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L'épuisement professionnel chez les infirmiers exerçants dans un service de réanimation.

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par Khelil LATIOUI
Abderrahmane Mira de Bejaia - Master 2 en Psychologie Clinique 2015
  

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LISTE DES ABREVIATIONS

AP : Accomplissement Personnel
BOS : Burn out syndrom
CDT : Charge De Travail
CES : Charge En Soins
DP : Dépersonnalisation ou Déshumanisation
EE : Epuisement Emotionnel
EPHE : Etablissement Public Hospitalier d'El-khroub
IR : Infirmier(ère) Réanimateur(trice)
NEMS : Nine Equivalents of Nursing Manpower use Score
PRN : Projet de Recherche en Nursing
RC : Réanimation Chirurgical
RM : Réanimation Médical
SEP : Syndrome de l'Epuisement Professionnel
TISS : Therapeutic Intervention Scoring System

INTRODUCTION

Introduction 2015

Introduction ;

Parler de la souffrance des infirmiers, c'est tout d'abord énumérer quelques évidences. « Enumérer », c'est-à-dire additionner des raisons qui font de ce métier un métier à risques. « E.FELDMAN,2013 ».

Première évidence : on ne côtoie pas la souffrance, la maladie et la mort d'autrui, à longueur de carrière, sans que cela produise des effets.

Deuxième évidence : cette souffrance de l'autre, dont l'infirmier est le témoin n'est pas sans écho dans l'histoire, passée, présente, et en tous cas à coup sûr future dudit infirmier.

Pour ce qui est du passé, des études ont montré la fréquence de l'impact de l'histoire personnelle ou familiale de l'infirmier : que répare-t-il à longueur de journée de la souffrance de l'autre certes, mais sans doute aussi d'une expérience douloureuse ancienne, personnelle ou affective ? Expérience de la maladie pour soi même ou pour un proche...

Pour ce qui est du futur, quel infirmier peut nier qu'il n'a pas parfois éprouvé d'être en avant -première, dans l'exercice de son métier, de ce qui ne peut - à lui aussi - que lui arriver un jour : l'accident de santé, la maladie, et bien sûr la mort ?

Sans se cantonner au pur affectif, le métier de l'infirmier confronte à une multitude de questions d'ordre éthique, moral, métaphysique même, que ne rencontre pas la population des autres travailleurs. Un exemple l'illustrera : Quand quelqu'un traverse un deuil proche, il dit souvent qu'il va reprendre le travail pour se sortir de sa rumination douloureuse...si ce travail justement est neutre affectivement, voire positif (contact sociaux positifs) : commercial par exemple. Evidemment il n'en va pas de même pour l'infirmier qui, lui, au travail, retrouvera la souffrance de l'autre en écho douloureux à la sienne propre.

Introduction 2015

Autre évidence : c'est l'impact de la répétition des traumas rencontrés avec l'histoire de nos patients : confrontation avec les misères, les drames, confrontation à des personnalités mal structurées, aux demandes trop fortes.

Enfin, que dit-on quand on constate que « pour faire ce métier il faut avoir du coeur » ? ! ! « E.FELDMAN,2013 ».

Cela signifie, nous semble-t-il, que le patient attend toujours autre chose de son infirmier que la pure réparation de son « bobo ». Toujours. Ainsi fonctionne l'être humain. Il ne peut jamais demander à l'autre quelque chose qui soit du pur besoin. Toujours, toujours, il y a un au-delà de la demande : De même que le nourrisson ne prend pas que le lait de sa mère, mais sa mère en même temps, de même, donner un médicament obéit à la même logique : le prescripteur est « pris » da ns le même mouvement : ça s'appelle le transfert. « E.FELDMAN,2013 »

L'épuisement professionnel (ou burnout en anglais) a été décrit initialement dans les professions infirmières dans lesquelles les professionnels sont confrontés quotidiennement à la maladie, à la souffrance et à la mort. Ce sont des professions qui les placent sous l'influence d'une véritable éthique professionnelle (Canoui, 1996). Ensuite, ces professions impliquent des considérations profondément humanistes, souvent idéalisées et parfois loin du travail quotidien (Jaoul et Kovess, 2003). Choisir de travailler dans ces professions est souvent un acte déterminé par une véritable vocation, des idéaux marqués. Or, les infirmiers pointent une charge de travail de plus en plus lourde entraînant un manque de temps auprès des patients ayant pour conséquence un sentiment de frustration. Par ailleurs, les infirmières ont de plus en plus de responsabilités et doivent remplir de nombreux formulaires pour se « couvrir » du risque d'erreur. Ainsi la charge de travail et la désillusion y sont d'autant plus vécues avec émotion. Dans la langue courante anglaise, burnout signifie « s'user, s'épuiser, craquer en raison de demandes excessives d'énergie, de forces ou de ressources ». « Fuhrer, C et al , 2011 ».

Introduction 2015

Pour descriminer entre le stress et burnout il faut définit la notion de stress dans le but de decortiquer l'ambiguité entre les deux notion, le stress est « un résultat spécifique de toute demande imposée au corps, que l'effet soit mental ou somatique ». « Boissières, F. 2003 ».

Le burnout survient suite à une exposition à un stress prolongé. Celui-ci est un facteur essentiel dans la prédisposition de l'individu au burn-out, il est donc primordial de définir ce terme. « TERRAT E, 2003».

Le stress et l'épuisement professionnel ne sont pas le propre d'une seule profession. Les causes en sont diverses mais les effets peuvent être les mêmes. Qu'il s'agisse d'infirmiers, infirmières ou non ou bien d'enseignants, de fonctionnaires territoriaux, de commerciaux, les situations de perte de ressources, de conflits, en particulier avec le supérieur hiérarchique, ou de manque de reconnaissance, quand elles prennent une dimension chronique, peuvent engendrer des problèmes de santé physique ou mentale. « CHAZARIN C, 1991 ».

Dans le but d'approcher le phénomène de l'épuisement professionnel chez les infirmiers dans un service de réanimation, cette étude comporte deux grandes parties, partie théorique et partie la méthodologie de la recherche et présentation et analyse des résultats et discussion des hypothèses:

La première partie comprend deux chapitres dans lesquels nous avons abordé l'aspect théorique des concepts suivants : le 1er chaptire les infirmiers dans un service de réanimation et le 2em chapitre le syndrome de l'épuisement professionnel, La deuxième partie dite pratique nous avons le 3em chapitre est la méthodologie de la recherche et le 4em chapitre est présentation, analyse des résultats et discussion des hypothèses.

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La problématique et Les Hypothèses

La problématique :

Le stress professionnel apparait important chez les infirmière et on parle de plus en plus de « burn out » dans la profession, de nombreuses études épidémiologiques européennes et canadiennes montrent des résultats convergents : l'épuisement professionnel atteint environ le quart des infirmières d'hôpitaux généraux tous services confondus. « DELBROUCK M. 2007 ».

L'épuisement professionnel est un concept introduit depuis peu dans les écrits scientifiques. Dans le contexte des travailleurs de la santé, Freudenberger (1974) définit pour la première fois l'épuisement professionnel comme étant l'usure, le sentiment d'échec résultant d'exigences trop grandes en termes d'énergie, de force et/ou de ressources. De 1974 à 1980, Perlman et Hartmann (1982) ont relevé environ une trentaine de définitions de l'épuisement professionnel utilisées dans diverses études. « Duquette ; A, Kérouac ; A, Beaudet, E, 1992 ».

Cette expression provient de l'anglais « burnout syndrome », définie pour la première fois pas H. J. FREUDENBERGER en 1974. Littéralement, le terme « burnout » se traduit par « se consumer », « s'éteindre ». L'explication de ce psychanalyste donne alors tout son sens à la terminologie employée :

« En tant que psychanalyste et praticien, je me suis rendu compte que les gens sont parfois victimes d'incendie, tout comme les immeubles. Sous la tension produite par la vie dans notre monde complexe leurs ressources internes en viennent à se consumer comme sous l'action des flammes, ne laissant qu'un vide immense à l'intérieur, même si l'enveloppe externe semble plus ou moins intacte. « FREUDENBERGER, H, 1987 ».

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La problématique et Les Hypothèses

Le syndrome de burnout se déclare chez certaines personnalités prétendant répondre à un haut niveau d'attente professionnelle, et s'efforçant d'exercer leur métier en suivant leurs représentations utopiques et leurs valeurs humaines.

Pour ces infirmiers, l'épuisement professionnel intervient lorsque leurs idéaux sont meurtris par les contraintes institutionnelles, la pesanteur des responsabilités, le manque de reconnaissance, l'ambiance de travail pernicieuse... H. J. FREUDENBERGER déclare ainsi que « le burnout [est] la maladie de l'âme en deuil de son idéal ». « H. J. FREUDENBERGER, cité par R. GUEIBE, 2003 ».

Par exemple, Jones (1982) souligne que l'épuisement professionnel est une réaction bio-psycho-comportementale des professionnels de la santé à des stresseurs organisationnels excessifs.

Maslach (1982) spécifie que l'épuisement professionnel est un syndrome d'usure émotionnelle, de dépersonnalisation ainsi qu'une perte de l'accomplissement personnel auquel sont sujets les individus dont le travail est orienté vers la relation d'aide. C'est à partir de cette définition que Maslach et Jackson (1981a, b) élaborent un instrument de mesure de l'épuisement professionnel, soit le Maslach Burnout Inventory (MBI) qui recouvre les trois composantes principales cihaut mentionnées. Bien qu'il n'y ait pas d'entente universelle quant à la définition de ce concept, la plupart des auteurs des études consultées utilisent la terminologie ainsi que l'outil développé par Maslach et Jackson. « Duquette ; A, Kérouac ; A, Beaudet, E, 1992 ».

Delbrouck (2003), met en évidence les trois phases du burn-out : l'épuisement émotionnel, la dépersonnalisation et le sentiment d'incompétence. « DELBROUCK M, 2003 »

Freudenberger (1985), Pines (1981), Buree, Schearer, Deszca et Lambert. Ils décrivent ce que nous appelons désormais le burn out, ou

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La problématique et Les Hypothèses

syndrome d'épuisement des infirmiers. Il s'agit en résumé d'un phénomène d'usure interne chez les infirmiers qui s'engagent avec trop d'intensité, au point de nier leurs propres besoins, ce qui aboutit à un appauvrissement intérieur. Tout ceci apparaît évidemment progressivement, mais le burn out complet réalise une impasse existentielle intenable. Les auteurs cités décrivent plusieurs phases de ce syndrome . « FELDMAN, E. 2013 ».

- tout d'abord, une phase d'investissement énorme avec des attentes irréalistes (exemple : Hôpital = Zéro douleur !) Vu le projet, le sentiment d'impuissance - et le sentiment d'échec concomitant - ne se fait pas attendre. La culpabilité les accompagne, car à ces objectifs étaient fixées des valeurs morales fortes.

- deuxième stade : l'évitement, qui n'a jamais permis d'échapper au problème une fois qu'il est posé. La fatigue psychologique ne fait que croître.

Troisième stade : l'effort pour s'extraire de la pente dangereuse se perçoit dans un renversement des valeurs initiales. Peut-être n'est-on pas si mal que ça ; c'est donc le malade qui est un être impossible. C'est une phase de mépris, de cynisme, de haine pour le patient : « L'hôpital, ce serait parfait s'il n'y avait pas les malades ! »

Quatrième stade : phase de réparation signant la culpabilité sous-jacente. La phase précédente n'étant guère tenable, car peu valorisante, il y a un regain d'intérêt pour la qualité du travail, l'estime pour le malade etc. Mais il ne s'agit en fait que d'un nouvel essai de la phase 1, qui, non analysée, ne peut que reproduire la même impasse, le même désappointement. « FELDMAN, E. 2013 ».

Alors s'enchaînent les rémissions et les rechutes, alternant le désir de bien faire et le cynisme, lequel aggrave la culpabilité.

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Le syndrome est complet quand apparaissent la perte de force et d'énergie, l'épuisement émotionnel, le grand vide intérieur. Un pas assez définitif est alors franchi et l'infirmier, qui fait preuve de cynisme dans son travail, qui recherche fortement l'accomplissement personnel dans des activités extérieures, est de plus en plus ballotté et est sujet à des accès de désespérance de plus en plus fréquents, très souvent traduits en épisodes agressifs, y compris avec ses collègues. « FELDMAN, E. 2013».

En Algérie, comme ce thème est assez récent, nous ne retrouvons que deux études publiées, celle de Chakali (2000) sur l'épuisement professionnel chez le personnel du centre anticancéreux de Blida et celle de Boudarene (2004) chez les agents de police en exercice (une étude préliminaire). « Thése Benatia, Y, 2008 ».

Egalement, une autre étude a été effectuée dans le cadre du projet de magister par Ouchen (2005) par le biais du MBI auprès des éléments de sapeurs pompiers de la wilaya de Constantine a révélé la présence du phénomène de l'épuisement professionnel avec un taux d'épuisement émotionnel de 49,88% sur l'ensemble de la population d'étude.

Vient en deuxième position la baisse de l'accomplissement personnel de 32,97% et enfin la déshumanisation de la relation à autrui avec un taux de 12,48%. « Thése Ouchen, M, 2005 ».

Le personnel infirmier dont la mission spéciale est orientée vers la relation d'aide avec une clientèle affectée par des problèmes de santé multiples et complexes n'est pas à l'abri de ce phénomène. Composante majeure de la prestation des services de santé, il assure une présence continue auprès de clients hospitalisés, de personnes en centre d'hébergement et de soins de longue durée, de clientèles desservies à l'aide de programmes préventifs et communautaires. La profession infirmière est d'abord une profession qui tient compte de l'unicité de la

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personne dans son milieu de vie et qui doit faire preuve de sollicitude et de dépassement pour accompagner les personnes dans la douleur, l'angoisse, l'incapacité et souvent la mort. « Duquette; A, Kérouac; A, Beaudet, E, 1992 »

Malgré une mission qui est des plus valorisantes et des plus significatives et malgré l'importance des effectifs en cause, plusieurs études nationales (Beaver, Sharp & Cotsonis, 1986; Duxbury, Armstrong, Drew & Henly, 1984; Jenkins & Ostchega, 1986; Mallett, 1988; Yasko, 1983 ) ont observé au cours des dernières années de l'épuisement professionnel chez le personnel infirmier.

Leurs observations et commentaires traduisent des manifestations d'épuisement comme le roulement rapide d'infirmières, des taux d'absentéisme élevés, une diminution de l'attention accordée aux clients, de l'irritabilité, de l'anxiété et une insatisfaction vis-à-vis le travail.

Certains se disent exploités, fatigués et épuisés presque quotidiennement. Ces plaintes de divers ordres sont souvent associées à des symptômes de nature somatique, tels que des problèmes gastro-intestinaux, des troubles de sommeil, une perte d'appétit, une fatigue lancinante, des maux de tête et de dos. Ces agents de santé s'occupent de la santé et du bien-être des autres en risquant insidieusement une dispersion d'eux-mêmes et de leurs ressources sans trop de répit et souvent avec peu d'autre assistance. qu'eux-mêmes (Rainville, 1984). Une perte progressive de buts, d'idéalisme, d'énergie et de signification risque de s'installer chez eux (Edelwich & Brodski, 1980).

Comme il a été mentionné précédemment, nombre d'auteurs rapportent que l'épuisement professionnel semble associé à plusieurs facteurs. Cependant, il n'est pas clairement établi comment ces différents facteurs exercent une influence sur l'épuisement professionnel. « A, Duquette ; A, Kérouac ; E, Beaudet, 1992 »

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Plusieurs approches conceptuelles ont été développées afin d'identifier les variables reliées au stress, à la santé ou à l'épuisement professionnel. Beehr et Newman (1978), House et Wells (1978), Matteson et Ivancevich (1979), Perlman et Hartmann (1982) ainsi qu'Harris (1989) présentent des approches linéaires où l'épuisement professionnel serait la conséquénce directe d'un stress soutenu et répété.

Bien qu'intéressantes, ces approches conceptuelles montrent peu le dynamisme existant entre les variables associées à l'épuisement professionnel. De plus, ces approches ne tiennent pas compte de l'influence que peuvent avoir certaines caractéristiques de la clientèle sur le développement de l'épuisement professionnel.« Duquette; A, Kérouac; A, Beaudet, E, 1992 »

L'infirmière est auprès du malade (dans le langage courant, on dit même « auprès de son malade ») pendant de longues heures et noue donc avec lui une relation plus profonde, affective : si dans le langage anglosaxon, le rôle de l'infirmière était to care for, il est aujourd'hui to care about . un rôle qui met en avant la part importante de l'émotion, de l'affect dans une approche centrée sur le patient-sujet. « Grosclaude M, 2007 »

Le rôle de l'infirmière de réanimation ne peut donc pas se limiter à ses compétences techniques : elle doit faire cohabiter travail sur le corps (formel) .et travail sur les émotions (informel) .Une étude norvégienne visant à comparer la perception des médecins et des infirmières de réanimation des besoins des proches de patients met en lumière une très nette différence : les infirmières mettent en avant l'importance de la « réassurance et de l'attention » (informel) alors que les médecins mettent en avant l'importance de « l'information et de la prédictibilité » (formel) « Grosclaude M, 2007 »

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La problématique et Les Hypothèses

Si, comme nous le verrons plus loin, le bien-être des malades -- outre une bonne prise en charge et une réduction des inconforts liés aux technologies utilisées passe par la parole et la communication, l'infirmière, du fait de l'organisation des soins et de la répartition des tâches est plus à même de répondre aux besoins psychiques des patients. « Grosclaude M, 2007 »

La nature de la clientèle desservie exerce peu d'influence sur l'épuisement professionnel du personnel infirmier.

Il apparaît également que plusieurs facteurs relatifs à l'organisation du travail peuvent contribuer à créer un milieu favorable au développement de l'épuisement professionnel du personnel infirmier dans les services de réanimation. Il s'agit du soutien du supérieur et des pairs, des stresseurs en milieu de travail, de l'ambiguïté du rôle, de la charge de travail, et de la satisfaction au travail. Le texte se termine par une série de recommandations adressées aux chercheurs, aux planificateurs, aux gestionnaires, aux éducateurs, et aux intervenants cliniques qui dispensent les soins infirmiers. « BIOY, A, BOURGEOIS, F, NEGRE, I, 2003 ».

Le burnout est particulièrement fréquent chez les personnels de la santé pouvant atteindre 40 % dans des spécialités comme la réanimation. Les conséquences de l'épuisement professionnel sont importantes pouvant aller jusqu'au suicide ou l'erreur médicale. Ceci doit être pris en compte dans la gestion des équipes, en particulier en anesthésie réanimation, où la répétition de stress et les contraintes sont importantes. Les solutions doivent associer des mesures préventives - y compris les changements de l'environnement de travail si nécessaire - avec l'apprentissage de techniques personnelles de gestion du stress professionnel. « Maïa P, Thomas G, 2011 ».

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La problématique et Les Hypothèses

Est-ce que les infirmiers exerçants dans un service de réanimation souffrent de l'épuisement professionnel ?

Est-ce que les infirmiers souffrent de burn out exerçants dans un

service de réanimation, ils présentent les signes du syndrome de l'épuisement professionnel ?

1. L'épuisement émotionnel est-il facteur du syndrome de l'épuisement professionnel chez les infirmiers exerçants dans un service de réanimation ?

2. La dépérsonnalisation est-elle facteur de syndrome du l'épuisement professionnel chez les infirmiers exerçants dans un service de réanimation ?

3. L'absence d'accomplissement personnel est-elle facteur du syndrome de l'épuisement professionnel chez les infirmiers exerçants dans un service de réanimation ?

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La problématique et Les Hypothèses

L'hypothèse principale :

Les infirmiers exerçants dans un service de réanimation souffrent de burn out

Les Hypothèses opérationnelles :

1. L'épuisement émotionnel est un facteur du syndrome de l'épuisement professionnel chez les infirmiers exerçants dans un service de réanimatiion.

2. La dépérsonnalisation est une facteur du syndrome de l'épuisement professionnel chez les infirmiers exerçants dans un service de réanimatiion.

3. L'absence d'accomplissement personnel est une facteur du syndrome de l'épuisement professionnel chez les infirmiers exerçants dans un service de réanimatiion.

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Parte: Partie Théorique

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery