulier, la presse en ligne est une réalité très récente. Le phénomène est tellement nouveau qu'il présente bien des préalables en termes de difficultés pour parvenir à la voie de la perfection.

    Parmi ces entraves, se trouvent en prélude le manque de la maitrise de l'outil informatique qui d'ailleurs, est inaccessible pour la plus part des usagers. Cette inaccessibilité qui est due aussi au faite que la ville de Mbuji-Mayi est encore à court de l'énergie électrique stable et permanente et aussi d'une connexion Internet puissante et rapide donc un signal Internet à haut débit.

    En fin se trouve en deuxième position, l'absence de la formation sur la tenue et l'animation d'un site d'information d'une part et l'ignorance d'accéder à l'information postées sur Internet d'autre part.

    Voilà d'ailleurs qui fait l'objet de ce deuxième chapitre qui va en outre présenter la situation de la presse audiovisuelle et écrite, sa genèse, son évolution et état actuel à Mbuji-Mayi ainsi que la présentation des quelques sites web qui postent localement.

    II. 1. Aperçu historique et genèse de la presse est-kasaïenne

    1.1. Genèse de la presse au Kasaï oriental

    La presse écrite et audiovisuelle constituent selon la tradition, le 4ème pouvoir dans la mesure où elle joue un rôle primordial dans la société. Elle se tient entre la base et le sommet dans toute démocratie pluraliste.

    Pour la ville diamantifère, l'avènement de cette profession date des années 1963-1964 c'est à la suite des querelles fratricides conséquentes à l'accession du pays à l'indépendance en 1960 que l'exode des ressortissants du sud-kasaï refoulés des provinces voisines Luluabourg et Katanga que les medias ont vu le jour à Mbujimayi l'un après l'autre et de manière intempestive !

    En 1962, les lubas qui sont partis de la ville de Luluabourg s'installent à Bakwanga, territoire minier habité par environs 30.000 personnes.

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    Parmi ces refoulés se trouvent quelques journalistes commendés par Joseph Shambuyi Madimba qui avec l'appui du leader de l'époque, le défunt Albert kalonji ditunga. Se servi d'un vieux émetteur emporté de Luluabourg pour lancer le 1er signal de la RTNC à bakuanga.

    Cette radio publique véhicule le message au profit d'un peuple victimisé par les guerres tribales. En sa qualité d'outil de travail de l'Etat, elle est également la voix des sans voix durant des années et le marché de la presse est resté non concurrentiel jusqu'à la naissance en 1966-1967 de l'Agence congolaise de presse, ACP, soeur cadette de la RTNC qui à travers son bulletin imprimé à Kinshasa collecte, traite et publie les infos à travers l'Etat autonome du Sud Kasaï, actuelle province du Kasaï Oriental.

    C'est en 1970 que René Senga Ndomba mettra avec périodicité hebdomadaire. Cet organe basé à Mbujimayi est imprimé à Kinshasa mais distribué à travers toute la province et en dehors des frontières Est-Kasaiennes.

    Avec le pluralisme politique, syndical et médiatique de 1990, les media écrits et audiovisuels foisonnent à Mbujimayi. Après la radio diocésaine catholique Radio télé fraternité buena Muntu RTF/BM, la KHRT (Kasaï Horizon Radio Télé) voit le jour suivi de la RTDK (Radio Télé Débout Kasaï) tandis que les journaux comme la parole de sans parole, le défi, le jour, Juka, le Pari africain, Congo wetu, Lubilanji, la plume d'or, le Congo espoir, la transparence et le tourbillon révélateur, la liste est longue, ces organes à périodicité quasi mensuelle ont paru certes mais à cause de la précarité socio-économique et face à une crise qui ne dit pas son nom, les propriétaires ont été butés aux nombreux problèmes dont la carence des consommables dont l'accès au marché est très pénible, l'absence d'imprimeries en province et l'éternelle pénurie du courant électrique dans la province.47

    De l'irrégularité de publication à la disparition, beaucoup des journaux ont cessé d'exister et cette catégorie de média écrit laisse éclore la presse audiovisuelle. Les radios et télévisions telles que la Radio Télé Océan Pacifique, la RT Zoé, la RTEELDA, la radio Mon Carmel et Télévision, la RTR, la RTK, la RT Lotus ont ouvert leurs portes créant ainsi les emplois dans la province en dépit de la crise multiforme que connait l'entité démembrée.48

    Les deux tableaux synoptiques en annexe montrent avec exactitude, le nombre des médias écrits et audio-visuels basés à Mbuji-Mayi.

    47 Propos de Baba Isaac Kalonji coordonnateur adjoint de l'observatoire de medias congolais OMEC 2015

    48 Op cit

    Page | 34

    1.2. De l'évolution de la presse à Mbuji-Mayi

    Au regard des enjeux du moment, la presse mbujimayienne est confrontée a de nombreux problèmes fonctionnels dont notamment la non signature des contrats par les journalistes.

    A cette situation s'ajoute, le non respect par les promoteurs des normes professionnelles concernant l'applicabilité des exigences de leurs propres cahiers des charges remis à ailleurs, les radios fonctionnant au mépris des textes légaux dont la loi 002/96 portant liberté d'expression et celle n°081 portant statut du journaliste.49

    Le paiement des redevances et taxes dues à l'Etat fait partie des causes de la fermeture des radios tandis que l'aide prévue par l'Etat au profit de la presse privée tarde à venir.

    1.3. De l'état actuel de la presse à Mbuji-Mayi

    Affiche complète en dépit de la crise qui secoue la province malgré certains égarements dus au non respect des textes régissant la profession, la presse joue certes son rôle d'autant qu'avec les organes de régulation et d'autorégulation présents dans la capitale mondiale du diamant industriel, les pratiques déviationnistes et dérapages d'hier semblent disparaitre au fil des années. Les radios et les journaux naissent au respect strict des normes d'éthique et déontologiques au point que sur 2 ans aujourd'hui la commission de discipline appelée tribunal de paix n'enregistre que rarement les plaintes venant de lecteurs et auditeurs et les spectateurs basés en Mbuji-Mayi.

    II. 2. De la presse en ligne dans la ville de Mbuji-Mayi

    La question que l'on peut se poser au sujet d'un média en ligne est celle qui concerne son public et ses acteurs. À qui s'adresse t-il et qui en est le fournisseur du contenu. Il sied de préciser que le public du web media est des diverses catégories à Mbuji-Mayi. Il se compose des :

    ? Personnes qui se connectent à partir des cybercafés, les étudiants y compris,

    ? Les jeunes gens qui restent présents sur Internet la longueur des journées grâce aux téléphones mobiles,

    49 Lois du 22 juin 1996

    Page | 35

    ?

    Les travailleurs qui se connectent à partir de leurs lieux de travail, ? Les personnes se connectant à partir de leurs domiciles par ordinateur, les usagers dits domestiques d'internet. Cette catégorie très rare à Mbuji-Mayi.

    Ces catégories pensées par les professionnels, loin d'être originales, ne proposent pas un découpage de la population, mais plutôt des types d'internautes : les personnes apparentant à la région de diffusion et les autres, les personnes actives qui se connectent depuis leurs lieux de travail, les étudiants qui se connectent à partir de leurs universités, Les personnes qui se connectent à partir de cybercafés, les jeunes gens qui restent présents sur Internet la longueur des journées grâce aux téléphones mobile.

    Comme nous l'avons mentionné, les sites web existent déjà sur la ville de Mbuji-Mayi, cependant, ils sont tenus par les organisations autres que les maisons de presse. Nous présentons dans le tableau ci-après le répertoire des sites édités localement.

    Répertoire des sites web à Mbuji-Mayi

    *

    Sites web

    Détenteur

    Poste

     

    www.kasaiest.cd

    Gouvernement provincial Kasai oriental

    Régulier

     
     

    www.uomcd.net

    Université officielle de

    mbujimayi

    Irrégulier

     
     

    www.um.net

    Université de Mbujimayi

    Irrégulier

     
     

    www.sangabalende.com

    Sanga balende

    Régulier

     
     

    www.tabernacledembujimayi.org

    Tabernacle de Mbujimayi

    Régulier

     
     

    www.zoetabernacle.org

    Zoe tabernacle

    Régulier

     
     

    www.tabernacledinanga.net

    Tabernacle dinanga

    régulier

     

    II.3. Méthodologie de mise en ligne et de l'accès a l'information

    II. 3. 1. De la mise en ligne de l'information

    La production d'un article comporte plusieurs étapes. Il n'en faut négliger aucune, sous peine d'obtenir un texte de qualité douteuse et /ou moins appréciable. Dans les lignes qui

    Pour pouvoir informer avec compétence, le journaliste identifiera les sujets valables, il interrogera ces sources et les vérifiera systématiquement.

    Page | 36

    suivent, nous présentons les étapes qui font de la procédure générale pour la production d'un

    article d'information

    ? Collecte de l'information

    ? choix de l'information

    ? traitement de l'information

    ? stratégies de la rédaction de l'information

    1. Collecte de l'information

    Collecter des informations c'est l'étape du ramassage, de la cueillette, de la recherche des informations. Au cours de cette étape, le journaliste reçoit les informations soit par les agences de presse, soit par la descente sur terrain, soit par différentes stations et d'autres informateurs.

    Au cours de cette période, le journaliste recourt à de nombreuses sources, à plusieurs points de vue différents afin d'approcher la vérité. Le journalisme allie l'exactitude et l'équité, fondées sur la recherche exhaustive qui éclaire les évènements et les problèmes.

    A la cueillette de l'information, on entend d'abord comme nous le conseille Ross « tendre à l'objectivité-neutralité-impartialité, s'efforcer d'abord sans préjugés, ou en faisant autant que possible abstraction de ses préjugés, les différentes versions, positions, explications ou rationalisations des acteurs sociaux. Il s'agit d'écouter tous les sons de cloche, d'essayer toutes les lorgnettes, de rendre des comptes aussi objectifs, c'est-à-dire honnêtes, que possible.

    Les gens de presse conscients de leurs responsabilités s'attachent à comprendre les questions et les évènements au-delà des apparences, afin de les expliquer clairement à leurs lecteurs. Pour ce faire, ils doivent utiliser le plus possible des sources documentaires incontestables, vérifier toutes les informations, chercher des sources contradictoires.

    La collecte et la vérification de l'information constituent le premier moment et le fondement du travail journalistique. Il s'agit de s'informer pour pouvoir ensuite informer, de savoir afin de faire savoir. Ce travail personnel du journaliste-aller chercher l'information et ne pas se contenter de ce qu'il reçoit-est, au coeur de la valeur ajoutée qu'il produit.

    - l'actualité de l'évènement est le premier de ces critères. Il correspond à la définition de la nouvelle.

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    2. Choix et sélection de l'information

    Les informations que le journaliste reçoit dans la phase de collecte sont nombreuses. Choisir les informations dans un déluge de dépêches pour en faire une synthèse sélective voilà le rôle du journaliste. Pour maitriser ce flot, il convient d'y mettre un peu d'ordre.

    A cette étape, il faut certes se poser une question : quelle est la meilleure sélection d'information ? Cette question se pose dans tous les journaux du monde. On le sait, il n'existe pas de réponse à cette question, et certainement pas de réponse universelle. Les critères varient en fonction des besoins des sociétés et des pays. Encore que la couverture de presse d'un évènement varie assez peu d'un auteur à l'autre et même d'une entreprise de presse à l'autre.

    Toute fois, il existe des normes assez généralement admises qui guident les médias dans leur tri des informations et dans l'importance qu'ils accordent ensuite à chacun des éléments retenus.

    A ce propos, Paul De Maeseneer présente une série de critères pour le choix de l'information : l'actualité, la proximité, les conflits, l'importance, l'action du gouvernement, l'action relative au développement, l'intérêt humain, la météo, le sport. Schulte et Dufresne quant à eux suggèrent comme critères : l'actualité, l'impact, la proximité, le conflit, la prééminence et la singularité.

    Ross suggère d'abord de repérer ce qui est newsworthy, digne de faire la nouvelle. Effectuer un tri et ne retenir, parmi les informations que celles qui sont importantes ou intéressantes. Il en propose trois : la nouveauté, la valeur intrinsèque (valeur d'enjeu, la signification d'un évènement) et l'intérêt.

    Pour Grevisse ce tri, qui détache certains évènements de la toile de fond, s'opère en fonction de critères. Il propose les critères suivants : l'actualité de l'évènement, l'originalité, l'exclusivité, la nouveauté, l'impact prospectif, la proximité, la notoriété des acteurs, la fiabilité.

    Pour notre part, nous retenons quatre types de critères non négligeables pour la presse écrite, nous en trouvons chez ces auteurs précités ci-haut, à savoir :

    Le traitement de l'information doit se faire avec rigueur de façon à rendre l'évènement cohérent. A ce sujet Lagardette nous éclaire en disant : « le style journalistique, c'est surtout

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    - la proximité : elle désigne ce qui touche à la vie concrète du public. Elle désigne aussi bien le traitement de toute information sous l'angle d'un ancrage local, qu'une dimension participative de l'élaboration de l'information par les journalistes, avec leur public.

    - l'importance ou l'impact prospectif ou le poids de l'information : elle est basée sur le sens de l'évènement, sur les conséquences qu'ils peuvent avoir sur la vie du public.

    - l'intérêt humain : il est constitué d'éléments faisant appel aux sentiments (faits insolites, humour, suspense, romance, tragédie, sympathie, peur, chagrin, envie, générosité, solitude etc.).

    Ces critères sont pragmatiques, on peut les critiquer parce que tout critère a ses limites mais ils sont indispensables si l'on veut échapper à un journalisme passif, esclave des marronniers, des conférences de presse et de l'agenda désigné par les attachés de presse.

    3. Traitement de l'information

    On le sait déjà, le journaliste est un intermédiaire entre les faits, qu'il obtient auprès de sources d'information, et le public, c'est-à-dire les lecteurs ou auditeurs, qui reçoivent les messages sous forme de nouvelles. C'est envers ce public que le journaliste est, par obligation professionnelle, redevable.

    Ces faits qu'il obtient auprès de plusieurs sources doivent être retravaillé afin de donner une forme adaptée et mise au service du lecteur. Traiter l'information c'est d'abord choisir ce qui intéresse le public, dans un torrent de faits et de sollicitation. C'est dire que le journalisme soupèse la valeur de ces informations potentielles à l'aide d'une méthode particulière.

    Ainsi donc, le traitement de l'information doit se référer à « la loi des w » selon que la presse anglo-saxonne l'a baptisée : Why ? Where ? When ? Who ? Ces questions sont chez les français les questions cardinales : Où ? Quand ? Qui ? Pourquoi ? Aujourd'hui, une information publiable est celle qui se prête à cette obligatoire autopsie. Elle devient alors un fait, digne d'être communiqué.

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    rendre compréhensible, rapidement et par le plus grand nombre, le sens d'une information, en faisant ressortir l'essentiel immédiatement, en donnant tout d'emblée.

    Le traitement de l'information est un travail réalisé dans la collégialité c'est-à-dire de toute l'équipe rédactionnelle. Pour réaliser ce travail avec professionnalisme il faut une certaine stratégie.

    4. Stratégie rédactionnelle

    Il y a de conditions qui s'avèrent incontournables pour qu'un article de journal puisse toucher le public. Nous avons le critère de lisibilité et celui de l'édition.

    La lisibilité est favorisée par : des textes courts, des phrases courtes, des structures de phrases simples, un choix de vocabulaire usuel et concret, un choix de temps présentifiant, l'absence de point virgule, l'absence de parenthèse et d'incise, des textes humains, écrire correctement le français, des textes denses.50

    II. 3. 2. De l'accès à l'information on line

    Voici quelques étapes pour accéder à l'information et à toute autre connaissance sur

    Internet

    ÉTAPE 1

    Sélectionnez un moteur de recherche. En haut de la page de votre ordinateur, tapez dans la barre de recherche l'expression « moteurs de recherche » afin d'avoir accès à différents sites internet dont le but est de vous aider à faire des recherches. Les sites courants sont les suivants :

    ? Ask

    ? Bing

    ? Google ? Yahoo

    50 KAYEMBA LUAMBUA Johnny, les interfaces communicationnelles des organes de presse en ligne usage et signe. « Cas de radio okapi digitalcongo et du groupe l'avenir » TFC G 3 sic 20122013 inédit

    Page | 40

    ÉTAPE 2

    Pressez le bouton Entrée du clavier de votre ordinateur.

    ÉTAPE 3

    Choisissez quelques mots clés ou expressions décrivant votre sujet, parmi les plus spécifiques ou appropriés. Utilisez des synonymes. Tapez les mots sélectionnés dans la barre de recherche proposée par le moteur de recherche que vous avez choisi.

    ? En général, les capitales et la ponctuation ne sont pas nécessaires.

    ? Les moteurs de recherche ignorent en général les petits mots comme « le, la, et, à, etc.»

    ÉTAPE 7

    Page | 41

    ÉTAPE 4

    Pressez la touche Entrée de votre clavier.

    ÉTAPE 5

    Accédez à vos résultats. Cherchez à travers la liste des pages web afin de repérer des informations.

    ÉTAPE 6

    Répétez les étapes précédentes si nécessaire.

    Choisissez un autre moteur de recherche.

    Choisissez de nouveaux mots clés qui sont plus ou moins spécifiques.

    Page | 42

    Utilisez la recherche avancée disponible sur la plupart des sites.

    ÉTAPE 8

    Utilisez le plan du site

    ÉTAPE 9

    Il n'est pas vrai de penser que votre sujet sera plus ou moins visible dans tous les moteurs de recherche donc celui que vous utilisez n'a pas d'importance. Les moteurs récents classent les pages d'après un rang qui leur est attribué selon un procédé complexe, en perpétuel changement et généralement secret. Ce procédé est différent pour chaque société de recherche.

    Bien que les moteurs de recherche soient probablement cohérents pour ce qui est des sites internet très populaires, ils le sont moins pour les autres et leur attribuent des rangs très différents. Il est donc logique d'essayer plusieurs moteurs de recherche

    Page | 43

    Conseil

    · Placez un signe plus (+) avant chaque mot pour voir chaque mot « séparément » dans vos résultats de recherche. Par exemple : +écrivain +grammaire +ponctuation.

    · Placez un signe moins (-) avant chaque mot pour « omettre un mot ». Par exemple : recette-viande pour un repas végétarien.

    · Utilisez les guillemets pour voir les mots consécutifs d'une expression. Par exemple : « Composition florale ».

    · Entrez une question courte comme "quelle heure est-il ?

    · Pendant votre recherche, marquez les sites qui présentent un intérêt.

    CONCLUSION

    Le deuxième chapitre de notre travail a tourné autour de trois points dont, la présentation du cadre empirique qu'est la ville de Mbuji-Mayi, sa genèse vers les années 1913 par une agglomération. Puis, après la sécession de l'Etat autonome du sud Kasaï. Ce fut le refoulement du peuple qui formera plu tard le Kasaï oriental de Luluabourg ce peuple s'installa dans le territoire de Bakuanga.

    Ensuite, nous avons touché au paysage médiatique de la ville de Mbuji-Mayi. Disons que l'avènement médiatique Mbuji-Mayi est consécutif au refoulement des Kasaiens de Luluabourg. Son évolution et son état actuel caractérisés par une pauvreté criante sont passé également entre nos doigts.

    Enfin, nous avons clos ce deuxième chapitre par présenter le processus de mise en ligne et de l'accès d'une information par les internautes. La mise en ligne ou le poste d'une information oblige l'acquisition d'un site web ou blog, puis produire une information en suivant le schéma ci-après :

    · La collecte

    · Le traitement

    · La diffusion

    La visite d'un site web ou d'un blog, c'est aussi un autre processus qui oblige au visiteur la possession de l'outil informatique, en l'occurrence ; ordinateur, tablette, téléphone mobile connectés à Internet.

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    CHAPITRE TROISIÈME: APPROCHE PRESSE ON LINE FACE A LA PRESSE AUDIOVISUELLE

    III. 1. De L'existence des Médias à Mbuji-Mayi

    A l'instar des autres grandes villes de la RD Congo, la ville de Mbuji-Mayi compte à elle seule 15 organes de presse audiovisuelle, sans compter celles qui n'existent que de nom à ce jour.

    Quant à la presse écrite, les titres des journaux existant sont dénombrés jusqu'à une dizaine. Cependant trois seulement paraissent avec une périodicité mensuelle. Il s'agit de Congo wetu, la plume d'or et le tourbillon révélateur. Plus des détails dans les tableaux ci-bas.

    Certes, les médias audiovisuels et écrits existent dans le chef-lieu du Kasaï oriental. Mais une question se pose, celle de savoir dans quelles conditions fonctionnent-ils et quelle qualité de service rendent ces médias à leur publics cibles notamment ; les auditeurs, les téléspectateurs et les lecteurs.

    Pour répondre de manière adéquate à cette question, il nous importe de vous livrer les résultats des entretiens que nous vous eu avec les responsables des organes de presse de Mbuji-Mayi. Les responsables ici, sont donc les directeurs des programmes ou leur préposés notamment les chefs de service infos ou rédacteurs en chef. En plus nous nous sommes servis de l'observation participante et de nos relations pour arracher certaines vérités cachées non révélées par nos interviewés, les responsables.

    III.1.1 De la Presse Audiovisuelle

    Les médias audiovisuels de la ville de Mbuji-Mayi produisent de services conséquents aux conditions de vie et de travail des journalistes. Ces conditions, voulues par les employeurs d'une part et par les journalistes eux-mêmes d'autre part.

    Les employeurs ou mieux les promoteurs des stations des radios et chaines dans télévisions ont dans leur volonté laissé les journalistes croupir dans la misère. Ils les soumettent aux conditions de travail qui laissent à désirer pour la plus part des cas.

    La volonté susmentionnée, s'affirme par le fait que dans plusieurs maisons de presse, les annonceurs vertébrés respectent bien leur contrat d'annonce. Il s'agit entre autre des maisons de télécommunication, vodacom, airtel et orange. Les bureaux d'achat et vante de diamant des grandes renommées, bureau petit Bayard avec toute ses branches de village environnent, Hussein

    Page | 45

    roda, Tareka, Ka-be SARL, zediam Kalambayi Nzevu, la liste n'est pas exhaustive. En outre, il y a des partenaires indéfectibles et toujours présents, le gouvernement provincial et l'assemblée provinciale. Et aussi les églises qui couvrent en moyenne trois jours par semaine à chaque organe avec leurs émissions patronnées.

    D'autre part avons-nous souligné, les journalistes eux-mêmes se sont plongé dans la mauvaise pratique du métier. Bien que non rémunéré selon la lourdeur des tâches qu'ils effectuent, nombreux sont les journalistes qui se sont voué au non respect du code d'éthique et déontologie de la profession. Ils exercent donc le métier sans science et sans conscience professionnelle et se font appeler « moutons noirs »51

    Cette situation, amène nombreux journalistes à vivre dans les poches des hommes politiques et d'autres personnalistes importantes de la ville diamantifère. Ce ci fait perdre le critère d'objectivité dans le traitement des informations et la diffusion de nouvelles devient tributaire de l'argent de plus offrant ou mieux de plus payant. L'intérêt social et le droit du public à être informé dans la plupart de cas n'ont plus leurs considérations. Ainsi la presse audiovisuelle a déjà amorcé le processus de sa perte de crédibilité à Mbuji-Mayi ce, à cause du mauvais traitement de journalistes et de l'existence de moutons noirs dans la profession.

    51 Exposé de motif de CHANTAL KANIMBO présidente de l'UNPC, Annuaire de l'UNPC 2009

    Page | 46

    ANALYSE DES DONNES

    1. Répartition selon le nombre des journalistes à même de tenir une rédaction web

    Oraganes

    Effectif

    Pourcentage

    RTOP

    5

    62,5

    RTDK

    3

    37,5

    KHRT

    0

    0

    RTS

    0

    0

    RT ZOE

    0

    0

    TOTAL

    8

    100

    Source : notre enquête

    Répartition selon le nombre des journalistes à même de tenir une rédaction web

    KHRT

    0%

    RTDK

    38%

    RTS

    0%

    RTOP

    62%

    RT ZOE

    0%

    RTOP RTDK KHRT RTS

    RT ZOE

    Ces données démontrent en claire que la RTOP est en tête avec 62,5% des journalistes à même de tenir une rédaction web, suivie de la RTDK avec 37,5 tandis que les autres chaines ne représentent que 0% chacune par rapport aux caractères ci-haut étudiés.

    Page | 47

    2. Répartition des chaines de télévisions selon le nombre des ordinateurs utilisés

    Organes Effectif Pourcentage

    RTOP 6 31,5

    RTDK 5 26,3

    KHRT 4 21

    RTS 2 10,5

    RT ZOE 2 10,5

    Total 19 100%

    Source : notre enquête

    Répartition des chaines de télévisions selon le nombre des ordinateurs utilisés

    RTS

    10%

    KHRT

    21%

    RT ZOE

    11%

    RTDK

    26%

    RTOP

    32%

    RTOP RTDK KHRT RTS

    RT ZOE

    Par rapport à l'utilisation des l'outil informatique, notamment l'ordinateur, les résultats donnent la RTOP en tête avec 32% suivie de la RTDK avec 26%. La KHRT, la RT ZOE et la RTS se suivent respectivement avec 21, 11 et 10 %.

    Page | 48

    3. Répartition des stations des radios selon le nombre des ordinateurs utilisés

    Organes Effectif Pourcentage

    RTF/BM 4 28,5

    RTEELDA 2 14,2

    RTR 2 14,2

    TBM/RTV 1 7,1

    RTVEE 1 7,1

    DRTV 2 14,2

    Total 14 100%

    Source : notre enquête

    Répartition des stations des radios selon le nombre des ordinateurs utilisés

    TBM/RTV

    8%

    RTVEE

    8%

    RTR

    17%

    DRTV

    17%

    RTEELDA

    17%

    RTF/BM

    33%

    RTF/BM RTEELDA RTR TBM/RTV RTVEE DRTV

    Parmi les stations des radios sur lesquelles à porté notre étude, la RTF/BM vient en tête dans l'utilisation des ordinateurs suivie de RTEELDA, RTR et DRTV avec chacune 17% et enfin la RTVEE et la TBM/RTV viennent avec chacune 8%.

    Page | 49

    4. Répartition des stations des radios selon le nombre des journalistes à même de tenir la rédaction web.

    Organes Effectif Pourcentage

    RTF/BM 2 28

    RTEELDA 0 0

    RTR 2 29

    TBM/RTV 0 0

    RTVEE 0 0

    DRTV 3 43

    Total 7 100%

    Source : notre enquête

    Répartition des stations des radios selon le nombre des journalistes à même de tenir la web rédaction

    DRTV

    43%

    RTVEE

    0%

    TBM/RTV

    0%

    RTR

    29%

    RTF/BM

    28%

    RTEELDA

    0%

    RTF/BM RTEELDA RTR TBM/RTV RTVEE DRTV

    Ces données démontrent clairement que la RDTV vient en tête avec 43% par rapport au nombre des journalistes a à même de tenir un site web, suivie de la RTR avec 29% puis la TRF/BM avec 28% et les autres ne représentent que O%.

    Source : notre enquête

    Page | 50

    RÉPARTITION SELON L'AFFECTATION DES ORDINATEURS PAR MEDIA

    1. RTNC

     
     

    Affectation

    Effectif

    Pourcentage

    Exploitation Technique

    2

    100

    Radio

     
     

    Exploitation Technique

    0

    0

    TV

     
     

    Rédaction

    0

    0

    Administration

    0

    0

    Total

    2

    100%

     

    Source : notre enquête

    Rédaction

    0%

    Exploitation Technique

    Radio

    100%

    Exploitation Technique TV

    0%

    Affectation

    0%

    Affectation

    Exploitation Technique Radio

    Exploitation Technique TV

    Rédaction

    Nous constatons ici que la RTNC utilise la totalité de ses ordinateurs à l'exploitation technique radio alors qu'aux autres services l'affectation des ordinateurs ne représentent que 0%

    2. RTDK

     
     

    Affectation

    Effectif

    Pourcentage

    Exploitation Technique

    1

    20

    Radio

     
     

    Exploitation Technique

    2

    40

    TV

     
     

    Rédaction

    0

    0

    Administration

    2

    40

    Total

    5

    100%

    Exploitation Technique TV

    0%

    Rédaction

    Administration

    0%

    0%

    Exploitation
    Technique Radio

    100%

    Exploitation Technique Radio

    Exploitation Technique TV

    Rédaction

    Administration

    Page | 51

    Ces données représentent pour la RTDK 40% d'ordinateurs affectés à l'exploitation technique TV, 20% à l'exploitation technique radio, 40% à l'administration et 0% à la rédaction.

    Administration;

    40%

    Rédaction; 0

    Exploitation Technique TV;

    40%

    Exploitation
    Technique
    Radio; 20%

    Exploitation Technique TV

    Rédaction

    Administration

    Exploitation Technique Radio

    3. RTF/BM

     
     
     

    Affectation

    Effectif

    Pourcentage

    Exploitation

    3

    100

    Technique Radio

     
     

    Exploitation

    0

    0

    Technique TV

     
     

    Rédaction

    0

    0

    Administration

    0

    0

    Total

    3

    100%

    Source : notre enquête

    Page | 52

    Dans ce tableau, nous constatons que la RTF/BM affecte les cent pourcents de son outil informatique à l'exploitation technique radio.

    4. KHRT

    Affectation

    Effectif

    Pourcentage

    Exploitation Technique

    2

    50

    Radio

     
     

    Exploitation Technique

    2

    50

    TV

     
     

    Rédaction

    0

    0

    Administration

    0

    0

    Total

    4

    100%

    Source : notre enquête

    Exploitation Technique TV

    50%

    Rédaction

    0%

    Administration

    0% Exploitation

    Technique Radio

    Exploitation Technique TV

    Exploitation Technique

    Radio

    50%

    Administration

    Rédaction

    Dans cet autre tableau, nous remarquons que la KHRT affecte ses ordinateurs à l'exploitation technique radio à 50% et 50% à l'exploitation technique TV et les autres services ne sont pas concernés par cette affectation.

     
     

    Page | 53

    5. RTOP

     
     

    Affectation

    Effectif

    Pourcentage

    Exploitation Technique

    2

    33,3

    Radio

     
     

    Exploitation Technique

    3

    50

    TV

     
     

    Rédaction

    1

    16,6

    Administration

    0

    0

    Total

    6

    100%

    Source : notre enquête

    Exploitation
    Technique
    TV
    50%

    Rédaction

    17%

    Administrati Exploitation

    on Technique

    0% Radio Exploitation

    33% Technique Radio

    Exploitation Technique TV

    Rédaction

    Administration

    Nous remarquons dans ce tableau que la RTOP affecte 50% de son matériel informaque à l'exploitation technique TV, 33% à la technique radio, 17% à la rédaction et 0% à l'administration.

    1. Radio télé sentinelle

     
     

    Affectation

    Effectif

    Pourcentage

    Exploitation

    1

    50

    Technique Radio

     
     

    Exploitation

    1

    50

    Technique TV

     
     

    Rédaction

    0

    0

    Administration

    0

    0

    Total

    2

    100%

    Page | 54

    Source : notre enquête

    Exploitation Technique TV

    50%

    Rédaction

    0%

    Administration

    0%

    Exploitation Technique

    Radio

    50%

    Exploitation Technique Radio

    Exploitation Technique TV

    Rédaction

    Administration

    Dans ce tableau, nous ne constatons que l'affectation de des ordinateurs à la radio télévision sentinelle représente 50% pour l'exploitation technique radio et 50%pour l'exploitation technique radio, tendis que la rédaction et l'administration représentent chacun 0%.

    6. RTEELDA

    Affection Effectif Pourcentage

    2 100

    0 0

    0 0

    0 0

    Exploitation Technique Radio Exploitation Technique TV Rédaction Administration

    Total 2 100%

    Source : notre enquête

    Page | 55

    Exploitation Technique Radio

    Exploitation Technique TV

    Rédaction

    Administration

    Exploitation Technique TV

    Administrati

    0%

    on

    0%

    Rédaction

    0%

    Exploitation Technique

    Radio

    100%

    Ce tableau nous présente des données selon lesquelles la RTEELDA affecte son matériel informatique à 100% pour l'exploitation technique radio.

    7. RT ZOE

    Affectation Effectif Pourcentage

    1 33

    2 67

    0 0

    0 0

    Exploitation Technique Radio Exploitation Technique TV Rédaction Administration

    Total 3 100%

    Source : notre enquête

    Rédaction

    0%

    Exploitation Technique TV

    67%

    Administratio

    n

    0%

    Exploitation
    Technique
    Radio
    33%

    Exploitation Technique Radio

    Exploitation Technique TV

    Rédaction

    Administration

    Ces données nous démontrent que la RT ZOE utilise à l'exploitation technique radio 33% et télévision 67%, cependant les autres services ne représentent que 0% de son matériel informatique.

    Page | 56

    8. Radio télé réveil

     
     

    Affectation

    Effectif

    Pourcentage

    Exploitation

    2

    66,6

    Technique Radio

     
     

    Exploitation

    1

    33,3

    Technique TV

     
     

    Rédaction

    0

    0

    Administration

    0

    0

    Total

    3

    100%

    Source : notre enquête

     
     

    Exploitation
    Technique
    TV

    33%

    Rédaction

    0%

    Administratio

    n

    0%

    Exploitation
    Technique
    Radio
    67%

    Exploitation Technique Radio

    Exploitation Technique TV

    Administration

    Rédaction

    Dans ce tableau, nous constatons que la radio télévision réveil utilise ses ordinateurs à 33% pour l'exploitation technique radio et 67%pour l'exploitation technique TV.

    9. TBM/RTV

     
     

    Affectation

    Effectif

    Pourcentage

    Exploitation

    1

    100

    Technique Radio

     
     

    Exploitation

    0

    0

    Technique TV

     
     

    Rédaction

    0

    0

    Administration

    0

    0

    Total

    1

    100%

    Page | 57

    Source : notre enquête

    Rédaction

    0%

    Exploitation Technique

    Radio

    100%

    Exploitation

    Technique TV

    0%

    Administration

    0%

    Exploitation Technique

    Radio

    Exploitation

    Technique TV Rédaction

    Administration

    Ces données démontrent que le TBM/RTV emploi à 100% ses ordinateurs à l'exploitation technique radio.

    10. DRTV

    Affectation Effectif Pourcentage

    2 100

    0 0

    0 0

    0 0

    Exploitation Technique Radio Exploitation Technique TV Rédaction Administration

    Total 2 100%

    Exploitation Technique

    Radio

    Exploitation

    Technique TV Rédaction

    Administration

    Exploitation Technique TV

    0%

    Rédaction Administratio

    0%

    n

    0%

    Exploitation Technique

    Radio

    100%

    Source : notre enquête

    Page | 58

    Dans ce tableau nous constatons que la DRTV affecte le total de ses ordinateurs à l'exploitation technique radio.

    11. RTVEE

    Affectation Effectif Pourcentage

    1 100

    0 0

    0 0

    0 0

    Exploitation Technique Radio Exploitation Technique TV Rédaction Administration

    Total 1 100%

    Source : notre enquête

    Administration

    0%

    Exploitation

    Technique Radio

    100%

    Exploitation Technique Radio

    Exploitation Technique TV

    Rédaction

    Administration

    Exploitation Technique TV

    0%

    Rédaction

    0%

    Nous remarquons dans ce tableau que la RTVEE emploi les cent pourcent de ses ordinateurs à l'exploitation technique radio.

    CONCLUSION

    Notre troisième et dernier chapitre est en fait considéré comme le socle de ce travail. Dans ce chapitre nous avons traité de l'existence ou non de la presse en ligne dans la ville de Mbuji-Mayi. Pour y arriver, nous avons commencé par faire le constat sur l'existence de la presse classique ou traditionnelle, son exercice, entendons par là les conditions de travail et de vie des fournisseurs de son contenu médiatique. L'exercice du métier au chef-lieu de la province du Kasaï oriental est alarmant. Par le fait que les journalistes ne sont pas rémunérés à

    Page | 59

    la hauteur de ce qu'ils font. La plus part n'ont même pas signé des contacts de travail tel qu'exigé par le code d'éthique et de déontologie du journaliste congolais.

    C'est sur ce point que le bas blaise, car cette situation est à la base de la piètre qualité du service. Et puis, parce que le recrutement se fait à tord et travers. Beaucoup des stations de radios et chaines de télévisions de la place sont démunies des journalistes talentueux. Les patrons des médias ne veulent engager les journalistes plutôt que les moutons noirs qui jettent les discrédits sur la profession.

    Malgré ce tableau sombre que présentent le paysage médiatique de la ville de Mbuji-Mayi, le besoin de s'accommoder aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) se fait sentir avec acuité.

    Nombreux chefs de services infos et responsables des médias que nous avons interviewés ont présenté chacun un besoin ardent et acerbe pour posséder un média en ligne.

    Cependant, les moyens leurs font défaut, notamment, la main d'oeuvre, le courant électrique permanent et un signal Internet performant ou mieux à haut débit.

    Voilà donc qui a fait l'essentiel de ce troisième chapitre et le dernier de notre travail de mémoire.

    ENJEUX ET SUGGESTIONS Enjeux de la presse numérique

    Les nouvelle technologies de l'information et de la communication NTIC demeurent encore un phénomène nouveaux en R D Congo en général et dans la ville de Mbuji-Mayi en particulier. C'est là la raison des nombreux défis qui restent à relever dans l'intégration du Web journalisme dans le chef-lieu de la province du Kasaï oriental.

    Certes, il est difficile mais pas impossible de relever ces défis. Au préalable, il convient de définir aux fournisseurs de contenu et aux patrons des médias et à ceux qui voudraient investir dans ce secteur les opportunités qu'offre-la presse en ligne.

    Il s'avère de faire remarquer que la presse électronique, numérique ou en ligne remodèle le métier de journaliste et surtout construit un usage nouveaux quant à sa consommation dans la mesure où il ne se lit pas de la même manière qu'un journal papier. Ceci étant, l'imprimé ne disparait pas, mais il est probablement décentré au détriment du document

    52 La presse en ligne dans la démarche d'information des étudiants immigrés : cas des camerounais de France par l'étudiant INGRID ALICE NGOUNOU. Institut français de presse 2006

    Page | 60

    numérique. De ce fait, le texte imprimé ne sera plus le support incontournable de tout écrit, plutôt correspondra à certaines manières de lire donc une lecture studieuse.

    L'on se souviendra que l'avènement de la Radio et de la télévision avaient fait parler de la mort du journal imprimé. Aujourd'hui, l'arrivée d'internet relance le débat, cependant, depuis sa création, la presse a toujours connu des mutations technologiques qui n'ont pas eu d'influence sur son essence traditionnel. Toute fois, internet constitue une véritable révolution car il modifie le support de diffusion et même le contenu qui à terme devra s'adapter à la singularité du Net. Dans le même fils d'idées toutes les parties prenantes de la presse en ligne, notamment fournisseurs et consommateurs des contenus ne doivent perdre de vu le fait que le monde est devenu aujourd'hui malgré son étendue un village comme le veut Marchal Mac Luan52

    Près de sept milliards d'humains qui peuplent la terre pensent qu'ils vivent en voisins et voisines grâce aux NTIC notamment avec le réseau des réseaux ou internet. Raison pour laquelle la naissance de la presse numérique ou cyberpresse est une importance considérable dans la mesure où cette presse sert de canal entre voisins.

    Le public mbujimayien a donc intérêt à s'attacher au Web journalisme ou la presse en ligne pour informer et être informé de ce qui se passe ici ou ailleurs pour ainsi pour ainsi se faire compter parmi les milliards de voisins qui vivent cote à cote dans ce village planétaire grâce aux NTIC .

    SUGGESTIONS

    Eu égard à ce qui précède, nous tenons à affirmer qu'il n'est pas encore tard pour mieux faire dans l'intégration de la presse on line dans la ville de Mbuji-Mayi.

    Comme nous l'avons souligné plus haut, la presse Internet est à cours des moyens pour son décollage. Voici quelques pistes pour lui faciliter le vol :

    ? Les patrons des médias doivent penser à la mise à niveau, à la formation sur l'état de leurs agents ou de procéder au recrutement d'un personnel spécialisés pour le web média. ce personnel est de deux catégories : technique et fournisseurs des contenus médiatiques.

    Page | 61

    ? Un média qui veut propulser dans ce secteur doit se procurer une rédaction suffisamment outillée en matériels informatiques.

    ? ce média doit se rassurer de la présence d'un signal Internet performant ou mieux à haut débit que nous espérons bientôt avec l'avènement de la fibre optique.

    ? Enfin, il importe de penser également à l'énergie électrique. un courant stable et permanent pour une salle de rédaction Internet 24h/24.

    Page | 62

    CONCLUSION

    Dès par la problématique de notre travail, il était question de démontrer ce que la presse en ligne peut ou ne peut pas apporter à cette heure où le monde fait face à l'émergence des NTIC. Un autre point était de découvrir le comportement de ses usagers (fournisseurs et consommateurs). Ce, en vu d'interpeler les acteurs potentiels sur les avantages que présente cette nouvelle forme de presse pour enfin aboutir à son intégration à Mbuji-Mayi.

    Au cours de notre recherche, nous avons découvert que la ville de Mbuji-Mayi est en mal de positionnement dans ce secteur. Notre constat révèle que les médias qui y existent déjà fonctionnent sans moyen consistants.

    Après l'analyse des données collectées pendant l'entretien que nous avons eu avec certains chefs de service information des plusieurs organes de presse de la place, nous constatons que les maisons de presse de la ville de Mbuji-Mayi n'utilisent l'outil

    informatique que pour l'exploitation technique radio et télévision. Le personnel pouvant tenir la rédaction web est soit sous qualifié soit quasiment inexistant.

    Page | 63

    BIBLIOGRAPHIE£

    A. OUVRAGES

    1. Breton Philippe, L'utopie de la communication, découverte, Paris 1992.

    2. Nzongola introduction à la science politique, Ed Objectif 80, Lubumbashi, 1975, .

    3. Sabelle Giannattasio Mazeaud, De l'audiovisuel aux multimédias, département de la Phonothèque et de l'Audiovisuel, Bibliothèque nationale de France

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    5. Lazarsfeld P., Berelson B., Gaudet, H., People's Choice, New York, Columbia University Press,

    6. Katz E., Lazarsfeld. Influence personnelle. Ce que les gens font des médias, Paris, Armand Colin, 2008. Traduction de l'ouvrage Personal Influence, Glencoe, éd Free Press, 1955.

    7. Vedel T., La révolution ne sera plus télévisée. Internet, information et démocratie, Pouvoirs, n° 119, 2006

    8. CHARRON, Jean-Marie (2012), Historique du journalisme en ligne, Bruxelles, De Boeck

    9. CORNU, Daniel (2013), Tous connectés ! Internet et les nouvelles frontières de l'info Genève, Labor/Fides.

    10. CHARON, Jean-Marie, et Patrick LE FLOCH (2011), La presse en ligne, Paris, La Découverte.

    11. Internet, Webmarketing, formation, Kinshasa Gombe, RDC, Ed. Midi

    12. ELIHU KATZ, La recherche en communication

    Depuis Lazarsfeld, 1973 consulté le 10 aout 2015à 19h40'

    B. DICTIONNAIRES

    1. Dictionnaire Encarta

    2. Dictionnaire Larousse universel

    3. Terme recommandé par la Commission générale de terminologie et de néologie. Journal officiel du 8 décembre 2002. Voir : France Terme archive.

    4. Grand dictionnaire terminologique, Office québécoise de la langue française, dans le journal officiel 16 sept 2014. Vu sur Internet le 05 Juin 2014.

    Page | 64

    5. Norbert Sillamy, 1965, Dictionnaire de l'homme du XXè Siècle

    6. Sfez Lucien 1991, Dictionnaire de la communication, Tome II, PUF, Paris.

    C. NOTES DE COURS, TFC ET MEMOIRES

    1. Kayemba Luambua Johnny, les interfaces communicationnelles des organes de presse en ligne usage et signe. « Cas de radio okapi, digitalcongo et du groupe l'avenir » TFC

    G 3 isic 2012-2013 inédit.

    2. Kadima Tshimanga, cours de sciences de l'opinion, G3 SIC, 2012-2013.

    3. Mpoyi Mukendi, cours de sémiologie de la communication, L1 SIC, 2013-2014.

    4. Kamate Mbuyiro, cours des stratégies de la communication, L2 SIC, 2014-2015.

    5. Samuntu S. T., cours des télécommunications, G3 SIC UOM 2012. Inédit

    D. WEBOGRAPHIE

    1. Moureau F., Répertoire des nouvelles à la main : dictionnaire de la presse manuscrite clandestine, XVIe-XVIIIe siècles, Oxford, Voltaire Foundation, 1999. Consulté le 21 septembre 2015 à 15h40'.

    2. Le modèle de cahier des charges de site Internet », cdcsiteinternet 2013 consulté sur Internet le 11 sept 2015 à 19h40'

    3. http// www.ifla.org

    4. Les bases théoriques du numérique, article publié par rfi planète radio. visité le 12 juin 2015 www.rfi.fr

    5. Pierre-Jean Benghozi, Jean Charles Paracuellos, la télévision à l'heure numérique, paris, la documentation Francaise 2011. Consulté sur Internet en juin 2015

    6. GLOVER, Daniel K. (2005), Journalists vs. Bloggers Beltway Blogroll, National Journal, 8 juillet. Consulté le 13 Aout 2015 à 19h25'

    Page | 65

    TABLE DES MATIERES

    ÉPIGRAPHE .. I

    DÉDICACE II

    AVANT-PROPOS III

    LISTE DES ABRÉVIATIONS .. IV

    O. INTRODUCTION . 1

    1. ETAT DE LA QUESTION 2

    2. PROBLEMATIQUE .. 2

    3. HYPOTHÈSE 3

    4. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET 3

    5. MÉTHODES ET TECHNIQUES .. 4

    6. Délimitation du sujet .. 6

    7. Subdivision du travail 6

    CHAPITRE PREMIER: APPROCHE NOTIONNELLE ET THÉORIQUE 7

    SECTION.1.CADRE CONCEPTUEL . 7

    I. 1. PRESSE .. 7

    1.2. Presse en ligne . 8

    1.3. TOUT NUMÉRIQUE TOUT 12

    SECTION 2. CADRE THÉORIQUE 23

    I. 2. 1. PRÉSENTATION DU CADRE EMPIRIQUE, LA VILLE DE MBUJI-MAYI 29

    1. 1. Aperçu historique de la ville de Mbuji-Mayi . 29

    1. 2. Situation géographique 30

    1. 3. Public Mbujimayiens face à l'information 31

    CHAPITRE. DEUXIEME. LA PRESSE MBUJIMAYIENNE FACE A LA PRESSE

    EN LIGNE . 32

    II. 1. Aperçu historique et genèse de la presse est-kasaïenne 32

    II. 2. De la presse en ligne dans la ville de Mbuji-Mayi 33

    II.3. Méthodologie de mise en ligne et de l'accès a l'information .. 35

    CHAPITRE TROISIEME. APPROCHE PRESSE ON LINE FACE A LA PRESSE

    AUDIOVISUELLE 44

    III. 1. De L'existence des Médias à Mbuji-Mayi 44

    III.2. analyse de donne 46

    ENJEUX ET SUGGESTIONS .. 59

    Page | 66

    CONCLUSION GÉNÉRALE 62

    BIBLIOGRAPHIE . 63

    TABLE DES MATIÈRES . 65

    Page | 67

    Page | 68






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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand