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étude de la prévalence des parasitoses gastro intestinales chez les dromadaires dans les élevages péri urbains de Tahoua.


par Saidou Halidou
Université Abdou Moumouni ( UAM) de Niamey/Niger - Master 2 en Productions et Biotechnologies Animales 2018
  

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CHAPITRE VI. DISCUSSION

VI.1. Caractéristiques des élevages

Le système d'élevage pratiqué est exclusivement de type extensif, basé sur l'exploitation des pâturages naturels généralement les ligneux. Néanmoins, les éleveurs apportent une complémentation, généralement les résidus de culture lors des périodes ou les pâturages sont rares. La taille moyenne d'un troupeau de dromadaires dans les élevages est de 26 têtes par élevages, proche de celle rapporté par CHAIBOU, (2005) qui a trouvée 28 têtes par élevages. Selon la proportion, environ 70 % des éleveurs possède plus de 20 têtes par troupeau. Ces résultatsconcordent avec celui observé par SIBOUKEUR, (2006) en Algérie et CHAIBOU, (2005) dans la zone péri urbaine d'Agadezqui ont observés une dominance des élevages ayant entre 20 et 50 animaux.Une des caractéristiques des élevages étudiés est la mobilité. En effet, ces élevages se déplacent à l'intérieur de leurs terroirs d'attacheà travers le nomadisme pendant la saison sèche, et 75 % de ces éleveurs vont vers la zone pastorale pendant la saison pluvieuse, faisant de cet élevage un élevage extensif transhumant.Lors de notre étude, les élevages sont constitués uniquement de la race Azawak, race élevée généralement par les Touaregs comme rapporté par PACHOLEK et al (2000) et CHAIBOU (2005).

VI.2. Résultats de coproscopie

VI.2.1. Charge parasitaire

Les dromadaires étudiés sont fortement infestés en parasites. La charge parasitaire moyenne de 1489 #177;1399 opg des dromadaires est dans le seuil à partir duquel le parasitisme infection passe au stade de parasitisme maladie.74,29 % des dromadaires présentent un niveau de charge parasitaire faible et moyen, de moins de 1000 opg (Seuil considéré comme seuil de "pathogénicité" par Euzéby, (1981) cité par HAID (1988). 41,71 % des dromadaires sont dans une phase de `parasitisme maladie' dont 21,14 % avec un niveau de charge parasitaire fort et 20.57 % ont un degré d'infestation massif.

La charge en strongles est massive, car HAIDO (1986) rapportant Euzeby, estime l'opg à partir duquel on peut estimer qu'il y'a maladie est de 200opg.

Les moyennes des charges en strongles trouvés sont supérieurs à celles trouvés par HAIDO (1988) à Niamey pendant la saison sèche et pluvieuse où il a trouvé une moyenne de 702 opg et par celle trouvé par BALETE (2000) à Dakar ( Sénégal) où il a trouvé une charge moyenne en strongle de 300 opg. Pour les Strongyloïdeset les trichures,les moyennes obtenus14#177;13 et 1#177;1, sont inférieures à celles trouvés par HAIDO (1988) à Niamey où il a obtenu respectivement pour les strongyloïdes et les trichures, 233 opg et 257 opg.

Pour les cestodoses, la moyenne de charge de moniezia de 13#177;24opg qui semble faibleest à prendre au sérieux compte tenu du mode de vie des cestodes. Aussi HAIDO (1988) rapportant toujours Euzeby, souligne que l'interprétation des résultats coproscopiques doit se faire avec prudence car beaucoup de facteurs influence la valeur de l'opg, en effet :

- La ponte des femelles des vers parasites est sujette à des variations quotidiennes, si bien que les résultats de la coprologie peuventvarier d'un jour à l'autre, d'un moment de prélèvement à un autre chez le même individu ;

- La prolificité des femelles est variable selon le parasite ;

- L'état immunitaire de l'hôte intervient par le phénomène d'inhibition de ponte.

En fonction des différentes variables, les charges parasitaires sont plus importantes au niveau de Tadabokatt et Kalibitan (? 1000opg) que Fadama Nomaou et Dakaché (? 1000 opg). Cette situation peut s'expliquer par les conditions environnementales qui diffèrent selon les sites, les premiers sites sont plus humides et concentre plus les animaux que les seconds sites. Selon le sexe, globalement les femelles sont légèrement plus chargées (1541#177;1417opg)que les mâles(1510 #177;1063opg) surement due aux différents stress que subissent les femelles (gestation, lactation, traite) affaiblissant leurs organismes. Cependant pour les moniezia, les mâles sont plus infestés que les femelles.

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