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Proposition des nouveaux emplacements des forages dans le bassin sédimentaire de la cuvette centrale en RDC, en se basant sur les analyses des données existantes.


par Cynthia Katedi Kabasonga
Université de Kinshasa - Licence en pétrole , gaz et énergie nouvelle 2017
  

Disponible en mode multipage

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1

IN MEMORIAM

A vous mes grand-mères Madeleine NGALULA et Angélique NGOMBA, qui n'avaient pas pu récolter les fruits de votre descendances, la mort vous a arrachées si vite, nous ne vous oublierons jamais.

A notre premier Doyen, professeur MAKAMBO LISIKA de la Faculté de Pétrole et Gaz malgré toutes les innovations, créativités, et efforts fournis pour l'existence de cette dernière, Dieu t'a retiré de cette Terre des Hommes .

Que vos âmes reposent en paix.

2

EPIGRAPHE

« Celui qui est capable de traiter durement son Corps est capable de repousser ses limites ; Ta position dans le futur dépend de ta vision dans le présent, La connaissance te placera au-dessus de ta génération »

MOISE MBIYE

3

DEDICACE

Notre parcours académique à l'Université de Kinshasa était accompagné de plusieurs circonstances que nous avons surmontées grâce à DIEU Tout puissant. Voilà pourquoi nous lui dédions premièrement ce travail car sans lui, nous n'aurions pas atteint aujourd'hui ce niveau.

Nous dédions ce travail à nos parents Dieudonné Kabasonga et Isabelle Nfuya qui se sont battus avec leur moyen de bord pour nous conduire jusqu'au terme de nos études universitaires. Que l'Eternel des Armées les comble de toutes les bénédictions.

Nous dédions aussi à nos frères, soeurs, cousins et cousines : Kevin Mbenga, Jérémie Kabasonga, Laure Ngalula, Bene Nfuya , Houlda Nfuya , Gorreta Nfuya, Javene Tate , Dielva Babine ,Remisa Lukadi , Diex-Martin Ilunga, Angel Ngomba ,Gloria Mbongo , Gemimen Ngomba qui m'ont toujours soutenue.

Enfin, ce travail nous le dédions à nos amis et collègues : Héritier Dedika, Grace Pindi, Stella Koto, Précieuse Ngoma, Eunice Bolumbu, Dany Mukendi, Guy Mwanda, Josué Munuganyi pour nos souffrances communes et nos vies d'ensemble.

Aux professeurs et aux étudiants de la Faculté de Pétrole et Gaz d'aujourd'hui et de demain en référence de jubilation et d'encouragement.

4

REMERCIEMENTS

La fin justifie les moyens dit-on. Mais si la fin du deuxième cycle de mon cursus universitaire en Pétrole et Gaz peut être appréciée à travers ce travail de fin d'études, les mérites paraissent me revenir à part entière alors qu'à vrai dire, cette appréciation est effective grâce aux soutiens qui m'ont été apportés pendant l'élaboration dudit travail.

Par le présent travail, nous voudrions reconnaître le mérite et la contribution incommensurable de notre cher maître le Professeur DIEMU TSHIBAND, Docteur Ingénieur en Exploration et Production du pétrole qui a accepté la direction de ce mémoire avec toute la rigueur scientifique. Cette exigence scientifique nous a permis de mener à bon port cette étude.

Nous exprimons nos sincères gratitudes aux ingénieurs Herve Ndaye, Constant Kunambu, Joël Etshekodi qui malgré leurs emplois du temps très chargés, ont accepté de lire la version électronique et ont apporté des corrections fondamentales sur la géologie du dit bassin sédimentaire.

Je remercie également notre maître le Professeur Dominique WETSHONDO Dr. Ingénieur, pour ses nobles contributions dans l'élaboration de ce travail.

Je remercie les autorités de l'Université de Kinshasa en général et celles de la Faculté de Pétrole et Gaz en particulier sans oublier tous les étudiants de la Faculté de Pétrole et Gaz, ainsi que la Délégation Facultaire à laquelle j'ai appartenu.

Je remercie particulièrement : Noé Cisala, Philomène Kabishishi, et Noé

Kanyinda.

Enfin, que tous ceux dont les noms ne sont pas repris, ici et qui ont d'une façon ou d'une autre contribué à l'élaboration de ce travail ou à notre formation, trouvent ici l'expression de notre profonde gratitude.

Cynthia Katedi Kabasonga

I.3. CONCLUSION PARTIELLE 31

5

TABLE DES MATIERES

IN MEMORIAM 1

EPIGRAPHE 2

DEDICACE 3

REMERCIEMENTS 4

ABREVIATIONS 8

LISTE DES TABLEAUX 9

LISTE DES FIGURES 10

0. INTRODUCTION GENERALE 5

0.1. PROBLEMATIQUE 13

0.2. HYPOTHESE 14

0.3. OBJECTIFS 14

0.4. INTERET ET CHOIX DU SUJET 15

0.5. METHODE ET TECHNIQUES 15

0.6. SUBDIVISION ET DELIMITATION DU TRAVAIL 15

CHAPITRE I. APERCU GENERAL SUR LE BASSIN SEDIMENTAIRE DE

LA CUVETTE CENTRALE DE LA R.D. CONGO 16

I.1. PRESENTATION DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE

CENTRALE 17

I.1.1. Localisation 18

I.1.2. Superficie 18

I.1.3. Subdivision 19

I.1.4. Climat 20

I.1.5.Hydrographie 21

I.1.6. Faune et flore 22

I.2. HISTORIQUE DE L'EXPLORATION PETROLIERE DU BASSIN

SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE CENTRALE/RDC. 23

I.2.1. Etudes gravimétriques et magnétométriques réalisées 23

I.2.2. Etudes sismiques réalisées 24

I.2.3. Forages réalisés (dans la Cuvette Centrale) 24

I.3. Systèmes pétroliers du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale de la RDC 25

6

CHAPITRE II. ANALYSE DES DONNEES EXISTANTES DU BASSIN

SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE CENTRALE 32

II.1. ETUDES GEOPHYSIQUES DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA

CUVETTE CENTRALE 33

II.1.1. Gravimétrie 33

II.1.2. Magnétométrie 36

II.1.3. Les coupes sismiques du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale 37

II.2. LES FORAGES D'EXPLORATION DU BASSIN SEDIMENTAIRE

DE LA CUVETTE CENTRALE 44

II.2.1. Log stratigraphique 44

II.3. ETUDE GEOCHIMIQUE DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA

CUVETTE CENTRALE 46

II.4. CONCLUSION PARTIELLE 46

CHAPITRE III. MODELE SEDIMENTAIRE, STRUCTURE

GEOLOGIQUE ET PROPOSITION DE NOUVEAUX EMPLACEMENTS DES FORAGES DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE

CENTRALE/R.D. CONGO 47

III.1. MODELE SEDIMENTAIRE : 48

III.1.1. Tectonique panafricaine : Système rift (Extension E-W) 48

III.1.2. Tectonique panafricaine : Compression (E- W) 50

III.1.3. Tectonique hercynienne : Compression N-S 51

III.1.4. Ouverture atlantique : extension E-W 51

III.2. LES STRTUCTRES GEOLOGIQUES DANS LA CUVETTE

CENTRALE. 52

III.3. PROPOSITION DES NOUVEAUX EMPLACEMENT DES

FORAGES DANS LA CUVETTE CENTRALE/R.D. Congo 57

III.3.1. Introduction 57

III.3.2. Endroits et profondeurs de forage 57

III.3.3. Analyses des quatre forages de la cuvette centrale 58

III.4 CONCLUSION PARTIELLE 72

CONCLUSION GENERALE 73

V. RECOMMANDATIONS 75

REFERENCES BIBLIOGRAPHIE 76

I. Ouvrages : 76

II. Memoires et thèses: 77

7

III.Notes de cours Inédits : 77

IV. Rapports 77

V.Site Web 78

TABLE DES MATIERES 5

8

ABREVIATIONS

N : Nord ;

S : Sud ;

E : Est ;

O : Ouest ;

TOC : Total Organique Carbone ;

IH : Indice d'Hydrogène ;

% : Pourcentage ;

mg Hc : Milligramme d'hydrogène de carbone ;

gToc : Gramme total organique carbone ;

Ma : Million d'années.

9

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Synthèse des études gravimétriques et magnétométriques réalisées 23

Tableau II : Synthèse des études sismiques réalisées. 24

Tableau III : Quatre forages du bassin sédimentaire 24

Tableau IV : Les différentes roches mères potentielles du bassin sédimentaire de la Cuvette

Centrale tiré de HRT 2008 27
Tableau V : Les prospects pétrolifèrs rencontrés dans la Cuvette Central (Rapport ECL 1988).

29

Tableau VI : Les différentes formations, leurs âges ainsi que les phases Tectoniques

correspondantes du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale. 54
Tableau VII : Les structures géologiques dues au mouvement d'extension et compression

panafricaine E -W 55
Tableau VIII : Les structure géologique dues aux mouvements compressif Hercynienne N-S

56

Tableau IX : Les structures géologique dues aux mouvements extensif des Alpes E-w aux

mouvements extensif Alpin E-W 57

10

LISTE DES FIGURES

Figure 1: Carte de localisation de Cuvette Centrale du Congo sur le continent Africain, (Ministère des

hydrocarbures, 2011) 18

Figure 2: La répartition du sous bassin Centrale de la Cuvette. Source des données HRT, 2008 20

Figure 3 : Zone climatique de la RDC (Wikipédia, 2017) 21

Figure 4 : Localisation des indices des surfaces au large du lac Mai Ndombe (HRT, 2008). 26

Figure 5 : Les éléments des systèmes pétroliers. (HRT, 2008) 30

Figure 6: Carte gravimétrique des anomalies de Bouger 2D du bassin sédimentaire de la Cuvette

Centrale (Kunambu, 2015). 34
Figure.7 : Carte des anomalies de Bouguer avec positionnement de quatre années puits des forages

(Kunambu, 2015). 35

Figure 8 : Carte magnétique total du Nord de la Cuvette Centrale (Kadima, 2015). 37

Figure 9 : La carte des profils sismiques de la Cuvette Centrale (Ministère des hydrocarbures, 2011). . 38 Figure 10 : Section de la partie supérieure des Profils sismiques L50-L51 de HRT- réinterprété dans

CoMiCo (2008). 39

Figure 11 : Le profil sismique L52 Cuvette Centrale Kadima, D. Delvaux (2011). 40

Figure 12 : Profil sismique R15 Cuvette Centrale. E. Kadima, D. Delvaux (2011) modifie dans TFE

KATEDI 2017. 41

Figure 13 : Profil sismique L59 Cuvette Centrale. E. Kadima, D. Delvaux (2011). 42

Figure 14 : Profil sismique L5 de la Cuvette Centrale. E. Kadima, D. Delvaux (2011). 43

Figure 15: Synthèses des informations de Mbandaka, Gilson, Dekese, Samba Musee royal de l'Afrique centrale/european Association of Geoscient &engieers and international Association 504 of

Sedimentologie Kadima, 2011. 45

Figure 16 : Ride médio-océanique Monopoli et zone centrale effondrée (Wikipédia 2017) 49

11

Figure 17 : Schématisation du rift actif et passif (Wikipédia 2017). 50

Figure 18 : Modèle stratigraphique initiale (HRT, 2008) 52

Figure 19 : Montrant les six formations forées de Samba-1x. (Kadima, 2011). 59

Figure 20 : Le Profil sismique L52 qui passe par Samba-1x Cuvette Centrale (Kadima, 2008) 60

Figure 21 : Carte gravimétrie de la zone circonscrivant de Samba-1x.(Kunambu, 2015) 60

Figure 22 : Nouvel emplacement de forage Samba-2x. 62

Figure 23 : Nouvel emplacement de forage sur le profil sismique de R15 qui montre un dôme de sel

évident et qui pourrait contenir du pétrole liquide ou du gaz. (Modifier par Kadima et al) 63

Figure 24 : Montrant les six formations forées de Dekese-1x. 64

Figure 26 : La carte gravimétrie de la zone circonscrivant le forage Dekese-1x. 65

Figure 25 : Le Profil sismique L59 interprété passant par Dekese-1x Cuvette Central.(Kadima, 2011) 65 Figure 27 : Les forages Dekese-2x et Dekese-3x entre 100 et 125 Km ; 125 et 150km au NE de Dekese- 1x, là les structures en dôme de sel sont bien visibles et la probabilité de trouver du pétrole

est très grande à une profondeur de deux Km. 66

Figure 28 : Montant les formations forées Mbandaka-1x (Kadima, 2011) 67

Figure 29 : Le Profil sismique L5 interprété passant par Mbandaka-1x Cuvette Centrale (Kadima,

2008). 68
Figure 30 : Le forage Mbandaka-2x à 10 Km au NE de Mbandanka-1x, là nous trouvons de structures

en dôme de sel 69
Figure 31: Recalibrage de la réflexion sismique contre les notations bonnes de Mbandaka (modifiées

de Kadima et al. 2011), et âges des incompatibilités. 69

Figure 32 : Montant les formations forées Gilson-1x (Kadima, 2011) 70

Figure 33: Les emplacements de nouveaux forages de la Cuvette Centrale. 72

12

Après avoir diagnostiqué les causes sur les résultats obtenus dans les forages Samba-1x, Dekese-1x, Mbandaka-1x et Gilson-1x, voici quelques questions principales

13

0. INTRODUCTION GENERALE

Le pétrole s'accumule dans des formations rocheuses souterraines poreuses et perméables faisant l'objet des études par les géologues et des géophysiciens pour l'identifier. C'est ainsi, la cartographie de surface des affleurements des lits sédimentaires rend possible l'interprétation des caractéristiques du sous-sol.

Cette première approche est complétée par des informations obtenues par le forage de la croûte terrestre et par les prélèvements des échantillons ou des carottes des couches rencontrées. De plus des techniques sismiques deviennent sophistiquées, elles révèlent des détails de la structure et de l'interprétation des différentes couches du sous-sol.

Cependant, l'exploitation d'un gisement pétrolier nécessite le forage des puits qui sont le chemin d'évacuation de bruit du fond jusqu'à la surface. Un gisement ou un champ pétrolier passe par la période de découverte suivie d'un développement qui se termine par la production des hydrocarbures.

0.1. PROBLEMATIQUE

Les connaissances actuelles ont montré que la Cuvette Centrale est le bassin sédimentaire d'une étendue de quelque 750.000 à 800.000 km2 avec une subsidence de la sédimentation de plus de 4km voir 9km qui regorgerait aussi bien du pétrole de bonne qualité que du charbon et de gaz mise en évidence par les quatre forages déjà exécutés sans succès.

Nous avons basé nos recherches à partir des analyses et des interprétations des données géologiques, géophysiques (sismiques, gravimétriques et magnétométriques) et des forages dans le but de rechercher la présence des zones probables à l'accumulation des hydrocarbures et d'en déduire les structures géologiques qui ont pu piéger ces hydrocarbures.

14

que nous nous sommes posées dont leurs réponses feront le développement de notre travail :

? Pourquoi les quatre forages du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale n'ont pas pu produire les hydrocarbures ?

? Pour quelles raisons les quatre forages du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale n'ont-ils pas atteint le socle cristallin ?

? Quelles sont les analyses à faire pour proposer des nouveaux emplacements de forage suivant laquelle la possibilité de trouver les hydrocarbures serait évidente ?

? Quelle serait la nature (dôme ou socle) de différents présumés haut-fond du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale ?

0.2. HYPOTHESE

L'hypothèse de notre travail est de savoir les causes pour lesquelles les quatre puits du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale n'ont pas pu déceler du pétrole.

En effet, plusieurs indices de surface ont été trouvés dans différents endroits du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale de la RDC, ce qui nous prouve la présence des huiles dans des formations géologiques. L'analyse sur l'observation des profils sismiques ont prouvé la présence de différents pièges structuraux (dôme de sel, failles, anticlinaux, etc.) et stratigraphiques qui attirent notre curiosité aux nouvelles propositions des endroits où l'on peut faire des forages probables pouvant déceler la présence des hydrocarbures économiquement exploitables.

0.3. OBJECTIFS

Pour surmonter ce fléau lié à la découverte des hydrocarbures dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale, l'élaboration de notre travail s'inscrit dans la logique dont le but consiste à proposer des nouveaux emplacements de forage où la

Hormis l'introduction et la conclusion, notre mémoire s'articule autour de trois chapitres dont :

15

possibilité de trouver les hydrocarbures serait probable. Ces études se penchent sur les diagnostiques des données existantes.

0.4. INTERET ET CHOIX DU SUJET

Ce sujet présente un intérêt capital sur les différentes données existantes analysées prouvant la possibilité de pouvoir trouver des zones d'accumulation des hydrocarbures, afin d'implanter des forages dans ce bassin.

Selon plusieurs modèles tectoniques que présente le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale telle que la tectonique panafricaine (près-rift, syn-rift et post-rift), la tectonique hercynienne (compression) et la tectonique alpine (extension) qui ont imprimées plusieurs types de structures dont la plupart des pièges attirent notre curiosité aux propositions de nouveaux emplacements des futurs forages.

0.5. METHODE ET TECHNIQUES

Nos méthodes et techniques se résument de la manière suivante :

? Analyse documentaire en rapport avec l'exploration pétrolière dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale ;

? Analyse de profils sismiques, gravimétrique, magnétométrique du bassin de la Cuvette Centrale ;

? Elaboration de carte avec le logiciel Arc GIS.

0.6. SUBDIVISION ET DELIMITATION DU TRAVAIL

16

? Le premier, s'intitule « Aperçu général sur le bassin sédimentaire de la

Cuvette Centrale ». Dans ce chapitre, il s'agit plus de la localisation de la description Cuvette Centrale du point de vue géographique et de son système pétrolier. Nous représenterons également l'historique des travaux antérieur ;

? Le deuxième chapitre portera sur «Analyse des données existantes du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale ».Ici nous présenterons des études préexistantes dans la Cuvette Centrale, partant de la géophysique (gravimétrie, magnétométrie et sismique), les forages et la géochimie;

? Le dernier chapitre s'intitule « Modèle sédimentaire, structures géologiques et propositions des nouveaux emplacements des forages du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale/R.D. Congo ». Ici nous représenterons le modèle sédimentaire de la Cuvette Centrale et les structures géologiques importantes à forer partant de différentes phases tectoniques dans la Cuvette Centrale. Enfin nous allons présenter des nouveaux emplacements de quatre forages exécutés ultérieurement.

17

CHAPITRE I

APERCU GENERAL SUR LE BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE CENTRALE DE LA R.D. CONGO

Dans ce premier chapitre, nous allons parler sur les généralités sur notre zone d'étude, sa situation géographique, son découpage en sous bassin et son système pétrolier.

Figure 1: Carte de localisation de Cuvette Centrale du Congo sur le continent Africain, (Ministère des hydrocarbures, 2011)

18

I.1. PRESENTATION DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE CENTRALE

I.1.1. Localisation

Le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale se situe en Afrique centrale dont la République Démocratique du Congo couvre une grande partie entre les longitudes 13° 00'00»Est et 28° 00' Sud et la latitude 4° 00' Nord et 8° 00' Sud. Elle comprend les provinces de Kongo centrale, Kinshasa, Maï Ndombe, Mongala, Sud Ubangi, Nord Ubangi, Tshopo, Maniema, Sankuru, Kasaï, Kasaï Oriental, Lomami, l'Equateur, une partie du Sud Kivu, Tanganyika, Haut Lomami, kasaï Central , Kwilu et Ituri (SGH et COHYDRO, 2013). La fig.1 ci-dessous nous montre la localisation géographique du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale sur le continent Africain.

1 Secrétariat General aux hydrocarbures (2011) : CUVETTE CENTRALE THE SUPER GIANT BASIN (J. PILIPILI MAWEZI).

19

I.1.2. Superficie

Le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale s'étend sur une superficie de plus de 1.400.000 km2, principalement en République Démocratique du Congo. Son remplissage sédimentaire se classe du Précambrien jusqu'à l'époque récente dont sa profondeur peut atteindre 9000 m d'épaisseur. Dans sa partie Est, sa limite est marquée par des érosions et forme l'épaule occidentale du Système de fossé de Rift Est Africain (Ministère des hydrocarbures 2011).

I.1.3. Subdivision

Le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale contient sept principaux sous bassins à savoir :

- Le sous bassin de Busira ;

- Le sous bassin de Lomani ;

- Le sous bassin du Lindien ;

- Le sous bassin de Kwango ;

- Le sous bassin de Lokoro ;

- Le sous bassin de l'Ouest Congolien ;

- Le sous bassin de Bushimay.

Ils sont séparés par trois hauts-fonds qui sont : Inongo, Kiri et Lonkoni (n°2)1. La figure en marge nous représente la répartition des tous les sous bassins du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale.

20

Figure 2: La répartition du sous bassin Centrale de la Cuvette. Source des données HRT,

2008

I.1.4. Climat

Elle est caractérisée par deux types de climats :

? Au Nord, le climat équatorial, marqué par des pluies abondantes et régulières toute l'année ;

? Au Sud, le climat tropical humide, caractérisé par une longue saison des pluies (plus ou moins 9 mois) et une courte saison sèche (plus ou moins 3 mois). (Secrétariat General des Hydrocarbure et COHYDRO, 2012)

21

Figure 3 : Zone climatique de la RDC (Wikipédia, 2017)

I.1.5.Hydrographie

Le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale est une très grande dépression topographique intracontinentale qui coïncide rudement avec les systèmes d'écoulement des eaux du fleuve Congo et ses affluents. Le fleuve Congo et ses affluents donnent la régulation hydrographique de ce dernier.

Les rivières principales sont :

- La rivière Ubangi ; - La rivière Kasaï ;

- La rivière Kwango ;

22

- La rivière Kwilu ; - La rivière Lukenie ; - La rivière Irebu ; - La rivière Mfimi.

L'ensemble du fleuve et ses affluents forment un grand bassin hydrographique et un régime plus grand d'Afrique et deuxième du monde après l'Amazone. Ce bassin possède aussi plusieurs étendues lacustres, dont les principaux sont le lac Mai-Ndombe (2325 Km2) et le lac Tumba (500Km2) (E.Devroey, 1941).

I.1.6. Faune et flore

Ici, la flore est constituée de la grande forêt équatoriale et de la savane boisée. La faune comprend des espèces en voie de disparition comme, le Bonobo, l'Okapi et l'Eléphant, mais aussi d'autres grands mammifères comme le Lion, le Léopard, le Girafe, le Hippopotames, le Zèbre et le Buffle.. Les reptiles sont également représentés, avec les Pythons et Crocodiles, ainsi que les Oiseaux avec les Perroquets,

Pélicans, flamant rose, et autres. L'humidité du climat favorise la prolifération
d'insectes, tels que les moustiques anophèles, porteuses du parasite du paludisme ; Les mouches tsé-tsé, qui transmettent la maladie du sommeil. (Kunambu, 2015)

Ces sols sont principalement de types équatoriaux, tropicaux et azonaux, constituant une immense étendue de terres arables non cultivées, avec des conditions climatiques très favorables. Ils sont considérés comme les vestiges d'un lac (mer) plus important qu'aurait occupé le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale pendant une période courte de l'histoire du réseau hydrographique de la R.D Congo (Kunambu, 2015).

23

I.2. HISTORIQUE DE L'EXPLORATION PETROLIERE DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE CENTRALE/RDC.

L'exploration du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale a commencé vers les années cinquante par plusieurs sociétés et organismes étrangers. Ces études concernaient : la géologie, la géochimie, la gravimétrie, la magnétométrie et la sismique 2D, et leurs interprétations respectives, ont abouti à forer quatre puits au total. (Ministère des hydrocarbures, 2011)

I.2.1. Etudes gravimétriques et magnétométriques réalisées

Tableau I : Synthèse des études gravimétriques et magnétométriques réalisées (Ministère des hydrocarbures, 2011)

Etudes réalisées

Volume des
travaux

Opérateurs

Années

d'acquisition

Gravimétrie

6.000 stations

Remina

1952-1956

Magnétisme sol

6.000 stations

Remina

1952-1956

Aéromagnétisme

6.000 Km2

CGG/ESSO- TEXACO

1973-19811

Gravimétrie

122 stations

HUNTING/JNOC

1982-1987

Aéromagnétisme

30. 775 Km2

CGG

1982-1987

Aéromagnétisme

32.203 Km2

JNOC

1982-1987

Etudes

LandSat/Géochimie

-

JNOC/ECL

1988

24

I.2.2. Etudes sismiques réalisées

Tableau II : Synthèse des études sismiques réalisées (Ministère des hydrocarbures, 2011)

Travaux

Volume des
travaux

Operateurs

Années

d'acquisition

Sismique
réfraction

600 Km

CGG

1952-1956

Sismique réflexion

131 Km

CGG

1952-1956

sismique réflexion

3180 Km

CGG

1973-1981

Retraitement sismique

-

GDC

1983-1988

I.2.3. Forages réalisés (dans la Cuvette Centrale)

Tableau III : Quatre forages du bassin sédimentaire (Ministère des hydrocarbures, 2011)

Type (Nombre)

Nom

Profondeur
(m)

Opérateur

Années d'exécution

Stratigraphique : 02

Samba-1X

2.038

REMINA

1952-1956

Dekese -1X

1.856

Exploration : 02

Mbandaka- 1x

4.350

ESSO et

TEXACO

1973-1981

Gilson-1x

4.665

25

I.3. Systèmes pétroliers du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale de la RDC

1. Indice de surface

Dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale, plusieurs indices ont été signalés et nous en présentons quelques-uns comme indicateurs de l'existence d'un ou plusieurs systèmes pétroliers. Ce sont des :

- Argilites bitumineuses d'Opala ;

- Argilites bitumineuses d'Ubundu ;

- Argilites bitumineuses de Kipala dans le Bandundu;

- Le bitume de Isenge y'Angamba ;

- Les indices liquides de Tolo, Isoko, Iyenga et Ilangakole, Oshwe, Inongo dans la

Province de Bandundu. (HRT, 2008).

La figure 4 nous montre les différentes localisations des indices de surface au large du lac Mai Ndombe.

26

N

Mbalenzali

Inongo

Nkolelokwa

Isenge ya Ngamba

Nkutumenge

Ibalingongo

20 km

Figure 4 : Localisation des indices des surfaces au large du lac Mai Ndombe (HRT, 2008).

27

2. Roches mères

Plusieurs roches mères ont été rencontrées et étudiées dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale, notamment :

Tableau IV : Les différentes roches mères potentielles du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale tiré de HRT 2008

Roches mères

Age

Environnement

Série des argilites de la Loia

Crétacé inférieur

Continental

Argilite bitumineuse de Kisangani

Jurassique

lacustre

série de Lukuga (Karroo)

Permo- Carbonifère

Fluviatile Deltaïque

Argilites d'Alolo

Ordovicien

Marin Néritique

Argilite-calcaire

Ordovicien

Marin

Argilites de Mamungi et kole

Cambro- Ordovicien

Marin

Carbonate de Penge

Néoprotérozoïque

Continental

 

3. Roches réservoirs

Des très bons réservoirs se retrouvent parmi les roches carbonatées, arénacées et les grès du Jurassique, du Crétacé et du Permo-Carbonifère ont été reconnus et considérés comme réservoirs potentiels avec une bonne porosité et une perméabilité horizontale, verticale non négligeable :

? Grès des formations de LOIA et de Bokungu avec #177; 30,5% de porosité ;

28

? Grès de la formation de Stanley-ville avec #177; 30,5% de porosité ;

? Grès de la Formation de Lukuga #177; 13% de porosité ;

? Arkoses de Bobwamboli et Grès de Galambogue du Super Groupe Lindien avec une porosité respective de13% et 12 - 18% ;

Calcaires et dolomies des Formations de Lukuga et du Bangu, et Grès de Mpioka et de Inkisi : Super Groupe Ouest Congolien. (Ministère des hydrocarbures, 2012).

4. PIÈGES

L'examen des coupes sismiques a mis en évidence des pièges tant structuraux que stratigraphiques : blocs basculés par le rejet des failles, des anticlinaux, plusieurs biseaux et même des extrusions salifères.

De tout ce qui précède, il ressort sept (7) zones d'intérêt ou prospects dans lesquels peuvent être exécutés des travaux proprement dits d'exploration pétrolière. Pour chaque prospect, les mécanismes de migration et de piégeage des huiles sont proposés en tenant compte de la coexistence en zone subsidence des roches-mères, des réservoirs et des couvertures (Ministère des hydrocarbures, 2012). Les 7 prospects pétrolifères rencontrés dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale sont représentés dans le tableau V.

29

Tableau V : Les prospects pétrolifères rencontrés dans la Cuvette Central (Rapport ECL, 1988).

Numéro de prospect

Localisation

Migration

Prospect A

Le Sous bassin de Lomami

Huiles expulsées au

Crétacé /Tertiaire

Prospect B

Le Sous bassin de Busira

Huiles générées sur place

Prospect C

A proximité du haut fond de Kiri

Huiles expulsées des sous bassins de Busira et de Lokoro

Prospect D

Au Sud du Haut-fond d'Inongo

Huiles expulsées du sous bassin de Lokoro

Prospect E

Au Nord du Haut-fond d'Inongo

Huiles expulsées du sous bassin de Lokoro

Prospect F

Le Sous bassin de Lokoro

Huiles expulsées du sous bassin de Lokoro

Prospect G

A proximité du haut-fond de Lonkonie

Huiles expulsées au

Jurassique/Tertiaire

5. Couvertures

Les multiples niveaux argileux et salifères surplombant les réservoirs carbonatés et gréseux constitueraient des couvertures d'excellente qualité. (Ministère des hydrocarbures, 2012). La figure (5) nous donne le résume sur le système pétrolier du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale.

30

ELEMENTS DES SYSTEMES PETROLIERES

Figure 5 : Les éléments des systèmes pétroliers. (HRT, 2008)

31

I.3. CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce premier chapitre de notre travail, nous avons présenté notre zone d'étude qui est le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale. Elle s'étend sur plusieurs pays de l'Afrique centrale et la grande partie se situe en R.D.C.

Elle est repartie en 7 sous-bassins dont 3 ont été explorés, de 3 hauts-fonds et de 4 forages.

Les indices de surface dans différents endroits du bassin de la Cuvette Centrale marquent la présence potentielle du pétrole. Les études de recherches sont en cours d'exécution avec comme objectif : trouver les structures géologiques susceptibles des piéger du pétrole.

32

CHAPITRE II. ANALYSE DES DONNEES EXISTANTES DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE CENTRALE

Dans le premier chapitre, nous avons parlé sur les généralités de notre zone d'étude, sa situation géographique, son découpage en sous bassin et son système pétrolier. Dans ce deuxième chapitre, nous allons parler des études réalisées dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale tel que : la Géophysique, les forages, la géochimie.

33

II.1. ETUDES GEOPHYSIQUES DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE CENTRALE

Les travaux antérieurs de géophysique et de forage d'exploration associés aux résultats, d'autres campagnes peuvent être rassemblés et ré-exploités à l'échelle locale. Ces études ont essentiellement porté sur la gravimétrie, la magnétométrie et la sismique. Ainsi, nous nous sommes basés sur ces trois études pour proposer de nouveaux emplacements de forages pétroliers, susceptible de trouver du pétrole spécialement dans les structures dues à la présence des dômes de sel.

II.1.1. Gravimétrie

En géophysique appliquée, les résultats de la gravimétrie nous permettent de tracer les contours des corps géologiques souterrains (Giroux et Chouteau, 2008). L'identification des anomalies est la première chose qu'on fait dans l'interprétation des cartes gravimétriques.

Les données gravimétriques des anomalies de Bouguer que nous allons utiliser dans ce travail, nous permettront de critiquer l'emplacement des forages antérieurs et de localiser les zones intéressantes pour la proposition de nouveaux emplacements de forages pétroliers dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale de la RD Congo. La figure ci- dessous donne la réparation des anomalies de Bouguer dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale (figure 6).

34

Figure 6:Carte gravimétrique des anomalies de Bouger 2D du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale (Kunambu, 2015).

? La couleur rouge : entre -27.9 et -1 mGal correspond aux roches lourdes ;

? La couleur verte : entre -45.9 et -28 mGal correspond aux roches moyennes ; ? La couleur bleu : entre -67 et -46 mGal correspond aux roches légères.

Pour arriver à analyser les résultats des quatre forages antérieurs réalisés dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale nous avons voulu combiner les données des anomalies du Bouger et de quatre forages du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale sur la figure 7.

35

N

Figure.7 : Carte des anomalies de Bouguer avec positionnement de quatre années puits des forages (Kunambu, 2015).

Partant de cette figure, nous pouvons dire que :

Le forage stratigraphique de Samba-1x a été implanté à l'endroit où les anomalies de Bouger son moyennement élevées sur un haut fond. Or, le forage stratigraphique s'exécute aux endroits de fortes accumulations de sédiments pour la reconnaissance de toute la série géologique en profondeur et pour l'évaluation du système pétrolier.

Le forage stratigraphique de Dekese-1x attire notre attention sur son emplacement. Nous remarquons que sur la figure où nous avons les anomalies de Bouger et le forage de Dekese, le dit forage a été implanté aux endroits où les anomalies de Bouguer sont élevées sur le haut fond.

36

Nous savons que la migration des hydrocarbures se fait de bas vers le haut c'est- à- dire dans les endroits profonds vers les endroits peu profond à la surface. Nous remarquons que le forage de Gilson et Mbandaka sont placés à proximité des zones à faibles anomalies de Bouger c'est- à- dire dans des zones de grandes épaisseurs sédimentaires qui pouvaient être favorables à la formation des hydrocarbures. Mais du point de vue sédimentologique, ces zones autours des hauts fonds risquent de ne pas avoir de couverture.

II.1.2. Magnétométrie

En 1984, on a réalisé 30.000km pour ces données aéromagnetiques réalisées par Hunting Services Inc de la JNOC en utilisant un Cessna Titan 404 pour les données magnétométriques du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale des coordonnées géographiques suivantes : 2°N à 2°S et 18° vers 26°E couvrant une superficie de 380.000km2. (Kadima, 2011).

L'interprétation des données nous conduit à l'identification de 3 zones de terrain sur le plan d'étude magnétométrique :

? Première zone NE avec une direction magnétique NW-SE et E-O, avec un gradient magnétique très élevé qui correspond au super groupe Lindien avec la probabilité d'être couverte par les sédiments récents ;

? Deuxième zone centrale dominée des faibles gradients magnétiques
correspondant à la région de grande profondeur de socle dans le sous bassin de Busira ;

? Troisième zone du sud-ouest caractérisée par le gradient magnétique moyen avec une direction magnétique majeure NW-SE, c'est la zone où le socle est moins profond à partir du haut-fond de Lokonie jusque dans le sous bassin de Lokoro (figure 8).

37

 

N

Figure 8 : Carte magnétique total du Nord de la Cuvette Centrale (Kadima, 2015).

II.1.3. Les coupes sismiques du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale

La difficulté première en prospection sismique réside sur les séparations du signal sismique, de ce que l'on appelle le bruit de fond ou simplement bruit. D'une manière générale, on appelle «signal sismique» tout événement enregistré du quel on espère tirer une information sur les structures et la géologie du sous-sol. Il s'agit, par exemple, de la succession d'échos en « sismique réflexion » ou des arrivées des ondes soniques en « sismique réfraction » ou encore de certaines diffractions d'ondes pouvant faciliter la localisation de certains accidents. (Zana Ndontoni, 2013).

Les profils sismiques que nous avons utilisés pour notre travail ont été collectés dans plusieurs ouvrages et publications scientifiques. Il s'agit des données sismiques traitées et interprétées par le laboratoire bruxellois de Tevuren ; par Hrt-

38

comico 2008 et plusieurs articles. Nous avons d'abord localisé notre région d'étude, nos quatre forages sur des cartes et ensuite nous présentons quelques profils sismiques du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale que nous avons utilisés dans notre travail (Figure 9).

Figure 9 : La carte des profils sismiques de la Cuvette Centrale (Ministère des hydrocarbures, 2011).

Nous présentons quelques profils sismiques qui feront l'objet de notre discussion sur le résultat des coupes sismiques dans la Cuvette Centrale R.D.Congo.

39

Profil sismique composite L50-L51

Zone profonde

Figure 10 : Section de la partie supérieure des Profils sismiques L50-L51 de HRT- réinterprété dans CoMiCo (2008).

40

D'après le profil composite L50-L51 de HRT-CoMiCo (2008), que nous réinterprétons ici en visualisant les lignes de démarcation entre différents horizons sur ce profil sismique et la lithologie correspondante allant des carbonates du groupe Ituri aux formations du Jurassique-Crétacé. Nous confirmons le résultat de notre interprétation des anomalies de Bouguer qui indique un fossé/dépôt centre dans la zone où passe L50-L51 (fig. 10) qui serait probablement une zone de maturation des roches mères, c'est-à-dire la zone où les roches mères ont atteintes la fenêtre à huile. En observant toujours le profil composite L50-L51, l'horizon des argilites de Mamungi qui a été identifié comme l'un des horizons des roches mères par excellence du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale aurait atteint des profondeurs suffisantes pour la maturation du kérogène.

Profil sismique L 52

Figure 11 : Le profil sismique L52 Cuvette Centrale Kadima, D. Delvaux (2011).

Partant de nos analyses sur le profil L 52, nous remarquons que le forage stratigraphique de Samba implanté sur la zone où les couches géologiques est subhorizontal et nous savons que le pétrole ne s'accumule pas dans des couches géologiques à la structure tabulaire.

41

Le profil sismique R 15

Figure 12 : Profil sismique R15 Cuvette Centrale. E. Kadima, D. Delvaux (2011) modifie dans TFE KATEDI 2017.

En observant ce profil sismique, nous remarquons la présence des phénomènes d'halocinèse qui donné naissance aux dômes de sel entre les km de 20 à 30.

Ces dômes de sel ont engendré au-dessus d'eux des pièges structuraux à côté qui peuvent constituer des zones intéressantes à l'accumulation des hydrocarbures.

42

Le profil sismique L 59

Zone intéressante issue de la
tectonique salifère

Figure 13 : Profil sismique L59 Cuvette Centrale. E. Kadima, D. Delvaux (2011).

L'analyse de ce profil sismique, nous montre l'apparition des zones intéressantes qui sont situées entre 75 et 150km vers le NE de Dekese. Ces zones sont issues de la tectonique salifère. Ces deux zones donnent naissance à deux anticlinaux associés et à deux dômes de sel. Les deux zones intéressantes que nous avons mises en évidence dans cette analyse constitueront la proposition des forages pétroliers dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale que nous ferons au chapitre III de ce travail.

Le profil sismique L 5

43

Figure 14 : Profil sismique L5 de la Cuvette Centrale. E. Kadima, D. Delvaux (2011).

Nos analyses sur le profil sismique L5 mettent en évidence des zones favorables à l'accumulation des hydrocarbures. Nous remarquons au-dessus du haut fond de Kiri la formation des anticlinaux qui se situent à 50km de ce profil sismique. Ces pièges structuraux seraient le résultat d'une tectonique de compression ou un soulèvement de sel.

44

II.2. LES FORAGES D'EXPLORATION DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE CENTRALE

II.2.1. Log stratigraphique

Nous avons utilisé le log stratigraphique repris dans l'article « paleogeography and tectono-stratigraphy of carboniferous-permion and triassic karoo-like of cargo bassin » de bastien lionel et Al réalisé par european association of geoscientist & engineenring and international association et aussi le log stratigraphique synthétique de forage Mbandaka ; Gilson ; Dekese ; et Samba plusieurs dans le musée royal de l'Afrique centrale. Ces deux logs stratigraphiques nous ont données l'information quasi-précise sur le quatre forages réalisés dans la Cuvette Centrale. Notamment, les informations sur la lithologie, la stratigraphie, les structures et les milieux des dépôts des différentes formations géologiques de la Cuvette Centrale.

LOG STRATIGRAPHIQUE ET RESULTATS COMPLETS DES ANALYSES DE DONNEES DE PUITS SAMBA, DEKESE, GILSON ET MBANDAKA DU BASSIN DE LA CUVETTE CENTRALE

Figure 15: Synthèses des informations de Mbandaka, Gilson, Dekese, Samba Musee royal de l'Afrique centrale/european Association of Geoscient &engieers and international Association 504 of Sedimentologie. Kadima, 2011.

46

II.3. ETUDE GEOCHIMIQUE DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE CENTRALE

Cinq couches mères ont été interprété et incuse dans les modèles, leurs épaisseurs allant de 100 à 800m, la Stanleyville source rock (juro-crétacé) contient un kérogène lacustre de type I. le standard behan kinetics a été appliqué. Les roches mères Karoo inférieur, le schiste d'Alolo shale, Akwokwo et Ituri sont interprétées comme type terrestre organique type II/III Kérogène. Tissot et al. (1988) ont suggéré la cinétique pour ce genre de kérogène. (Ministère des hydrocarbures)

Tableau VI : Etudes géochimiques réalisées (Ministère des hydrocarbures)

Formation

TOC

HI

Stanley ville

2,60

400,00

Lukunga

8,00

400,00

Alolo

1.69

500,00

Akwokwo

1,60

500,00

Ituri

1,00

500,00

II.4. CONCLUSION PARTIELLE

Dans le deuxième chapitre de notre travail, nous retenons que les premières investigations de l'exploration dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale ont abouti à la réalisation des forages stratigraphiques et de forages d'exploration, et ces informations requises nous ont permis de comprendre certains paramètres du bassin. Les différentes études faites en géophysique, en géochimie par les forages, nous ont servi d'instrument à pouvoir détecter, localiser et situer les endroits probables où l'on peut facilement trouver des structures pouvant contenir des hydrocarbures dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale.

47

CHAPITRE III.

MODELE SEDIMENTAIRE, STRUCTURE GEOLOGIQUE ET PROPOSITION DE NOUVEAUX EMPLACEMENTS DES FORAGES DU BASSIN SEDIMENTAIRE DE LA CUVETTE CENTRALE/R.D. CONGO.

Dans ce deuxième chapitre, nous avons parlé des études réalisées dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale tel que : la Géophysique, les forages, la géochimie. Dans troisième nous allons représenter les nouveaux modèles sédimentaires et les structures géologiques présentent dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale/R.D.Congo. Partant des études et analyses antérieures, nous avons fait des propositions pour l'emplacement de nouveaux forages dans la cuvette centrale, le but de trouver du pétrole.

48

III.1. MODELE SEDIMENTAIRE :

Le contraste observé sur les lignes sismiques a mené Laurence et Makazu (1988), Daly et al. (1991, 1992) pour postuler que l'affaissement initial du bassin a été lancé par un rifting incomplet au Protérozoïque en retard et relaxation thermique. Cette phase du rifting pourrait être la conséquence de la dissolution du Rodinia, qui a subdivisé le craton du Congo le long NW-SE et NE-SW ruptures (Homan, 1999). Retenons que plusieurs phases tectoniques Panafricaines, Hercyniennes et Alpines sont à la base du modèle sédimentaire que nous allons proposer dans les lignes qui suivent.

III.1.1. Tectonique panafricaine : Système rift (Extension E-W)

Le terme « panafricain » a été proposé par W. Q. Kennedy en 1964 pour parler d'un épisode tectonique et thermique s'étant produit il y a environ 500 Ma, lorsqu'une série de ceintures mobiles formèrent les plus anciens cratons d'Afrique. À l'époque, d'autres termes furent utilisés pour parler d'événements similaires sur d'autres continents, par exemple l'orogenèse Brésilienne en Amérique du Sud, l'orogenèse d'Adélaïde en Australie et l'orogenèse « Beardmore » en Antarctique.

Plus tard, lorsque la tectonique des plaques fut largement acceptée, le terme « panafricain)» a été étendu à tout le Gondwana. Dans la mesure où la formation du Gondwana concerne plusieurs continents et s'étend du Néo protérozoïque jusqu'au Paléozoïque récent, le panafricain ne pouvait plus s'appliquer à un unique épisode d'orogenèse mais plutôt à un cycle qui comprenait l'ouverture et la fermeture de plusieurs océans est la collision de plusieurs blocs continentaux.

49

Un rift est une région où la croûte terrestre s'amincit. En surface, un rift forme un fossé d'effondrement allongé, dont les dimensions peuvent atteindre quelques dizaines de kilomètres de large pour plusieurs centaines de kilomètres de long. Cette dépression allongée, limitée par deux failles normales dites failles bordières, est le lieu d'une sédimentation le plus souvent lacustre et d'un volcanisme soutenu.(Wikipédia 2017)

La sédimentation peut atteindre plusieurs milliers de mètres d'épaisseur en fonction de l'intensité de la subsidence. Des incursions marines pendant la période de sédimentation sont parfois observées comme dans le fossé d'effondrement de la Limagne. La formation des rifts est associée, soit dans un stade tardif soit dans un stade précoce (voir rift actif versus rift passif) à l'ouverture de fissures dans lesquelles s'injecte du magma alcalin. (Wikipédia 2017)

Les rifts représentent le stade initial de la rupture lithosphérique. Lorsque celle-ci intervient, le rift devient une dorsale océanique et constitue la limite entre les deux plaques lithosphériques nouvellement formées. La dorsale est le lieu où, par refroidissement du magma, se forme la croûte océanique. (Wikipédia 2017)

Figure 16 : Ride médio-océanique Monopoli et zone centrale effondrée (Wikipédia 2017)

Sur la figure ci-dessous, nous avons vu la schématisation à gauche le premier stade d'un rift actif : soulèvement et volcanisme en surface. L'amincissement est lié à l'arrivée, sous la plaque tectonique ou lithosphérique d'un panache mantellique, forte anomalie thermique qui remonte depuis les profondeurs de la terre. À droite, est représenté le premier stade d'un rift passif : fossé

50

d'effondrement et sédimentation en surface. L'extension est liée à des forces (flèches) agissant directement sur la plaque elle-même.

Néanmoins, il importe finalement de préciser que le mode de classification en rifts actifs et passifs n'est justement qu'une tentative de classification parmi d'autres plus ou moins récentes, et que de nombreux rifts peuvent rentrer dans les deux catégories à la fois, voir rarement dans aucune en particulier, ce qui peut donc justifier l'abandon des appellations "rift passif" et "rift actif" par une grande partie de la communauté des géologues.( Malyne Moulin,2003)

Figure 17 : Schématisation du rift actif et passif (Wikipédia 2017).

III.1.2. Tectonique panafricaine : Compression (E- W)

On admet depuis peu l'existence d'une période de l'océanisation avant la formation d'une montagne (stade pré-orogénique) qui dure environ 60 à 100 Ma, cela représente la durée du Jurassique dans le cas des Alpes. Le stade de tectogenèse est associé à une période de convergence de plaques marqués par une courte période géologique (environ 10 à 30 MA).

51

Phénomène de raccourcissement horizontal et allongement vertical. Il y a une mise en place d'une racine de faible densité, c'est un ensemble de matériel cristal localisable en grande profondeur. Deux mécanismes de déformation interviennent :

? Aplatissement pur (ex : les Pyrénées) ;

? Cisaillement simple (ex : Alpes, Himalaya).

Structures de compression pure donne les failles inverses, chevauchement, charriage, plis isopaques puis la schistosité et métamorphismes.

III.1.3. Tectonique hercynienne : Compression N-S

L'Hercynien est une période géologique de l'orogenèse s'étalant du Dévonien (-400 millions d'années) au Permien (-245 millions d'années) et qui succède aux orogenèses cadomienne et calédonienne. Elle trouve son origine dans le rapprochement puis le chevauchement de trois masses continentales :

? le microcontinent de l'Armorica entre les deux supercontinents du Protogondwana (dont la marge supérieure correspond à la Vendée actuelle) ;

? la Laurussia (réunion des continents du Laurentia et du Baltica lors de l'orogenèse calédonienne).

III.1.4. Ouverture atlantique : extension E-W

Ces ouvertures océaniques font partie d'un contexte global d'extension qui voit l'éclatement de la Pangée et la formation de l'Océan Atlantique au cours du Jurassique moyen. Elles s'expriment par un rifting créant des bassins en demi-graben de dimension de plusieurs kilométriques séparés par de grandes failles normales, puis la création des marges passives subsidentes.

52

III.2. LES STRTUCTRES GEOLOGIQUES DANS LA CUVETTE CENTRALE.

Le modèle de mise en place du Bassin Côtier de la République Démocratique du Congo (Pré-Rift ; Syn-Rift ; Post-Rift) est similaire au modèle de mise en place de la Cuvette Centrale. Partant de l'hypothèse de ce modèle tectono-sédimentaire, nous allons présenter celle de la Cuvette Centrale :Nous distinguons cinq (5) grands épisodes majeurs confirmés par le marqueur sismique comme le montre-la figure suivante (HRT 2008).

Figure 18 : Modèle stratigraphique initiale (HRT, 2008)

53

1. PERIODE PRE-SALIFERE PANAFRICAINE

> Série du Rift Continental panafricain au-dessus du socle avec des failles normales et les structures en graben. Les formations sont du groupe de LIKI BEMBE (probablement continentale)

2. PERIODE SALIFERE

Avec dépôt de la formation des sels :

> Groupe de L'ITURI (Argilo - calcaire) ;

> Groupe de LOKAMA (Bombwamboli, Mamugi, Kole).

3. PERIODE POST SALIFERE

Avec dépôt de :

> la formation du «Schisto» Calcaire : Est une formation argilo-calcaire en

réalité et d'origine marine ;

> Schiste de mamungi est une formation d'argilites riches en matière organique,

cette argilite est d'origine marine turbiditique donc d'une large extension

régionale ;

> Formation du Schisto-Gréseux : qui est une formation argilo-gréseuse ;

> Formation de la de Lukuga ;

> Formation de la Haute Lueki ;

> Formation de la Stanleyville ;

> Formation de la Loïa ;

> Formation de la Bokungu ;

> Formation de la kwango ;

> Formations récentes.

Le tableau ci-dessous (tableau VII) nous révèle les différentes formations géologiques, leurs âges ainsi que leurs phases tectoniques correspondantes.

54

Tableau VII : Les différentes formations, leurs âges ainsi que les phases Tectoniques correspondantes du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale.

Nom de la formation

Age de la formation

Phase tectonique

correspondante

Formations récentes

CENOZOIQUE (QUATERNAIRE, NEOGENE, PALEOGENE)

-

Erosion (Discordance)

CRETACE

(Turonien à Maastrichtien)

TECTONIQUE ALPINE EXTENSION E-W (JURRASIQUE TERMINAL= Ouverture Atlantique ; CENOZOIQUE= Ouverture Du Rift Est-Africain)

SERIE DE KWANGO

CRETACE (CENOMANIEN)

SERIE DE BOKUNGU

CRETACE (ALBIEN

TARDIF)

SERIE DE LA LOIA

CRETACE (ALBIEN DEBUT APTIEN)

SERI DE STANLEVILLE

FIN JURASSIQUE DEBUT

CRETACE (OXFORDIEN-
APTIEN)

HIATUS

STRATIGRAPHIQUE (DISCORDANCE)

237-160Ma

EROSION OU

SOULEVEMENT

SERI DE HAUTE LUEKI

TRIAS

-

HORIZON A

(DISCORDANCE TECTONIQUE HERCYNIENNE)

 

DISCORDANCE TECTONIQUE HERCYNIENNE COMPRESSION N-S

SERIE DE LA LUKUGA

PERMIEN

-

SERIE DE LA LUKUGA

CARBONIFERE

-

HORIZON B

(DISCORDANCE TECTONIQUE

PANAFRICAINE TARDIVE)

-

DISCORDANCE TECTONIQUE

COMPRESSION E-W

Argile (SCHISTO) GRESSEUX

PALEOZOIQUE (542-318 Ma)

-

HORIZON C

(DISCORDANCE)

COMPRESSION

PANAFRICAIN (550- 530Ma)

DISCORDANCE TECTONIQUE PANAFRICAINE COMPRESSION E-W

SCHITO CALCAIRE (Argilo Calcaire)

Néoprotorozoïque

DEPOT MARIN

SEL MASSIF ET

INTERCALATION D'ANHYDRITE

650 Ma

OUVERTURE OCEANIQUE PANAFRICAIN

TRANSGRETION MARINE DISCORDANCE SEDIMENTAIRE

DISCORDANCE

SEDIMENTAIRE DE
TRANSGRETION (710 Ma)

Extensions panafricaine E-W

SERIE DU RIFT

CONTINENTAL PANAFRICAIN

RIFT PANAFRICAIN (750

Ma)

EXTENSION

PANAFRICAIN E-W

SOCLE

PALEOPROTEROZOIQUE ARCHEEN

-

55

Partant du nouveau modèle proposé ci-haut et en conformité avec les données sismiques-gravimétriques et structurales, nous présentons, dans les lignes qui suivent, les structures géologiques imprimées pour chaque phases tectoniques dans la Cuvette Centrale/R.D.Congo et susceptible de piéger des hydrocarbures à différentes époques géologiques.

4. Structures imprimées par la tectonique panafricaine

La tectonique panafricaine dans la Cuvette Centrale est régie par deux types de mouvements (Extension E-W et Compression E-W), ce sont les types des mouvements extension et compression de la structure interne du globe qui est responsables des différentes structures géologiques présentes dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale durant la phase panafricaine. Les différentes structures imprimées sont reprises dans le tableau en marge (tableau VIII).

Tableau VIII : Les structures géologiques dues au mouvement d'extension et compression panafricaine E - W

TECTONIQUE PANAFRICAINE EXTENSION - COMPRESSION E-W

STRUCTURE IMPRIMEES

Extension E-W

Compression E-W

Failles normales en extension

Failles normale

Failles en blocs en basculés Horst

Graben

Failles dextres et senestres

Biseaux des sables

Dôme de sel

 

Diapir

Failles inverses

Anticlinaux

56

5. Structures imprimées par la tectonique hercynienne

Dans notre région d'étude, il sied de signaler que la tectonique hercynienne est régie par la compression N-S, et voici dans le tableau ci-dessous (tableau IX ) les structures imprimées par cette phase tectonique.

Tableau IX : les structure géologique dues aux mouvements compressif Hercynienne N-S

TETONIQUE HERYNIENNE COMPRESSION N-S

STRUCTURES IMPRIMEES

- Anticlinaux

 
 
 
 
 
 

6. Structures imprimées par la tectonique alpine

Signalons que la tectonique alpine a favorisé la réactivation des failles normales ou inverses et la migration des hydrocarbures à la surface suite au mouvement extensionnel E-W de la lithosphère. Le tableau ci-dessous nous donne les structures imprimées par la tectonique alpine (tableau X).

57

Tableau X : Les structures géologique dues aux mouvements extensif des Alpes E-w aux mouvements extensif Alpin E-W

TECTONIQUE ALPINE EXTENSION E-W

STRUCTURES
IMPRIMEES

- Failles normales jouant à l'inverse

- Pièges contre failles

- Cassures

- Structures monoclinales

- Anticlinoriums

- Pièges stratigraphiques

III.3. PROPOSITION DES NOUVEAUX EMPLACEMENT DES FORAGES DANS LA CUVETTE CENTRALE/R.D. Congo

III.3.1. Introduction

Les données sismiques, gravimétriques, magnétométriques et les différents forages réalisés vers les années 1950 et vers les années 1980 représentent le seul ensemble de données disponibles pour étudier les potentialités pétrolières de la Cuvette Centrale.

III.3.2. Endroits et profondeurs de forage

Les quatre anciens forages profonds ont été forés en plein centre de la Cuvette Central. Il s'agit de :

- Samba-1x à une profondeur de 2038m ; - Dekese-1x à une profondeur de 1956m ; - Mbandaka-1x à une profondeur 4350m ; - Gilson-1x à une profondeur de 4536m.

58

III.3.3. Analyses des quatre forages de la cuvette centrale

1. SAMBA

a) Présentation

Le forage Samba-1x (0°09'45»N ; 21°15'10»E) est situé le long de la rivière Maringa, dans la partie Nord-Est de la Cuvette Centrale. Elle traverse six formations subhorizontales. Le puits avait une profondeur de 2038m et n'avait pas atteint le socle.

b) Discussions des résultats des études préexistantes pour le forage de Samba-1x :

? Stratigraphie de Samba-1x

La figure 19 nous montre la stratigraphie fournie par le forage de Samba-1x, avec détail.

En observant le log stratigraphique ci-haut et le profil sismique L52, nous arrivons à la conclusion selon laquelle, le forage Samba-1x de 2038 m de profondeur n'avait pas atteint le socle. Tout en sachant que ce dernier était un forage stratigraphique, il y a lieu de signaler que dans les études pétrolières, il est souhaitable que le forage stratigraphique atteigne le socle pour permettre une bonne connaissance des différentes séquences géologiques du bassin et différentes connaissances utiles pour la modélisation du bassin du point de vue pétrolier.

? Structures géologiques traversées par le puits de Samba-1x

Le forage de Samba-1x a été foré dans la partie nord-est du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale (RDC). Pour observer les structures géologiques traversées par le puits de forage Samba-1x, nous avons conjointement analysé le profil sismique L52 qui passe par Samba-1x (de 20 Km de longueur) et la

59

carte gravimétrique de la Cuvette Centrale (zone circonscrivant le forage Samba-1x). Voir les figures ci-dessous (Figures 20 et 21).

Figure 19 : Montrant les six formations forées de Samba-1x.

60

N

Figure 21 : Carte gravimétrie de la zone circonscrivant de Samba-1x.

Figure 20 : Le Profil sismique L52 qui passe par Samba-1x Cuvette Centrale (Kadima, 2008)

61

En analysant les deux cartes ci-haut, nous observons que le forage de Samba-1x n'a traversé aucune structure géologique susceptible de piéger des hydrocarbures, bien que ce forage n'ait pas atteint le socle, aucune structure géologique ne s'est placée sur sa visée. On trouve que la couche géologique s'oriente de façon horizontale, il est difficile que les hydrocarbures puissent se piéger dans telle situation.

c) Nouvel emplacement de forage aux environs de Samba

Au regard de tout ce qui précède, dans le cas d'exécution d'un forage stratigraphique, nous proposons un nouveau forage (Samba-2x) au sud-Ouest du forage de Samba-1x dont les coordonnées géographique sont longitude (20? 34'54,637»E) et une latitude (0? 34'17,05»S) situées sur le croisement des lignes sismiques L50 et L51.

D'après notre carte gravimétrique, cette zone indique la zone la plus profonde (dépôt centre) du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale/RDC. C'est-à-dire la zone où les sédiments sont très épais (zone probable où les roches mères atteindraient la fenêtre à huile et à gaz) où le forage attendrait le socle, pour mettre en évidence les différentes séquences géologiques du bassin et la connaissance des propriétés pétrophysique des formations qu'on aura à traverser.

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Nouvel emplacemen t de Samba - 2x

Figure 22 : Nouvel emplacement de forage Samba-2x.

Mais dans le cas d'un forage d'exploration, nous proposons un nouvel emplacement de forage sur le profil sismique de R15 que nous appelons Nfuya-1x (voir le profil sismique ci-dessous de coordonnées géographique longitude (22°11'43,295»E) ; latitude (0°34'17,05»S). La structure géologique visible sur R15 met en évidence un dôme de sel qui piègerait du pétrole ou de gaz.

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Nfuya-1x

Figure 23 : Nouvel emplacement de forage sur le profil sismique de R15 qui montre un dôme de sel évident et qui pourrait contenir du pétrole liquide ou du gaz. (Modifier par Kadima et al)

3. DEKESE

a) Présentation

Le forage Dekese-1x (3°27'26»S ; 21°24'28»E) est situé à environ 400 kilomètres au Sud de Samba-1x, dans la partie centrale du bassin. Le forage finit à une profondeur de 1.956 m, et n'atteint pas le socle.

b) Discussions des résultats des études préexistantes pour le forage de Dekese-1x

? Stratigraphie de Dekese-1x

La figure 24 nous montre la stratigraphie fournie par le forage de Dekese-1x, nous allons expliciter avec détail.

? Structures géologique traversées par le puits de Dekese-1

Ce forage qui a été foré au sud du forage Samba- 1x, avec une profondeur de 1956m partant de la ligne sismique L59, de la carte gravimétrie et de

Figure 24 : Montrant les six formations forées de Dekese-1x.

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la carte magnétométrique; le profil sismique passant par ce forage, montre qu'il n'y a aucune structure pétrolière susceptible de piéger du pétrole à ce niveau de Dekese. Le profil sismique L59 interprété (NE-SW, dans la région du Dekese) la figure 25 illustre des incompatibilités principales et les flexures anticlinales qui se sont probablement enracinés sur le sel.

Voici les figures suivantes (Figures 25 et 26) :

Figure 26 : La carte gravimétrie de la zone circonscrivant le forage Dekese-1x. ( kunambu,2015)

65

N

Figure 25 : Le Profil sismique L59 interprété passant par Dekese-1x Cuvette Central.

66

Au regard de tout ce qui précède, nous avons proposé deux forage Dekese-2x et Dekese-3x partant du même profil de L59, ce forage se situe entre 100 et 125km ; 125 et 150km au NE de Dekese, là les structures en dôme de sel sont bien visibles et la probabilité de trouver du pétrole est très grande à une profondeur de deux Km.

Dekese-2x DEKESE 3-x

Figure 27 : Les forages Dekese-2x et Dekese-3x entre 100 et 125 Km ; 125 et 150km au NE de Dekese- 1x, là les structures en dôme de sel sont bien visibles et la probabilité de trouver du pétrole est très grande à une profondeur de deux Km.

3. MBANDAKA

a) Présentation

Le forage Mbandaka-1 (0°02' 30» S ; 18°14' 10»E) est situé le long du fleuve Congo, dans la partie Nord-Ouest de la Cuvette Centrale, et le puits s'arrête à une profondeur de 4.343 m dans un sous-sol dans la formation salifère, (Esso-Zaïre, 1981).

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b) Discussions des résultats des études préexistantes pour le forage de Mbandaka-1x

? Stratigraphie de Mbandaka-1x

Ces figures nous montrent la stratigraphie fournie par le forage de Mbandaka-1, qui explique avec détail.

Figure 28 : Montant les formations forées Mbandaka-1x (Kadima, 2008)

68

? Structures géologiques traversées par le puits de Mbandaka-1x

Forage de Mbandaka 1X, foré en 1980 dans la Cuvette Centrale de la RDC, ne traverse pas de structure géologique. Connue dans ce forage, on n'avait trouvé du pétrole du type IV, et nous signalons que ce forage n'a pas atteint le socle.

Voici les figures qui illustrent l'ancien emplacement de Mbandaka-1x

(figure 29).

Figure 29 : Le Profil sismique L5 interprété passant par Mbandaka-1x Cuvette Centrale (Kadima, 2008).

c) Nouvel emplacement de forage à Mbandaka-2x.

Au regard de tout ce qui précède, nous avons proposé un nouvel emplacement de forage partant du profil sismique de L5. En migrant sous les mouvements tectoniques et de sel, ce pétrole devrait être piégé juste à côté de la ville actuelle de Mbandaka, dans une structure en dôme de sel qui s'étendrait sur presque 10 km. C'est important comme potentialité pétrolière (Sur les profils sismiques ; voir en vers le pétrole ou le gaz, en bleu emplacement du nouveau forage).

69

Mbandaka -2x

Figure 30 : Le forage Mbandaka-2x à 10 Km au NE de Mbandanka-1x, là nous trouvons de structures en dôme de sel

Figure 31: Recalibrage de la réflexion sismique contre les notations bonnes de Mbandaka (modifiées de Kadima et al. 2011), et âges des incompatibilités.

Figure 32 : Montant les formations forées Gilson-1x (Kadima, 2008)

70

4. GILSON

a) Présentation

Le forage Gilson-1 (02°44' 10» S ; 19°54'0 30» E) est situés à environ 350 kilomètres au sud-est de Mbandaka, dans la partie centrale du bassin. Il s'arrête à une profondeur de 4.536 m dans une dolomie massive.

b) Discussions des résultats des études préexistantes pour le forage de Gilson-1x

? Stratigraphie de Gilson-1x

Ces figures nous montrent la stratigraphie fournie par le forage de Gilson-1, qui explicite avec détail.

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? Structures géologiques traversées par le puits de Gilson-1

Nous ne pourrons pas parler des structures traversées suite au manque du profil sismique.

c) Nouvel emplacement de forage à Gilson-1

Le forage de Gilson s'arrête à une profondeur de 4536m. Les études concluantes ont estimé que le forage avait atteint le socle. Nous ne pourrions pas proposer un nouvel emplacement de Gilson par manque des profils sismiques retraiter. Apres avoir choisi les nouveaux emplacements de forage dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale nous avons voulu les représente sur une carte (figure 39).

Ces forages vont s'effectuer aux coordonnées géographiques

suivantes :

- Samba-2x : longitude (20°34'54 ,637»E) ; latitude (0°11'43 ,295») ;

- Nfuya-1x : longitude (22°11'43,295»E) ; latitude (0°34'17,05»S) ;

- Dekese-2x : longitude (21°59'59,215»E) ; latitude (3°3'54,071»S) ;

- Dekese-3x : longitude (22°16'56,501»E) ; latitude (2°57'6,272»S).

- Mbandaka-2x: longitude (18°12'47,208»E) ; latitude (0°2'30,962»N).

72

Figure 33: Les emplacements de nouveaux forages de la Cuvette Centrale.

III.4 CONCLUSION PARTIELLE

Dans le chapitre III, nous avons représenté les nouveaux modèles sédimentaires et les structures géologiques présentent dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale/R.D.Congo. Partant des études et analyses antérieures, nous avons fait des propositions pour l'emplacement de nouveaux forages dans la cuvette centrale, le but de trouver du pétrole.

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CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre travail de fin d'étude intitulé : « Proposition des nouveaux emplacements des forages dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale en R.D-Congo, en se basant sur les analyses de données Existantes». Nous vous présentons nos conclusions :

En effet, nous avons basé nos investigations sur les interprétations des données Géologiques, Géophysiques et des forages du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale.

IL en résulte ce qui suit :

? Suivants les données préexistantes, dans notre zone d'étude, plusieurs indices de suintements des huiles ont été repérés à partir des photos satellites, ce qui prouve la présence des hydrocarbures dans cette région du pays ;

? En explorant les différentes formations et structures géologiques, nous avons pu repérer les zones des grandes substances sédimentaire, graben et des structure salifère (dôme de sel) dans lesquelles la possibilité de trouver les hydrocarbures était favorable ;

? Des quatre forages effectués dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale avec un forage stratigraphiques et deux d'explorations avec une profondeur maximum de 4,5 km aucun n'a atteint le socle cristallin.

Leurs informations nous ont permis de comprendre certains paramètres du bassin. Tel que : la géologie ; la géophysique ; la géochimie ; la Petrophysique.

L'observation des données géophysiques retraitées récemment par HRT, nous a permis de pouvoir détecter, localiser et situer les endroits probables où l'on peut facilement trouver des pièges des hydrocarbures.

Les quatre forages effectués dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale nous ont permis d'obtenir les informations géologiques pour l'exploration pétrolière de ce bassin sédimentaire. Le forage Samba-1 s'est limité à une profondeur de 2.038 m et n'a pas atteint le socle.

74

Notre proposition du nouvel emplacement sur la carte gravimétrique, l'intersection de L50 et L51 nous donne la zone la plus profonde du bassin avec des couches sédimentaires épaisses qui peuvent générer et contenir des hydrocarbures, avec dans le secteur la ligne sismique, R15 qui nous montre la probabilité de la migration des huiles le long du dôme de sel. Ce qui nous donne les nouveaux forages Samba-2x effectué en même temps que Samba-1x.

Le forage Dekese-1 a fini à une profondeur de 1.956 m, et n'avait pas atteint le socle. Les nouveaux emplacements des forages Dekese-2x et Dekese-3x partant du profil L59 sera situé entre 100 et 125km ; 125 et 150 km au NE de Dekese-1x là les structures en dôme de sel sont bien visibles et la probabilité de trouver du pétrole est très grande à une profondeur de 2 Km.

Dans le forage Mbandaka-1x effectué en 1980 par ESSO et FINA et qui avait atteint une profondeur totale de 4.343 m. La nouvelle proposition d'emplacement le long du profil sismique L5, nous montre une bonne structure en dôme de sel. Notons que dans Mbandaka-1x on avait trouvé du pétrole de type IV, donc les hydrocarbures on put migrer dans la structure en dôme de sel juste à côté de Mbandaka-1x.

Le forage Gilson-1 effectué lors de la même campagne que Mbandaka-1x avait atteint la profondeur totale de 4636m et n'avait pas atteint le socle, par manque de profil de Gilson-1x nous n'avons pas proposé un nouvel emplacement.

Nous proposons un forage stratigraphique c'est à dire carotté en continue jusqu'au socle là où la série est complète. C'est Samba 2x sur la ligne sismique L 50.

Nous proposons 4 forages d'exploration pétrolière (MBANDAKA 2x, NFUYA 1x, DEKESE 2x et Dekese-3x) sur les structures en dômes de sel pour la recherche des hydrocarbures.

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V. RECOMMANDATIONS

Nous recommandons :

- La disponibilisation des études ayant fait plus des dix ans des résultats sur l'exploration pétrolière de la Cuvette Centrale pour leur publication et leur accès aux publique ;

- La poursuite des travaux d'exploration pétrolière par l'exécution des nouveaux forages sur les structures en dôme de sel et autre.

76

REFERENCES BIBLIOGRAPHIE

I. Ouvrage :

1. F. Victoria et al, (2011), «Petrological and geochemical investigations of potential source rocks of the central Congo Basin, Democratic Republic of Congo».

2. HRT-PETROLRUM. (2006), Petroleum System Review of Busira and Lokoro Sub-basin, Congo central Basin.

3. Mc daly (1992), Tectonique evolution dans la Cuvette Centrale.

4. E. Kadima et al, (2011), Structure and geological history of the Congo Basin: an integrated interpretation of gravity, magnetic and reflection seismic data.

5. B. Linol, et al, (2014): Paleogeography and Tectono-Stratigraphy of Carboniferous-Permian and Triassic `Karoo-Like' Sequences of the Congo Basin, Inédit.

6. D. Delvaux et al, (2012) Petrological and geochemical investigations of potential source rocks of the central Congo Basin, DRC.

7. E. Kadima (2011), Contribution geophysique a la connaissance du bassin de la Cuvette congolaise. Modelisation de la structure sedimentaire, Mecanisme de subsidence et structure de la lithosphere sous-jacente.

8. E. Kadima (2011), a proteozoic-rift origini for the structure and evolution of cratoniques Congo Bassin.

9. Esso- Zaïre SARL (1981), Geological completion report Gilson-1

10. Esso- Zaïre SARL (1981), Geological completion report Mbandaka-1

11. Evard P. (1960), Sismique Annale de Musée Royal Congo Belge Terveren (Belgique).

12. Mc. Daly,et al. (1992).Tectonic evolution of the Cuvette Centrale, Zaire. Journal of the Geological Society

13. ECL (1988). Hydrocarbon potential of Cuvette Centrale (Republic of Zaire).Report, 451 pp.

14. Eni S.p.A. (2011), Exploration & Production Division Cuvette Centrale BASIN (DRC) geological evolution and petroleum system analysis

15. E. Kadima et al (2011), Structure and geological history of the Congo Basin an integrated interpretation of gravity,magnetic and reflection seismic data

2. J. Pilipili mawezi (Secretariat General Aux hydrocarbures (2011)): petroleum system of the lindian sub-basin.

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II. Mémoires et thèses:

1. C. kunambu (2015) : « Contribution à l'étude d'un modèle géologique du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale par inversion conjointe de données sismiques et gravimétriques aux environs de forages Mbandaka, Gilson, Samba et Dekese. P, mémoire de l'Université de Kinshasa (Pétrole et Gaz).

2. P. Verney (2009), Interprétation géologique de données sismiques par une méthode supervisée basée sur la vision cognitive.

3. M. moulin(2003) : Etude géologique et géophysique des marges continentales passives.

III. Notes de cours Inédits :

1. D. Tshiband (2014). Cours de géologie pétrolière de la RDC, Université de Kinshasa Faculté de Pétrole et Gaz.

2. Z. Ndontomi (2012). Cours de géophysique partie II : prospection géophysique, Université de Kinshasa Faculté de Pétrole et Gaz.

3. Mpiana (2015). cours de pétrologie exogène, Université de Kinshasa Faculté de Pétrole et Gaz.

4. Publication inédite : Universite ibn zohr. Cours de géologie pétrolière (Module : Bassins sédimentaires et Géologie du pétrole).

5. Mpiana (2016) Cours de Sédimentologies, Université de Kinshasa Faculté de Pétrole et Gaz.

IV. Rapports

1. Secrétariat General aux hydrocarbures (2012 : Les Bassins sédimentaires de la RDC.

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3. Secretariat general aux hydrocarbures en collaboration avec la congolaise des hydrocarbures « cohydro » (2003) : carte d'identite du secteur petrolier de la republique democratique du congo.

4. Secrétariat General aux hydrocarbures (2011) : cuvette centrale : the super giant basin (j. Pilipili mawezi).

5. J. P. SABA, Chef Division Exploration(2014), avancement et progrès dans l'exploration de la Cuvette Centrale cas du bassin de la cuvette congolaise

V. Site Web

1. HRT-CoMiCo (2008), Cuvette Central PowerPoint Presentation, 20 pp. (webderived).

2. HRT-CoMiCo (2008), Executive summary of the petroleum potential of Cuvette Centrale (DRC). Microsoft Word Document, 2 pp. (web-derived).

3. HRT-CoMiCo (2008), Petroleum potential of Cuvette Centrale (DRC). Microsoft Word Document, 15 pp. (web-derived). (May 2006).

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