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Ressources minières et croissance économique en RDC.


par Fanny Kabwe omoyi
Université de Yaoundé 2 - Master en économie monétaire 2014
  

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CHAPITRE IV. EVALUATION ET ANALYSE DES RESSOURCES MINIERES ET GUERRES CIVILES SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE

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La structure de l'économiecongolaise n'est pas très complexe, commeça peut être le cas pour d'autres pays, c'est une structure simple comme nous venons d'évoquer au troisième chapitre. Lorsque ce secteur minier s'est effondré, tout le montage des financespubliques, des investissements publics,a pris effectivement un sérieux coup. Laleçon qui se dégage de tout cela, c'est doncqu'il faut miser sur plusieurs secteurs, lesdiversifier davantage (Mukoko, 2009).

SECTION I. COMMENT LES GUERRES CIVILES AFFECTENT-ELLES LA CROISSANCE ECONOMIQUE ?

Pour aborder cette question, le mieux est de se référer au modèle de Collier et Hoeffler de 2009, qui donne une idée assez intuitive sur la question. En effet, Collier et Hoeffler (2009), considèrent l'impact des guerres civiles sur la croissance. Il part du principe relativement simple que les ressources naturelles peuvent augmenter le risque des conflits parce qu'elles constituent la source qui finance facilement la rébellion9(*).En 2004, ils trouvent que la relation guerre civile et ressources naturelles sont évidentes dans la mesure où le pays dispose d'abondance ressources. Fearon (2005) montre que la rente minière augmente le risque des conflits.Les risques des conflits sont grands dans un pays où le niveau de revenu est bas (Collier et Hoeffler, 2006).

§1. Méthodologie :estimation par les méthodes des doubles moindres carrés (2SLS) etdes moments généralisés (GMM)

L'économétrie permet de vérifier l'existence de relations de dépendance entre des phénomènes et de mesurer les taux de réaction qui caractérisent ces relations, en utilisant des données observées. Lors que les aléas sont corrélés avec une ou plusieurs variables explicatives ou lors que les hypothèses classiques du modèle linéaire sont violées et il y a un problème d'endogénéité. La méthode la plus générale pour traiter de tels cas est celle des variables instrumentales. Cette méthode, proposée à l'origine par Reiersol (1941) et développée plus tard par Durbin (1954) et Sargan (1958), parmi tant d'autres auteurs, est très puissante et générale.

De nombreuses variantes de cette méthode apparaissent dans beaucoup de domaines de l''econométrie. Cela inclut: doubles moindres carrés, les triples moindres carrés, et la méthode généralisée des moments. A l'origine, la méthode 2SLS fut proposée par Theil (1953) et indépendamment par Basmann (1957), dans le contexte du modèle à équations simultanées.Comme Avom et Carmignani (2010), nous utilisons également la méthode des moments généralisés qui généralise l'estimateur traditionnel les triples moindres carrés. Nous présenterons les résultats d'après ces deux méthodes appliquées équation par équation.

L'intérêt de prendre en compte les indicateurs de développement d'une part et d'autre part, il a été mis en évidence l'indicateur de croissance pour mesurer la corrélation existant entre des ressources minières au développement. Collier et Hoeffler (2009) trouvent que les ressources « point-source », mesurées par la part des exportations en RN dans le PIB ou le total des exportations, ont un impact négatif et significatif sur te taux de croissance du PIB par habitant.Puis que les conflits affectent les ressources naturelles.

* 9Les thèses de Collier : il définit la rébellion comme de la prédation et comme une « forme de criminalité organisée » ; quant à la construction des indicateurs, Collier s'est efforcé d'en trouver qui mesurent d'une part l'avidité, d'autre part la doléance : il s'agissait en effet pour lui de tester l'hypothèse selon laquelle la rébellion armée - contrairement à la protestation, qui exprime des revendications - relèverait de l'avidité.

Paul Collier commence par annoncer qu'il éliminera comme non pertinente la question de la motivation du conflit : « la théorie économique du conflit soutient que la motivation du conflit est sans importance. [...] Ce qui importe, c'est de savoir si l'organisation est en mesure de se financer. En ce cas, c'est la faisabilité de la prédation qui déterminera le risque de conflit ». C'est ce qui permettrait de définir la rébellion : « l'analyse économique considère la rébellion plutôt comme une forme de criminalité organisée. La rébellion est de la prédation à grande échelle des activités productives »

Roland et Messiant (2002).

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille