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La structure de la phrase interrogative en shupamem


par Ernest NJIFON NGOUPAYOU
Université de Yaoundé I - Master 2 en Linguistique Graduat 2017
  

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0.9 Revue de la littérature

Bien qu'étant une langue peu étudiée, le Shupamem a tout de même constitué un champ d'étude à bon nombre de personnes. C'est ainsi que quelques travaux ont été recensés à savoir :

1. Esquisse phonologique du bamoun, (Boum 1977) ;

2. Le verbe en bamoun, (Djeunou 1981) ;

3. La structure phrastique du Shupamem : Une approche générativiste, (Ondoua 2004) ;

4. Une analyse minimaliste et dérivationnelle de la morphosyntaxe du Shupamem, (Nchare 2005) ;

5. The grammar of Shupamem, (Nchare 2012).

Boum (1977), dans «Esquisse phonologique du bamoun» a mené une étude sur la phonologie du Shupamem, ce qui lui a permis de répertorier les consonnes et les voyelles dans cette langue et de dresser les différents tableaux consonantiques et vocaliques en Shupamem ; toute chose qui nous permet d'avoir une idée sur sa phonologie.

1Pourcentage respectif des différentes catégories démographiques ou socioprofessionnelles qui constituent une population totale, qui permet d'établir un échantillon représentatif dans une enquête par sondage.

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Djeunou (1981), dans «Le verbe en bamoun», s'est attelé à étudier le verbe en Shupamem. Cette étude occupe une place très importante parce que faisant partie des toutes premières études menées sur le verbe en Shupamem. Djeunou (1981) a étudié la structure du verbe en Shupamem pour cela ; il a pu identifier le marqueur de l'infinitif en Shupamem et la place que ce marqueur occupe. Par ailleurs, il a aussi étudié la dérivation verbale en Shupamem. C'est justement pour cette raison qu'il a parlé de l'aspect, du temps et du mode dans cette langue.

Ondoua (2004), dans «La structure phrastique du Shupamem : Une approche générativiste», étudie la structure de la phrase en Shupamem. Il analyse en particulier la structure des syntagmes et celle des phrases.

Nchare (2005), dans «Une analyse minimaliste et dérivationnelle de la morphosyntaxe du Shupamem» s'est attelé à parler du Shupamem sur le plan de sa morphologie et de sa syntaxe. A travers cette étude, Nchare étudie les mouvements des constituants en Shupamem ainsi que les propriétés morphosyntaxiques de cette langue.

Et pour se faire, il a étudié la morphosyntaxe2 du syntagme du déterminant et cela lui a permis d'établir les différentes classes morphologiques et sémantiques du substantif en Shupamem.

Par la suite, il a aussi examiné la morphosyntaxe du syntagme verbal ou il a étudié le système aspecto-temporel et modal, ceci pour avoir une idée claire et précise sur les éléments qui constituent le syntagme verbal en Shupamem.

En outre, Nchare (2005) a étudié la morphosyntaxe de la négation pour savoir les éléments du syntagme de la négation en Shupamem.

Nchare (2005) a aussi étudié les questions en Shupamem et de cette étude, il ressort que c'est la focalisation qui déclenche le mouvement du syntagme Qu en Shupamem.

Finalement, Nchare (2005) nous a permis de comprendre à travers cette étude que la variation dans l'ordre des mots se traduit par les déplacements de certains constituants vers les

2 Selon Parisse (2010), la morphosyntaxe concerne l'ensemble des structures qui permettent de construire grammaticalement un énoncé. Elle porte aussi bien sur les formes des mots flexions régulières et irrégulières, variantes irrégulières de certains noms et verbes, l'agencement des marques syntaxiques autour du nom (déterminants, etc.), du verbe (pronoms, etc.), de l'adjectif, de l'adverbe, et enfin de l'organisation des mots et groupes de mots dans un énoncé ou une phrase. Dans la langue française, tous les niveaux d'organisation langagière sont touchés de manière importante par la morphosyntaxe. On distinguera quatre niveaux de morphosyntaxe : lexical (racine des mots), flexionnel (terminaison des mots), contextuel (marqueurs syntaxiques ayant un caractère obligatoire et dont l'emplacement est strictement déterminé) et positionnel (organisation des mots ou groupes de mots présentant une certaine flexibilité). Ces quatre niveaux d'organisation correspondent le plus souvent à l'âge des structures langagières et à leur évolution au cours du temps, des plus anciennes (lexicales) au plus récentes (positionnelles). Par contre, l'utilisation est largement indépendante de l'âge des structures et tous les niveaux interagissent dans la morphosyntaxe du français actuel.

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différentes positions dans la phrase. En fait ceci revient à dire que la structure de la phrase varie avec le type de phrase.

Dans la thèse de Nchare (2012) intitulé «The grammar of Shupamem», il a mené une étude globalisante sur le Shupamem, c'est ainsi qu'il a examiné tour à tour la phonétique, la phonologie, la sémantique et la syntaxe. Ce qui nous permet de dire qu'il a étudié des aspects très variés de la grammaire du Shupamem.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore