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à‰valuation de la chaine trophique d'une aire marine protégée en relation avec sa physico-chimie. Cas de Gbezoume dans la commune de Ouidah.

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par COMLAN ACHILLE DEDJIHO
UNIVERSITE D?ABOMEY-CALAVI (UAC) - Diplôme d?Etudes Approfondies (DEA) 2014
  

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3.3.4. Abondance du zooplancton et du phytoplancton

3.3.4.1. Echantillonnage, fixation et conservation

L'échantillonnage du zooplancton est fait à l'aide d'un filet à plancton, d'une ouverture de 25 cm et de mailles de 50um, entraîné sur une distance de cinq mètres. Tout le volume recueilli est concentré dans une bouteille de 500 mL. L'échantillon est ensuite fixé sur le terrain, au formol (à une concentration finale dans l'échantillon de 5%) pour une conservation à longue durée.

L'échantillon du phytoplancton est fixé sur le terrain à l'aide d'une solution de Lugol alcalin (dans les proportions de 2,5mL pour un flacon de 500mL) afin de le garder pendant trois semaines au maximum. Mais pour une conservation de plus longue durée, une fixation complémentaire s'impose : l'utilisation de glutaraldéhyde est préférée à une concentration finale dans l'échantillon à 0,5% (Cemagref, 2009).

Evaluation de la chaîne trophique d'une aire marine protégée en relation avec sa physico-chimie : cas de
Gbèzoumè dans la commune de Ouidah.

2.3.4.2. Zooplancton

Le comptage du zooplancton a été fait selon le processus suivant : un sous-échantillon de cent millilitres provenant de l'échantillon filtré sur le terrain est déposé dans la cellule de comptage (Figure 11) laquelle est montée au microscope (Figure 12). Le comptage est fait maille par maille et sans répétition. La même chose est répétée trois fois de suite pour les échantillons pris à chaque site. Une moyenne n, des nombres d'espèces comptées est faite afin de connaître avec précision le nombre d'individus qui se trouvent dans les cent millilitres.

L'abondance N est enfin obtenue en divisant le nombre n d'individus par 100 mL (0,1 litre) puis le tout multiplié par le facteur de concentration (v/V).

N= +

0,1

12 ×

V

Soit : Avec :

V : Volume total d'eau pris sur le terrain en litre (V= r2xïxL)

v : Le volume concentré, en litres.

V
V

: Le facteur de concentration de l'échantillon d'eau

r : Rayon de l'ouverture du filet à plancton (0,125 m);

L : Distance sur laquelle est tiré le filet à plancton en mètres (5 m) ;

Ï : La constante ï ;

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Figure 11 : Cellule de Figure 12: Cellule de comptage du

comptage du zooplancton zooplancton montée à la loupe

2.3.4.3. Phytoplancton

La numération cellulaire est la détermination du nombre de cellules contenues dans un volume précis de liquide. On exprime le résultat en nombre de cellules par litre. Elle a été directement réalisée par comptage au microscopique optique, à l'aide de la cellule de Burker

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Gbèzoumè dans la commune de Ouidah.

(Figure 13). C'est une lame épaisse en verre, comportant des rigoles et deux quadrillages séparés par une rigole. La grille centrale (colorée en noir) de chacune des chambres est subdivisée en 25 petits carreaux ; chaque petit carreaux mesure 0,2mm×0,2mm. L'épaisseur de la chambre est de 0,1mm. Ainsi la chambre occupée par chaque petit carreaux a un volume de 0,2mm×0,2mm×0,1mm, soit 4×10-9 litre.

Lorsque la suspension cellulaire est trop concentrée, il est nécessaire de réaliser une dilution préalable. En effet, lorsque la suspension cellulaire est trop concentrée (grand nombre de cellules par unité de volume), il est difficile de compter les individus.

> Remplissage de la cellule de numération

- Humecter les deux plateaux latéraux. Faire adhérer parfaitement la lamelle aux
plateaux latéraux : pour cela placer la lamelle sur ces plateaux, puis à l'aide des pouces posés sur la lamelle, exercer une pression sur la lamelle tout en pratiquant un mouvement de va et vient jusqu'à perception d'une résistance.

- Placer la cellule de comptage sur une surface plane. Homogénéiser la suspension
cellulaire, et prélever celle-ci à l'aide d'une pipette Pasteur. Remplir la chambre de comptable par capillarité, en plaçant la pointe de la pipette légèrement inclinée près de la lamelle sur la plate-forme centrale quadrillée. Le remplissage doit être fait en une seule fois, sans bulles d'air, et sans faire déborder le liquide dans les rigoles. Laisser sédimenter les cellules sur le quadrillage quelques minutes et passer à la numération.

- Après utilisation, la lame porte-objet et la lamelle sont immergées dans un bain d'eau
de javel pendant cinq minutes, puis sont rincées avec de l'eau distillée et essuyées avec du papier (sans frotter, en particulier au niveau du quadrillage).

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> Numération

- Observer à l'objectif x10 pour repérer la position du quadrillage et vérifier
l'homogénéité de la répartition des espèces à compter (si la répartition est mauvaise, recommencer).

- Observer ensuite à l'objectif x40 pour réaliser le comptage (un rectangle par champ).

- Compter les cellules contenues dans 4, 10, 20 ou dans la totalité des espaces

délimitées.

- Reprendre la même chose pour trois sous-échantillons différents.

- Pour les espèces chevauchant les lignes de quadrillage, compter seulement celles qui

chevauchent deux arêtes sur quatre de l'espace délimitée (en pratique, on choisit de prendre en compte les cellules chevauchant la ligne horizontale supérieure, et la ligne verticale droite).

> Calcul des abondances

Après avoir effectué la manipulation, on calcule la concentration cellulaire de la suspension de cellules étudiée.

Soient :

- na et nb, les moyennes des nombres d'algues des sous-échantillons, dans 20 carreaux

de 0,2mm×0,2mm, respectivement dans les chambres A et B de la lame porte-objet ;

- V, le volume total d'eau pris sur le terrain (avec, V= r2ï×L ; r = 0,125m, le rayon de
l'ouverture du filet à plancton et L = 5m, la distance sur laquelle le filet à plancton est entraîné) ; V en litres.

- v, le volume filtré en litre;

- v/V : le facteur de concentration ;

- ï, la constante ï.

N= 0,5X(na+nb)

4X1019 ×

î, V

Le nombre N d'algues dans un litre à chaque point de prélèvement peut être exprimée par la formule suivante:

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