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étude de la prévalence des parasitoses gastro intestinales chez les dromadaires dans les élevages péri urbains de Tahoua.


par Saidou Halidou
Université Abdou Moumouni ( UAM) de Niamey/Niger - Master 2 en Productions et Biotechnologies Animales 2018
  

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III.2. Coproculture

La diagnose des oeufs de strongle digestifs est difficile, pour différencier au moins le genre, il convient de réaliser une coproculture (FOURCADE, 2012). La coproculture sert à cultiver les oeufs de strongle afin d'obtenir des larves du troisième âge (L3) qui représentent l'élément infestant pour un animal. On réalise ainsi au laboratoire ce qui se produit dans le milieu extérieur quand les conditions sont favorables (température, oxygénation, humidité). On réalise d'abord la culture des oeufs puis la récolte des larves (GRABER et al, 1983).

III.2.1.Culture des oeufs: Méthode de Brumpt

C'est la plus classique des méthodes, elle consiste à déposer dans une boite de Pétri, plusieurs épaisseurs de papiers filtre ou papier buvard imbibé d'eau, de manière à humidifier le substrat ; à délayer le prélèvement fécal avec de l'eau pour obtenir une pâte molle qu'on étale sur le papierbuvard. Les boites de Pétri ainsi préparées sont déposées dans un cristallisoir dont le fond est tapissé de coton fortement humecté, le tout recouvert d'une vitre. On maintient l'enceinte à la température de 25-27°C et la vitre est retirée chaque jour pendant quelques minutes pour aérer le milieu. Les tampons de coton sontré-humectés périodiquement selon l'évaporation. L'évolution des formes parasitaires demande de 8 à 10 jours (DORCHIES et al, 2012 cité par FOURCADE, 2012).

III.2.2. Extraction des larves

III.2.2.1. Technique de Baermann

C'est la technique la plus employée. Le principe de la technique de Baermann est d'extraire des larves (L3) vivantes de la masse fécale mis en culture, en utilisant leurs propriétés d'hygrotropisme positif et phototropisme négatif (FOREYT, 1989 cité par MOUSSOUMI, 2014). On prélève 20g de matière fécale qu'on place dans une gaze. La gaze est déposée dans une passoire suspendue dans un entonnoir rempli d'eau (le tamis doit être en contact avec l'eau, la gaze doit s'imbiber d'eau) relié à un tube en caoutchouc fermé à son extrémité distale afin de maintenir le volume d'eau. Laisser reposer 6 à 24heures. Au bout de 24h, on recueille 10 ml du liquide devant contenir les larves dans un pot. Centrifuger si possible ces 10 ml pendant 3 mm à 1500-2000 tours/minute. Rejeter 9 ml et homogénéiser la partie restante à l'aide d'un agitateur. Aspirer quelques gouttes et examiner au microscope entre lame et lamelle (GRABER et al (1984). Les larves sont facilement observables à la loupe binoculaire (objectif x2 à x4) ou au microscope à faible grossissement. Pour leur identification, les larvespeuvent être immobilisées par une goutte d'iodomercurate de potassium ou une goutte de Lugol.

Figure 18: Schéma de montage de Baermann

(GRABER et al, 1983)

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand