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à‰tude comparative par approche décisionnelle sur l'augmentation de la population estudiantine dans l'enseignement supérieur et universitaire.

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par Bertp Ntangu Phanzu
Université de Kinshasa - Gradué en Sciences, Groupe Informatique 2015
  

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Chapitre I : GENERALITES SUR L'ENSEIGNEMENTSUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE[5]

I.1. Introduction

Deux années importantes sont à considérer dans l'histoire de l'enseignement au Congo. Il s'agit de 1906 et 1948.

En 1906 fut signée la convention scolaire entre l'Etat et le Saint-Siège et à partir de cette date les missions essaimèrent des écoles sur l'entendue du territoire national, chacune pratiquant des programmes et des méthodes propres. Ces écoles avaient pour objectif principal la formation des agents auxiliaires de la colonisation car, à cette époque la production de l'élite autochtone n'était pas une préoccupation de la métropole.

Quant à l'année 1948, elle marque un changement important dans la politique scolaire, par la décision d'introduire, dans le réseau destiné aux congolais, des écoles secondaires générales donnant accès à l'enseignement supérieur. L'organisation de l'enseignement supérieur était subordonnée à l'existence d'un enseignement secondaire d'un niveau plus élevé que l'enseignement moyen. Mais hélas ! L'enseignement secondaire général n'existait pas au Congo.

Hormis les écoles réservées aux Européens et les petits séminaires, il n'existait donc pas d'école secondaire de formation générale donnant accès à l'enseignement universitaire.

Le refus de la métropole d'organiser au Congo l'enseignement secondaire général est l'une des causes majeures qui expliquent le retard de l'émergence de l'enseignement supérieur et universitaire.

Dans les lignes qui suivent nous allons montrer que les secousses relatives à la seconde guerre mondiale et les contraintes de la communauté internationale ont offert l'opportunité d'ébaucher les premières expériences qui, plus tard déboucheront sur la création effective des universités en République Démocratique du Congo.

I.2. Naissance de l'enseignement supérieur et universitaire au Congo

Les premières universités congolaises ont vu le jour au cours des années 50, mais leurs véritables origines sont à situer dans la décennie précédente comme le montre les points ci-dessous ;

I.2.1. Elisabethville : première ville universitaire du Congo

C'est à Lubumbashi, alors Elisabethville, que serait né l'enseignement universitaire au Congo et ce, dès juillet 1944.

En effet, à cette date, à l'initiative des associations postuniversitaires de la colonie, fut constituée à Elisabethville une commission universitaire composée de trois représentants des anciens élèves de l'Ecole spéciale d'Artillerie et du génie, des universités de Bruxelles, de Gand, de Liège, de Louvain et de la faculté Polytechnique de Mons.

A ce groupe s'ajoutèrent trois autres représentants, du Collège Saint - François de Sales (actuel Institut Imara), établissement officiel d'enseignement moyen à Elisabethville. Cette commission eut pour objectif de :

· Donner la possibilité aux étudiants (belges) ayant leurs humanités et retenus à la colonie par la guerre, de continuer leurs études en milieux universitaires belges et d'entretenir leurs goûts et aptitudes pour le travail intellectuel ;

· Préparer les étudiants aux sessions spéciales d'examens du jury central de Belgique.

Une première année académique fut organisée au Collège Saint - François de Sales en trois facultés : Philosophie et Lettres, Sciences physiques et Mathématiques, Sciences Naturelles et Médicales.

27 candidats s'y inscrivirent. Mais comme beaucoup parmi eux étaient des miliciens mobilisés pour la guerre, ce nombre fut sensiblement réduit suite au retrait par le commandement de la Force Publique des autorisations qu'il avait pourtant lui-même accordées aux miliciens.

Huit candidats seulement se présentèrent aux examens de la session de juillet 1945, et un seul fut reçu pour chacune des trois facultés.

Cependant, lorsque ces trois lauréats se présentèrent en Belgique ils rencontrèrent de telles difficultés que cette expérience universitaire a dû être abandonnée au Congo. Il est clair que la Belgique ne voulait pas de l'enseignement universitaire dans sa colonie, l'université était considérée comme un foyer de subversion. Finalement l'enseignement universitaire réapparaîtra au Congo par le biais des milieux catholiques, prélude à la création de l'université de Lovanium à Léopoldville en 1954.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille