WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les déterminants de l’efficacité de la politique monétaire en république démocratique du Congo .


par Jean bosco KAOMBA MUTUNDA
Université de Lubumbashi - Diplôme d'études approfondies en sciences économiques 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

INTRODUCTION GENERALE

I. CONTEXTE DE L'ETUDE

La situation économique de la République Démocratique du Congo (RDC) se distingue nettement de celle des autres pays d'Afrique au regard du contraste existant entre l'ampleur de la crise et les immenses potentiels du pays. L'environnement macro-économique actuel la République Démocratique du Congo est caractérisé par une basse conjoncture qui a pour conséquence l'augmentation des prix intérieurs des biens et services, la dépréciation monétaire, la diminution des pouvoirs d'achat de la population, la précarité des conditions économiques sur le marché des biens et services et surtout sur le marché financier. Les activités financières congolaises évoluant dans cette conjoncture économique sont confrontées à plusieurs problèmes de gestion : le non-remboursement potentiel des crédits, la diminution considérable de la valeur des dépôts, libellés en monnaie locale, l'augmentation du taux de change et du taux d'intérêt, les fluctuations des valeurs des créances et des dettes, d'où un risque financier très élevé dont les conséquences peuvent être exprimées en unité monétaire.

Bref, nos pays en développement seraient prudents sur la vérification de leurs équilibres, sur tous les marchés en général, sur la demande de monnaie et les variables fondamentales en particulier. L'importance de la volatilité observée de la masse monétaire pour la détermination de la demande de monnaie du revenu national, le taux d'intérêt, l'indice de prix et le taux de change, posent de manière récurrente le problème de la détermination d'un niveau de référence ou d'équilibre.

II. PHENOMENES OBSERVES

L'observation de la situation économique de la République Démocratique du Congo (RDC) durant la période de notre étude allant de 2003 à 2018 laisse apparaître les phénomènes découlant des idées ci-après :

a) Sur la dernière décennie, la politique monétaire congolaise a enregistré des résultats satisfaisants (taux d'inflation en hausse, puis finalement vers la baisse passant de 16,02 en 2003 à 9,6% en 2018) dans un contexte marqué par une croissance positive de l'économie (taux de croissance orientés vers la hausse, passant de 5,8% à 4,1%).

4

b) Concomitamment, le taux d'intérêt directeur a évolué vers la baisse, atteignant le niveau historiquement le plus bas, car il est passé de plus de 8,00% en 2003 à 14,00% à fin 2018.

c) Sur cette même période, le taux de change a augmenté avant de se stabiliser passant de 405 CDF en 2003 à 1647,33 FC à fin 2018.

d) S'agissant du canal de crédit, ce dernier a manifesté un comportement allant vers la hausse soit 14% en 2003 et 19,0% fin 2018.

Comment pouvons-nous interpréter les évolutions contrariées de ces trois variables, à savoir le taux d'intérêt tendant vers la baisse, le taux de change orienté vers la hausse puis la stabilisation, et le taux de crédit allant vers la hausse. Il y a nécessité de procéder à une analyse de l'efficacité de la politique monétaire congolaise pour expliquer le contexte dans lequel les résultats de la politique monétaire ont atteint l'économie réelle.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon