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Etude differentielle des noms vernaculaires de piliostigma reticulatum et piliostigma thonningii utilisees en medicine traditionelle dans le Haut-Katanga


par Benedict MWENEBATU ECIBA
Université de Lubumbashi - PHARMACIEN 2021
  

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IN MEMORIAM

A mon feu Papa Révérend Pasteur ECIBA MBOKO Lutho (Buffle),

toi qui t'es battu corps et âme au péril de ta vie enfin que ton fils étudie. Après tout le sacrifice, tu es parti si tôt Papa. Mon grand regret est que tu es parti sans tirer gain de ton investissement en moi.

Être ton fils est une fierté immense !

II

AVANT-PROPOS

Ce travail est le résultat d'un ensemble des connaissances scientifiques acquises et conjuguées par un effort, un apport matériel et moral d'un certain nombre d'intervenants dont chacun à mis sa pierre pour parfaire sa construction.

De prime à bord, nos remerciements s'adressent au Professeur KAHUMBA BYANGA pour avoir accepté de diriger ce travail ; veuillez recevoir cher Professeur toute ma reconnaissance et mes sincères remerciements pour vos conseils scientifiques sans lesquels ce travail ne serait arrivé à son terme.

Nous remercions également le Chef de Travaux Pharmacien NTABAZA NDAGE pour son encadrement. Qu'il accepte notre témoignage de gratitude.

Nous remercions l'assistant Pharmacien MOKE MUINDU pour toutes les activités relatives à ce travail.

Nous disons également merci aux autorités de la faculté des Sciences Pharmaceutiques, le corps scientifique et académique pour leur apport dans notre formation de futur pharmacien.

Nos remerciements s'adressent à tous ceux qui nous ont aidés dans la récolte des données sur terrain, particulièrement à tous les tradithérapeutes.

Nos sincères remerciements à IBUNGU ECIBA Léoncy et ISAMBECO LY'ECIBA Jérôme qui ont été pour nous un exemple de courage, de persévérance et d'honnêteté mais surtout pour leur soutien dans la réalisation de ce travail et à tous mes frères et soeurs.

Nous ne pouvons oublier nos ami(e)s, collègues et compagnons de lutte à la quête du savoir avec qui nous avons partagé d'immenses plaisirs et durs moments de notre vie académique, nous citons : MUYA KANYINDA Pascal, MUKABA NGOY Caleb, MPUNGU FATAKI Guy. Que chacune et chacun trouvent l'expression de nos sentiments de franches collaborations.

Notre gratitude à toutes les personnes qui ont contribuées de près ou de loin à la réalisation de ce travail, veuillez trouver ici l'expression de notre profonde reconnaissance.

III

RESUME

Les plantes médicinales sont une source importante de recettes efficaces dans le traitement de diverses affections. Près de 80 % de la population Africaine recourt à la médecine traditionnelle pour leur soin de santé primaire. La médecine traditionnelle offre un arsenal thérapeutique à des maladies via plusieurs substances naturelles dont les plantes qui pour la plupart ne sont pas suffisamment étudiées et ayant des noms vernaculaires sujets de confusions et causes d'intoxications. L'étude phytochimique de ces plantes médicinales peut donc contribuer à la connaissance scientifique de l'usage traditionnel de ces dernières. L'objectif de cette étude est de réaliser une étude différentielle des noms vernaculaires de Piliostigma reticulata et Piliostigma thonningii utilisées en médicine traditionnelle dans le Haut-Katanga

Une enquête ethnobotanique a été menée à Lubumbashi dans un rayon de 30 Km2 des environs auprès de 120 tradipraticiens de 10 différentes tribus sur la pratique de la médecine traditionnelle et la connaissance de la signification des noms vernaculaires. Il s'en ai suivi d'une récolte et identification au laboratoire de la faculté des Sciences agronomiques et d'un criblage phytochimique par des réactions en solution.

Les tradipraticiens de sexe masculin représentaient 67,5 % tandis que ceux de sexe féminin 32,5 %. Seuls les tradipraticiens Bemba et Lamba ont su donner la signification des noms vernaculaires des plantes sous études. Quant au criblage phytochimique, sur l'ensemble des tests positifs obtenus après les analyses sur les différents organes étudiés, les tanins et les flavonoïdes sont les composés trouvés dans toutes les parties des plantes analysées soit (100%) de tests positifs, les anthocyanes sont retrouvés à 83,3%, suivis des stéroïdes et saponines à 50%, coumarines 33,3%, alcaloïdes et terpénoïde 16,7%. Les quinones et les hétérosides cyanogènes ont été absent (0%) dans tous les organes pour toutes les plantes étudiées. Quant aux espèces végétales, Bauhinia reticulata donne 9 tests positifs sur les 11 recherchés soit 81,8% et 7 tests positif pour le Piliostigma thonningii soit 63,6%.

Ces résultats montrent que ces plantes sont riches en métabolites secondaires et sont différentes l'une de l'autre. Ainsi une confusion entre les deux ne serait pas sans conséquence.

Mots clés : confusion des plantes médicinales, Piliostigma thonningii, Bauhinia reticulata, phytochimie.

IV

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery