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Subjectivité langagière dans le discours d'investiture du président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, 24janvier 2019.


par Nestor MUNGUDJAKISA
Institut Supérieur et Pédagogique de Bunia (ISP/BUNIA)  -  Licence en pédagogie appliquée 2019
  

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ACRONYMES ET SIGLES

API :Alphabet Phonétique International

CENI :Commission Electorale Nationale Indépendante

COD : Complément d'Objet Direct

COI : Complément d'Objet Indirect

DLSL :Dictionnaire de Linguistique et des Sciences du Langage

E : Enoncé

RDC :République Démocratique du Congo

S1 : Locuteur ou Sujet de l'énoncé

ti:Temps de l'événement

to :Temps d'énonciation

UA : Union africaine

UE : Union européenne

GMT : Temps moyen de Greenwich

UDPS : Union pour la Démocratie et le Progrès Social

Vs : « versus », « opposé à »

W: Relation de rupture entre ?o et S1 dans la règle ?o W S1 

?o : Enonciateur ou sujet d'énonciation

Ö : Vide ou (morphème zéro)

F.A.T.T. : Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO

0.INTRODUCTION GENERALE

0.1. ETAT DE LA QUESTION

« Nihil novi sub sole », dit-on. Ce qui se traduit en français par la phrase suivante : « il n'y a rien de nouveau sous le soleil ». La Bible explique également en termes de « ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil », Ecclésiaste, 1 :9.

Ainsi, une recherche, quelle que soit sa projection, part toujours de ce qui existe, de ce quia été déjà réalisé dans le domaine d'étude.

En République Démocratique du Congo, d'après nos investigations, les discours politiques, en général, ont fait l'objet de nombreux travaux scientifiques. En témoigne la revue non exhaustive de la littérature scientifique suivante :

- OSHIM E., Analyse pragmatique du discours politique du Président MOBUTU SESE SEKO (1965-1969), mémoire de D.E.S. inédit, en Langue et Littérature françaises, UNIKIS, 2006.

- OSHIM E., Analyse du discours politique congolais. Cas du discours politique du Président MOBUTU SESE SEKO. (1965-1975), Thèse de doctorat inédite, UNIKIS, 2008.

Dans ces deux recherches, la question principale est la suivante : Pouvons-nous postuler l'isomorphisme du discours et de la politique dans le discours politique de MOBUTU SESE SEKO ? Certes, il y a isomorphisme du discours et de la politique de MOBUTU SESE SEKO. Ce qui revient à dire que MOBUTU instrumentalise son discours en le mettant au service de son action politique au Congo-Zaïre. Comme objectifs assignés, il s'agit de circonscrire les cadres théoriques, méthodologiques du discours politique de MOBUTU, démonter l'appareil formel de l'énonciation de ce discours dans le but de repérer les empreintes de différents protagonistes, celles du lieu, temps, et les relations lues en filigrane dans ledit discours, établir une relation entre l'énonciation, l'univers et les enjeux du discours, décrire « le faire » ou « l'agir » de MOBUTU à travers les actes illocutoires qu'il a posés par rapport à son ou ses interlocuteurs, interpréter également la manière dont le locuteur MOBUTU établit des relations avec ses allocutaires en respectant ou en violant les lois du discours. Et enfin, analyser le niveau d'adéquation entre l'action politique de MOBUTU et le cadre pragmatique de son discours. Comme résultat, ces deux travaux, nous affirment que l'hypothèse principale a été vérifiée et confirmée. En effet, il y a isomorphisme du discours et de la politique de MOBUTU SESE SESEKO, fondés sur son action de reconstruction nationale. Il va de soi que MOBUTU a doté son discours d'une compétence organisatrice à travers les actes essentiellement illocutoires. Cela n'a été possible que grâce à l'inscription de ce discours dans les cadres contextuel, énonciatif et illocutoire, d'une part, et au surgissement du sujet MOBUTU d'autre part, qui a mis en branle un ensemble de stratégies discursives.

- UKUMU D.,Force locutoire et illocutoire du verbe dans le langage ordinaire Alur. Thèse de doctorat en philosophies, inédit, UNIKIS, 2007.

La question principale qui est au centre de cette recherche est la suivante : Le langage ordinaire, le langage des langues naturelles, contient une multicanalité d'expressions ayant trait à la multicanalité et à la richesse de nos expériences, de sorte qu'il y a lieu de se demander : de quelle façon les mots se relient-ils à la réalité ? A cette question il se propose la réponse qu'un acte de langage ou les actes de langage réalisés dans l'énonciation d'une phrase, serait fonction de la signification d'une phrase en question. Ainsi, l'objectif principal assigné à cette recherche est d'examiner non seulement les mots, mais aussi les réalités dont nous parlons ; et ce, grâce à une conscience aiguisée des mots, en vue de rendre plus perspicace notre perception des phénomènes. C'est ce qui s'explique à travers les actes locutoire et illocutoire, deux actes intrinsèquement contenus dans le « verbe » (alors que l'acte perlocutoire est extrinsèque). Comme condensé de cette recherche, nous pouvons retenir que l'on peut se fier au langage ordinaire comme maître très érudit ; mais, qu'on a tout avantage à interroger critiquement. Nous avons vérifiécela en analysant pragmatiquement la force locutoire et illocutoire du verbe dans le langage ordinaire « Alur. »

- MATESO N.,Discours du cinquantenaire de l'indépendance du Congo par Joseph KABILA, Essai d'analyse pragmatique, mémoire de fin d'études inédit, Isp/Bunia, 2010.

Ce travail se pose la question principale suivante : Quelle est la force du dire dans ce discours combien historique du Président de la République du Congo à l'occasion du cinquantenaire de l'Indépendance ? Comme réponse, le discours de son excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo est pragmatique, car il l'instrumentalise. En effet, il le met au service de ses actions politiques au pays. Autrement dit, ce qu'il énonce, il le fait, même s'il ne le fait pas totalement. Comme objectif principal de ce travail, il est question « de repérer la force du dire » dans ce discours combien historique du Président de la RDC à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance. En définitive il s'observe, dans ce mémoire,en premier lieu, la description du cadre énonciatif du discours de Joseph KABILA, le locuteur J. KABILA, son ou ses interlocuteurs potentiels et les types de relations qui les unissent dans l'espace et dans le temps ; il se note la description essentielle des actes illocutoires posés par J. KABILA, en situation de locuteur vis-à-vis de ses interlocuteurs. Notons également la description, à travers ces actes, des implicites sémantiques et pragmatiques. »

- MATESO N.,La subjectivité langagière dans le discours de l'indépendance du Congo par Joseph KABILA, article inédit, Isp/Bunia, 2018.

Ici, plus particulièrement, le centre de la réflexion se situe au niveau de cette question de la recherche : Comment se présente la subjectivité dans le cadre énonciatif du discours de l'indépendance du Congo prononcé par Joseph KABILA ? Sans doute, c'est à partir des procédés d'expressions linguistiques dans les énoncés de ce discours. C'est pourquoi l'objectif assigné à cet article se fonde sur l'approche énonciative, c'est-à-dire mettre les énoncés en relation avec l'utilisateur et les contextes dans lesquels ils sont produits. Comme résultat, il a été relevéles marques subjectives de l'appropriation du discours à travers les modalités énonciatives utilisées par Joseph KABILA KABANGE pour exprimer ses intentions communicatives.

En partant de cette revue de la littérature, nous inscrivons notre recherche dans la même approche, à savoir sémio-pragmatique. Nous nous démarquons de travaux antérieurs dans la mesure où nous nous proposons d'analyserl'expression de la subjectivité dans les énoncés du discours d'investiture du Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. Ainsi, nous allons décrire les indices de la subjectivité langagière, à savoir les modalités d'énonciation et les modalités d'énoncé. En outre, nous cherchons à identifier l'intention communicative du Président à travers les actes illocutoires de persuasion, de dissuasion pour construire la démocratie et instaurer la bonne gouvernance. Car, personne d'autre avant nous, n'aencore osé l'analyser.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery