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étude de la prévalence des parasitoses gastro intestinales chez les dromadaires dans les élevages péri urbains de Tahoua.


par Saidou Halidou
Université Abdou Moumouni ( UAM) de Niamey/Niger - Master 2 en Productions et Biotechnologies Animales 2018
  

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CHAPITRE III. DIAGNOSTIC DES PARASITOSES GASTRO INTESTINALES SUR DES ANIMAUX VIVANTS

Le diagnostic des parasitoses digestives peut se réaliser à partir de diverses méthodes, de sensibilité et disponibilité variables. Les différentes méthodes disponibles sont : le diagnostic épidémiologique, clinique, et les méthodes diagnostiques de laboratoire (lacoproscopique, lacoprologique, la cytologique). De plus, des méthodes de dépistage utilisant la biologie moléculaire ont récemment été développées (IROLA, 2010).

Les méthodes qui nous intéressent sont celles de diagnostic coproscopique ou coprologique effectuées au laboratoire qui sont des méthodes de base du diagnostic utiliséesen parasitologie.

III.1. Diagnostic coproscopique

La coproscopie permet de détecter (et éventuellement de compter) les éléments parasitaires excrétés dans les fèces par les parasites (helminthes et coccidies) du tube digestif(RICHARD, 2012). Elle met en jeu deux types de méthodes:

- Des méthodes coprologiques qualitatives,

- Des méthodes coprologiques quantitatives

III.1.1.Méthodes coproscopiques qualitatives

III.1.1.1. Méthode qualitative sans enrichissement

Elle consiste en une simple dilution d'un fragment de fèces dans deux (2) gouttes d'eau posée sur une lame, puis d'une lecture entre lame et lamelle au microscope au faible grossissement Cette méthode est donc très simple et rapide et peu coûteuse. Cependant, très souvent la présence de nombreux débris végétaux gêne la lecture de la préparation. Aussi l'absence d'éléments parasitaires ne signifie pas absence d'infestation(GRABER et al, 1983).

III.1.1.2. Méthode qualitative avec enrichissement

C'est la plus intéressante des méthodes de diagnostic car elle assure la concentration des éléments parasitaires. Deux (2) sortes de méthodes sont employées : la méthode de sédimentation et la méthode de flottaison ou flottation.

1°) Méthode de sédimentation

Le principe de cette méthode est de diluer le prélèvement dans une solution aqueuse de densité faible afin de concentrer les éléments parasitaires, de densité supérieure, dans le culot du tube. Cette technique permet d'obtenir des oeufs de toutes les espèces de parasites, en particulier les oeufs de Trématodes qui sont de grande taille (MAXIME, 2017).

C'est une excellente méthode, rapide, peu couteuse, facile à mettre en oeuvre et peut être améliorée avec une centrifugeuse (GRABER et al, 1983).

Cette technique consiste à prélever cinq (5) grammes de matières fécales puis à les diluer dans 10 volumes d'une solution de chlorure de sodium dans un verre à pied. Après homogénéisation, le mélange est tamisé à l'aide d'une passoire à thé, puis centrifugé pendant 5 minutes à 2000 tours/mn pendant 5 minutes. Après avoir rejeté le surnageant, quelques gouttes du culot sont observées au microscope photonique, entre lame et lamelle, aux grossissements 4 x10 (MISSAM, 2006) pour observer les oeufs de parasites.

2°) Méthode de flottaison ou flottation

Il s'agit de la méthode coproscopique la plus utilisée. Son principe est d'utiliser un liquide dont la densité est supérieure à celle des formes parasitaires qui vont se rassembler en surface, notamment les oeufs des nématodes, des cestodes et les oocystes de coccidies. Ces solutions sont habituellement composées de sels ou de produits chimiques. Dans la pratique courante, on utilise la solution saturée de chlorure de sodium (NaCl : 400g dans 1000 ml d'eau de robinet, densité: 1,20) pour des raisons économiques et de commodité (KABORE, 2006).

On écrase 3 à 5 gramme de fèces dans un bêcher dans lequel on ajoute la solution saturée. L'ensemble est bien homogénéisé puis tamisé dans un autre bêcher. On recouvre ce ménisque d'une lamelle en évitant la formation de bulles d'air. Ensuite, le bêcher ainsi préparé est laissé au repos pendant au moins quinze à vingt minutes pour permettre aux oeufs de remonter en surface et se coller à la lamelle. Après ce délai d'attente, la lamelle est retirée et placée sur une lame avant d'être examinée au microscope à faible grossissement pour l'observation des éléments parasitaires (KABORE, 2006).

Cette technique présente les avantages d'être rapide, facile à réaliser, peu coûteuse et sensible. L'inconvénient peut provenir des effets néfastes d'une erreur de solution dense: en effet, si la solution n'est pas assez dense, certains éléments ne vont pas flotter, et si elle est trop dense, il peut y avoir déformation ou lyse des éléments parasitaires (FOREYT, 1989 cité par IROLA, 2010).

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand