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Agrobusiness, sécurité foncière et alimentaire au Sourou (Burkina Faso). Cas des périmètres agricoles de Niassan, Di, Débé et Gouran.


par Ouango Blaise ZONGO
Université Joseph Ki-Zerbo (Ouagadougou) - Maîtrise de géographie 2014
  

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3.3.2. Les superficies possédées par les agro-businessmen du Sourou

Il s'agit des superficies attribuées aux agro-businessmen grâce au cahier des charges et du protocole d'accord. Il y a aussi les superficies possédées sur les périmètres réservés aux coopératives. Les graphiques n°3.3 et n°3.4 nous donne les proportions.

Graphique n°3.3: Proportion des agro-businessmen et les superficies en ha possédées sur leur site officiel

Source: ZONGO, (2011). Enquête de terrain

Du graphique n°3.3, on constate que le plus grand nombre d'agro-businessmen (42%) exploitent moins de 20 ha de terre et seulement 25% d'entre eux peuvent exploiter 40 ha au moins. On peut donc dire que plus les superficies sont vastes, moins on a d'agro- businessmen. Ces derniers disposent de plus de moyens financiers que les autres. Ils ne vont pas non plus se confiner sur une seule parcelle. C'est ainsi que certains se retrouvent sur les parcelles attribuées aux coopératives soit pour se constituer une base arrière soit pour des visées expansionnistes. En fait, l'agro-business est source de pouvoir. Il facilite l'ascension sociale de l'agro-businessman et grâce à son pouvoir économique, s'accroît aussi son pouvoir d'expansion. Le graphique n°3.4 nous donne des détails sur les superficies possédées par les agro-businessmen parmi les coopératives :

Graphiques n°3.4: Proportion des agro-businessmen et les superficies en ha possédées parmi les Coopératives

Source: ZONGO, (2011). Enquête de terrain

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Du graphique n°3.4, il ressort que les agro-businessmen ne possèdent pas les mêmes superficies. Les plus nombreux sont ceux qui possèdent au moins 20 ha. Ils représentent 4 fois (40%) les effectifs de ceux qui exploitent respectivement 5-10; 10-15 et 15-20 ha chacun (10%). Il y a une accumulation primitive de la terre marquant une nette différence entre les agro-businessmen surtout que certains d'entre eux ont encore des parcelles parmi les coopératives.

3.3.2.1. Les superficies mises en valeur en campagne humide et sèche par les agro-businessmen

Ce sont les superficies de production de maïs. Le graphique n°3.5 nous indique les proportions des agro-businessmen selon les superficies exploitées en maïs et en oignons :

Graphique n°3.5: Répartition des agro-businessmen suivant leur production en monoculture/polyculture dans l'année

Source : ZONGO, (2011). Enquête de terrain

Au regard de ce graphique, il ressort qu'il y a 58% des agro-businessmen qui pratiquent la monoculture de maïs (sur 100% de la superficie de la parcelle qui leur revient) et 42% la polyculture (moins de 100% de leur superficie) en campagne humide. Elle est surtout destinée à la production de cette spéculation. En saison sèche pour la production des oignons, le pourcentage des agro-businessmen s'inverse. Quant à la mise en valeur de leurs parcelles, 42% d'entre eux font la monoculture d'oignons et 58% de la polyculture. Les photos n°3. 1 et n°3.2 sont illustratives:

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Photo n°3.1: Polyculture (maïs + choux+ oignons) Photo n° 3. 2: une parcelle de maïs

Source: ZONGO, (2011). Enquête de terrain

La chûte rapide des prix des oignons après la récolte, le manque d'entrepôts et les difficultés de conservation des oignons après la récolte sont quelques raisons. C'est une manière pour eux de minimiser les pertes dues aux fluctuations des prix et de rester en contact avec la population locale. Cette mise en valeur des parcelles nécessite certaines conditions de travail et une force une force humaine pour l'exploitation.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand