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Analyse de l'équilibre financier minimum à  l'office de gestion du fret multimodal (OGEFREM)


par Davina MALONGA
Leadership Academia University  - Licence 2022
  

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DEUXIEME CHAPITRE : CADRES D'ETUDE ET ASPECTS METHODOLOGIQUES

Ce deuxième chapitre s'articule autour de deux sections suivantes : la présentation de notre milieu d'étude et les aspects méthodologiques. Il sied de noter que les informations ainsi réunis nous ont été donné à la Direction de l'Office de Gestion du Fret Multimodal.

2.1. BREVE PRESENTATION DE L'OGEFREM

2.1.1. Création de l'OGEFREM

L'Office de Gestion du Fret Multimodal créée par ordonnance n° 80/256 du 12 novembre 1980 comme « Entreprise Publique », l'Office de Gestion du Fret Maritime « OGEFREM », a été transformé par le décret n° 09/63 du 03 Décembre 2009 fixant ses statuts, en « Établissement Public », à caractère administratif et technique, doté de la personnalité juridique, appelé « Office de Gestion du Fret Multimodal OGEFREM » ci-après dénommé « Office ».

En tant qu'établissement public assurant une mission de service public, l'OGEFREM est donc le bras séculier de l'Etat congolais, chargé d'assurer la régulation de l'accès au fret national sur toute l'étendue de la RDC.

À ce titre il : (1) réglemente les conditions et les prix de transport des marchandises, notamment par la négociation et la réduction des coûts y relatifs et (2) fait appliquer et contrôle l'application effective des prix de transport sur le fret national transporté.

Cet office est né de la volonté de l'État congolais à se conformer aux recommandations et dispositions des instances internationales relatives à un nouvel ordre maritime que celles-ci venaient d'instituer. En effet, les pays en voie de développement bien que générateurs de 90% du trafic maritime, ont longtemps étés marginalisés de l'industrie de transport maritime, qui pourtant devait leur profiter pleinement du fait de leur large contribution à la production du fret transporté.

Dans le souci de règlementer le commerce international, de manière à assurer l'équilibre entre les intérêts des fournisseurs et ceux des utilisateurs des services réguliers des transports maritimes et de supprimer les discriminations à l'endroits des armateurs, des chargeurs ou de tout intervenant dans le commerce extérieur du pays ; le groupe de « 77 » au travers de la 2ème et la 3ème CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement) tenue respectivement en 1968 et 1972 à New Delhi, s'est attelé à recommander nationalement la création des conseils des chargeurs au sein des pays en développement afin qu'ils puissent également bénéficier des avantages découlant des transactions générées par leurs économies.

C'est vers les années 74 que la CNUCED adoptera la convention des Nations Unies relative à un code de conduite des conférences maritimes, connues sous l'appellation du « code de la CENUCED. »

Ce dernier intègre la recommandation du groupe des « 77 », relative à la création des conseils des chargeurs, aux fins entre autres de négocier le taux de fret, répartir les cargaisons selon une clé nouvellement instituée « clé 40-40-20 » et faciliter les opérations de transport de la marchandise de bout en bout (c'est-à-dire du producteur jusqu'au consommateur).

Dans la perspective d'une meilleure exploitation de ce code, près de 25 États d'Afrique de l'Ouest et du Centre se sont regroupés au sein de la C.E.M.O.A.C-T.M (Conférence Ministérielle des États de l'Afrique de l'Ouest et du Centre sur le transport maritime en Afrique de l'Ouest et du Centre), appelé « charte d'Abidjan. »

Cette charte qui fixait les grandes lignes de la politique maritime sous régionale, s'est approprié la recommandation issue de la CENUCED relative à la création des conseils Nationaux des chargeurs ou organismes similaires dans les pays où ils n'existaient pas.

Les bouleversements intervenus à la fin des années 1980 et au début des années 1990 au sein de l'industrie du transport maritime, notamment l'éclatement du système des conférences maritimes, l'avènement du container comme moyen de conditionnement et de transport des marchandises et l'introduction des méga transporteurs ainsi que le libéralisme économique ont conduites à la remise en cause des missions des conseils des chargeurs et repenser leur fonctionnement. Il leur fallait donc se restructurer pour plus d'efficacité sur toute la chaîne des transports de bout en bout.

Le consensus qui est dégagé à ce propos entre l'Union des Conseils des Chargeurs Africains (UCCA) et la banque mondiale, le 28 Septembre 1995 à Washington, appelé communément « consensus de Washington » a redéfini les missions clé des conseils des chargeurs, en les centrant sur toute la chaine des transports.

2.1.2. Objet social

L'OGEFREM a pour objet social la gestion du fret multimodal et la défense des intérêts de l'ensemble des chargeurs de la RDC et de tous les autres Operateurs consternés par le transport multimodal.

2.1.3. Missions

L'Office a pour mission de :

- Promouvoir la productivité nationale dans le secteur du transport multimodal, par des mécanismes de régulation appropriés ou par des actions spécifiques, en ayant constamment en vue la recherche de l'efficacité de la rentabilité de toute opération du fret, depuis le producteur jusqu'au consommateur ;

- Assurer l'assurance aux chargeurs et de promouvoir le commerce extérieur de le République Démocratique du Congo ;

- Fournir les supports techniques au gouvernement dans l'élaboration d'une politique nationale efficiente des transports et de veiller à exécution.

2.1.4. Siège social

Le siège social de l'OGEFREM est situé sur l'avenue TSF n°9 dans la commune de la GOMBE, ville de Kinshasa-RDC.

2.1.5. Effectif du personnel

L'effectif global du personnel jusqu'à ce jour est de 1049.

2.1.6. Compétences du personnel

L'OGEFREM gère sur le territoire national et dans les principaux corridors de des enclavements l'ensemble de la charge constitue le fret national à l'importation et à l'exportation.

L'OFEGREM représente les chargeurs auprès des instances tant nationales qu'internationales, à ce titre, il a compétence de :

- Défendre les intérêts de l'ensemble de chargeurs de la République Démocratique du Congo et des tous les autres opérateurs concernés par le transport multimodal ;

- Intervenir aux près des opérateurs et auxiliaires de transport sur toutes la chaîne des transports, afin d'obtenir les prix les plus bas possibles dans les meilleures conditions de rapidité et de sécurité.

En exécution de ses missions, l'office est chargé notamment de :

- Assurer la régulation de l'accès au fret national sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo ;

- Engager les consultations et les négociations avec les transporteurs, les organismes impliqués dans les opérations d'import-export ou toute autre autorité intervenant dans le secteur du transport multimodal en vue notamment, de la détermination des prix de transport ;

- Faire appliquer et contrôler l'application effective des prix de transport intéressant toutes les catégories de marchandises à l'entrée et à la sortie des frontières congolaise et la balance annuelle du fret ;

- Entretenir des liaisons régulières avec les organismes similaires étrangers, en vue de rechercher les voies et moyens pour améliorer la desserte sous-région ale et régionale ;

- Rechercher avec les organismes nationaux ou étrangers et les autres intervenants dans le secteur du transport en général, en vue de l'harmonisation et la simplification des formalités administratives et juridiques inhérentes au secteur du transport ;

- Mettre ne place les mécanismes de suivi des marchandises de bout en bout ;

- Informer et former les chargeurs, les opérateurs et auxiliaires de transports ;

- Promouvoir, par des études et avis, le développement des infrastructures populaire le long de la chaîne du transport multimodal ;

- Créer et gérer une banque des donnés sur les transports nationaux et internationaux, notamment l'observatoire des transports, les cahiers statistiques ;

- Créer et gérer les relations avec les intervenants dans la chaine des transports.

2.1.7. Patrimoine de l'OGEFREM

Le patrimoine de l'OGEFREM est constitué de :

- Biens, droits et obligations qui lui sont reconnus, conformément à l'article 2 du décret portant sa création ;

- Équipement, matériels, et autres acquis dans le cadre de l'exécution de ses missions.

2.1.8. Ressources

Les ressources de l'OGEFREM sont constituées de(s) :

- Subvention d'équipement d'exploitation ou d'équilibre provenant de l'État selon les circonstances et conformément aux dispositions légales et règlementaire en vigueur ;

- Commission à percevoir auprès de chargeur pour chaque opération de chargement ou déchargement du fret, quel que soit le port du chargement ou déchargement ;

- Commission à percevoir auprès des armements, affréteurs, ou tout autre exploitant du transport maritime désireux à la desserte maritime congolaise, suivant les termes du contrat d'adhésion aux conditions d'accès à la desserte maritime congolaise ;

- Fret perçu par l'office à l'occasion de la délivrance des documents ou fiches manuels ou électroniques accompagnant la marchandise à l'import et/ ou export ;

- Contribution du pour l'abonnement annuel pour chaque importateur et/ ou exportateur professionnel, personne physique ou moral, régulièrement enregistrée auprès de l'office et exerçant des activités en République Démocratique du Congo, personnellement ou par l'intermédiaire des transitaires ou commissionnaires de transport ;

- Produit des pénalités, autres que les amandes pénales, fiscales et douanières, institués par des textes régissant le secteur du transport multimodal ;

- Emprunts, dons, legs et libéralités de toute nature qui pourraient être dû à l'Office ; et de tout autre revenu divers résultant des prestations aux intervenants du transport multimodal.

2.1.9. Tutelle

L'OGEFREM est placé sous tutelle du ministère ayant les transports et voies de communication dans ses attributions.

2.1.10. Structure

Les structures organiques de l'Offices sont :

- Le conseil d'administration l'organe de la conception, d'orientation, de contrôle et de décision de l'Office.

- La Direction générale est l'organe de gestion des activités quotidiennes de l'Office. Cette gestion est assurée par un Directeur Général assisté d'un Directeur Général adjoint. Elle exécute les décisions du conseil d'Administration et exécute le budget, élabore les états financiers.

- Le collège des commissaires aux comptes assure le contrôle des opérations financière de l'office. Cet organe est composé de deux personnes issues de structures professionnelles distinctes et justifiant des connaissances techniques et professionnelles éprouvées.

2.1.11. Organigramme

L'Office présente un organigramme vaste, ce qui suit n'est qu'une représentativité de Kinshasa.

D.REGIONALE GRAND BANDUNDU (DRGB)

D.REGIONALE GRAND KASAI (DRGK)

D.REGIONALE GRAND EQUATEUR (DRGE)

D.REGIONALE DE LA TSHOPO ET BAS UELE (DRTBU)

D.REGIONALE D'ITURI ET HAUT UELE (DRIHU)

D.REGIONALE SUD - KATANGA (DRSK)

D.REGIONALE NORD - KATANGA (DRNK)

D. PROVINCE MANIEMA (DPM)

D. PROVINCE SUD - KIVU (DPSK)

D. PROVINCE NORD - KIVU (DPNK)

D. PROVINCE OUEST (DPO)

D. PROVINCE DE KINSHASA (DPKIN)

D. DES APPLI ET NOUVELLES TECHNO ET DE TELECOM (DANTIC)

D. DES RESSOURCES HUMAINES (DSG)

D. DES SERVICES GENERAUX (DSG)

D. DU FRET MULTIMODAL (DFM)

D. DES TAUX DE FRET MULTIMODAL (DTFM)

D. DES AFFAIRES JURIQUES ( DAJ )

D. FINANCIERE (DFIN)

D. DE L'ORGANISATION ET DE CONTROLE DE GESTION (DOCG )

D. DE L'AUDIT INTERNE (DAI )

D. DES FACILITATIONS ET D'ASSIST.AUX CHARGEURS (DFAC )

CONSEIL D'ADMINISTRATION

(PCA)

DIRECTION GENERALE

(DG)

Source :Office de Gestiondu Fret Multimodal (2022)

2.2. ASPECTS METHODOLOGIQUES

Dans cette section, il est question de présenter la démarche méthodologique suivie en indiquant les méthodes et techniques de collecte et de traitement des données. 

Avant de définir la méthode, nous souhaitons définir au préalable la méthodologie. Pour N'DA (2015), la méthodologie rappelle le cadre opératoire construit, les matériels (humains et autres) sur lequel a porté l'étude ainsi que les instruments de collecte des données.

Selon Aktouf (1987), la méthodologie peut se définir comme le bon usage des méthodes et des techniques.

En effet, la méthodologie doit permettre de faire de bons choix sur les moyens et les procédures dans le cadre de la collecte des données, afin de répondre à la question de recherche.

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire