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étude du renforcement de la politique fiscale face au secteur informel en république du Bénin.


par Max Ghislyn NGHO PITI
Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature du Bénin - Diplôme d'administrateur 2008
  

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C. Etat des lieux sur les services de Contrôle

y' Il existe trois sortes de contrôles fiscaux qui sont effectués par les agents de la Direction Générale des Impôts et des Domaines. Au nombre de ceux-ci, on note le contrôle formel, le contrôle sur pièce et celui sur place. Les deux premiers sont appelés encore contrôle de cabinet, par contre le dernier est un contrôle externe.

Conclusion séquentielle N°15: une bonne distinction dans le contrôle fiscal est une force pour l'administration parce qu'elle permet la compréhension des procédures mises en oeuvre en chacun.

y' Il n'est pas rare de constater, dans le cadre de contrôle, l'organisation des équipes mixtes entre les inspecteurs de CIME et ceux de la DGE en vue d'effectuer des contrôles inopinés.

Conclusion séquentielle N°16: la mise en place des équipes mixtes dans le cadre des contrôles inopinés constituent un atout pour la DGID.

V' En plus de la Direction Nationale de Vérifications et d'Enquêtes Fiscales (DNVEF) qui est divisée en Brigade d'Enquête Fiscale (BEF) et de la Brigade de Vérification et d'Intervention rapide (BVIR), l'arrêté N°339/MFE/DC/SGM/DGID a créé au niveau de la DGE et du CIME un service de contrôle fiscal. La création de ces services vise le rapprochement des services de contrôle des services d'assiette en vue d'avoir les informations précises sur les déclarations des contribuables et de mettre en oeuvre dans un délai record les actions du contrôle fiscal afin de mettre la main sur les fraudeurs

Conclusion séquentielle N°17: la proximité des services de contrôle fiscal auprès des services d'assiette est un atout majeur pour la DGID.

V' La DNVEF, direction à compétence nationale, compte 16 agents dont 3 secrétaires. La BVIR et la BEF disposent chacune de six (06) agents assermentés pour les enquêtes et les vérifications de comptabilité des entreprises. Alors, le nombre pléthorique des entreprises et la masse du travail ne permettent pas à cette direction d'être efficace.

Conclusion séquentielle N°18: le manque criard du personnel au niveau de la DNVEF est une faiblesse pour la DGID dans la mise en oeuvre du contrôle fiscal.

V' En plus du déficit en personnels, la DNVEF ne dispose pas de moyens appropriés dans l'exercice de son travail. On note le manque des moyens roulant et ceux de communication.

Conclusion séquentielle N°19: le déficit des moyens est une faiblesse pour la DGID.

V' La programmation annuelle de certaines entreprises en vue de faire l'objet du contrôle entraîne la non prise en compte des entreprises qui ne sont pas connues du fisc. La masse du travail au niveau de la BEF et de la BVIR

fait que le nombre réduit des agents de ces deux brigades y compris le manque de moyens ne permettent pas de mettre en place des stratégies appropriées pour appréhender les entreprises qui exercent dans l'informel.

Conclusion séquentielle N°20: l'existence de l'importance du secteur informel est une preuve de la faiblesse des services de contrôle et d'enquête.

ü Au niveau de la BEF, seuls les prélèvements effectués à la source sont saisis sur le logiciel TAKOÊ qui met en réseau les services de recouvrement et la BEF. De ce fait, il est très difficile pour les agents de cette brigade de faire des recoupements nécessaires.

Conclusion séquentielle N°21: Le défaut de connexion de la BEF avec les autres services de la DGID et le défaut de l'informatisation des déclarations des contribuables est une faiblesse pour la DGID.

ü Après les enquêtes au niveau de la BEF, les rapports sont saisis et envoyés au service d'assiette pour les nécessités du service. Force est de constater que les résultats issus de ces rapports ne sont ni transmis à la BEF, ni faits l'objet d'une statistique pour l'appréciation de la performance qualitative du travail de la BEF.

Conclusion séquentielle N°22:Le déficit de communication entre les services d'assiette et la BEF est une faiblesse pour la DGID.

ü La DGID ne dispose pas encore d'une banque de données informatiques fiables permettant d'avoir des précisions d'informations sur les contribuables qui sont dans le formel et ceux qui sont encore inconnus par le biais de l'interconnexion entre la DGID et les autres administrations publiques ou privées comme les tribunaux, la police et la gendarmerie, les compagnies d'assurance, les banques et autres.

Conclusion séquentielle N°23: l'inexistence d'une banque de données informatiques est une faiblesse pour la DGID.

y' La Brigade d'Enquête Fiscale, telle qu'elle fonctionne aujourd'hui, ne remplit pas toutes les tâches éligibles au rang de ses attributions à l'exception du droit de communication qui est prévu aux sections 4 et 5 du livre deuxième du CGI .Cette situation ne permet pas de mettre la main sur les contribuables fraudeurs et ceux qui sont dans l'informel.

Conclusion séquentielle N°24: L'insuffisance des enquêtes fiscales effectuées par la BEF est une faiblesse pour la DGID.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry