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Marchés boursiers et croissance économique. Une analyse comparative entre l'Afrique subsaharienne et l'Asie du sud-est.

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par Larissa Nawo
Université de Dschang - Master of Sciences en Analyse et Politiques Economiques 0000
  

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CONCLUSION

Ce chapitre fournit une revue de la littérature théorique et empirique sur la relation entre le développement boursier et la croissance économique. Dans la théorie, les modèles notamment ceux fondés sur la théorie de la croissance endogène mettent en avant l'influence positive de la finance sur la croissance. Le sens de relation entre finance et croissance fait toujours l'objet d'intenses débats, non seulement théoriques, mais aussi empiriques. S'il est bien admis que le marché boursier stimule la croissance, il apparaît aussi évident que cette dernière pourrait provoquer le développement des marchés financiers. Plusieurs travaux soutiennent, par ailleurs, la présence d'interactions croisées entre les deux grandeurs. D'autre part, certains travaux montrent que la relation entre les deux variables est au contraire inexistante voire négative. Pour d'autres économistes, en revanche, le signe de cette relation varie en fonction de l'échantillon des pays considérés, de la période d'analyse retenue, de la catégorie d'indicateurs de développement boursier utilisée, de la technique d'estimation employée et de bien d'autres variables. Plusieurs arguments peuvent être avancés pour tenter d'expliquer une telle contradiction dans la littérature, notamment : la présence d'effets de seuil ou de non linéarités dans la relation entre le développement boursier et la croissance, enfin la non prise en compte de l'instabilité financière.

CHAPITRE III : EVOLUTION DES MARCHES BOURSIERS ET DE LA CROISSSANCE ECONOMIQUE DANS LES PAYS D'ASS ET D'ASE

Introduction

Le système financier est le système nerveux central des économies de marché modernes. Sans système bancaire et marchés financiers ni système de paiement fonctionnel, il serait impossible de gérer l'ensemble complexe des relations économiques nécessaires à une économie décentralisée caractérisée par un niveau élevé de division et de spécialisation du travail (Panizza U, (2012)). Dans ce chapitre, nous faisons une présentation synthétique des marchés boursiers de nos deux groupes de pays sélectionnés, ensuite nous analysons l'évolution des situations économiques et de l'impact du secteur financier dans le processus de développement.

III.1. Evolution des marchés boursiers d'ASS et d'ASE

III.1.1. Evolution des marchés boursiers d'Afrique subsaharienne

III.1.1.1. La Bourse de Johannesburg

La Bourse de Johannesburg (en Anglais Johannesburg Stock Exchange Limited, abrégé en JSE Limited) est la plus grande bourse d'Afrique. L'histoire de l'Afrique du Sud est une histoire complexe et tourmentée. Mise au banc de la communauté internationale, sa place avait pris logiquement du retard sur les autres places boursières dans le monde. Mais la fin de l'apartheid en 1991 a redonné un souffle à la bourse de Johannesburg. En 1993, la bourse devient membre de l'Association des Places Africaines ou African Stock Exchange Association(ASEA). La bourse est aujourd'hui ouverte de 9h à 17h et continue d'avoir le Rand comme monnaie d'échange. Gérée par la JSE Securities Echange, cette dernière est, elle-même cotée sur les marchés Sud-africains.

Si la plupart des marchés boursiers africains sont encore à un stade embryonnaire, la bourse Sud-africaine fait figure d'exception. Elle enregistre un bon niveau de transactions qui la place à mi-chemin entre marché mature et marché émergent. Avec une capitalisation estimée à 741 milliards d'euros (soit 481650 milliards de FCFA) en février 2012, la Bourse de Johannesburg reste la première place financière Africaine. Elle a un statut d'entreprise publique, non cotée à la Bourse. Elle compte 472 sociétés cotées réparties sur deux indices boursiers : All-Share Index et le Top-40. L'indice le plus représentatif est le All-Share, alors que le Top-40 regroupe les 40 plus grandes sociétés cotées, soit environ occupe 30% du marché. Le JSE bénéficie d'un marché alternatif permettant aux petites et moyennes entreprises en forte croissance, d'accéder à la bourse20(*).

 La place boursière de Johannesburg a connu un essor marqué au cours de la dernière décennie, la capitalisation boursière ayant progressé de +20 % en moyenne et par an depuis 2004 pour s'établir à 907 Mds USD en 2012. Néanmoins, la croissance de l'indice boursier sud-africain a sensiblement ralenti par rapport à la tendance d'avant crise, avec un taux de croissance annuel moyen de +15,4 % entre 2009 et 2012, contre +34,5 % sur la période 2004-2007.A l'exception de l'Afrique du Sud, aucune place boursière africaine ne se rapproche des niveaux de développement des places financières des pays émergents et développés. L'Afrique du Sud fait ainsi partie des places boursières les plus importantes au niveau international et concurrence les bourses de certains pays émergents comme celles de la Malaisie ou de la Chine.

* 20 http://www.lesafriques.com/dossier/bourse-de-johannesburg-1ere-place-financiere-africaine

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo