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Les déterminants de l’efficacité de la politique monétaire en république démocratique du Congo .


par Jean bosco KAOMBA MUTUNDA
Université de Lubumbashi - Diplôme d'études approfondies en sciences économiques 2015
  

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II. 2. GESTION DE LA LIQUIDITE ET PERSPECTIVES POUR L'EFFICACITE DE LA POLITIQUE MONETAIRE

« La BCC a un cadre de pilotage qui lui permet de disposer à temps utiles des indications sur l'évolution de ses repères essentiels quant à la conduite de la politique monétaire et au suivi régulier de la conjoncture » (70). Il vise à mieux faire connaître les canaux de transmission de la politique monétaire, la nature des chocs et leur répercussion sur les différents objectifs ainsi que les ajustements à opérer dans la manipulation des instruments appropriés pour rechercher et préserver la stabilité des prix.

« Il existe une relation indéniable entre la monnaie, le prix et l'intérêt. L'offre et la demande de la monnaie déterminent conjointement le niveau des prix dont les variations de traduisent par le taux d'inflation, lequel à son tour influence le taux d'intérêt normal. »(71)

Au cours de la période sous examen, les réalisations de la base monétaire ont été évolutives, de même que le comportement des instruments de politique monétaire et budgétaire. Les taux d'inflation sont très variables trouvant leurs sources aux chocs endogènes et exogènes. Les fluctuations connues sont remarquables au mois de janvier et septembre. Les causes majeures ont été les effets décalés du déficit budgétaire, les conflits armés, la crise financière et économique internationale, la hausse de prix à l'échelle internationale. Comme pour dire les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets.

« L'intervention de la BCC au travers ses instruments est jugée faibles et parfois inexistante (2008). Avec son cadre de pilotage, la BCC peut bien étudier les causes des chocs perçus sur la liquidité et agir en prévention, au lieu de subir les effets des causes connues et qui sont susceptibles de correction pour une meilleure efficacité des politiques monétaires menées par elle. Le rôle des facteurs de la politique monétaire notamment l'encours du BTR a été négligé au début de son lancement (2007), mais après l'expérimentation des avantages qu'il offre sur la régulation de la liquidité, la BCC à sensibiliser les agents économiques, particulièrement les banques, dans l'utilisation de cet instrument. Les interventions sur les achats et les ventes des devises doivent agir en prévention et non en correction. La prévention

70 Rapport annuel 2009, pg19

71 BAYARDJ., le pouvoir de la banque centrale sur l'émission monétaire, BCE, janvier 2006, pg 32

119

agit mieux. Il s'agit d'intervenir avant de ressentir les effets de l'augmentation de la demande. »(72)

« La politique économique congolaise a dû faire face à des chocs permanents de liquidité liés au déficit du secteur public. Cette situation est revenue durant toute la période en étude, et dans les écarts entre septembre et novembre, pour se joindre aux festivités de fin d'année qui causent une inflation constante. Les déficits budgétaires occasionnés par les dépenses du gouvernement causent une diminution sur la quantité de monnaies en circulation. La BCC, exerçant les fonctions de caissier de l'Etat, dépense plus que ce qu'elle encaisse. »(73)

Cette situation crée des chocs qui se sont traduits par l'excès des moyens de paiement dans l'économie et des perturbations sur les principaux marchés. Dans ce contexte, la BCC durcit sa politique monétaire avec la hausse du taux directeur et le maintien du coefficient des réserves obligatoires en vue d'atténuer l'expansion de la base monétaire.

La politique de change s'assouplit de plus en plus sans avoir l'effet de sauvegarder le pouvoir d'achat de la monnaie nationale. Les agents économiques et les résidents préfèrent de lier leurs transactions en devises qu'en monnaie locale qui se déprécie à perte de vue. Les épargnes et encaisses se dénouent en monnaie étrangères malgré les stratégies de la BCC pour inciter l'utilisation de la monnaie nationale et son intervention ponctuelle sur le marché des changes, intervention jugée par ailleurs comme inefficace

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